Le Novateur

Le Novateur Bimonthly regional newspaper Desrameaux/Fresnel Jean
Publicité : Fraantzline Moreau
Rubrique Sport : Gabbard E.

Secrétaire Exécutif : Derilien Merizier
Administrateur : Arnel Auguste
Relation Publique : Daniel Loriston
Trésorière : Clermise Clervil
Rédaction : Max G. Saintil
Rubrique Culture : Dieunou Maurice
Photographie : Wilgens Devilas
Graphiste: Ebens Pierre
Technicien-Imprimeur : Raymond Rodrigue
Messager : Daricha Geffrard
Distribution : Toy Shop Plus & DAL Papéterie
59, rue Sténio Vincent, Port-de-Paix, Hayti
E-mail : [email protected]

07/09/2025

Le projet d’appauvrissement et de dépeuplement d’Hayti par le Grand Satan

07/09/2025

Edito #494 (5 septembre 2025)
Le projet d’appauvrissement et de dépeuplement d’Hayti par le Grand Satan
Hayti jadis fut une merveille comme l’ont décrite les navigateurs Espagnols dans leurs récits à la fin du quinzième siècle. Elle devint la colonie française la plus riche, la plus prospère qui fit de la France un grand empire grâce à ses immenses richesses d’ailleurs convoitées par les puissances rivales européennes. Qui aurait pensé que deux siècles plus t**d après la proclamation de son indépendance par la célèbre armée indigène qui a vaincu celle de Napoléon Bonaparte à l’aube du dix-neuvième siècle que ce nouvel État deviendrait la risée des nations du monde civilisé !
Ils sont nombreux et non des moindres à se pencher sur le triste sort d’Hayti qui a étonné le monde. Tel est le cas d’Anderson Cooper, ce journaliste et animateur américain qui a dit sans crainte d’être démenti sur la chaine de télévision CNN : « Haïti est l'un des pays les plus riches que j'aie jamais visités. Il peut être pauvre économiquement, riche de sa culture, de la force de son peuple et riche de tant de manières différentes. Depuis des générations, ses gouvernements ne lui prêtent aucune attention, ce qui lui a été volé. »
De même, le Général Colin Powell, malheureusement décédé du Covid-19 en 2021, ancien Secrétaire d’Etat du gouvernement américain, a rendu responsable, son pays, les États-Unis, nation malveillante, de cette dégénérescence d’Hayti. Ils l’ont envahi et occupé en 1915 et après leurs 19 longues années d’occupation, ils n’ont laissé qu’un peuple en agonie et dans la crasse. Le Général américain ne peut alors consciencieusement déclarer que selon lui, la politique étrangère est comme la règle de Pottery Barn, c’est-à-dire « si vous le cassez, vous en êtes le propriétaire ».
Le défunt ajouta que : « les Etats-Unis ont travaillé depuis des siècles à la destruction d’Hayti. Nous avons utilisé Hayti comme notre domaine, notre propriété. Les Etats-Unis ont aidé à saigner le pays économiquement depuis qu’il s’est libéré du joug de l’esclavage. Ils l’ont envahi militairement à maintes reprises, ont longtemps supporté les dictateurs qui abusaient du peuple en utilisant le pays comme un dépotoir dans l’intérêt de nos propres avantages économiques. Ils ont entravé leur développement, ruiné leur agriculture et renversé les gouvernements populaires légalement élus. Les Etats-Unis ont même utilisé Hayti comme leur cour de recréations à des fins sexuelles ».
Mais les fripouilles de l’Amérique profonde telles les Bush-Clinton-Obama-Clinton ont servilement utilisé au cours des trente dernières années les élites locales serviles et abruties telles les politiciens véreux et avides de richesse ; les hommes d’affaire apatrides, « transporteurs de biens et gestionnaires de corridors » et ; les intellectuels cadrés et assujettis pour entretenir le chaos en Hayti. La CIA a même fait assassiner notre président Jovenel Moise le 7 juillet 2021.
Le Premier Ministre Ariel Henry est arrivé au timon des affaires par le truchement d’un tweet de la cheffe du Bureau Intégré des Nations Unies en Hayti (BINUH) Helen Ruth Meager La Lime, une américaine, qui, sous son insistance, contraint le président Jovenel Moïse à fédérer les gangs armés sanguinaires en Hayti contrôlant une large partie de la capitale d’Hayti, Port-au-Prince, désormais dénaturée et dépeuplée.
Cette fédération de gangs terroristes transformée en parti politique sous le label « Viv Ansanm » a manu militari révoqué le Premier Ministre Ariel Henry, insensible, incompétent et insouciant qui voyageait au Kenya pour la signature du contrat de la Mission Multinationale d’Appui à la Sécurité (MMAS). Ce fainéant gardé en exil en Californie par son patron du département d’état américain, le sioniste Antony Blinken, est remplacé par un Conseil Présidentiel de Transition par la CARICOM utilisé comme paravent pour un quid pro quo.
Au pouvoir depuis deux ans, ce CPT, composé de pseudos nationaliste d’hier aux abords du pouvoir, assiste aujourd’hui impuissant à la débâcle nationale. Sous leurs yeux, tout s’est empiré. Hayti est listée comme un pays terroriste et les gangs armées comme « une organisation terroriste internationale » par le département d’État américain. Rappelons bien : la feuille de route du Conseil Présidentiel de Transition et de son gouvernement est « de stabiliser le pays, organiser des élections libres et lancer une réforme constitutionnelle ». Ils ont déstabilisé Hayti davantage et quant à l’organisation des élections pour la fin de cette année, elle s’avère quasiment impossible. Va-t-on vers une 3e transition post-Moïse ?
Le docteur Jean-Price Mars préconisait l’originalité du peuple Haytien par rapport aux autres peuples en condamnant le bovarysme tant de fois affiché : « Soyons nous-mêmes le plus complètement possible » écrivait– il. « Nous n’aurons pas de chance d’être nous-mêmes que si nous ne répudions aucune part de l’héritage ancestral. » Les États-Unis, ennemi mortel de la mère-patrie, ont imposé leur modèle économique (le néolibéralisme) et politique (la démocratie) qui n’est pas en adéquation avec la spiritualité et la culture d’Hayti. Une telle ingérence outrancière a conduit à la déstabilisation politique, à l’appauvrissement, à la gangstérisation et au dépeuplement de la mère-patrie forçant l’émigration massive de nos compatriotes vers des cieux plus cléments.
Sommes-nous, Haytiennes, Haytiens, soumis, conditionnés ou condamnés à accepter, sans rougir, cette volonté étasunienne, à poursuivre son anéantissement d’Hayti avec la complicité mortifère de ses alliés internes – les élites transnationales ? Le combat est désormais souverainiste. Que le bon peuple Haytien agisse en déstabilisateur et en pyromane pour mettre fin à deux siècles de pillage et d’asservissement impérialiste, de corruption bourgeoise et partisane et surtout à la traitrise de cette classe politique traditionnelle, lesquels ont bloqué cette quête à son autodétermination ! « Le monde entier nous déteste », rappelle le sociologue Hubert de Ronceray. Pamela A. White (2014), ambassadeur étasunien, l’une des filles du Grand Satan, n’a-t-elle pas vendu la mèche en déclarant sans ambages qu’« Hayti est trop riche pour être pauvre »? Edito #494, Le Novateur 05 septembre 2025

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02/09/2025

Victory for America and the Whole World under Your Presidency, But Anathema for Hayti

31/08/2025

Muscadin, komisè gouvènman ou teyoris deta

31/08/2025

Edito #98 ( Kreyolofoni mwa Septann 2025)
Muscadin, komisè gouvènman ou teyoris deta
Ayiti se yon peyi polemik ki chita sou divizyon, layèn, jalouzi, klan, elatriye. Si w ap gade ajisman ak agiman moun ki swadizan konn li sou dosye Komisè Gouvènman Jean Ernest Muscadin an, ki ta dwe konnen sa demokrasi, etadedwa vle di, wòl yon komisè Gouvènman, tretman pou maladi kwonik Ayiti prèske enposib pou l jwenn. Depi w fè kontrè ak lalwa, ou se yon moun k ap aji kont lalwa, yon kriminèl epi si w antre nan asasinen moun, ou se yon gang, yon teworis.
Jean Ernest Muscadin se yon Komisè Gouvènman (KG) nan yon komin nan Sid Dayiti. Edikatè Janvil Chatoniel dekri wòl KG an. Li ekri li: « jwe wòl pon ant gouvènman ak tribinal yo, li pa la pou bay jijman ni kondane e li pa genyen dwa touye ni vyole dwa pyès moun ». Gwoso modo, KG se defansè sosyete a. Kote KG Muscadin jwenn pouvwa pou l deside sou lavi moun lè l vle, jan l vle? Nou te konn repwoche rejim Duvalier yo sa Muscadin ap fè la yo.
Leta a efondre, prèske tout otorite nan peyi a dirije jan yo vle paske nou anndan anachi, anndan sa Rhuta Bhayga rele « kakistokrasie » – yon gouvènman ak sila yo ki mwen kalifye yo ». Anpil moun pran lari nan Okay pou sipòte KG Muscadin, yo menm chwazi l’ poul vin prezidan peyi Ayiti, jan nou te fèl pou pè Jean Bertrand Aristide (1990) ki pwouve nou li se yon gang epi Joseph Michel Martelly (2010) ki di l se yon bandi legal.
KG gen dwa touye moun li vle, lè li vle depi li di se gang. Men nou ap eksperimante demokrasi depi 1987. Pèn lanmò aboli, se youn. Konstitisyon an pa bay okenn otorite jidisyè, egzekitif ou lejislatif dwa pou koupe lavi moun. Li di se sèl lapolis ki gen dwa arete moun ki komèt enfraksyon ou deli. Sou plent sitwayen, Komisè Gouvènman an ou Jij depè ka desène manda pou lapolis mare moun mennen ba yo.
KG Muscadin chwazi pou l polisye, arete moun li vle epi fizye moun jan l vle lè l vle. Sa a se konpòtman yon asasen, yon kriminèl patante k ap fè « exécutions sommaires ». Inakseptab.
Edikatè Janvil Chateauniel rezime fenomèn Muscadin an an twa pwen:
1. Absans Leta ak enstitisyon solid –Lè jistis, polis ak lòt estrikti Leta yo pa fonksyone, pèp la vin chèche yon moun oswa yon gwoup ki ka pran responsabilite, menm si se pa nan kad lalwa. Se nan vid sa a kèk otorite lokal oswa chèf sekirite parèt kòm sòlda pèp la.
2. Dezespwa popilasyon an –Lè moun pèdi konfyans nan dirijan ofisyèl yo, yo konn sipòte nenpòt moun ki bay yon sans pou sekirite, menm si mwayen yo itilize vyole règleman. CG Muscadin jwenn popilarite paske li montre yon kapasite pou frape bandi yo, pandan polis nasyonal la parèt fèb.
3. Deriv nan aksyon li yo –Malgre l ap konbat bandi, gen plent ki di pafwa metòd li yo depase limit lalwa egzekisyon, vyolasyon dwa moun elatriye. Men kòm Leta pa fè travay li, anpil moun tolere sa kòm yon mal nesesè. Alon vye ayiti sa papa. »
Skason Baptiste ak mwen nou an « minorite zwit zwit » (Aristide, 2001) nan batay kont gang Jean Ernest Muscadin kote majorite popilasyon an an Ayiti tankou nan diaspora a bay plen pouvwa sou lavi moun nan Sid peyi a. “Mesye a touye w epi lage etikèt gang sou wou”, Afriken-Ayitien Bosal Vixamar deplore. Deriv mòtèl sa a dwe doubout nan yon bat je, men gen lè Ayiti pa gen otorite k pou pran desizyon revoke gang Muscadin, arete l, jije epi kondane l pou tout krim li fè nan peyi a. Mesye a pa diferan de gang teworis Viv ansanm yo. Edito Mwa Septanm 2025

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24/08/2025
23/08/2025

Edito #493 (22 aout 2025)
La mère-patrie, Hayti, vendue pour un plat de lentilles
Les Titans de 1804, après leur victoire historique contre l’armée de Napoléon, la plus puissante de l’Europe à la fin du 18ème siècle, rêvent de créer un État moderne, riche et prospère, voire une grande nation qui n’aura rien à envier aux pays les plus avancés des nations dites civilisées de l’époque. Rien ne semblait annoncer cette pénible et triste situation d’infamie que leurs descendants connaitraient environ deux siècles plus t**d.
C’est que des guignols ou « intellectuels biberonnés » vivant pour leur ventre et leur bas ventre qui dirigent Hayti, la mère-patrie, Hayti, haut-lieu sacré, pour plaire aux nations malveillantes, ignorent ou méprisent les valeurs ancestrales, linguistiques, militaires et spirituelles de cette première nation n***e qui a fait la conquête de la liberté anticolonialiste, antiesclavagiste, et antiraciste. Pourtant, le nouvel État jouissait d’un respect certain sur la scène internationale. Qu’on se rappelle la parole sacrée du Roi éthiopien Haïlé Sélassié qui a visité Hayti le 26 avril 1966 sous le régime autocratique papadocrate qui fut une démocratie à l’haytienne : « Je pose mes pieds, dit-il, sur le sol où Dieu a déposé la clef du monde. »
« Les lâches !, reproche, Faustin Soulouque, l’empereur d’Hayti, aux traitres à la mémoire des ancêtres. Ils n’ont point senti dans leur aveuglement, qu’ils foulaient aux pieds cette constitution qu’ils n’avaient juré de défendre ! Ils n’ont point compris, ces indignes descendants des fondateurs de notre indépendance que, répudiant l’héritage de nos pères, livraient l’étranger le sol de la Patrie, tiède encore du sang de leurs ancêtres ! »
C’est avec désenchantement et avec amertume qu’on vient d’apprendre aux colonnes des journaux Le Novateur (bimensuel-version française) et Kreyolofoni (mensuel-version créole) que le gouvernement insouciant, insensible, incompétent et illégitime du Premier Ministre Alix Didier Fils-Aimé a osé signer, sans craindre d’être lapidé ou assassiné par le peuple, garant et détenteur de la souveraineté nationale, un accord de dix ans avec un groupe de mercenaires appelé Blackwater, fondateur de la sulfureuse société militaire privée américaine, dirigé par Erick Prince, un allié du président américain Donald Trump. Comprendra qui peut alors pourquoi ce dernier a confié au quotidien américain Reuters qu’ : « il prévoit de maintenir ses forces en Hayti pendant 10 ans dans le cadre d'un accord qui donnera à terme à ses entreprises (Vectus Global) un rôle dans le système de collecte des impôts du pays ». Quelle impertinence ! Quelle traitrise !
Cet énergumène d’Erick Prince, en novembre dernier, a lancé un podcast intitulé « Off Leash » (Sans Laisse). Son point de vue unique et précieux s'est avéré être que les États-Unis devraient « reprendre leur rôle impérial » et prendre le contrôle et diriger directement de vastes pans du globe. Si tant de ces pays à travers le monde sont incapables de se gouverner eux-mêmes, il est temps pour nous de reprendre notre rôle impérial et de dire : « Nous allons gouverner ces pays… parce que ça suffit, nous en avons assez d'être envahis. On peut dire la même chose de la quasi-totalité de l'Afrique : ils sont incapables de se gouverner eux-mêmes ». Et le raciste assassin est en Hayti depuis mars avec l’aval des nations malveillantes, en particulier les États-Unis. Kémi Séba n’a-t-il pas raison en rappelant : « Il faut que notre peuple apprenne à vivre sans l’aide de ceux qui veulent nous voir noyer » ?
La mission impossible et irréaliste donnée par la CARICOM qui a servi comme paravent pour un quid pro quo au département d’état américain du sioniste Antony Blinken au Conseil Présidentiel de Transition touche à sa fin. Quasiment-impossible à ce que ces vautours du « Conseil Présidentiel des Truands » (Hugue Célestin, 2025), arrive à résoudre efficacement le problème de l’insécurité en Hayti et organiser les élections générales avant le 7 février 2026.
P*s est, Erik Prince, ce raciste mercenaire bien connu, confirme à Reuters avoir signé un accord à long terme avec le gouvernement haïtien pour une durée de 10 ans. Et le Miami Herald atteste que l’entreprise militaire de l’assassin Prince a obtenu un contrat d’un an de $50 million avec l’État haytien pour lutter contre les gangs et que ce dernier a été introduit par Reuven Bigio, PDG du GB Group, fondé par Gilbert Bigio, sanctionné en 2022 par le Canada.
Un porte-parole de Vectus Global, la nouvelle compagnie de Prince, a déclaré à Miami Herald que l'entreprise disposait d'un « programme d'un an pour aider le gouvernement à vaincre les gangs et d'un rôle de conseil à plus long terme pour le restaurer une fois la situation stabilisée. Nous voulons aider les Haïtiens à renforcer leurs capacités à vaincre ces groupes terroristes, à reconquérir leur pays et à rétablir les services essentiels qui ont disparu ces dernières années.» Pourtant, ni le Premier Ministre de fait Alix Didier Fils-Aimé, ni le coordonnateur sortant du CPT Fritz A. Jean ni son successeur Laurent St Cyr n’ont eu le mal courage de confirmer un tel scandale.
Le bon et naïf peuple haytien devrait en profiter de ce crime d’État commis par des traitres de la nation, ne respectant par l’héritage ancestral, pour finalement déraciner le système d’apartheid économique et politique implémenté après l’assassinat crapuleux du père de l’humanité Jean Jacques Dessalines à travers cette république démocratique en contradiction avec nos traditions, notre culture et notre spiritualité vodoun. Le leader radical afro-américain Malcom X s’adressait directement à nous, Haytiens, lorsqu’il disait : « Tout comme un arbre sans racines est mort, un peuple sans histoire ni racines culturelles devient également un peuple mort ».
Étant un peuple invincible et immortel mais endormi, un réveil de conscience s’avère indispensable pour lancer l’insurrection générale laquelle conduira vers la défaite mortelle de tous les Rochambeau et les Clinton Haytiens. « La vie ou la mort », écrit l’enseignant-journaliste et écrivain Jackson Joseph, « Il y a un essentiel, c’est un pays à sortir du bourbier, c’est un pays à remettre debout pour qu’il recommence à briller… » Editorial #493, Le Novateur 22 août 2025

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09/08/2025

L’autocratie papadocrate fut une démocratie à l’haytienne

 #492 (8 aout 2025)Prendre en charge le dossier d’Hayti, Son Excellence, pour que les énergies de LAVILOKAN ne se fâchen...
08/08/2025

#492 (8 aout 2025)
Prendre en charge le dossier d’Hayti, Son Excellence, pour que les énergies de LAVILOKAN ne se fâchent pas
Le principe #5 de la Charte de l’OEA se lit ainsi : « Chaque Etat a le droit de choisir, sans ingérence extérieure, son système politique, économique et social, et le mode d’organisation qui lui convient le mieux. Il a pour devoir de ne pas intervenir dans les affaires des autres Etats. Sous réserve des dispositions précédentes, les Etats américains coopèrent largement entre eux, indépendamment de la nature de leurs systèmes politiques, économiques et sociaux ». En vertu de quel principe, le nouveau Secrétaire Général de l’OEA Albert Ramdin ose-t-il proposer pour Hayti un plan stratégique axé sur la stabilisation sécuritaire, la réponse humanitaire, le consensus politique, la légitimité électorale et le développement durable ? P*s est, l’OEA a élaboré ce plan machiavélique en concertation avec le gouvernement haïtien lequel n’a d’ailleurs aucune légitimité.
Le Nouvelliste, le quotidien haytien, sous la plume de Frantz Duval, n’estime que ce plan de $1.3 milliard, énormément accentué sur la crise humanitaire à la hauteur de $908.2 millions, prouve que « c’est le guide parfait pour ne pas résoudre la crise ». Même l’ancien représentant de l’OEA en Hayti Ricardo Seitenfus, rejette d’un revers de main ce plan macabre en déclarant que : « Le problème est plus profond. Le plan ne traite pas les causes politiques de l’instabilité ».Il appelle plutôt à « un véritable pacte de transition démocratique porté par les Haïtiens eux-mêmes, et non à une stratégie principalement orientée vers la mobilisation financière ».
À rappeler la déclaration du Secrétaire d’État américain en mai dernier, le néoconservateur Marco Rubio devant la commission des relations étrangères du Sénat américain, qui a reconnu l’échec partiel de la mission multinationale dirigée par le Kenya, soutenue par les États-Unis, à rétablir la paix sur le territoire haïtien. Il a dit que : « S’il y a une crise régionale où l’OEA devrait intervenir avec une force conjointe de pays membres, c’est bien celle d’Haïti ».
L’OEA présente son plan en violation flagrante de sa charte qu’Emmanuel Ménard, dirigeant de la Force Louverturienne Réformiste, qualifie « de répétition des approches précédentes, sans innovation ni compréhension réelle des enjeux structurels du pays ». Et le Département d’État américain qui, belle lurette, considérait les autorités haytiennes comme illégitimes, sans tambour ni trompette, « dénonce les tentatives de corruption visant à déstabiliser la transition…Nous tiendrons pour responsables tous ceux qui cherchent à nuire à cette coopération ». Alpha Bondi, le chanteur et compositeur ivoirien a mille fois raison : « Ils ont brûlé le paradis » et cette nation malveillante, les États-Unis, veut être en même temps le sapeur-pompier qui va éteindre son propre feu. Prennent-ils tous les Haytiens pour des canards sauvages ? Des patriotes, du dedans et du dehors, peuvent à date faire trembler les décolorés (caucasiens). Nous ne sommes pas des racistes mais on entend que notre souveraineté soit respectée et que nos ressources naturelles soient utilisées pour le bien-être collectif.
Les États-Unis et l’OEA sans oublier la CARICOM, pour un quid pro quo, qui a servi de paravent pour le département d’État américain du juif errant Anthony Blinken, portent une part de responsabilité dans la crise actuelle. La crise pluridimensionnelle a été goupillée et entretenue à l’interne par le CORE GROUP et BINUH au profit des politiciens véreux obsédés par la richesse infâme et cette classe d’affaires « la plus répugnante » (Clinton, 1994). Ne sont-ils pas tous les deux sanctionnés depuis 2022 par les ministères des affaires étrangères américaine et canadienne et par les experts de l’ONU ?
Etienne de la Boétie a vite compris que la démocratie est un trompe-œil et disait que : « Ce que nous faisons c’est que nous donnons volontairement notre pouvoir avec des représentants qui vont utiliser ce pouvoir pour nous contraindre et nous mettre dans l’esclavage ». Etymologiquement, la démocratie c’est le pouvoir au peuple et la masse ne peut en aucun cas diriger une nation. En conséquence, notre expérience de cette démocratie de façade, imposée et soutenue par Washington depuis 1987, ne nous a apporté que des élections « bidon » avec des dirigeants politiques et économiques qui pillent le trésor public, font du commerce illicite de la drogue en toute impunité. « Démocratie !, écrit Jean L. Théagène. Faites-moi rire, elle n’a jamais fleuri ni dans l’analphabétisme ni dans la misère ».
À ce carrefour volatile et dangereux, la thèse de Winston Churchill est de mise : « La peur est une réaction, le courage est une décision ». Nous devons in fine nous armer d’un courage incommensurable comme les patriotes artibonitiens du « Mouvement 10X10 » lancé le 3 août dernier sur l’obédience de l’entrepreneur Pierre Robert Auguste pour « refaire l’unité nationale » qui est « une affirmation solennelle pour la reprise en main du destin national au moment où des étrangers sans vergogne croient avec désinvolture obliger le peuple à s’accommoder d’un gouvernement pourri, le CPT, corrompu antinational, vicieux, socialement insensible, politiquement inconvenant, économiquement défaitiste, propre à leur intérêt inavouable de destruction de la Première nation noire du monde ».
« Trump devrait s’agenouiller pour remercier Hayti » atteste l’historien Michel Soukar. Johannes Drumptf, l’arrière-grand père du président Donald John Trump, sauvé des eaux dans un bateau de brème à la Pointe Isabella sur la côte haytienne en décembre 1840 avec ses trois enfants, ne devrait-il pas être aussi un acte de reconnaissance envers ce grand pays, Hayti. En plus, c’est à LAKOU TOY que vous êtes physiquement venu chercher l’assistance spirituelle pour retourner à la Maison Blanche et c’est LAVILOKAN, le lieu de la résistance d’Hayti, qui a approuvé l’alliance mystico-spirituelle pour votre victoire à la présidentielle du Super Mardi 2024. Six mois déjà au pouvoir et le dossier d’Hayti en tâtonnement et aux mains de Rubio.
À vous de prendre en charge le dossier d’Hayti, Son Excellence, pour que les énergies de LAVILOKAN ne se fâchent pas. Président Donald John Trump, si vous n’honoriez pas cette alliance, vous pourrez ne pas terminer votre mandat. Juste un rappel venant d’un Trumpiste qui a organisé tous les rituels assisté d’une sœur de la diaspora du 18 septembre au 20 janvier 2024 ! Francisque Jean-Charles, Le Novateur #492, 8 août 2025

Edito #492 (8 aout 2025)L’autocratie papadocrate fut une démocratie à l’haytienneHayti est l’un des rares pays dans l’hi...
08/08/2025

Edito #492 (8 aout 2025)
L’autocratie papadocrate fut une démocratie à l’haytienne
Hayti est l’un des rares pays dans l’histoire à faire l’expérience de la quasi-totalité des régimes et systèmes politiques : Gouvernorat, monarchie (empire / royaume), conseil ou collège militaire gouvernemental, dictature, démocratie, etc. Il s’agit pour les dirigeants haytiens, de la proclamation de l’indépendance de l’ancienne colonie française à nos jours, de créer un État apte à accéder au concert des nations civilisées. Les troubles socio-politiques, les guerres civiles fratricides, l’instabilité politique chronique, les coups d’État militaires, la mauvaise gouvernance sont autant de faits reprochés aux politiciens d’Hayti assoiffés de pouvoir mais malheureusement dépourvus de vision politique et d’idéal de grandeur.
Le saviez-vous, chers congénères, que le mulâtre Jean Pierre Boyer fut le Premier Ministre Haytien du président de la République Alexandre Sabés Pétion en 1809 ? Ces deux mulâtres ont dirigé ensemble les deux branches du pouvoir exécutif jusqu’à la mort de Pétion survenue en 1818. Et, ce fut bien Boyer qui allait prendre les rênes du pouvoir jusqu’au moment où le mouvement de Praslin connu sous le nom de Révolution de 1843 aboutit à sa chute puis à l’indépendance de la partie orientale de l’île d’Hayti par les dominicains en 1844 après environ 37 ans de stabilité instaurée par les mulâtres.
L’arrivée du docteur François Duvalier au pouvoir le 22 septembre 1957, 114 ans plus t**d, allait implémenter l’autocratie papadocrate ou la démocratie à l’Haytienne axée sur la culture, la spiritualité ancestrale et le développement d’une économie noiriste nationale (arabes et noirs), sans les mulâtres. Les commerçants des villes de province étaient eux-aussi détenteurs de franchise douanière et le commerce était nationalement florissant. La paysannerie produisait de la nourriture pour tout le pays. Et les tontons macoutes protégeaient leur pouvoir contre les camoquins tout en assurant partout la sécurité nationale via les sociétés secrètes. Les intellectuels noirs cadrés et castrés, défenseurs des régimes autoritaires de Cuba, de l’URSS, etc. se sont unis plutôt aux mulâtres pour protéger l’économie plantationnaire émanant de la colonie en complotant contre le duvaliérisme, un régime qu’ils jugeaient aussi autoritaire. Quelle hypocrisie ! Quelle démagogie !
La Papadocratie en 1971 fait place à la Babydocratie qui allait réintégrer les mulâtres au sein du pouvoir politique et économique du pays. Dès la chute de Jean Claude Duvalier en 1986, les arabes et les mulâtres ont formé un seul corps mortel contre la classe moyenne noiriste que le pouvoir lavalas a rapidement aidé à éliminer ad vitam aeternam en privatisant ou en liquidant les entreprises publiques, « militantisant » les institutions publiques en forçant le départ volontaire de tous ses cadres qui étaient des patriotes-nationalistes dotés d’un sentiment d’appartenance. Les paysans ont massivement abandonné l’Hayti profonde pour se joindre aux masses des grandes villes pour devenir des chimères qui sont pires que les macoutes.
La démocratie de façade, imposée et soutenue par Washington depuis 1987, n’a apporté au pays que des élections « bidon » avec des dirigeants politiques et économiques qui pillent le trésor public, font du commerce illicite de la drogue en toute impunité. « Démocratie !, écrit Jean L. Théagène. Faites-moi rire, elle n’a jamais fleuri ni dans l’analphabétisme ni dans la misère ».
C’est cette démocratie qui a donné le pyromane et l’iconoclaste Jean Bertrand Aristide, le libertaire René Préval, le charognard et trafiquant de drogue Michel Joseph Martelly et le fédérateur et blanchisseur d’argent de drogue Jovenel Moïse. Ne sont-ils pas tous coupables de cette déliquescence de « cette terre paradisiaque habitée par des anges » (Chavez, 2010) ? N’ont-ils pas tous livrés le pays à cette élite économique répugnante, cette minorité cupide, qui va finalement diriger les deux branches du gouvernement à leur profit et au détriment du pays ? Quelle victoire écrasante pour les mulâtres, les sionistes, et les syro-libanais !
Le secteur privé des affaires prendra le pouvoir en Hayti demain jeudi 7 août. Bonnet blanc, blanc bonnet. C’était la politique de doublure depuis la Babydocratie, c’est-à-dire, les mulâtres joints au syro-libanais et sionistes ont toujours été au pouvoir. La différence, ils n’ont plus à cacher derrière des parlementaires, du cabinet des Premiers ministres et de la Présidence pour obtenir gain de cause ou diriger. Le nouveau coordonnateur du « Conseil Présidentiel des Truands » Laurent St Cyr et le Premier Ministre Alix Didier Fils-Aimé ne pourront rien faire sauf gaspiller six mois de plus dans le chaos, dans le vol, dans le blanchiment d’argent.
Seule une dernière transition avec des patriotes-nationalistes dotés « du sang neuf, des mains propres et du savoir-faire » (T.S. Osias, 2014) pourrait contribuer à sortir la mère-patrie de ce tohu bohu. « La démocratie est d’abord sociologique et anthropologique. Son implication conduira à la catastrophe » écrivait déjà le médecin-ethnologue François Duvalier. Quelle prédiction !
L’éminent révolutionnaire Fidel Castro apportait les besoins essentiels à son peuple à travers le socialisme castriste lequel il l’a bien reconnu n’est pas à exporter ailleurs. La Chine de Xi Jinping expérimente la démocratie populaire dirigée par les élites. La Russie de Vladimir Poutine dirige une autocratie militaire. Le parlement San Salvadorien vient de modifier sa Constitution pour supprimer toute limite au nombre de mandats présidentiels, permettant désormais au président Nayib Bukele et autoproclamé « dictateur le plus cool du monde », de se représenter indéfiniment.
Étant des descendants des Pharaons d’Égypte, seuls le père fondateur Jean Jacques Dessalines, son fils président à vie et empereur Faustin Soulouque, son ennemi mortel le monarque Henri Christophe et le docteur président à vie François Duvalier ont compris la mère-patrie et ont expérimenté la politique ancestrale. Que leurs descendants reprennent ipso facto le pouvoir par la force pour rétablir l’ordre et la sécurité et surtout l’autorité de l’État ! Ensuite, on implémentera l’Idéal dessalinien axé sur l’unité, l’intégrité et la souveraineté nationales, la justice sociale et la production de richesses nationales.
Et, finalement, le dieu africain Holodumaré qui vit en chacun de nous, y compris les autres dieux et esprits (Orishas) pourront nous accompagner dans le nouveau design politico-économique, social et spirituel de notre nation. Notre frère Kervens Louissaint a craché la vérité en avouant : « Hayti est un état embryonnaire – jamais pleinement né, jamais réellement constitué, toujours empêché, toujours parasité, suspendu entre la promesse révolutionnaire de 1804 et les chaines invisibles d’une souveraineté inachevée ». Construisons cet état-nation ipso facto! Edito #492, Le Novateur, 8 août 2025

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