20/07/2025
La précarité des jeunes Haïtiennes dans les zones sous contrôle des gangs
Dans les quartiers les plus vulnérables d’Haïti, être une jeune femme, c’est souvent vivre dans l’ombre de la peur. Là où l’État est absent, les gangs dictent la loi. Et les premières à en subir les conséquences sont bien souvent les femmes.
Sous couvert d’aide ou de protection, certains groupes armés exploitent la misère. Les jeunes filles sont parfois contraintes de se rapprocher de ces hommes armés pour survivre : un plat chaud, un peu d’argent, une protection passagère contre les violences. Cette dépendance, construite sur le vide laissé par les institutions, les enferme dans un cercle vicieux.
Mais ces femmes ne sont pas que victimes. Beaucoup résistent, cachent leur douleur, cherchent une voie, rêvent d’un avenir loin du chaos. Elles sont invisibles aux yeux des autorités, mais centrales dans la réalité du pays.
La société haïtienne ne peut continuer à détourner le regard. Il ne s’agit pas seulement de dénoncer les gangs, mais aussi de repenser la protection sociale, de garantir l’éducation, la santé, et l’accès à la justice pour ces femmes. Ce combat est celui de toute une nation.
D’accord. Voici un développement du passage sur la dépendance imposée :
Dans les zones contrôlées par les gangs, la pauvreté et l’absence de services de base poussent de nombreuses jeunes filles à faire des choix déchirants. Sans emploi, sans accès à l’éducation ni à un système de protection, certaines se retrouvent forcées de tisser des liens avec des membres de gangs — non par désir, mais par survie.
Ce lien se forme souvent sous la contrainte déguisée : en échange d’un toit, de nourriture, ou même d’une certaine "protection" dans un quartier sous tension, elles doivent céder à des exigences sexuelles ou affectives. C’est une forme de violence silencieuse, insidieuse, que peu osent dénoncer.
Cette relation de dépendance crée une emprise psychologique et économique forte. Loin d’être des partenaires,