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Propos Racistes et xénophobes anti-Haïtien aux USA : le Pasteur Leeds JEAN fustige le comportement de Donald Trump Le Pa...
24/09/2024

Propos Racistes et xénophobes anti-Haïtien aux USA : le Pasteur Leeds JEAN fustige le comportement de Donald Trump

Le Pasteur Leeds JEAN, de True Vine Ministry, un des Leaders de la Communauté haïtienne de New-York, se dit indigné par les propos Racistes de Donald Trump et son Colistier J.D Vance et appelle les Haïtiens a ne pas céder à peur et a la violence

La stratégie raciste de Donald Trump éclate au grand jour

En propageant et en amplifiant volontairement la rumeur selon laquelle les immigrés haïtiens de Springfield, dans l’Ohio, mangeraient les chiens et les chats, Donald Trump et J. D. Vance ont replacé l’immigration au cœur de la campagne électorale. Un calcul raciste visant à flatter les plus bas instincts des électeurs, déplore l'Apôtre.

Depuis que Donald Trump a réitéré sur la scène du débat du 10 septembre contre Kamala Harris les accusations mensongères selon lesquelles des immigrés haïtiens mangeraient les animaux de compagnie d’une petite ville de l’Ohio, il est évident que le candidat républicain et son colistier J. D. Vance, tout comme leur équipe de campagne, estiment qu’il est dans leur intérêt à long terme de continuer à propager cette rumeur. Donald Trump est xénophobe. Donald Trump met la vie des gens en danger avec ses propos incendiaires. Il n’y a rien de nouveau », laisse-t-il tomber. « Après avoir qualifié notre pays de “trou à merde” il y a quelques années, il nous fait passer pour des mangeurs d’animaux de compagnie. C’est profondément insultant. Les Haïtiens savent qui ils sont. Ils sont venus ici pour se donner un avenir meilleur. Ils sont devenus des entrepreneurs, des ingénieurs, des scientifiques, des médecins, des travailleurs du système de la santé… qui contribuent au rayonnement économique et social du pays. » a martelé l'homme de Dieu.

Les attaques répétées de Donald Trump envers les Haïtiens ont rouvert des fractures anciennes de la société américaine. Depuis plusieurs semaines, la communauté haïtienne américaine tente de faire entendre sa voix et est forcée de répondre aux fausses accusations portées par l'extrême droite américaine et le candidat républicain. De nombreuses figures notamment le Pasteur Leeds Jean, de L'église True Vine Ministry, d'origine haïtienne, tentent aussi d'appeler à l'unité de toute la société américaine et haïtienne : je voudrais vous adresser un message de paix et de fraternité. Mais plus que cela, je veux vous transmettre un message d’encouragement et de sagesse. En cette période difficile que traverse la mère-patrie, Haïti et le peuple haïtien, la fraternité est celle qui nous lie au même Père, quoi qu’il advienne, et nous envoie vers nos frères et sœurs, quels qu’ils soient, dans leur richesse, leur couleur de peau et leur détresse.

Dans cette longue et difficile période de aggravée par des crises graves et des questionnements douloureux, je lance un appel au calme a la communauté haïtienne de Springfield, recevez encouragement. Non pas seulement celui qui se partage d’un geste amical de la main sur l’épaule d’un ami ou d’un mot échangé avec le voisin sans véritable attention ni partage, mais un encouragement en Christ. Le courage de la foi, ce courage-là, nous le demandons dans la prière, secrètement ou en communauté, et nous le recevons. Je veux le partager avec vous, au moment où bien des épreuves nous concernent et où des luttes doivent être menées. Cette frénésie contre la première république noire indépendante du monde, qui a su brisé les chaînes de l'asservissement doit cesser. Nous lançons aussi un appel aux dirigeants Haïtiens, l'heure est venu pour nous autres haïtiens de cesser les querelles intestines et se mettre ensemble pour pouvoir travailler dans l'intérêt supérieur de la nation et redorer le blason de la Terre de Dessalines.

Quant à la sagesse, en ce temps d’incertitude balayant nos belles postures et mettant à mal l’assurance de bien des propos, elle se pose sur nous et calme nos craintes. Elle appelle à l’intelligence critique, au recul, au bon discernement. Le Christ sage nous est un exemple, aujourd’hui, lui qui conduit nos vies fragiles et nourrit l’espérance par sa parole et ses actes. Que cette période soit pour nous, haïtiens surtout le signe irréfragable de la paix et de la fraternité, et que le courage de la foi et la sagesse de Dieu soient comme la signature ineffaçable du Christ sur vos vies. Je voulais aussi au nom de True Vine Ministry - vous remercier pour le soutien que vous avez apporté à nos appels, a nos frères et sœurs haïtiens et vous dire ici notre immense reconnaissance. Je vous encourage à être toujours plus généreux et à relayer ce message autour de vous, poursuit-il.

La stratégie du bouc émissaire

La stratégie de Trump est déterminante pour l’issue du scrutin présidentiel du 5 novembre, mais elle dépasse le simple race-baiting classique, l’incitation à la haine raciale visant à galvaniser une partie de sa base. Pendant des semaines, le candidat républicain a vainement cherché un angle d’attaque efficace contre Kamala Harris. Puis Springfield lui a fourni un argument anxiogène qui replace le sujet de l’immigration au cœur d’une petite ville du Midwest, dans l’un des États les plus importants par son poids électoral. Dans une interview accordée le 15 septembre à la chaîne CNN, J. D. Vance a donné l’impression qu’il avait l’intention de continuer à inventer des histoires de toutes pièces pour amplifier les rumeurs xénophobes contre la communauté haïtienne de Springfield : “Si j’ai besoin de créer des histoires pour que les médias américains fassent vraiment attention aux souffrances du peuple américain, eh bien, c’est ce que je vais faire”, a-t-il lancé.

Racist and xenophobic anti-Haitian remarks in the USA: Pastor Leeds JEAN castigates Donald Trump's behaviorPastor Leeds ...
24/09/2024

Racist and xenophobic anti-Haitian remarks in the USA: Pastor Leeds JEAN castigates Donald Trump's behavior

Pastor Leeds JEAN, of True Vine Ministry, one of the leaders of the Haitian community in New York, says he is outraged by the racist remarks of Donald Trump and his running mate J.D Vance and calls on Haitians not to give in to fear and violence

Donald Trump's racist strategy comes to light

By deliberately spreading and amplifying the rumor that Haitian immigrants in Springfield, Ohio, eat dogs and cats, Donald Trump and J.D. Vance have put immigration back at the heart of the election campaign. A racist calculation aimed at flattering the lowest instincts of voters, deplores the Apostle.

Since Donald Trump repeated on the stage of the September 10 debate against Kamala Harris the false accusations that Haitian immigrants eat the pets of a small town in Ohio, it is clear that the Republican candidate and his running mate J.D. Vance, as well as their campaign team, believe that it is in their long-term interest to continue to spread this rumor. Donald Trump is xenophobic. Donald Trump puts people’s lives at risk with his incendiary remarks. This is nothing new,” he says. “After calling our country a ‘sh*thole’ a few years ago, he makes us look like pet eaters. It is deeply insulting. Haitians know who they are. They came here to give themselves a better future. They have become entrepreneurs, engineers, scientists, doctors, health care workers… who contribute to the economic and social influence of the country.” " hammered the man of God.

Donald Trump's repeated attacks on Haitians have reopened old fractures in American society. For several weeks, the Haitian-American community has been trying to make its voice heard and is forced to respond to the false accusations made by the American far right and the Republican candidate. Many figures, including Pastor Leeds Jean, of True Vine Ministry Church, of Haitian origin, are also trying to call for unity in all of American and Haitian society: I would like to send you a message of peace and brotherhood. But more than that, I want to send you a message of encouragement and wisdom. In this difficult time that the motherland, Haiti and the Haitian people are going through, brotherhood is that which binds us to the same Father, no matter what, and sends us to our brothers and sisters, whoever they are, in their wealth, their skin color and their distress.

In this long and difficult period aggravated by serious crises and painful questions, I appeal to the Haitian community of Springfield for calm, receive encouragement. Not only that which is shared with a friendly gesture of the hand on the shoulder of a friend or a word exchanged with the neighbor without real attention or sharing, but an encouragement in Christ. The courage of faith, this courage, we ask for it in prayer, secretly or in community, and we receive it. I want to share it with you, at a time when many trials concern us and when struggles must be waged. This frenzy against the first independent black republic in the world, which knew how to break the chains of enslavement must stop. We also appeal to Haitian leaders, the time has come for us Haitians to stop internal quarrels and come together to be able to work in the higher interest of the nation and restore the image of the Land of Dessalines.

As for wisdom, in this time of uncertainty sweeping away our beautiful postures and undermining the assurance of many words, it rests on us and calms our fears. It calls for critical intelligence, perspective, good discernment. The wise Christ is an example to us today, he who leads our fragile lives and nourishes hope through his word and his actions. May this period be for us, Haitians especially, the irrefutable sign of peace and brotherhood, and may the courage of faith and the wisdom of God be like the indelible signature of Christ on your lives. I also wanted on behalf of True Vine Ministry - to thank you for the support you have given to our appeals, to our Haitian brothers and sisters and to tell you here our immense gratitude. I encourage you to be ever more generous and to relay this message around you, he continues.

The Scapegoat Strategy

Trump’s strategy is crucial to the outcome of the November 5 presidential election, but it goes beyond classic race-baiting, inciting racial hatred aimed at galvanizing part of his base. For weeks, the Republican candidate has been searching in vain for an effective angle of attack against Kamala Harris. Then Springfield provided him with an anxiety-inducing argument that places the issue of immigration back at the heart of a small Midwestern town, in one of the most important states in terms of electoral weight. In an interview with CNN on September 15, J. D. Vance gave the impression that he intended to continue to invent stories out of whole cloth to amplify xenophobic rumors against the Haitian community in Springfield: “If I need to create stories so that the American media will really pay attention to the suffering of the American people, well, that’s what I’m going to do,” he said.

DÉCRYPTAGE / DÉBAT PRÉSIDENTIEL AMÉRICAINKamala Harris et Donald Trump ont croisé le fer dans un premier débat très élec...
11/09/2024

DÉCRYPTAGE / DÉBAT PRÉSIDENTIEL AMÉRICAIN

Kamala Harris et Donald Trump ont croisé le fer dans un premier débat très électrique

Avortements « après la naissance », réfugiés haïtiens mangeurs de chats et de chiens : le candidat républicain noie les sujets sous les fantasmes... Depuis 2015, la recette est immuable : Donald Trump puise dans les ressources sans fin des peurs et des fantasmes. Un fait divers local peut être transformé en cause nationale, une rumeur infondée en démonstration frauduleuse. Le débat télévisé entre le républicain, candidat à l’élection présidentielle américaine, et la démocrate Kamala Harris, sur ABC, en a encore apporté la démonstration. Pour leur premier face-à-face, l’ex-président républicain et la vice-présidente démocrate qui ne se sont jamais adressé la parole jusque-là, se sont âprement affrontés sur l’économie, l’avortement, l’immigration et les armes, ce mardi 10 septembre à Philadelphie devant des millions de téléspectateurs, mais sans public ni notes, pendant 90 minutes.

Mardi 10 septembre, lors de leur première confrontation télévisée, l’ancien président s’est accroché à ses invectives comme à une bouée percée, face à la « marxiste » Kamala Harris. Il revenait sans cesse à son obsession, qui lui tient lieu de programme : l’immigration illégale. Mais sa rivale démocrate a déstabilisé le milliardaire comme rarement il l’a été depuis son entrée en politique, en 2015. Au point qu’après l’émission celui-ci se sentit obligé d’aller à la rencontre de la presse, pour défendre lui-même sa prestation. Kamala Harris, elle, tout en confiance, se disait prête à un autre débat.

Fin juin, sur CNN, Donald Trump avait assisté, presque interdit, au naufrage de Joe Biden lors de leur joute télévisée. Cette fois, c’est lui qui fut acculé, sonné de coups précis. Dans une opinion publique déjà largement partagée entre les deux prétendants, l’impact de ce moment de télévision demeure incertain. Il pourrait être moindre que le soutien apporté dans la foulée par la chanteuse Taylor Swift à la démocrate. Kamala Harris a néanmoins passé un test essentiel : celui de la crédibilité. Elle est parvenue à imposer l’idée qu’il faudrait « tourner la page » sur les excès de l’ère Trump, comme si la présidence Biden avait été une parenthèse. Voilà l’échec du candidat républicain : son incapacité à confronter Kamala Harris aux faiblesses de l’administration actuelle.

Organisé sans public au National Constitution Center, à Philadelphie (Pennsylvanie), le débat diffusé sur la chaîne ABC a offert au grand public américain un vif contraste. Les interrogations sur la capacité de Kamala Harris à tenir le choc ont été levées lorsqu’elle a pénétré sur le plateau pour serrer la main de son adversaire, qui semblait hésiter. Cet esprit offensif ne quitta plus la vice-présidente. Elle regardait les téléspectateurs dans les yeux ; Donald Trump parlait aux modérateurs. Elle tenait un argumentaire, détaillait ses « plans » successifs, poursuivait l’inculpation politique de son adversaire ; frustré, énervé, Donald Trump avait du mal à aller au bout d’une pensée. Donald Trump fit plus que son âge. Il grimaçait. Il rapetissait. Il gesticulait, à court de sarcasmes et d’oxygène.

L’immigration illégale, obsession du républicain
« J’ai des concepts de plan, je ne suis pas président maintenant », répondit-il, lorsqu’il fut interrogé sur l’assurance-maladie et la possibilité d’un remplacement du système Obamacare. Son esprit d’escalier traditionnel semblait descendre en colimaçon. Il était parfois interrompu par les deux présentateurs, David Muir et Linsey Davis. Ces derniers ont excellemment joué leur rôle, corrigeant certains mensonges, comme le fait que les réfugiés haïtiens dans la ville de Springfield (Ohio) « mangent les chiens », selon le milliardaire. Les journalistes se sont logiquement attiré les critiques acides des partisans de l’ancien président.

S’il y a bien un signe que les démocrates pensent avoir gagné le débat de ce mardi 10 septembre face à Donald Trump, c’est celui-ci : la campagne de Kamala Harris en redemande déjà un autre. La candidate a réussi, au fur et à mesure des 90 minutes qui l’ont opposée à son rival républicain sur la chaîne ABC News, à le pousser dans ses retranchements. Or un Donald Trump sur la défensive, agressif et prompt aux théories du complot, mensonges, approximations, c’est exactement ce que son camp tentait d’éviter.

Le début du duel a pourtant été cordial : Kamala Harris s’est avancée vers Donald Trump pour lui serrer la main, et les deux candidats, qui se rencontraient en personne pour la première fois, ont débattu sur leurs propositions économiques.

Après avoir annoncé son plan de crédits d’impôt pour les classes moyennes et les petites entreprises, la démocrate a prédit que la hausse des barrières tarifaires voulue par Donald Trump allait créer de l’inflation, tandis que ce dernier a accusé l’administration Biden-Harris d’avoir "détruit" l'économie américaine. Jusqu’ici, rien de bien nouveau.

Assez vite, cependant, la vice-présidente, qui a remplacé Joe Biden sur le ticket démocrate il y a seulement quelques semaines, a trouvé des angles d’attaque susceptibles d’agacer voire de faire dérailler Donald Trump. Sur l’immigration, elle a rappelé que l’ancien président avait fait échouer un texte de loi bipartisan - qu’elle soutenait - permettant de renforcer la sécurité à la frontière mexicaine. "Il préfère faire campagne sur un problème plutôt que de le régler", a-t-elle raillé.

Une Kamala Harris bien préparée

Et d’enchaîner en s’en prenant directement au caractère de son concurrent : "Je vous invite à participer à un meeting de Donald Trump. Il parle de personnages de fiction comme Hannibal Lecter (le cannibale du "Silence des Agneaux" a en effet été mentionné par le candidat lorsqu’il dénonçait une invasion de migrants à la frontière, NDLR). Il raconte que les éoliennes provoquent des cancers. Vous remarquerez également que les gens commencent à partir avant la fin car ils sont épuisés et ils s’ennuient. La seule chose dont vous ne l’entendrez pas parler, c’est de vous."

Cette tirade, preuve parmi d’autres que la candidate avait bien préparé l’exercice, a bien eu l’effet escompté : c’est à partir de ce moment que Donald Trump, qui se maîtrisait jusqu’ici, a commencé à hausser le ton et à moins calibrer son message.

"Pour de nombreux observateurs, c'est Kamala Harris qui a remporté ce débat"

Kamala Harris n’a même pas eu besoin de rappeler, pour la moquer, la dernière théorie du complot trumpiste sur des immigrés haïtiens qui tueraient, pour les dévorer, les animaux de compagnie de la petite ville de Springfield, dans l’Ohio : Donald Trump l’a reprise à son compte tout seul. "À Springfield, ils mangent les chiens et les chats", a-t-il lancé très sérieusement, pendant que la démocrate pouffait de rire. Le journaliste d’ABC News David Muir a eu beau préciser que les autorités de la ville n’ont trouvé aucune preuve de ces accusations anti-migrants, Donald Trump a insisté : "Demandez aux gens qui ont témoigné à la télévision !", sous le regard désolé de Kamala Harris.

"C’est pour ça que j’ai le soutien de 200 républicains qui ont travaillé avec George W. Bush, Mitt Romney et John McCain", a continué la démocrate avant d’égrener les noms d’anciens collaborateurs haut placés de Donald Trump qui ont ensuite quitté le navire et ouvertement critiqué leur ancien patron. Là encore, l’attaque a fait mouche. "J’ai viré ces gens-là. Eux (Biden-Harris, NDLR), ils n’ont viré personne !", a lancé Donald Trump.

L'épineuse question de l'avortement

Le premier cas concerne l’avortement. Confrontés à la mobilisation massive de la gauche sur cette question de société depuis la décision de la Cour suprême de juin 2022 supprimant ce droit au niveau fédéral, les républicains s’accrochent à un mensonge. La gauche serait favorable à des avortements… après la naissance. Mardi, Donald Trump a prétendu que Tim Walz, le colistier de Kamala Harris, estimerait que « l’avortement au neuvième mois serait tout à fait acceptable », de même que « l’exécution après la naissance ». En juin, sur la chaîne Fox News, il déclarait déjà que des Etats « adoptent des législations permettant d’exécuter les bébés après la naissance ». Aucun Etat, évidemment, n’a adopté de texte en ce sens.

La pire attaque, c'est la défense

Contraint à la défense plutôt qu’à l’attaque, le républicain s’est répété à plusieurs reprises, notamment sur l’immigration qu’il lie à une supposée hausse de la criminalité. "La criminalité est en baisse partout dans le monde sauf ici où elle a explosé", a-t-il accusé, se targuant d'avoir inventé la nouvelle expression "criminalité migratoire". Là encore, le journaliste d’ABC News lui a rappelé les faits : selon le FBI, les crimes violents sont en baisse aux États-Unis. Pour Kamala Harris, l’occasion était trop belle : "C’est gonflé venant de quelqu'un qui a été mis en examen !"

L’une des attaques les plus cinglantes est intervenue alors que les candidats étaient interrogés sur la présidentielle 2020 et le refus de Donald Trump de concéder sa défaite face à Joe Biden. "On ne peut pas se permettre d’avoir un président des États-Unis qui tente de contrecarrer la volonté des électeurs", a assuré Kamala Harris. "J’ai beaucoup voyagé et les leaders mondiaux se moquent de Donald Trump. J’ai parlé à des chefs militaires, certains ont travaillé pour vous, ils disent que vous êtes une honte." La réponse du principal intéressé ? Citer Viktor Orban, le Premier ministre hongrois d’extrême droite, comme gage de soutien international de premier plan. Puis changer abruptement de sujet, affirmant que Joe Biden "déteste" Kamala Harris pour l’avoir remplacé sur le ticket démocrate.

Sur la politique internationale, Kamala Harris s’en est prise à la "faiblesse" de Donald Trump face aux régimes autoritaires. "Ces dictateurs vous soutiennent car ils savent qu’ils peuvent vous manipuler avec des flatteries et des cadeaux." "C’est elle qui est faible", a rétorqué Donald Trump, faute d’argument plus solide. "Poutine lui a apporté son soutien la semaine dernière et je crois qu’il était sincère", a-t-il ajouté, faisant mine de ne pas être ironique.

Une occasion manquée

Vers la fin du débat, Donald Trump, visage fermé, a de plus en plus de mal à rester concentré. Alors qu’on lui parle d’Ukraine, lui s’égare et hausse le ton : "Où est notre président ? Ils l’ont jeté de la campagne comme un chien", a-t-il lâché, presque nostalgique. "Vous ne vous présentez pas contre Joe Biden mais contre moi", lui a répondu calmement Kamala Harris. Un peu plus t**d, la même rengaine : "Elle est Joe Biden. Elle tente de s’en détacher mais elle est Joe Biden", insiste Donald Trump. Kamala Harris rétorque en riant : "Je ne suis pas Joe Biden et je ne suis certainement pas Donald Trump. Ce que je propose, c’est une nouvelle génération de leadership pour notre pays. (…) Tournons la page et avançons."

C’est finalement lors de sa déclaration finale que Donald Trump a dégainé l’argument qui aurait pu lui permettre de prendre le dessus plus tôt. Alors que Kamala Harris venait de résumer son programme, le républicain a rétorqué : "Pourquoi ne l’a-t-elle pas fait avant ? Ils (elle et Joe Biden, NDLR) ont eu trois ans et demi pour réparer les problèmes à la frontière, créer des emplois." Le milliardaire a terminé sa démonstration en estimant une nouvelle fois que les États-Unis étaient la risée du monde, avec "le pire président et la pire vice-présidente de l’histoire". Lui qui avait obtenu par tirage au sort le droit de conclure ce débat n’en a donc pas profité pour présenter sa propre vision. Ni pour serrer la main à Kamala Harris avant de quitter la scène.

02/09/2024

LA TROMPETTE DE LA VÉRITÉ EN HAÏTI

Visite ce Jeudi 29 Août, du Pasteur Leeds JEAN de True Vine Ministry The last Resort, sur le Canal de la Dignité a Ouanaminthe, sur la Rivière Massacre.

Le Bishop de True Vine Ministry, The last Resort, Leeds Jean s’est rendu, Jeudi 29 Août, sur le site du Canal de Ouanaminthe, récemment construit sur la Rivière Massacre, à la frontière nord-est du pays. Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une série de déplacements que L'apôtre de True Vine Ministry entreprend pour continuer a propager du Christ et a encourager les Haïtiens pour leur bravoure et le sens du patriotisme qui les animent.

Je salue votre courage, votre bravoure et le sens du patriotisme qui vous animent. Vous êtes entrain de redonner du fierté au peuple haïtien. Ce vaillant peuple qui, pendant trop longtemps a été négligé. Nous autres haïtiens vivant en terre étrangère nous ne lasserons pas d'apporter notre contribution à la mère patrie ainsi qu'à nos frères pour retrouver nôtre dignité de peuple bafoué. Je continuerai a faire retentir la trompette de la Vérité, Haïti vivra !

La Rivière Massacre, qui marque une partie de la frontière entre Haïti et la République dominicaine, revêt une importance stratégique pour l’approvisionnement en eau des deux nations. Le projet, qui vise à améliorer l’accès à l’eau pour les agriculteurs de la plaine de Maribaroux. Le Ministre de Dieu a souligné l’importance de cette initiative pour la région et pour le pays tout entier. Les travaux de construction du canal avaient débuté le 30 août 2023, avec pour objectif d’irriguer plus de 3 000 hectares de terres agricoles. Le projet est également conçu pour contrôler les crues de la rivière Massacre, offrant ainsi une double fonction de protection et de soutien à l’agriculture locale.

Ce système d’irrigation devrait apporter des bénéfices considérables aux agriculteurs, en leur offrant un accès régulier à l’eau, essentiel pour leurs cultures, tout en renforçant la résilience de la région face aux inondations.

Le Canal de la Dignité a Ouanaminthe a été conçu pour améliorer l’irrigation des terres agricoles dans la région, un facteur important pour renforcer la sécurité alimentaire dans le Nord-Est d’Haïti. Ce projet a cependant suscité des tensions entre Haïti et la République dominicaine, cette dernière ayant exprimé des préoccupations concernant l’impact potentiel sur le débit de la rivière, qui alimente également des zones agricoles de l’autre côté de la frontière.

Cette visite qui a débuté dans un premier temps a la Capitale haïtienne, Port-au-Prince, poursuivi dans la Cité de l'indépendance, Gonaïves, puis a Cap-Haïtien et a Ouanaminthe où le Leader évangélique a profité pour prier pour le peuple haïtien ainsi que l'ouvrage de la Rivière Massacre, intervient dans un contexte particulièrement tendu dans de nombreuses communes de plusieurs départements du pays, où la situation sécuritaire continue de se détériorer. Le pays est en proie à une vague de violences exacerbées par l’action de gangs armés qui contrôlent plusieurs zones stratégiques, notamment dans la capitale, Port-au-Prince, et ses environs. Les déplacements dans certaines régions sont devenus périlleux, avec des incidents fréquents d’enlèvements, de pillages et de blocages de routes.

24/07/2023

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Ville De Port-au-Prince
HT6120

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