La Plume Observatrice

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Mezanmi, poukisa Squelette rete yon mo maskilen, pandan li ekri ak 2 "tte" nan finisman l?

28/12/2021
27/12/2021
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Suis-je dans le noir ou ai-je les yeux fermés ? Peut-être les deux. Cette pensée me tourmente. Comme tous les sans-abris de ce pays, ma vie n’est pas un long fleuve tranquille. Les ép*sodes de ...

30/11/2018
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Alors qu’ont lieu ce week-end, une marche contre les violences faites aux femmes et le sexisme (samedi) et la journée internationale pour l’élimination de la violence ...

27/11/2018
27/11/2018
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04/06/2018

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Voltaire disait, non vaguement: « Il faut savoir cultiver son jardin.» Des siècles après, ces mots continuent d'interpeller nombre de gens. Faut-il admettre que cette assertion n'a pas perdu de sa véracité si bien qu'aujourd'hui encore des interrogations s'y rapportant foisonnent. D'aucuns se demandent " Qui donc ne rêve pas de vivre avec une attitude confiante à l’égard de soi?"

Ainsi, il est à croire que l’amour de soi peut être un outil indispensable face aux défis quotidiens, aux épreuves de la vie, un atout nécessaire pour tout un chacun afin de garder un esprit positif dans ses différentes entreprises.

Depuis bien des temps, l’amour de soi a toujours été un sujet d’intérêt chez les jeunes comme chez les vieux, chez les femmes comme chez les hommes. Souvent, l’on s’intéresse à sa provenance. Pour certains s’aimer soi-même malgré les vicissitudes de la vie est un cadeau, un don pour lequel la nature, soigneusement & catégoriquement, aurait choisi ses récipiendaires. Pour d’autres, plus optimistes, ne voulant pas faire fi des facteurs de l’innéité, mais croyant davantage en le pouvoir de l’acquisition, l'amour de soi, c’est un acquis, indépendamment de la volonté d'ailleurs, à la faveur des expérience faites.

En dépit du caractère naturel que l’on peut assimiler à l’amour de soi dont nous ne détenons pas tous les secrets, ne paraîtrait-il pas plus juste et censé de l'apprécier en tant que fruit des efforts consentis et des connaissances acquises à travers ses expériences? Quoique le débat à controverses entre l’inné et l’acquis est loin d’être terminé, l’idée que notre héritage génétique compte tenu de sa proportion peut graduellement déterminer notre vulnérabilité semble être quelque peu superficielle. En conséquence, l’on peut observer qu’à un certain temps dans la vie, ceux qu’on croyait être les plus forts chutent alors que les plus faibles accumulent une certaine résilience et arrivent à faire des exploits remarquables. Et, d’après une recherche menée par les psychologues cliniciennes Davina Mill et Jacinte Gauvin sur la psychologie de l’enfance, l’on a pu constater que les enfants élevés dans des foyers normaux ont acquis cette capacité de s’aimer eux-mêmes et aussi d’avoir confiance en eux, contrairement aux enfants qui ont grandi dans des familles monoparentales.

Souvent, nous nous questionnons sur l’idée que les autres peuvent se faire de nous-même, nous agissons de manière à attirer leur attention afin de quémander leur bienveillance, cela relève d’un manque de confiance en soi car nous ne nous aimons pas suffisamment tels que nous sommes et nous avons toujours besoin de la bonne grâce des autres, de leur approbation même quand nos actions peuvent être à notre détriment. Mais sachons que tout ça peut changer, il suffit d’une prise de conscience de notre situation et d’une grande volonté de s’aimer suffisamment afin de vivre cet état de bonheur. Cependant pour arriver à ce changement, il nous est impératif de traverser certaines portes, il faut tout d’abord savoir ce qu’est s’aimer soi-même, identifier les signaux d’alarme et redéfinir ses priorités.

Alors, c’est quoi s’aimer soi-même? De prime abord, s’aimer soi-même peut être comparé à un comportement narcissique positif; c’est s’apprécier tel que l’on est, être son propre fan. Ainsi en s’appréciant soi-même, on apprend à croire en soi, en ses ressources, on se plonge dans une sorte d’auto-observation afin de s’évaluer à sa juste valeur tout en reconnaissant ses limites et appréciant ses points faibles. S’aimer soi-même c’est aussi avoir le sentiment d’être heureux d’exister tel que l’on est, c’est ce sentiment de bonheur que l’on éprouve en pensant à soi-même. En second lieu, s'aimer soi-même renvoie à identifier ses signaux d’alarme, autrement dit, savoir décanter ces influences négatives qui se poussent à se dénigrer, à se faire sentir qu’on est pas assez bien tel qu’on est et qu’on détient une certaine infériorité. Ces signaux peuvent être externes ou internes. Externes si son milieu, son éducation, ses fréquentations possèdent ce pouvoir aux conséquences néfastes qu’est celui de catalyser la dépréciation de soi, sa sous-estimation, comme l’exemple susmentionné; en ce sens, la famille peut contribuer à ce manque d’amour pour soi, si elle ne favorise pas une ambiance adéquate qui peut se procurer un moi suffisamment solide afin de faire face aux adversités de la vie. On peut aussi noter le manque de sécurité affective qui peut grandement faciliter ce climat. Les facteurs d’ordre interne peuvent se présenter sous forme de sentiment d’infériorité qui parfois peut contribuer à la ruine de la personne. Ainsi, les gens dont la peau est noire ont souvent tendance à pratiquer la dépigmentation afin de satisfaire ce besoin tout aussi impérieux que honteux de s'éclaircir le teint afin de ressembler à l'homme blanc ou la femme blanche dont la couleur est selon eux celle de prédilection et que d'ailleurs ils considèrent comme étant supérieure à leur couleur noire. En conséquence de quoi observe-t-on des cas de cancer de la peau, à croire une thèse soutenue par la dermatologue-vénérologue africaine Fatimata Ly autour d’une journée scientifique sur la dépigmentation. Ce sentiment qui nous fait croire que nous ne sommes pas assez beau(x) dans notre peau, que la couleur noire n’est pas assez remarquable ou du moins qu’elle est trop foncée est à bannir. Un second indicateur est le sentiment de découragement, l’idée que l’on ne peut pas compter sur soi-même, que toute entreprise personnelle est d'emblée vouée à l’échec est un sentiment qu’il faut à tout prix éradiquer chez nous. L’on pourrait aussi ajouter aux facteurs internes le sentiment d’anxiété, le sentiment de honte et toute autre chose qui inhibe ses progrès.

Maintenant, après avoir pris connaissance de ce que c’est s’aimer soi-même et identifier les signaux d’alarme, il se reste à redéfinir ses priorités. Redéfinir ses priorités, c’est croire au changement, c’est cultiver le vouloir de se perfectionner, se libérer de cet asservissement mental afin de voir la vie autrement, c’est cesser de vivre pour les autres mais apprendre à vivre pour soi-même, c’est croire en sa valeur et potentialités et aussi en sa capacité de réaliser des exploits considérables, c’est en autres éliminer tout sentiment qui catalyse sa régression car l’amour de soi nécessite un moi assez fort, une confiance en soi qualitative afin de contribuer à son développement personnel.

Tel que le dicton le dit: « Il faut savoir cultiver son jardin », de même qu'il faut savoir cultiver l’amour de soi car il est un sûr garant de la liberté de penser et d’agir, il contribue au bonheur, au plein épanouissement de soi, au développement personnel. L'amour de soi peut bien être la solution à cette situation récurrente d'échecs de certains, à cette peur de se lancer, à ce manque d'esprit d'initiative d'autres. En effet, le simple fait d'aimer la personne qu'on est peut déjà contribuer à l'épanouissement optimal de soi. Le jeu n'en vaut-il pas la chandelle?

La Plume Observatrice. Février 2017.
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Février 2017. À  . Dans le cadre d'un atelier, animé par l'illustrissime écrivain haïtien Jean Euphèle MILCÉ autour des ...
11/05/2018

Février 2017. À . Dans le cadre d'un atelier, animé par l'illustrissime écrivain haïtien Jean Euphèle MILCÉ autour des thèmes suivants:
1- L'Écriture Journalistique: Enjeux & Perspectives
2- Tenir Un Journal Universitaire: Comment S'Y Prendre?

, en partie.

 .  :   ou   ?Dans une note presse parue le 26 juillet 2017 dans le journal  , il a été annoncé au grand public l’implan...
11/05/2018

. : ou ?

Dans une note presse parue le 26 juillet 2017 dans le journal , il a été annoncé au grand public l’implantation d’une nouvelle discipline dans le secteur médical haïtien, l’optométrie, qui vient s’abriter sous le toit de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de l’UEH. Un concours a été réalisé, il y a eu moins de 200 postulants, et ce, en dépit de toutes les annonces faites. Une quinzaine de jeunes a été retenue et suit déjà des cours en vue de décrocher une licence après 5 années d’études. Cela dit, la nouvelle section est déjà en marche. Toutefois, la parution inattendue de la nouvelle de l’ajout de la section d’optométrie à la FMP /EBM dans les medias n’a pas manqué de susciter des remous. Etudiants, professeurs et professionnels des sciences de la santé, tout le monde s’interrogeait, et certains s’interrogent encore sur cette discipline ainsi que sur le contexte de son intégration à la FMP /EBM. Toute une panoplie de questionnements faisaient jour:
En quoi consiste l’optométrie ? Pourquoi une telle école en Haïti? Pourquoi maintenant ? Qui en a eu l’idée ? Quand la décision de « faire ménage à quatre » à la FMP/EBM a-t-elle été prise ? A-t-elle un statut légal de fonctionnement ?
Telles sont des interrogations face auxquelles plus d’un se trouvent être ignares. Ainsi, La Plume Observatrice entend y faire une mise au point pour tenter d’apporter de plus amples informations pouvant faire office d’éléments de réponse à ces questionnements.

D’entrée de jeu, il convient de bien cerner ce qu’est l’optométrie. A croire ce qu’on en lit dans un numéro du journal , une définition de l’optométrie serait un « ensemble de processus qui permettent de mesurer les limites de la vision, l’acuité visuelle, le sens chromatique et l’indice de réfraction », ainsi son objectif serait de « permettre une correction de la vision par le port de lunettes de vue ou de lentilles de contact adaptées. » Par ailleurs, le (WCO, une organisation internationale qui promeut l’optométrie à travers le monde) considère comme « optométriste » tout « personnel de santé de l’œil et du système visuel qui assure un service oculaire et visuel complet, qui inclut la réfraction et la fourniture des équipements optiques, la détection/diagnostic, le suivi des maladies oculaires et la réhabilitation du système visuel. » Toutefois, le major de la toute 1ère promotion de l’école d’optométrie, Charles Jean Kendy, dans une interview nous informe que « les critères définitionnels de cette discipline en Haïti n’ont pas encore été clairement établis. »

Une école d’Optométrie en Haïti. Est-ce une nécessité ?
Le système de prestation de soins oculaires en Haïti semble être depuis bien des lustres dans un état de manque de « bras ». En effet, pour une population de plus de 10 millions d’habitants, on ne compte qu’une cinquantaine d’ophtalmologues, et la plupart provient des 4 ou 5 ophtalmologues que l’HUEH produit chaque année, qui p*s est la majorité d’entre eux ne dessert que la population de l’Ouest. A côté de cette mauvaise répartition des professionnels des soins oculaires sur la carte sanitaire du pays, il est à remarquer cette carence de sous-spécialistes en ophtalmologie contraignant certains patients à se rendre à l’étranger pour bénéficier d’un traitement oculaire adéquat.
Si cette carence combien considérable en professionnels de prestation de soins oculaires n’a pas retenu l’attention des autorités concernées, certains ne se sont pas résolus à baisser ni la tête ni les bras face au problème et ont décidé d’agir. Ainsi, le Dr. CADET Marie Jean-Claude, sous la capuche de son rôle de Doyen de la FMP/EBM de l’UEH aurait entrepris des démarches auprès du rectorat de l’UEH et scellé des partenariats financiers avec des instances internationales (telles : Institut Brien Holden Vision, Optometry Giving Sight, VOSH International, Charity Vision et l’Université de Montreal) en vue de doter l’UEH d’une école d’optométrie. Se croyant « bien faire », le Dr. CADET a partagé au micro d’un journaliste du quotidien Le Nouvelliste des mots témoignant du succès qu’il entrevoit dans sa réalisation, « C’est un excellent moment dans le développement de la santé des yeux en Haïti », dit-il.
Mais est-ce la meilleure alternative face à ce manque à gagner ? En tout cas, les avis ne font pas l’objet d’unanimité là-dessus. Le Dr. Frantz Large, ex-président de la Société Haïtienne d’Ophtalmologie (SHO), se plaint de ne pas avoir été directement mis au parfum de l’intention de prendre cette initiative. De son point de vue, le Dr. Florence Burr-Reynaud, l‘actuelle présidente de la SHO, qui également se sent indignée de n’avoir été informée que par la presse, pense que cette école va être un incubateur de concurrence entre ophtalmologues et optométristes de durée d’études différente, et propose, a contrario, d’augmenter la capacité d’accueil de l’HUEH de résidents en ophtalmologie. Le Dr. LAURÉ Adrien, DG du MSPP, fait comprendre que le Dr. CADET a agi illicitement car le MSPP n’a pas reconnaissance de la création de cette école (or l’on sait que le même problème se pose encore avec l’Ecole de Biologie Médicale). Quelle contradiction!

Il est à souligner que l'exécution d'un tel projet aurait dû être faite avec l'aval des instances directement concernées dans cette affaire à savoir RUEH et MSPP (de laquelle instance le DG a déjà précisé la position).

Fort du constat de cette éclatante contradiction, l’on peut donc déduire que la pratique de l’optométrie ne bénéficie pas encore d’un cadre légal défini par le MSPP. Voilà qui illustre parfaitement la nuance entre « bien faire » et « faire bien» .

Pour paraphraser certains observateurs tenant compte de la pullulation effrénée des centres de formation médicale sans statut légal aucun à travers le pays et qui d’ailleurs pose un grand problème, fonder une école d’optométrie dans un tel contexte, c'est comme enfoncer le couteau dans la plaie. Toutefois, rien n’est encore dit. Des jeunes sont en train d’être formés pour desservir plus t**d une population qui souffre d’un grand besoin de prestataires de soins oculaires qualifiés et le Dr. CADET est au tout début de son second mandat. Fera-t-il le nécessaire pour obtenir du MSPP la reconnaissance de cette école (ou mieux encore accréditer cette école)? Et si au terme de son mandat il advenait à échouer dans cette quête et que son successeur n’entend pas continuer avec ces démarches, quel avenir pour l’École d’Optométrie ainsi que pour tous ces jeunes qui y auront été formés? Quelles seront également les représailles du MSPP contre cette école qu’on accuse d'avoir été fondée dans l’illégalité ?

Entre temps, les choses continuent de suivre leur cours. Il semble que " l'effet buzz " de la création de cette école n'a été que passager. Toutefois, le débat peut à tout moment être relancé. À ce moment, l'on s'attend à ce que l'avenir, toujours fidèle à son devoir, réponde aux questions qui hantent actuellement les esprits.


La Plume Observatrice, Février 2018

 .  .Nous sommes au mois de mai de l’exercice académique 2015-2016, soit à environ deux (2) mois de la fin dudit exercic...
16/04/2018

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Nous sommes au mois de mai de l’exercice académique 2015-2016, soit à environ deux (2) mois de la fin dudit exercice, ce qui fait actualité à la Faculté de Médecine et de Pharmacie/École de Biologie Médicale de l’UEH, ce sont les élections pour le renouvellement du CECC, processus qui devrait accoucher depuis environ un mois d'un comité exécutif du comité central et , pourtant il semblerait que l’enfant soit jusqu’ici coincé dans les entrailles de ce CEP spécial qui à lui seul doit faire tout et tout pour doter cette faculté de ce CECC.

Il est à remarquer que ce CEP est constituée de gens assez fiers et sûrs d’eux, dans les premiers temps, puisqu'ils ont évoqué à maintes reprises leurs compétences et leur légitimité dans leur discours. Il s’avère aussi important de mentionner que le CEP a laissé croire qu’il avait une volonté infaillible d’organiser très rapidement les élections. Cependant, ne faudrait-il pas également prendre en compte les réactions émanant de certains secteurs de la population estudiantine qui jusqu’ici sont révélés être ce qui empêchent ces bons samaritains de réaliser ce pourquoi ils ont été choisis, à savoir l’organisation des élections? On peut attribuer tous les qualificatifs à ce CEP, mais ne devrait-on pas d'abord inscrire dans son CV :

- . Lui qui clamait haut et fort ses
compétences, rien qu’en voyant la façon dont il véhicule ses informations à la faculté on doute déjà de ces "compétences". Qui p*s est, certains étudiants lui reprochaient de ses methodes de véhicule d'informations le jour même de la première séance de débats, soit le vendredi 15 avril 2016 …

- . Tout le CEP affirme avoir écrit aux majors afin de les
inviter, eux et leurs promotions respectives à assister aux débats.
La Plume Observatrice en a interrogé cinq (5), du coup, aucun d’entre eux n’a reçu cette lettre qui ne semble être que fantôme. Serait-ce une démarche déstabilisatrice et de mauvaise foi des majors? A qui faire confiance, aux majors ou au CEP?

- .

- Et bien d’autres encore.

- Toutefois, il serait nécessaire de dire que ce CEP présente des gens courtois et qui sont toujours prêts à donner des informations aux
étudiants concernant les élections.

Déjà trop dans son palmarès, on doit bien admettre que les membres de ce CEP sont novices ici et qu’ils ne connaissent pas vraiment l’histoire de ce système combien politisé (ce qui ne fait que diminuer leurs soi-disant compétencse). De ce fait, ne devrait-on pas se demander s’ils sont responsables du vacarme avec lequel ces élections se trainent? Et que dit le comité exécutif du comité central sortant de tout ce qui se passe actuellement? Oups, toute la faculté en parle: « Ce CECC est de facto, illégitime, pire encore, irresponsable.» Irresponsable??? Aurait-il des responsabilités dans cette affaire? L'on sait que le mandat d’un CECC est défini sur la longueur d’une année académique, on est stupéfait de constater que notre cher CECC est actuellement sur sa deuxième année académique. Serait-il encore légitime à prendre des décisions à notre place? Pourquoi les élections n’ont pas eu lieu plus tôt? Voudrait-il répéter l’histoire de celui qui a passé trois (3) ans à la tête de la fac sans aucune élection? (Ce que d'ailleurs on peut qualifier de démagogie!). En tout cas, selon les réactions étudiantes, cher CECC, il n’est pas sûr que vous puissiez passer trois (3) ans à la tête de la faculté. L’une des propositions des étudiants serait de former un conseil des majors ou un CECC provisoire lequel devra se charger de l’intégration des nouveaux étudiants et d’organiser les élections deux (2) mois après l’ouverture des classes. Pourquoi non aux élections et oui à la formation d’un conseil? Ne pourrait-on pas négocier que le nouveau comité élu suive les mêmes règles que ce conseil proposé? N’aurait-il pas été plus légitime? Au cours des débats, on pouvait voir des universitaires réagir comme nos politiciens traditionnels, on comprend qu’ils n’aient quasiment aucun exemple de politique propre, mais pourquoi pas une révolution dans leurs comportements et leurs façons de penser? Seraient-ils obligés d’imiter l’exemple horrible des politicards haïtiens quotidiennement critiqués? Où est passé le progrès dont ils devaient faire montre? Quand diable l’université a-t-elle cessé d’être ce lieu de recherches, de débats, de confrontation d’idées, ce saint lieu où s’éveille l’esprit scientifique, où la dialectique reste et demeure l’arme du renouveau et des modifications sociales?

En ce jour fatidique de débats électoraux, on se croirait aux émissions politiques haïtiennes télédiffusées où nos vénérables s’aiment à se battent comme des canards? Ne vous méprenez pas d’emblée sur notre compte à lecture de ce texte. On est loin d’être en face d’eux avec leurs idées car elles seraient toutefois nobles, mais auraient-ils utilisé la meilleure méthode? Aucun commentaire, mais l’acte du philosophe et de l’universitaire ne devrait-il pas être réfléchi mille et une fois? L’inquiétude reste entière, malgré tout le CEP veut organiser les élections. Un groupe d’étudiants propose ou impose, dirait-on, leurs idées. Existerait-il un souverain autre que le peuple (la communauté estudiantine)? Un dialogue pour un consensus serait important afin de sortir de cette crise électorale. (On en a assez vécu dans ce pays depuis des décennies!)

La Plume Observatrice a observé et a écouté un membre du CEP qui disait qu’il n’entreprendrait aucun dialogue avec ce groupe d’étudiants. Serait-ce une décision du CEP ou cela engage personnellement ce membre?

Le processus électoral a été lancé depuis le début du mois d’avril et nous voilà en mai 2016, rien n’est encore dit. Et si le processus électoral n’arrivait pas à terme que deviendraient la confiance et la sûreté dont le CEP se portait garant? DESILLUSION? Pourrait-on déjà parler d’échec du CEP?

La lecture du disque ne semble pas être bonne car après un long moment de pause inattendue, elle vient tout juste d’être redémarrée. Afficher des lettres assurant que les élections sont relancées ne fera rien si les principaux protagonistes ne se sont pas encore mis d’accord, et les débats ne passeront pas différemment sans aucun consensus… On essaie de croire que le CEP a non seulement revu ses plans, mais aussi a analysé avec intérêt les différents obstacles auxquels il a été confronté, repérant aussi leurs mères, sinon ce ne sera que peine perdue. Mais, et si le disque ne tournait pas vraiment? Ne serait-on pas en train de regarder le même film que celui d’il y a trois (3) ans? Quelles seraient les éventuelles conséquences d’un échec de ce CEP? La non réalisation des élections bien sûr, mais quoi d'autres? Ce dysfonctionnement donne bien matière à cogiter. Il faut bien admettre que pour nous autres toubibs établir le diagnostic différentiel de ce mal ne s’avère pas aisé. Et l’on ne peut encore rien confirmer ni infirmer là-dessus; il y a bien plus d’une issue probable. En attendant, l’on se demande: Quel recours pour le CEP? Quelles prévisions pour les élections de l’heure et de celles des années à venir? Et quel avenir pour la FMP/EBM?

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La Plume Observatrice, Mai 2016.

Les enfants, sentinelles de l'avenir de toute nation, leaders en devenir de tout pays, ont souventes fois été délaissés ...
27/03/2018

Les enfants, sentinelles de l'avenir de toute nation, leaders en devenir de tout pays, ont souventes fois été délaissés au fond des oubliettes.
En Haiti, notre espace-politique abonde de politicards, par voie de conséquence, les problèmes réels, les plus nécessiteux de résolution pressante et adaptée restent entiers.

Dans son intéressant-issime article "L'Enfant Haïtien: entre défis et privilèges", le Dr. Valéry Moise pointe du doigt les entraves liées au plein épanouissement des enfants en Haiti. Ses réflexions aiguisées aussi captivantes qu'incitatrices à l'action doivent être portées à l'attention de toutes les instances concernées en passant d'abord par les oreilles, sous les yeux de la jeunesse, particulièrement celle estudiantine, pour une prise conscience rapide et plus efficace.

Je vous convie tous à le lire.

L’enfant haïtien: entre défis et privilèges Posted on 15 janvier 201618 janvier 2016 by Valéry Moise Crédit: osibouake.orgS’il est un point commun entre tous les humains, de tous les âges et de toutes les civilisations ; c’est l’aspiration au bien-être. L’atteinte de cet idéal exig...

13/03/2018

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La sexualité féminine a longtemps demeuré sous un joug oppresseur et un champ peu exploré de par sa complexité. Les femmes ont tendance à manifester de la timidité quand il s’agit de l’exploration de leur corps pouvant les amener à mieux connaitre les délices que cache le cœur de leur féminité et du même coup à mieux se connaitre en tant qu’un être animé d’ardents désirs, assoiffé de plaisir.

Aujourd’hui, la sexualité féminine se libère de ses chaines pour surprendre les sexologues qui n’y découvrent que richesse et diversité dont le phénomène mystérieux suscitant encore des interrogations dans le monde scientifique et l’intérêt particulier du sexe opposé: l’éjaculation féminine. Dans l’antiquité, les médecins s’intéressaient déjà au phénomène et émettaient l’hypothèse suivant laquelle la fécondation résulterait de l’association des éjaculations masculine et féminine. Avec le temps, la science a fini par réfuter de telles pensées mais le phénomène en soi demeure enclin à des controverses scientifiques.
Au cours des rapports sexuels ou encore lors de la ma********on, les médecins peuvent identifier trois (3) types de sécrétions liquides: la lubrification vaginale assurée par les glandes de Bartholin et qui facilite la pénétration du pénis dans le vagin faisant des rapports une source de plaisir et non de douleurs, l’incontinence urinaire et l’éjaculation proprement dite. Et pour ce qui est du 3e type, jusqu’à date, seulement 10 à 50% de femmes admettent l’expulsion d’une quantité importante de liquides pendant l’orgasme, et cela est considéré soit comme une source de gêne ou de fascination. A celles qui éjaculent abondamment, on a attribué le nom de « Femmes Fontaines ».
Ces observations ont soulevé une panoplie de questions se rapportant précisément à la nature du fluide tant l’origine était incertaine. En 1950, Grafenberg a examiné le fluide et a observé des différences par rapport aux caractéristiques de l’urine dues à l’important taux en phosphatase acide prostatique; substance sécrétée essentiellement par la prostate chez l’homme. Des recherches urologiques approfondies ont démontré que les glandes de Skene produisent et sécrètent ce liquide séminal plus ou moins blanchâtre. De surcroit, ses glandes semblent se situer dans la zone érogène de la moitie supérieure de la face antérieure du vagin: c’est le fameux « Point G ». Ainsi, une stimulation de ce point occasionne, dit-on, un orgasme profond responsable de l’éjaculation chez la femme.
Mais qu’en est-il des femmes qui gémissent, qui émettent des cris plaintifs sans rien expulser? Et pourquoi les hommes s’enthousiasment-ils à l’idée d’une éjaculation chez la femme?
En fait, l’éjaculation n’est pas la cause du plaisir en soi chez la femme, mais en est simplement une conséquence. Et à mon humble avis, les hommes y trouvent un fantasme à cause de leur ego. Il faut croire que l’homme ne se détache jamais de sa fierté, pas même en partageant un moment intime. Il veut toujours obtenir la preuve que « Madame est bien servie » ou du moins qu’il a été à la hauteur.
Et en tant que démonstration purement physique du plaisir inouï chez la femme, l’absence de ce dernier ne signifie pas que l’orgasme n’est pas atteint. Il s’avère futile de douter d’avoir connu le paroxysme sans la preuve d’une flaque salissant les draps suite à un ébat sexuel. Toutes les femmes n’ont pas cette capacité d’ « éjaculer », et comme il a été sus-mentionné, seulement 10 à 50% peuvent vivre cette expérience. Certainement, des partenaires incompétents peuvent priver les femmes à cela tout en se donnant du plaisir.

Pour conclure, nous voulons souligner que lors d’une relation sexuelle épanouie, l’objectif ne consiste pas à faire éjaculer la femme mais plutôt à lui procurer du plaisir.

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La Plume Observatrice, Mai 2016.

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13/03/2018



La promotion de la santé est une approche globale visant le changement de comportement, mais aussi des environnements relatifs à la santé, à travers une panoplie de stratégies, notamment l’éducation pour la santé, l’encadrement des personnels de la santé, la garantie à l’accès aux soins pour tous. Ce sujet a été maintes fois abordé par les principaux acteurs concernés à savoir les membres du gouvernement, des professionnels et d’autres cadres du secteur de la santé. C’est un sujet qui nous concerne tous. Il est donc normal de demander où en sommes-nous en Haïti.


Si l’IDH, créé par le PNUD en 1990 dans le dessein d’évaluer le niveau de développement humain des pays du monde, avec trois critères fondamentaux à savoir le PIB/ habitant, l’espérance de vie et le niveau d’éducation, ne se voit-on pas en présence d’importants paramètres tels que l’économie, la santé, l’éducation ? Pas besoin de réviser la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme pour savoir que le droit à la santé de chaque individu doit être garanti, car dans tout pays la santé de la population doit être une nécessité d’ordre prioritaire.
Issue de la conférence internationale sur les soins de santé primaires qui eut lieu au Kazakhstan en septembre1978, la déclaration d’Alma-Ata pointe du doigt de manière significative la nécessité d’une action urgente de tous les gouvernements, de tous les personnels des secteurs de la santé et du développement ainsi que du côté de la communauté internationale en vue de protéger et de promouvoir la santé de tous les peuples du monde. La charte d’Ottawa accouchée par la première conférence internationale sur la promotion de la santé en Amérique du Nord (Novembre 1986) ; la déclaration de Jakarta (Juillet 1997) émanant de la 4e conférence internationale sur la promotion de la santé s’axant sur la promotion de la santé, prônent toutes que la santé est un droit fondamental de l’être humain et un facteur indispensable au développement économique et social. Une exploration de ces trois accords nous aurait amené tour à tour à voir voire comprendre combien la santé dans tout pays est significative. Si la déclaration d’Alma-Alta a plaidé pour la l’accessibilité aux soins sanitaires primaires à toutes les populations du monde, la déclaration de Jakarta a plutôt imposé un concept tout à fait complexe à savoir la promotion de la santé tout en prenant soin d’étaler des déterminants de la Santé comme la paix, le logement, l’éducation, les relations sociales, l’équité, le respect des lois, les respects de droits de l’Homme, l’alimentation, etc.

Tenant compte de la définition de l’OMS de notre concept-clé ici, la promotion de la santé, « Processus qui confère aux populations les moyens d’assurer un plus grand contrôle sur leur propre santé et d’améliorer celle-ci » sans omettre d’inclure les trois accords précédents, les OMD et les ODD où la santé est un paramètre des plus répétés; on se demande de ce qu’il est en Haïti. Sujet de débat ? C’aurait, semble-t-il valu la peine. Un petit dialogue avec les Dr Ary Bordes et Catts Pressoir à travers leurs écrits sur l’histoire de la médecine en Haïti pourrait nous aider à découvrir que cette médecine, laquelle dite « haïtienne » a, comme ailleurs, évolué. Poser les problèmes de sa nature ne serait pas une nulle entreprise, car on se perd souvent quand il s’agit de dire ou d’accepter que cette médecine est haïtienne. Si la médecine pratiquée en Haïti n’est pas haïtienne, que doit-il être de sa promotion? Cette médecine même quand elle ne serait pas haïtienne, n’est-elle pas pratiquée au bénéfice de la population haïtienne? Que dire des déterminants? Si le MSPP dans sa politique nationale de santé publique publiée en 2012, reconnait que parler des déterminants de santé en Haïti nécessite de tenir compte des contextes politique, socio-économique, démographique, environnemental et anthropologique ou culturel de la population, elle s’est att**dée pertinemment dans ce même document sur ces différents contextes. Dans notre démarche, il était question dans les lignes précédentes d’interroger la médecine pratiquée en Haïti, sur sa nature s’appuyant sur son organisation systémique et sa pratique. À la fin du mois d’avril de 2015, il y a eu une conférence internationale sur le financement de la santé en Haïti. A entendre ces mots du ministre de la sante publique de l’époque, le Dr Florence D. Guillaume : « Nous voulons dans un esprit de solidarité, d’universalité et d’équité en gardant en mémoire les personnels plus vulnérables, reconstruire un meilleur système de santé accessible à tous et le pérenniser. », on se sent perdu face à cette crise des hôpitaux publics du pays. La FMSS de l’UNDH a bâti cette année ses deux journées scientifiques autour du thème : «Couverture sanitaire universelle en Haïti, quelles stratégies ? » Un thème qui a laissé à vouloir. Sur le panel des conférences-débats ont défilé des professeurs d’université, certains, cadres du MSPP comme le Dr Patrick J. Alfred ainsi que l’économiste Kesner Pharel. Si les discussions ont mis en jeu les facteurs socio-économiques de la santé, on reproche par contre la minceur en concepts démographiques car, on ne peut parler de politique de santé pour une population dont on ignore les statistiques démographiques. Depuis une décennie, la population haïtienne croit de manière incontrôlée, le dernier recensement a eu lieu en 2003, donc, après 13 ans comment peut-on aborder la promotion de la santé dans ce pays ? Notons par ailleurs que la promotion de la santé devrait être un projet bien défini. Le Dr Emile Hérald Charles a, dans ses illustrations montré d’une part, la très mauvaise répartition des ressources humaines en matière de santé, ce qui porte sur la population et d’autre part la crise d’équité en la matière n’outrepassant de décrire le luxe qu’est ce service dans le pays. N’est-ce pas le grand fossé entre les classes économiques qui est à la base ? Des soifs de compréhension de la complexité du sujet ont été étanchées quand le Dr Pavel Desrosiers a indexé l’université en ce qu’elle pourrait voire devrait participer dans l’organisation du système. Peut-on tout lâcher entre les mains du MSPP ? Ça a été sa plus piquante question où il a pris le soin, avant de laisser le panel d’évoquer l’éventuelle efficience du système avec un ministère de la sante publique et des affaires sociales. L’université haïtienne ne fait que produire des ressources humaines (quelle production ?), devrait elle se résumer à cela ? Cette interrogation est apte à nous ramener aux approches de l’ancien directeur du MSPP, le Dr Charles, où plus de 70% de la population haïtienne vit avec moins de 2USD / jour et la négligence de la population urbaine; absence des services primaires, pas d’eau potable, de banques, d’internet, d’hôpitaux, d’écoles, donc, les derniers endroits qu’un professionnel aurait voulu vivre. Ne laissons pas de côté le nombre de professionnels de santé disponibles pour la population haïtienne avec des chiffres de 3,5 professionnels de santé pour 10 000 habitants (en 2013) chiffres incomparables aux 134 pour 10 000 du cuba et des 129 des USA. Selon une recherche publiée en 2000, il est révélé qu’il y avait 95 médecins pour le département du Nord pour 880 000 habitants contre 45 pour le Sud avec 679 666 habitants et 1114 pour l’Ouest dont la population était de 2 7307 18 habitants, quelle disparité ? N’est-il pas nécessaire qu’on prône la décentralisation des services de santé en Haïti ? On essaie de noter que l’université tend à se montrer responsable si à part la FMSS de L’UNDH, la FMP/ EBM de l’UEH a construit ses 2 journées scientifiques de l’année dernière autour du thème : « Les OMD, Haïti où sommes-nous en matière de santé ? » quoiqu’il n’est pas sûr que ces activités aient accouché un quelconque résultat, mais on peut à travers elles espérer une implication directe et significative de l’université dans la question, chose qui semble être une nécessité. Au moins six facultés de médecine dans le pays (disons à Port-au-Prince), 54 écoles d’infirmières reconnues, à peu près 2 facultés d’odontologie, une école de sages-femmes, on se demande de ce qu’il en sera du nombre de professionnels de santé disponibles pour 10000 Haïtiens dans dix ans, pourquoi pas pronostiquer le niveau de la promotion de la santé en Haïti tout en considérant le nombre de médecins et d’autres professionnels à laisser le pays chaque année, chercher une meilleure vie à l’étranger. A-t-il fallu la grève des médecins résidents et internes de l’HUEH, grève qui a gagné tous les hôpitaux publics du pays, pour comprendre que travailler dans le système sanitaire en Haïti ne garantit aucune sécurité, avec des hôpitaux sans matériels, des médecins exposés aux plus grands dangers où plusieurs d’entre eux ont subi des agressions physiques et morales au cours de leur travail sans oublier le salaire de misère qui les rémunère ? Aussi, Parler de santé sans tenir compte de la nutrition serait vaine, d’ailleurs c’est l’une des fonctions vitales chez l’homme. La sécurité alimentaire a toujours grandement figuré dans la liste des déterminants de la santé. Il est admis que 60% de la consommation alimentaire haïtienne repose sur l’étranger et les questions sur l’existence d’un organisme ou d’un laboratoire compétent destiné à tester ces produits ne sont jamais répondues. La restriction sur l’entrée des 23 produits dominicains était selon plus d’un d’ordre purement politique, mais il faut quand même la considérer. Le nombre d’Haïtiens ayant un guide nutritionnel (un personnel ou des documents) s’élève à combien? Les maladies métaboliques dans le pays ont déjà établi leur camp. Ne parle-t-on pas de médecine préventive depuis des années ? Où en est Haïti ? La promotion de la santé sur ce territoire semble intégrer le rang des sujets tabous. Le droit à la santé reste le Canaan visé par des opprimés, lesquels vivent avec le dessous du minimum. Le pharaon des maladies, des épidémies et surtout de mortalité les suivent à grandes enjambées et le « Moïse » semble ne plus exister. Ces esclaves ont osé vaincre le joug de la dictature et ont adopté une nouvelle voie, un nouveau tuteur : la démocratie (quelle démocratie?). Aujourd’hui, on aurait dit qu’ils sont châtiés de leur témérité, ils voulaient le droit à la parole, la liberté d’expression. , liberté de penser, de dire, de critiquer ou de mettre en question ; il est d’accord que ce sont des paramètres clés pour une société moderne et scientifique. Mais, selon un professeur d’université ils ont en quelque sorte été extrapolés. Dit-il : on n’avait pas le droit à la libre expression, mais à l’éducation (???), la sécurité alimentaire, le droit à la santé (???) et aujourd’hui on a le droit d’expression libre mais aucun des ceux précités. Cette approche, veut-elle montrer que le problème de la santé en Haïti doit être posé en tenant compte de l’histoire du pays, des régimes qu’il a connus, des différentes politiques de santé élaborées, de l’implication considérable des tous les secteurs de la vie économique du pays, de la qualité et de la velléité des soutiens apportés par les partenaires (l’OMS surtout) ? Ou encore de l’incidence de la politique générale du pays sur les politiques de santé ou plus, l’ordre de priorité qu’occupe la santé dans les politiques ( budgétaires aussi) de l’état en question ? La médecine traditionnelle est à la portée de 80% de la population contre celle occidentale pour au plus 55%, et cette première n’est pas prise en compte par les autorités sanitaires du pays. Avec les différents problèmes ci-dessus posés, et les différents aspects abordés, peut-on prétendre voir l’ombre de ce qu’est la promotion de la santé en Haïti ?

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La Plume Observatrice, Mai 2016.

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TU FAIS LA DIFFÉRENCE MON GARÇON.
Toutes mes félicitations.
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