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04/10/2025

FALLY IPUPA DÉFIE LE STADE DE FRANCE : L'AFRIQUE ENTRE DANS L'ARÈNE DES LÉGENDES

Le 2 mai 2026, l’histoire s’écrira au Stade de France : Fally Ipupa, l’icône congolaise, s’apprête à remplir les 80 000 places du plus grand stade français.

Vingt ans après Droit Chemin, celui qu’on surnomme “Dicap la Merveille” devient le premier artiste congolais à relever ce défi monumental.

De Kinshasa à Paris, de Beyoncé à Booba, de la rumba aux sons urbains, Fally Ipupa a construit un pont entre l’Afrique et le monde. Un showman, un visionnaire, une voix qui porte aussi des valeurs de solidarité et d’engagement pour la jeunesse.

👉 Le 2 mai 2026, ce ne sera pas un simple concert. Ce sera une célébration historique : celle d’un artiste qui inscrit la musique africaine au cœur de la légende mondiale.

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FALLY IPUPA DÉFIE LE STADE DE FRANCE : L'AFRIQUE ENTRE DANS L'ARÈNE DES LÉGENDES Par KongoTimes!Le samedi 2 mai 2026 res...
04/10/2025

FALLY IPUPA DÉFIE LE STADE DE FRANCE : L'AFRIQUE ENTRE DANS L'ARÈNE DES LÉGENDES

Par KongoTimes!

Le samedi 2 mai 2026 restera gravé dans l’histoire des musiques africaines et urbaines : Fally Ipupa s’apprête à remplir le mythique Stade de France, devenant ainsi le premier artiste congolais – et l’un des rares musiciens africains – à relever un tel défi. Un événement qui dépasse le simple cadre d’un concert pour se transformer en une célébration de vingt ans d’une carrière exceptionnelle.

DE KINSHASA AUX SCÈNES MONDIALES

Fally Ipupa, surnommé “Dicap la Merveille”, a fait ses premières armes au sein du groupe Quartier Latin de Koffi Olomidé avant de se lancer en solo en 2006 avec Droit Chemin, un album vendu à plus de 100 000 exemplaires en quelques mois. Depuis, il a multiplié les succès : Arsenal de Belles Mélodies, Tokooos, Formule 7, chacun témoignant de sa capacité à se réinventer.

Son secret ? Un savant mélange de rumba congolaise, d’afropop, de R&B et de sonorités urbaines. Cette hybridation musicale lui a permis de séduire aussi bien le public africain que les diasporas et les amateurs de musiques actuelles en Europe, en Amérique ou encore au Moyen-Orient.

DES COLLABORATIONS PRESTIGIEUSES COMME PREUVES DE SA DIMENSION INTERNATIONALE

La carrière de Fally Ipupa est jalonnée de collaborations qui témoignent de son aura mondiale. On pense à Beyoncé, qui l’a intégré à l’album The Lion King: The Gift en 2019, ou encore à ses featurings avec Booba, Aya Nakamura, Ninho, R. Kelly, Diamond Platnumz ou Dadju.

Ces alliances stratégiques l’ont positionné comme un ambassadeur de la musique africaine, capable de dialoguer avec les plus grandes voix de la pop, du rap et de l’afrobeat. Elles ont aussi permis de familiariser de nouveaux publics avec les rythmes congolais, longtemps cantonnés à un cercle restreint d’initiés.

UN SHOWMAN HORS NORME

Au-delà de la musique, Fally Ipupa est reconnu comme un véritable showman. Ses concerts à Paris – à l’Accor Arena en 2020, puis à La Défense Arena en 2022 – ont affiché complet, démontrant sa capacité à mobiliser des foules massives. Ces prestations, alliant danse, chorégraphies millimétrées et communion avec le public, confirment sa réputation d’artiste total.

Le Stade de France, avec ses 80 000 places, représente un nouveau palier. Peu d’artistes francophones, même confirmés, ont osé s’y produire. Y accéder, c’est entrer dans la cour des légendes musicales.

UNE VOIX POUR LA JEUNESSE ET LA SOLIDARITÉ

Mais Fally Ipupa n’est pas qu’un chanteur. À travers sa fondation, il s’engage depuis plusieurs années pour la jeunesse congolaise, l’éducation et la solidarité. En 2022, il a par exemple financé la rénovation d’écoles et lancé des campagnes de sensibilisation contre le travail des enfants. Ce rôle social renforce son statut d’icône et démontre qu’il est porteur d’une vision dépassant l’univers musical.

ENCADRÉ : LES MOMENTS CLÉS D’UNE CARRIÈRE EXCEPTIONNELLE

- 1999-2006 : Chanteur du Quartier Latin de Koffi Olomidé.
- 2006 : Premier album solo, Droit Chemin, disque d’or en France.
- 2009 : Arsenal de Belles Mélodies (A2BM), avec le tube Sexy Dance (feat. Olivia).
- 2013 : Album Power “Kosa Leka”, fusion entre rumba et sonorités modernes.
- 2017 : Tokooos, son premier album 100 % urbain, avec Booba, Aya Nakamura et R. Kelly.
- 2019 : Collaboration avec Beyoncé sur The Lion King: The Gift.
- 2020 : Concert triomphal à l’Accor Arena (Paris Bercy).
- 2022 : Paris La Défense Arena (40 000 spectateurs), une première pour un artiste africain.
- 2022 : Album Formule 7, porté par le hit Bloqué.
- 2023-2024 : Tournées mondiales (Afrique, Europe, Amérique, Moyen-Orient).
- 2026 : Concert historique au Stade de France, célébrant 20 ans de carrière.

UN MOMENT HISTORIQUE POUR L’AFRIQUE ET LA DIASPORA

Le concert du 2 mai 2026 est perçu comme un acte symbolique : celui d’un artiste africain qui s’impose dans l’un des temples de la musique mondiale. Après des figures comme Youssou N’Dour ou Burna Boy qui ont marqué l’international, Fally Ipupa s’inscrit dans cette lignée de pionniers ouvrant la voie à d’autres talents du continent.

CONCLUSION : UN ÉVÉNEMENT POUR L’HISTOIRE

Fally Ipupa au Stade de France, c’est plus qu’un concert. C’est la consécration d’un parcours, la preuve qu’un artiste africain peut rivaliser avec les plus grands noms de la scène internationale, et un message d’espoir pour des millions de jeunes qui rêvent de briller au-delà de leurs frontières.

Le 2 mai 2026, Kinshasa vibrera jusqu’à Saint-Denis : la musique africaine, emmenée par son “Warrior”, sera célébrée au cœur de l’Europe, dans un spectacle monumental qui promet d’entrer dans la légende.

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03/10/2025

LE CRIMINEL SARKO : DE L'ÉLYSÉE À LA PRISON, LA DIVERSION QUI INSULTE LA VÉRITÉ

Nicolas Sarkozy a été condamné à 5 ans de prison ferme pour corruption et financement occulte. Jamais un président français n’avait subi une telle humiliation judiciaire.

Pourtant, l’ex-chef de l’État préfère attaquer… Mediapart. Une diversion grossière, destinée à faire oublier l’essentiel : ses liens avec Mouammar Kadhafi, la compromission de la France avec une dictature, et un « pacte de corruption » confirmé par la justice.

👉 Rappelons-le : la fameuse « note libyenne » n’a jamais été reconnue comme un faux. Les tribunaux l’ont confirmé trois fois, jusqu’à la Cour de cassation.

👉 Ce jugement est historique : un ancien président condamné pour avoir mis son pays en danger, en s’alliant avec un terroriste étranger.

Alors, diversion ou aveu de faiblesse ?

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LE CRIMINEL SARKO : DE L'ÉLYSÉE À LA PRISON, LA DIVERSION QUI INSULTE LA VÉRITÉ Jeudi 25 septembre, Nicolas Sarkozy a ét...
03/10/2025

LE CRIMINEL SARKO : DE L'ÉLYSÉE À LA PRISON, LA DIVERSION QUI INSULTE LA VÉRITÉ

Jeudi 25 septembre, Nicolas Sarkozy a été condamné à cinq ans de prison ferme, dont une partie assortie d’un mandat de dépôt différé. Jamais sous la Ve République un ancien président n’avait subi une telle sanction pour des faits aussi graves : corruption, financement occulte, négociation avec un terroriste étranger.
Le tribunal a souligné l’« exceptionnelle gravité » de cette affaire. Brice Hortefeux, fidèle lieutenant de Sarkozy, a lui aussi été condamné à deux ans de prison ferme, confirmant l’ampleur du système.

UNE STRATÉGIE BIEN RODÉE : S’EN PRENDRE À LA PRESSE

Dès sa sortie de l’audience, Nicolas Sarkozy a attaqué deux cibles habituelles : les juges et Mediapart. Dimanche, dans Le Journal du dimanche, propriété de Vincent Bolloré, il a pu développer ces accusations avec complaisance. Le quotidien a consacré trois questions à Mediapart, reprenant ses griefs contre notre journal : « militantisme bien connu », « mensonges » utilisés à des « fins partisanes ».

Cette rhétorique n’est pas nouvelle. Depuis 2007, Sarkozy accuse la presse indépendante de complot ou de manipulation dès qu’elle met au jour ses liens financiers et politiques troubles.

LA « NOTE LIBYENNE » : UN PRÉTEXTE POUR DÉTOURNER LE REGARD

L’ancien président concentre ses attaques sur un document publié en 2012 par Mediapart, une note interne évoquant un financement libyen de sa campagne de 2007. Selon lui, il s’agirait d’un « faux ».

Or, la justice s’est prononcée trois fois sur cette question, jusqu’à la Cour de cassation, concluant que le document n’était ni un faux matériel ni un faux intellectuel. Aucun élément nouveau n’est venu contredire ces jugements.
Mieux encore, cette note a permis de mettre en lumière une rencontre décisive : celle de Brice Hortefeux avec Abdallah Senoussi, chef des services secrets libyens, recherché pour terrorisme. Le tribunal a reconnu la véracité de ces liens.

SARKOZY ET LES LIENS TROUBLES AVEC LES DICTATURES

Les révélations de Mediapart dépassent de loin la seule « note libyenne ». Elles documentent depuis quinze ans :

- les relations de Sarkozy avec Mouammar Kadhafi, de l’accueil sous les ors de l’Élysée en 2007 aux soupçons de financement occulte ;
- ses proximités avec le Qatar et la Russie, en parallèle de contrats économiques et énergétiques ;
- ses amitiés avec de grands industriels français, dont Vincent Bolloré, qui lui avait prêté son yacht et qui détient aujourd’hui plusieurs médias.

L’accusation de faux ne tient donc pas. Ce qui demeure, ce sont des faits établis et répétés : des relations privilégiées entre un chef d’État français et des régimes autoritaires, confirmées par des condamnations judiciaires.

UNE CAMPAGNE DE DÉLÉGITIMATION DANGEREUSE

En accusant Mediapart de « mensonges », Nicolas Sarkozy ne cherche pas seulement à défendre son honneur. Il tente d’installer un doute dans l’opinion, d’attaquer la liberté de la presse et de détourner l’attention d’un jugement historique.

Les conséquences sont lourdes : depuis jeudi, plusieurs magistrats font l’objet de menaces, deux enquêtes ont été ouvertes. Des journalistes reçoivent des messages haineux.

L’ESSENTIEL : UN PRÉSIDENT QUI A MIS LA FRANCE EN DANGER

Le jugement l’a rappelé : Nicolas Sarkozy s’est placé dans la main d’un dictateur étranger, au prix de l’indépendance de son pays. Le scandale est d’autant plus vertigineux que quelques années plus t**d, la France menait la guerre en Libye contre ce même Kadhafi, affaibli et menacé de chute.

La diversion autour de la « note » ne doit pas masquer l’essentiel : un ancien président de la République a été reconnu coupable d’avoir compromis la sécurité et l’honneur de la France dans un pacte de corruption avec un régime autoritaire.

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CHRONOLOGIE DE L’AFFAIRE SARKOZY-KADHAFI

2007 : UNE CAMPAGNE SOUS INFLUENCE

- Mai 2007 : Nicolas Sarkozy est élu président de la République. Quelques mois plus tôt, Mouammar Kadhafi est reçu à l’Élysée avec tous les honneurs, installé même dans une tente bédouine dans les jardins de l’Hôtel de Marigny.
- Déjà, des rumeurs circulent sur un possible financement libyen de la campagne.

2011 : LA CHUTE DE KADHAFI

- Mars 2011 : la France s’engage dans une intervention militaire en Libye, qui mènera à la chute et à la mort de Mouammar Kadhafi en octobre.
- Des témoins libyens commencent à évoquer des transferts d’argent vers la France.

2012 : MÉDIAPART RÉVÈLE LA « NOTE LIBYENNE »

- Avril 2012 : en pleine campagne présidentielle, Mediapart publie une note attribuée à Moussa Koussa, ancien chef des services secrets extérieurs libyens, mentionnant un financement à hauteur de 50 millions d’euros pour Sarkozy.
- Nicolas Sarkozy dénonce immédiatement un « faux grossier ».
- Une plainte pour faux est déposée contre Mediapart.

2013-2014 : LA JUSTICE TRANCHÉE EN FAVEUR DE MÉDIAPART

- 2013 : le tribunal correctionnel conclut que le document n’est ni un faux matériel ni un faux intellectuel.
- 2014 : la cour d’appel confirme ce jugement.
- 2016 : la Cour de cassation rejette définitivement les recours de Nicolas Sarkozy.

2016 : LE TÉMOIGNAGE DE ZIAD TAKIEDDINE

- L’homme d’affaires franco-libanais, proche des réseaux libyens, affirme avoir transporté plusieurs valises d’argent liquide de Tripoli à Paris entre 2006 et 2007, pour un total de 5 millions d’euros.
- Ses révélations confortent la piste d’un financement occulte.

2018 : L’ENQUÊTE S’ACCÉLÈRE

- Nicolas Sarkozy est placé en garde à vue, puis mis en examen pour « corruption passive », « financement illégal de campagne » et « recel de détournement de fonds publics libyens ».
- Brice Hortefeux et Claude Guéant, deux piliers de son entourage, sont également mis en cause.

2021 : PREMIÈRES CONDAMNATIONS

- Nicolas Sarkozy est condamné dans une autre affaire (écoutes téléphoniques dites « affaire Bismuth »).
- Cette condamnation alimente l’image d’un président rattrapé par les affaires judiciaires.

2024 : LE JUGEMENT HISTORIQUE

- Septembre 2024 : Nicolas Sarkozy est condamné à cinq ans de prison ferme avec mandat de dépôt différé pour corruption dans le cadre du financement libyen de sa campagne de 2007.
- Le tribunal évoque un « pacte de corruption » entre Sarkozy et des dignitaires libyens.
- Brice Hortefeux est condamné à deux ans de prison ferme.

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👉 Ce dossier montre clairement que la diversion orchestrée par Nicolas Sarkozy autour d’un prétendu « faux » n’est qu’une stratégie de communication. Les preuves judiciaires, les témoignages, les condamnations et la chronologie des faits confirment un système de corruption inédit dans l’histoire de la Ve République.

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ABETI MASIKINI : LA DIVA FULGURANTE QUE LA MORT A FERMÉE À 39 ANSPar KongoTimes!Le 28 septembre 1994 marque une date som...
28/09/2025

ABETI MASIKINI : LA DIVA FULGURANTE QUE LA MORT A FERMÉE À 39 ANS

Par KongoTimes!

Le 28 septembre 1994 marque une date sombre dans la mémoire de la musique africaine. Ce jour-là, Abeti Masikini (née Elisabeth Finant) s’éteignait, emportée par un cancer de l’utérus à Villejuif, en banlieue parisienne.

Dans cet article, nous reviendrons sur son itinéraire, les combats qu’elle mena, et ce qu’elle laisse en héritage — en dressant des exemples et en montrant les preuves de sa place dans l’histoire.

UNE VIE PORTEUSE D’ESPOIR ET DE TALENT

Origines et premiers élans

Abeti Masikini est née le 9 novembre 1954 à Stanleyville, dans l’ancien Congo belge (aujourd’hui Kisangani, en République démocratique du Congo). Fille de Jean-Pierre Finant — premier gouverneur d’origine congolaise de la province de l’Orientale — et de Marie Masikini, une chanteuse de chœur d’église, elle grandit dans un milieu où la musique et la culture tenaient une place réelle.

Après l’assassinat de son père en 1961 (lié à son engagement politique), la famille s’installe à Kinshasa. C’est là qu’Abeti, encore jeune, chante dans le chœur de l’église de sa mère, affinant très tôt ses sensibilités vocales.

Son parcours artistique démarre vraiment en 1971, lorsqu’elle participe — avec une date de naissance ajustée pour répondre aux conditions d’âge du concours — au concours Découverte des Jeunes Talents à Kinshasa. Elle y remporte un prix (troisième place) et attire l’attention du producteur togolais Gérard Akueson, qui deviendra son manager.

L’ascension artistique : de l’authenticité à la modernité

Son premier album, Pierre Cardin Présente: Abeti, sort en 1973, produit par Les Disques Pierre Cardin, maison du couturier français. Cet opus suscite immédiatement de l’attention — il mélange riffs africains, influences blues ou folk, et des textes en lingala, français ou swahili.

Grâce à ce lancement, Abeti fait ses débuts sur des scènes prestigieuses : l’Olympia à Paris (en 1973), puis à New York à Carnegie Hall en 1974 avec son groupe Les Redoutables. Elle devient l’une des premières chanteuses africaines à se produire dans ces temples de la musique.

Au fil des années, elle multiplie les explorations musicales : Je suis fâchée (1986) devient disque d’or, l’album En colère (1987) engendre des tubes, notamment Scandale de Jalousie. En 1988, elle se produit au Zénith de Paris, entourée de grands noms comme Bernard Lavilliers ou Manu Dibango. En 1989, elle réalise une tournée en Chine avec 17 galas dans différentes villes, un exploit rare pour une artiste africaine de l’époque.

Son dernier grand disque est La Reine du soukous (sorti vers 1990–1991), qui comporte le titre Bébé Matoko, devenu un tube en Afrique de l’Ouest.

LE COMBAT D’UNE FEMME DANS UN MILIEU DOMINÉ PAR LES HOMMES

Abeti Masikini ne fut pas seulement une voix — elle symbolisa aussi un combat. Elle fut une des premières femmes congolaises à diriger son propre orchestre (Les Redoutables), défier les conventions et imposer son style dans un univers musical dominé par les hommes.

Dans le documentaire Abeti Masikini : Le Combat d’Une Femme, réalisé par Laura Kutika et Ne K***a Nlaba, sa vie est explorée sous l’angle de ses luttes : celle du genre, celle de la reconnaissance artistique, celle des choix entre vie privée et carrière. Le film montre comment elle résista aux moqueries, aux critiques de sa voix ou de son ambition, tout en gardant une dignité et un engagement constants.

Son influence s’est aussi matérialisée dans la mode : la jupe droite à fente longtemps appelée « la jupe Abeti » est inspirée de ses tenues scéniques. De plus, son orchestre a été une pépinière d’artistes : Mbilia Bel, Lokua Kanza, Tshala Muana, Komba Bellow, entre autres, ont gravité autour de son univers musical.

Elle appuya aussi l’idée d’un droit d’expression pour les femmes dans la musique africaine. Même si elle n’écrivit pas explicitement des manifestes féministes, ses choix et sa présence constituaient une revendication : la voix d’une femme devait compter autant que celle d’un homme dans le paysage musical.

LE 28 SEPTEMBRE 1994 : LA MORT D’UNE DIVA

Le contexte et la maladie

À l’apogée de sa carrière, Abeti Masikini dut affronter un adversaire implacable : le cancer de l’utérus. Les sources concordent pour indiquer que c’est cette maladie qui causa son décès.

Elle décède à Villejuif (en France) le 28 septembre 1994, à l’âge de 39 ans (ou selon certaines sources, 40 ans) — selon les recoupements, elle était née en 1954. Le site Radio Okapi, à l’occasion du 30ᵉ anniversaire de son décès, mentionne qu’une messe d’action de grâce fut organisée en sa mémoire à Paris.

Sa disparition soudaine provoqua un choc dans les milieux culturels africains et au-delà. On perdit non seulement une voix, mais une figure d’émancipation et d’inspiration.

Réactions et commémorations

Les hommages sont nombreux. En 2024, à l’occasion du 30ᵉ anniversaire de son décès, plusieurs initiatives sont organisées, notamment des cérémonies à Paris. Dans les médias congolais, on souligne qu’Abeti Masikini faisait partie des grandes voix congolaises modernes ayant contribué à la reconnaissance de la musique congolaise sur la scène internationale.

Certaines publications rappellent qu’elle est enterrée dans la mémoire collective comme la « Reine du soukous » et que son nom reste associé à des tubes indémodables.

HÉRITAGE ET SIGNIFICATION DE SA DISPARITION

Pour comprendre l’importance de ce jour, il faut mesurer ce que perd la musique africaine quand une icône s’éteint prématurément, et ce que reste de vivant.

Une œuvre inachevée mais forte

Malgré sa disparition à un âge relativement jeune, Abeti Masikini a laissé une discographie riche — on lui attribue jusqu’à 21 albums d’enregistrements studio. Ses œuvres — tels Scandale de Jalousie, Bébé Matoko, Aziza, Zaire Oye — continuent de tourner sur les ondes, dans les playlists africaines et dans les hommages.

Une figure d’émancipation

Sa carrière prouve qu’une femme africaine pouvait prendre les devants, créer, diriger, imposer sa voix — à une époque où cela n’était pas évident. Sa force de caractère, son audace, ses choix artistiques sont souvent mentionnés comme des repères pour les générations suivantes.

Le symbole du “et si…” — ce qu’on aurait pu avoir

La mort d’Abeti Masikini laisse derrière elle une question : quelles trajectoires aurait-elle encore pu dessiner ? Peut-être des collaborations plus audacieuses, des tournées dans des pays jusque-là inexplorés, des albums encore plus novateurs, voire une influence accrue dans les mouvements féministes africains.

CONCLUSION

Le 28 septembre 1994 reste un jalon douloureux dans l’histoire de la musique africaine. La disparition d’Abeti Masikini n’a pas seulement supprimé une grande voix, mais elle a privé le monde d’un être revendicatif, pionnier et inspirant. Le jour de sa mort, c’est un morceau de rêve collectif qui s’est effrité.

Pour autant, ce qui demeure dépasse la disparition : sa musique, sa posture, les artistes qu’elle a inspirés et les barrières qu’elle a contribué à faire tomber. En ce jour, on se souvient non pour pleurer, mais pour affirmer que son nom continue de vibrer — et que sa lutte n’est jamais finie.

DE L’ÉLYSÉE À LA PRISON ! LE CRIMINEL SARKO RATTRAPÉ PAR KADHAFIPar KongoTimes! L’ancien président français Nicolas Sark...
27/09/2025

DE L’ÉLYSÉE À LA PRISON ! LE CRIMINEL SARKO RATTRAPÉ PAR KADHAFI

Par KongoTimes!

L’ancien président français Nicolas Sarkozy a été condamné jeudi par le tribunal correctionnel de Paris à cinq ans de prison, dont deux ans avec sursis, pour complot criminel dans le cadre de l’affaire des financements libyens présumés. Cette décision marque une première dans l’histoire de la République : jamais un ancien chef de l’État n’avait été menacé d’une incarcération immédiate pour des faits liés à l’exercice de ses fonctions politiques.

La présidente du tribunal, Nathalie Gavarino, a justifié ce jugement par « la gravité exceptionnelle des faits » et « l’atteinte portée à l’intégrité de la vie démocratique française ». Sarkozy a été en revanche acquitté des accusations de corruption passive et de financement illégal de campagne, faute de preuves directes établissant qu’il aurait personnellement encaissé les fonds.

À la sortie du tribunal, le ton de l’ancien président était ferme : « Si l’on veut absolument que je dorme en prison, je dormirai en prison, mais la tête haute », a-t-il déclaré, dénonçant un verdict « politique » qui, selon lui, fragilise l’État de droit.

LES ORIGINES DE L’AFFAIRE : LES ACCUSATIONS DE LA FAMILLE KADHAFI

Tout commence en 2011, peu après la chute du régime de Mouammar Kadhafi, lorsque son fils Saïf al-Islam accuse publiquement Nicolas Sarkozy d’avoir reçu « des millions d’euros » pour financer sa campagne présidentielle de 2007. Ces déclarations, rapidement relayées par la presse internationale, jettent une ombre sur le mandat de Sarkozy, déjà critiqué pour ses volte-face diplomatiques vis-à-vis de la Libye.

En 2014, l’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine, intermédiaire connu entre Paris et Tripoli, confirme ces accusations. Il affirme avoir transporté en valises plus de 5 millions d’euros en liquide entre 2006 et 2007, remis à l’entourage de Sarkozy. Selon ses dires, ces financements auraient atteint jusqu’à 50 millions d’euros. Bien que Takieddine se soit ensuite rétracté puis contredit à plusieurs reprises, ses révélations ont alimenté une enquête tentaculaire qui s’est étendue sur plus d’une décennie.

LE CONTEXTE HISTORIQUE : LE RAPPROCHEMENT FRANCE-LIBYE

Pour comprendre la portée de l’affaire, il faut revenir sur la politique étrangère française au milieu des années 2000.

À l’époque, la Libye sort lentement de son isolement diplomatique. Mouammar Kadhafi, longtemps considéré comme un « paria » sur la scène internationale en raison de son soutien au terrorisme et de son rôle dans l’attentat de Lockerbie (1988), cherche à se réhabiliter auprès des grandes puissances occidentales. En 2003, il annonce l’abandon de son programme d’armes de destruction massive et négocie avec les Européens pour lever les sanctions.

En 2007, fraîchement élu, Nicolas Sarkozy joue une carte audacieuse : il invite Kadhafi à effectuer une visite d’État en France. Le dictateur libyen plante sa tente bédouine dans les jardins de l’hôtel Marigny, en plein cœur de Paris, et signe plusieurs accords commerciaux et de coopération. À l’époque, l’Élysée justifie ce rapprochement comme un « geste diplomatique » destiné à ramener la Libye dans le giron international. Mais l’image reste controversée, ternissant déjà la présidence Sarkozy.

DES PROMESSES CONTRE DES FONDS ?

C’est précisément dans ce contexte que la justice française soupçonne un pacte occulte. Selon l’accusation, l’équipe Sarkozy aurait accepté des financements massifs en échange d’un engagement à réhabiliter l’image de Kadhafi en Europe et à favoriser ses intérêts économiques.

Le tribunal a retenu l’existence de contacts répétés entre des proches du président et des officiels libyens en amont de l’élection de 2007. « Nicolas Sarkozy a autorisé ses collaborateurs à démarcher Tripoli pour obtenir un soutien financier », a souligné la juge Gavarino. En revanche, faute de preuves directes, il n’a pas été établi que l’argent ait effectivement servi à la campagne électorale.

DES PROCHE MIS EN CAUSE

Le procès a également concerné plusieurs figures de l’entourage sarkozyste :

- Claude Guéant, ancien ministre de l’Intérieur, a été condamné pour corruption et blanchiment de fraude fiscale.
- Brice Hortefeux, ex-ministre également, a été jugé coupable de complot criminel.
- Carla Bruni-Sarkozy, l’épouse de l’ancien président, est toujours mise en examen pour dissimulation de preuves et association de malfaiteurs. Elle nie formellement ces accusations.

UN CASIER JUDICIAIRE QUI S’ALLONGE

Cette nouvelle condamnation s’ajoute à une série de revers judiciaires pour Nicolas Sarkozy :

- En 2021, il a écopé d’une peine de prison ferme pour avoir tenté de corrompre un magistrat.
- En 2024, il a été reconnu coupable d’avoir dépassé le plafond légal des dépenses électorales lors de sa campagne de 2012.

L’image d’un président réformateur et énergique, qui espérait encore peser sur l’avenir de la droite française, s’est peu à peu effritée au rythme des affaires judiciaires.

UN TOURNANT DANS L’HISTOIRE POLITIQUE FRANÇAISE

Le cas Sarkozy illustre un changement profond dans la relation entre pouvoir politique et responsabilité pénale. Là où, jadis, les anciens présidents bénéficiaient d’une forme d’immunité symbolique, la justice semble désormais décidée à traiter les ex-chefs d’État comme tout justiciable.

Reste à savoir si la condamnation sera confirmée en appel. Mais d’ores et déjà, cette affaire marquera l’histoire comme celle qui a fait basculer un président de la République de l’Élysée vers la menace très concrète d’une cellule de prison.

ENCADRÉ CHRONOLOGIQUE : 18 ANS D’AFFAIRE SARKOZY-KADHAFI

2007 : Nicolas Sarkozy est élu président de la République. Dans la foulée, il accueille Mouammar Kadhafi en visite d’État à Paris, provoquant une polémique internationale.

2011 : Chute du régime libyen. Son fils, Saïf al-Islam Kadhafi, accuse Sarkozy d’avoir reçu plusieurs millions d’euros pour financer sa campagne de 2007.

2012 : Sarkozy échoue à se faire réélire.

2013 : Le parquet national financier ouvre une enquête pour corruption, financement illégal de campagne et blanchiment.

2014 : L’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine affirme avoir livré des valises contenant 5 millions d’euros en liquide à l’entourage de Sarkozy.

2016 : Plusieurs témoignages d’anciens dignitaires libyens confirment l’hypothèse de transferts financiers massifs vers Paris.

2018 : Nicolas Sarkozy est placé en garde à vue et mis en examen pour corruption passive, financement illégal de campagne et recel de fonds publics étrangers.

2021 : Déjà condamné dans une autre affaire (corruption d’un magistrat), Sarkozy devient le premier ancien président français à écoper d’une peine de prison ferme.

2024 : Nouvelle condamnation pour dépassement du plafond légal des dépenses électorales lors de la campagne de 2012.

2025 : Le tribunal correctionnel de Paris le condamne à cinq ans de prison, dont trois ferme, pour complot criminel dans l’affaire des financements libyens.
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FIN DU RÈGNE DU DOLLAR EN RDC : RÉALITÉ OU ILLUSION ?Par KongoTimes!, envoyé spécial économique — KinshasaDepuis 2024, l...
25/09/2025

FIN DU RÈGNE DU DOLLAR EN RDC : RÉALITÉ OU ILLUSION ?

Par KongoTimes!, envoyé spécial économique — Kinshasa

Depuis 2024, la République démocratique du Congo (RDC) a entamé une série de mesures visant à réduire la prépondérance du dollar américain dans les transactions quotidiennes, fiscales et financières. L’ambition proclamée est claire : rendre au franc congolais (CDF) sa place centrale. Mais peut-on vraiment « dédollariser » une économie où le dollar fait office de réfuge et d’unité de compte informelle ? Tour d’horizon, preuves à l’appui.

LES FAITS : DES MESURES CONCRÈTES POUR BOOSTER LE FRANC

La Banque centrale du Congo (BCC) a multiplié les actions publiques visibles : obligations pour les terminaux de paiement électronique (TPE) d’accepter uniquement le franc congolais, incitation (voire obligation) à l’affichage des prix en CDF et la réception des paiements fiscaux en monnaie nationale. Ces décisions cherchent à augmenter l’usage effectif du franc dans le commerce formel et à forcer l’offre à s’ajuster à une demande monétaire nationale retrouvée.

POURQUOI LA RDC EST-ELLE AUSSI DOLLARISÉE ? STRUCTURE, CONFIANCE ET RESSOURCES

Plusieurs caractéristiques rendent le phénomène durable :

1. Ressources naturelles et recettes en devises. Les exportations minières—cuivre, cobalt, diamant—génèrent des recettes en dollars. Les entreprises et exportateurs opèrent naturellement en devise forte, ce qui alimente l’usage du dollar au niveau macroéconomique. Des analyses macroéconomiques récentes montrent que la dollarisation est profondément ancrée dans la structure même de l’économie congolaise.
2. Mémoire inflationniste et manque de confiance. Des épisodes passés d’hyper- ou forte inflation ont encouragé les agents économiques (ménages, commerçants, banques) à préférer une monnaie extérieure stable pour préserver la valeur de l’épargne et des contrats. Les salaires payés en CDF sont souvent convertis immédiatement en devises pour se protéger.
3. Marché informel dominant. Une large fraction des transactions quotidiennes se déroule hors du secteur bancaire—marchés, loyers, petits services—où le dollar circule facilement et, souvent, est préféré pour les transactions de vols moyens à élevés.

LES PREUVES D’UNE AVANCE : RÉSULTATS ET EFFETS IMMÉDIATS

Les décisions réglementaires ont produit des effets mesurables : des banques et fintechs ont adapté leurs TPE et certaines administrations n’acceptent désormais les paiements que dans la monnaie nationale, augmentant de fait la demande en CDF dans les circuits officiels. Des notes de conjoncture et comptes rendus de la BCC confirment le resserrement de la politique monétaire et des interventions sur le marché des changes visant à stabiliser le franc.

L’IMF et d’autres institutions ont modélisé l’impact d’un tel processus sur une économie riche en ressources mais dollarisée : les scénarios montrent qu’une combinaison de politique monétaire stricte, accumulation de réserves et stabilisation des prix est nécessaire pour que la monnaie locale reprenne son rôle. Ces études posent aussi la difficulté suivante : sans confiance durable, toute mesure peut rester superficielle.

EXEMPLES CONCRETS — CE QUI CHANGE SUR LE TERRAIN

- Commerces et TPE : à Kinshasa et Lubumbashi, plusieurs chaînes de distribution et commerçants formels ont commencé à afficher leurs prix en CDF et à facturer en francs, suite aux directives sur les terminaux. Les clients continuent toutefois d’offrir du dollar dans de nombreux cas, en particulier pour les transactions de valeur élevée.
- Administration fiscale : l’exigence de paiement des impôts en CDF a créé un flux régulier de demande en monnaie nationale vers les banques et le Trésor, augmentant les liquidités en CDF dans le système formel.
- Banque et crédit : les prêts restent majoritairement libellés en devises pour protéger les prêteurs du risque de change, tandis que l’épargne en CDF reste fragile tant que la volatilité persiste.

LES OBSTACLES RÉELS : CE QUI POURRAIT BLOQUER LE PROCESSUS

1. Dépendance aux recettes d’exportation en dollars. Tant que les exportateurs et les revenus liés aux matières premières restent en dollars, une large part des flux restera en USD.
2. Taux de change et volatilité. Sans stabilité prolongée du franc, les agents économiques conserveront une préférence pour le dollar.
3. Profondeur financière limitée. Faible accès au crédit en CDF, marchés des capitaux embryonnaires et manque d’instruments financiers en monnaie locale limitent la capacité des acteurs à gérer les risques en CDF.
4. Pratiques contractuelles. Baux, contrats commerciaux et prêts expriment souvent leurs valeurs en dollars — modifier ces conventions requiert un effort légal et institutionnel considérable.

QUEL PLAN POUR RÉUSSIR ? LES CONDITIONS D’UNE DÉDOLLARISATION RÉALISTE

Les pays qui ont réussi une dés-dollarisation (ou une re-monétisation partielle) ont combiné plusieurs leviers : stabilité macroéconomique (inflation faible), crédibilité de la banque centrale, réserves suffisantes, marché des changes liquide, incitations fiscales et réglementaires, et développement des paiements électroniques en monnaie locale. Pour la RDC, les priorités concrètes seraient :

- Maintenir une inflation basse et prévisible par une politique monétaire crédible.
- Accroître les réserves internationales pour intervenir en cas de choc et rassurer le marché.
- Développer l’écosystème financier en CDF : plus d’épargne et de prêts en francs, plus d’instruments (obligations, swaps) libellés en CDF.
- Stimuler l’inclusion financière et les paiements électroniques pour ancrer l’usage du franc dans les transactions quotidiennes.

CONCLUSION : POSSIBLE, MAIS PAS RAPIDE — LA RÉDÉDOLLARISATION S’ANNONCE COMME UN PARCOURS

La dédollarisation en RDC n’est ni impossible ni automatique. Les preuves rassemblées — décisions de la BCC, adaptations des TPE, analyses de l’IMF et des institutions internationales — montrent qu’un virage est engagé et que des avancées palpables existent. Mais la vitesse et la profondeur de ce changement dépendront moins de décrets que de la capacité des autorités à créer une confiance durable en la monnaie nationale : maîtrise de l’inflation, réserves solides, instruments financiers en CDF et transformation progressive des pratiques contractuelles. Sans ces éléments, la dollarisation restera un filet de sécurité trop attractif pour les entreprises et les ménages.

En bref : la dédollarisation est possible, mais elle exigera des années, des politiques coordonnées et une transformation structurelle profonde — pas seulement des mesures administratives. Les signaux récents sont encourageants, mais ils constituent les premières marches d’un long escalier.
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Sources principales consultées (sélection) : Banque centrale du Congo (communiqués), analyses et reportages d’AfricaNews et RFI, notes et modèles de l’IMF sur la dollarisation en RDC, rapports de l’IFC/World Bank sur la structure financière congolaise, enquêtes locales sur l’application des mesures.
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