14/10/2025
La Fédération Haïtienne de Football (FHF) ne choisit pas systématiquement un entraîneur haïtien comme sélectionneur national pour plusieurs raisons complexes, souvent liées à des contraintes structurelles et contextuelles :
🧠 Raisons principales
- Manque de diplômes reconnus internationalement : Certains entraîneurs haïtiens, comme Jean-Jacques Pierre, ont été critiqués pour ne pas posséder les certifications requises pour diriger une sélection nationale A selon les standards de la FIFA.
- Arrêt du football local : L’interruption prolongée du championnat national a compromis la montée en compétence de la nouvelle génération d'entraîneurs haïtiens. Beaucoup ont vu leur carrière freinée, ce qui limite leur expérience et leur visibilité au niveau international.
- Problèmes structurels et financiers : La FHF fait face à des difficultés financières et organisationnelles qui affectent la formation continue des entraîneurs locaux et la mise en place d’un système de développement durable.
- Préférences pour des profils internationaux : Parfois, la FHF opte pour des entraîneurs étrangers en espérant qu’ils apportent une expertise technique plus avancée ou une meilleure gestion des compétitions internationales.
🌱 Perspectives d’avenir
Malgré ces défis, plusieurs jeunes entraîneurs haïtiens montrent du potentiel et pourraient jouer un rôle clé dans le futur du football national, à condition que le football local reprenne et que des investissements soient faits dans la formation et la certification.
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Haïti semble avancer à reculons dans ces éliminatoires, plombée non pas par un manque de talent, mais par une série de choix tactiques très discutables signés Sébastien Migné. Depuis son arrivée, le sélectionneur peine à imposer une vision claire et cohérente, et ses décisions continuent à peser lourd sur les épaules des Grenadiers.
Entre compositions surprises, gestion houleuse de quelques joueurs et discours flous, la sélection est minée par le coach Migné. Et cette nouvelle déroute face au Honduras laisse beaucoup à désirer quant à sa vraie connaissance du groupe, mais aussi son engagement dans ce poste où il est censé être le leader.
Déjà avant même le rassemblement, les absences Wilguens Paugain et Fafà Picault ont fait jaser. Ensuite, avec la suspension de Carlens Arcus, le coach a surpris tout le monde en alignant Garven Métusala sur le côté droit de la défense, un poste qui n’est clairement pas le sien. Et Duke Lacroix, dans tout ça ? Écarté sans explication. On peut aussi se demander si aligner Derrick Étienne à gauche dès le coup d’envoi, dans un match aussi intense, était vraiment pertinent. N’aurait-il pas été plus utile en sortie de banc, là où sa vitesse et sa percussion font souvent la différence en fin de match ?
Les ajustements en cours de jeu tardent à venir, ou sont tout simplement inefficaces. La fluidité du jeu haïtien a laissé place à des séquences brouillonnes, sans automatisme, avec une animation offensive terne et une défense inexistante face à des Honduriens très en jambes et clairement mieux préparés. Résultat : on a perdu le match qu’il ne fallait surtout pas perdre. Et cette défaite nous relègue à une troisième place inquiétante, dans un groupe où notre avenir dépend désormais des résultats de nos concurrents. Une situation incompréhensible, d’autant plus, que cette année, les géants de la zone comme les États-Unis, le Mexique ou le Canada sont exempts de ces éliminatoires.
Alors que la route vers la Coupe du monde est encore ouverte, Haïti ne dégage plus la sérénité d’un prétendant solide. Le potentiel est là, les talents aussi mais la direction manque de clarté. La suite des éliminatoires s’annonce décisive, et l’atmosphère autour de l’équipe devient de plus en plus tendu. Migné joue gros, et peut-être même sa place, s’il ne parvient pas à redresser la barre rapidement.
✍ Caleb Jephté Pierre