30/09/2025                                                                            
                                    
                                                                            
                                            Mathu info 
  News/OGLAP
*L’INSECURITÉ DANS LE DÉPARTEMENT DE L’OUEST : UNE TRAGÉDIE ORGANISÉE DANS LE SILENCE COUPABLE DES AUTORITÉS*
*Position officielle de l’organisation Gran Lakou pou Devlopman*
Depuis plusieurs années, l’insécurité en Haïti, particulièrement dans le département de l’Ouest, a atteint un niveau inacceptable. Des milliers de citoyens sont assassinés, kidnappés, violés ou déplacés de force. Des familles entières vivent dans la peur, la faim et la détresse, pendant que les autorités responsables ferment les yeux, fuient leurs responsabilités ou pactisent avec les criminels.
Où est l’État ? Où est le Délégué Départemental de l’Ouest ?
Ce représentant direct de l’Exécutif, censé coordonner les actions de l’État au niveau départemental, reste terriblement silencieux. Pendant que le sang coule à Cité Soleil, à Carrefour-Feuilles, à Bon Repos, à Martissant, à Delmas et ailleurs, le Délégué reste invisible, inaudible et inactif. Son absence, aussi bien physique que politique, est une insulte à la population ouestienne.
L'Organisation Gran Lakou pou Devlopman dénonce avec force cette inaction complice. Car ne rien faire face au massacre du peuple, c’est être complice. Le rôle du Délégué Départemental ne se limite pas à porter des écharpes lors des cérémonies officielles. Il est chargé de protéger les citoyens, de faire respecter la loi et de garantir une présence active de l’État dans le département.
Aujourd’hui, le peuple n’a plus confiance. Le peuple se sent abandonné. Le peuple est en colère.
Nous, membres de l ' organisation Gran Lakou pou Devlopman, disons :
Assez de silence institutionnel pendant que le peuple meurt !
Assez d’inaction pendant que les gangs s’installent comme des autorités parallèles !
Assez d’irresponsabilité pendant que les enfants ne peuvent plus aller à l’école, que les femmes sont agressées et que les citoyens honnêtes fuient leurs quartiers !
Nous exigeons :
Une prise de parole publique immédiate du Délégué Départemental de l’Ouest sur la crise sécuritaire.
La présentation d’un plan d’action clair pour restaurer la sécurité dans les zones les plus touchées.
Une reddition de comptes régulière sur les mesures prises, les résultats obtenus, et les obstacles rencontrés.
Une mobilisation réelle et visible des institutions de l’État dans la lutte contre l’insécurité.
L organisation Gran Lakou pou Devlopman appelle aussi toutes les forces vives de la société à se mobiliser : églises, syndicats, associations de quartier, diaspora, jeunes, femmes, paysans, travailleurs, enseignants, professionnels... L'heure n'est plus à l'attente. L’heure est à l’action, à la résistance, à la solidarité.
L’insécurité n’est pas une fatalité. L’abandon n’est pas une option. Et le peuple n’est pas aveugle.
       Mathu info aimer cette page pour vous informez en temps réel