
16/11/2024
CLARENS RENOIS PROPOSE L'EXPULSION DES TROIS CONSEILLERS IMPLIQUÉS DANS L'AFFAIRE DE LA BNC POUR ÉVITER UNE LÉGITIMITÉ CONTESTÉE
Participant à l'émission Panel Magik ce jeudi, le leader du Parti UNIR, Clarens Renois, a exprimé son inquietude quant à la présence des conseillers impliqués dans le dossier de corruption de la BNC au sein du Conseil Présidentiel de Transition.
De l'avis de l'ancien journaliste de la Radio Télé Métropole, cette situation pourrait gravement nuire à la crédibilité du CPT jusqu'aux prochaines joutes électorales dans le pays.
Selon M. Clarens Renois, le coordonnateur du Conseil Présidentiel de Transition, Leslie Voltaire, aurait conservé ces conseillers à des fins stratégiques, visant notamment au renforcement de son propre pouvoir au sein de l’institution, tout en écartant l’ancien Premier ministre Garry Conille. Cette décision pourrait, selon l'ancien journaliste, compromettre la transparence et l’intégrité du CPT aux yeux du public.
Lors de son intervention à Panel Magik le Jeudi 14 novembre 2024, le leader du Parti UNIR, a souligné l’urgente nécessité d’agir pour sauvegarder l’image de l’institution.
D'après M. Clarens Renois, il faut mettre à l'écart ces conseillers, sinon le Conseil Présidentiel continuera de traîner une mauvaise réputation et risque de devenir un facteur de contestation jusqu’aux élections.
Cette situation ne serait pas une simple affaire de personnes mais un acte délibéré pour écarter certains secteurs ayant contribué à la formation du CPT, croit M. Renois, permettant ainsi à quelques conseillers de monopoliser le pouvoir.
L'homme politique estime qu’un agenda caché soit en place pour éliminer les secteurs influents impliqués dans la création du CPT, en vue de concentrer le pouvoir entre les mains de quelques individus.
M. Renois a également critiqué le manque de consultation dans la désignation des anciens Premiers ministres Garry Conille et Alix Didier Fils-Aimé, choix qui selon lui, aurait accentué les tensions et renforcé la perception d’un déficit de transparence au sein de l’institution.
Selon Renois, tant que les trois conseillers inculpés resteront en poste, le CPT pourrait perdre toute légitimité, et les joutes électorales à venir risqueraient d’être rejetées avant même leur tenue.
En conclusion, le leader du Parti UNIR, a déclaré que les autorités haïtiennes courent le risque d’organiser des compétitions électorales déjà contestées avant même qu’elles ne commencent.
Haïti Actualités Infos