Metula News Agency

Metula News Agency La Ména - Metula News Agency - est une agence de presse fondée en mai 2000, dotée d’une directi Les objectifs de la Ména, vous le voyez bien, sont conséquents.

A la Ména, nous avons compris très tôt que seule une information professionnelle, faite par des professionnels du meilleur niveau, pouvait servir nos objectifs. Nous n'avons jamais non plus dissimulé la nature de nos finalités, elles consistent à exploiter au mieux notre connaissance du Moyen Orient, ainsi que le fait que nous en faisons partie de manière homogène, qu'il nous accueille, nous tarau

de et nous nourrit. La Ména, de son nom complet la Metula News Agency, est dirigée au plan rédactionnel depuis le village israélien de Métula qui lui donne son nom. Ce village est le plus septentrional de l'État d'Israël, il est en fait l'aboutissement géographique d'un isthme politique entre le Sud-Liban et la Syrie. D'où que nous regardions depuis les fenêtres de l'agence, nous ne distinguons que les maisons de ces États voisins, leurs montagnes et leurs neiges en hiver. Là ne s'arrête pas la particularité de la Ména pour autant, puisque nous sommes la seule agence de presse dont la direction rédactionnelle se situe en Israël, qui emploie en permanence des correspondants dans les pays et territoires arabes, que sont le Liban, la Jordanie et la Palestine. Notre correspondant principal au Liban, par exemple, Michaël Béhé, joue un rôle prépondérant dans la réinformation des Libanais de la diaspora, aussi bien que pour ceux qui subissent au pays la domination syro-iranienne, par Hezbollah interposé. Le chef de la Ména palestinienne, quant à lui, Sami El-Soudi, fait partie de la tendance Sari Nusseiba, qui prône une approche réaliste à la solution du conflit régional, qui soit basée sur la reconnaissance et le respect mutuel et qui prenne en compte les droits légitimes de son peuple. Sami, par son langage simple, par une honnêteté intellectuelle sans concessions, a trouvé le moyen d'accéder directement au cœur et à la réflexion de ses lecteurs par chacun de ses articles. La Ména est constituée d'une mosaïque d'analystes et de commentateurs, qui respirent l'air de tous les pays de la région et dont les idées vont de l'anarchisme déclaré d'Ilan Tsadik au néo-conservatisme pro américain d'un Guy Millière. Ce qui les a fait se rencontrer, c'est d'abord le grand talent d'hommes qui les anime mais surtout leur refus de la fatalité de la discorde entre des personnes appartenant à des cultures différentes. Aussi, au lieu de laisser leur conviction en jachère, ils ont décidé de servir cet espoir commun, en faisant se réunir leur expression professionnelle dans la même agence. A la Ména nous sommes en effet persuadés que la paix repose, entre autres choses, sur trois paramètres pratiques : La connaissance de la réalité de l'autre - qui est largement exposée dans les articles de l'agence. L'analyse rationnelle, à laquelle nous nous livrons quotidiennement afin d'éliminer du chemin de la compréhension l'écueil du manque de réalisme, et la réinformation. La réinformation est un terme que j'ai inventé, au détour d'une digression avec Sami El-Soudi, et qui signifie que nous nous attelons ici au rééquilibrage des informations erronées ou tronquées qui parviennent à l'étranger sur ce qui se passe chez nous. Nos journalistes s'employant à véhiculer les informations oubliées, tronquées, dénaturées, manquantes ou omises, qu'ils jugent nécessaires à la perception des bases et des péripéties de notre conflit. Tous, en effet, autant que nous sommes à la Ména, sommes persuadés de ce qu'aucune percée substantielle en direction la paix n'est possible, tant que les habitants de la région seront soumis à la propagande haineuse et tant que les citoyens des pays occidentaux, si nécessaires dans leur rôle de modérateurs, recevront une information fabriquée au fil des intérêts étroits de leurs gouvernants. Neuf ans d'une activité intensive, dans la poursuite de ces objectifs, ont déjà aménagé à la Ména une place réservée dans la culture médiatique francophone. Aujourd'hui, la lecture des analyses de notre agence est devenue un passage obligé pour des centaines de politiciens européens, ainsi que pour des milliers d'informateurs des media francophones, qu'ils collaborent au quotidien Le Monde ou au Figaro, à la Télévision Suisse Romande, à TF1 mais aussi aux radios périphériques et FM et aux magazines hebdomadaires. Plus d'un diplomate et d'un éditorialiste connus se sont retrouvés au centre de scandales qu'ils avaient suscités et que la Ména a découverts et démontrés. Ils s'appellent Jean Daniel, Charles Enderlin, Dominique Vidal, Bernard Pivot et de Villepin, entre autres, ceux dont les démarches publiques ont mérité les foudres redoutées de nos rédacteurs. Redoutées d'autant plus, que nos critiques et nos analyses se distinguent de la plupart des autres par leur exhaustivité et par leur précision, à tel point qu'en neuf ans d'existence, il n'est pas encore arrivé qu'aucun de nos détracteurs ne mette en doute l'exactitude de nos développements, soit encore la crédibilité de nos sources ! Leur réalisation demande une organisation sans failles et des moyens techniques, en plus de la bonne volonté et du talent de nos auteurs. C'est pour cela que les abonnés de la Ména sont invités à participer aux frais de l'agence, en s'acquittant d'un paiement mensuel raisonnable. Ceux qui connaissent l'agence auront compris que la masse du travail concédé nécessite des moyens et que la Ména n'a d'avenir, face des méga agences publiques comme l'AFP, que si elle continue à être gérée comme une entreprise commerciale. 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TSAHAL VISE UNE RÉUNION DE TOUS LES DIRIGEANTS DU HAMAS AU QATARDix chasseurs-bombardiers du Khe’l Avir, accompagnés de ...
09/09/2025

TSAHAL VISE UNE RÉUNION DE TOUS LES DIRIGEANTS DU HAMAS AU QATAR

Dix chasseurs-bombardiers du Khe’l Avir, accompagnés de drones, d’avions d’avitaillement, d’appareils-espions, de sauvetage de pilotes et de supériorité aérienne, ont attaqué cette après-midi de mardi un appartement situé à Doha, capitale du Qatar, dans un petit complexe résidentiel surveillé 24 heures sur 24 par la garde émirienne depuis le début du conflit à Gaza.

Au moment du raid, les principales personnalités du Hamas rescapées des opérations d’oblitération précédentes de Tsahal, étaient réunies dans le logement en question afin de discuter de la "proposition d’accord américaine" en vue de mettre un terme au conflit de Gaza et de libérer les otages détenus par la milice islamique terroriste palestinienne.

L’attaque s’est produite à 16h30, heure d’Israël, 15h30 à Vaison-la-Romaine. La cible était éloignée de 1 700km au sud-est de la frontière de l’Etat hébreu. C’est la première fois que l’Armée israélienne vise un objectif situé dans ce pays.

Des témoins oculaires ont rapporté avoir vu plusieurs explosions s'échappant de la station-service Legtifya [carte].

Un moment après l'explosion, des ambulances et au moins 15 voitures de police et des véhicules gouvernementaux banalisés ont envahi les rues alentour dans le quartier de l'explosion.

Les principaux dirigeants qui participaient à la réunion de Doha étaient Khalil al Hayya - chef du bureau du Hamas à Gaza exilé au Qatar, membre du comité directeur de l’organisation terroriste et chef de la délégation de l’organisation aux négociations avec Israël -, Khaled Mashaal - l'un des dirigeants politiques supérieurs de l'organisation terroriste islamique palestinienne, exilés à Doha, signalé comme mort lors du raid de ce jour par Wikipédia, - Muhammad Darwish - président de la Choura, le Conseil politique du Hamas -, Razi Hamad - haut responsable du Hamas. Il était auparavant président de l'autorité des postes-frontières de la bande de Gaza et "vice-ministre des Affaires Etrangères" de l’organisation terroriste -, et Izzat al Rishq - membre fondateur du Hamas, fait partie de son bureau politique et de son équipe de négociation ; il fut à la tête du département des media et de la commission électorale de 2006 -.

Lire l’article : https://menapress.org/articles/01090925

NETANYAHU MENACÉ DE MORT PAR DES PHALANGES FASCISTESAttention : à partir de maintenant, l’accès aux articles complets de...
04/09/2025

NETANYAHU MENACÉ DE MORT PAR DES PHALANGES FASCISTES

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Par Stéphane Juffa

Franchissant les derniers garde-fous, Netanyahu a qualifié hier les familles des otages retenus à Gaza et leurs dizaines de milliers de partisans qui manifestaient à Jérusalem de "phalanges fascistes".

B.N. a également déclaré qu’ils "menacent chaque jour de nous tuer, moi, le Premier ministre et ma famille".

"Dans une démocratie, la protestation est légitime. Mais il s'agit d'une manifestation politique, financée et organisée contre le gouvernement (…)", a ajouté le chef de l’exécutif.

Il s’en est aussi pris une nouvelle fois à la Police et à l’appareil judiciaire, critiquant leur gestion des manifestations.

"Ce qui se passe ici est simple : il n'y a aucune répression. Et lorsqu'il n'y a pas de répression, il y a escalade", a-t-il déclaré, poursuivant : "Où est l'application de la loi ? Elle n'existe pas. Il ne s'agit pas d'une application sélective ; il n'y a aucune application. Et cela doit changer !"

Ces remarques sont surprenantes, car elles causalisent des événements qui n’ont pas de lien direct entre eux : pourquoi, devrait-il y avoir forcément une répression si les manifestations sont pacifiques et autorisées par la police ?

A quel motif la police devrait-elle empêcher une éventuelle escalade de la protestation lorsqu’elle s’inscrit dans le cadre de l’exercice légitime des libertés fondamentales en démocratie ?

Etre parent d’otage n’est pas un engagement politique, c’est un supplice

Les familles des otages, dont les proches agonisent au sens propre dans les tunnels insalubres des terroristes islamiques palestiniens à Gaza, exigent simplement que le gouvernement dirigé par Netanyahu s’occupe prioritairement de leur libération toutes affaires cessantes, et mette un terme au conflit, qui, s’il est étendu va sans doute causer leur mort.

Lire l’article : https://menapress.org/articles/01040925

Photo :

Une photo représentative de la "horde fasciste" des plus de soixante ans, que Netanyahu accuse de vouloir l’assassiner, lui et sa famille

LES ISRAÉLIENS ET LES TURCS SE SONT RETROUVÉS FACE À FACE LA SEMAINE DERNIÈRE SUR LE THÉÂTRE D’OPÉRATIONS SYRIENAttentio...
02/09/2025

LES ISRAÉLIENS ET LES TURCS SE SONT RETROUVÉS FACE À FACE LA SEMAINE DERNIÈRE SUR LE THÉÂTRE D’OPÉRATIONS SYRIEN

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Le week-end dernier, Ankara a annoncé qu’elle interdisait dorénavant l’usage et le survol de son territoire à tous les avions israéliens, de même qu’aux navires battant un pavillon représentant l’étoile de David, voire un bâtiment appartenant à des affréteurs israéliens, ou encore transportant dans sa cargaison des marchandises à vocation militaire destinées à l’Etat hébreu.

Avec ces dernières mesures, et pour autant qu’elles soient mises en place, le commerce entre les deux pays est au point mort.

De nombreux confrères médiatiques ont attribué ce train de sanctions au fait que Binyamin Netanyahu a fait savoir qu’il considérait faire reconnaître le Génocide arménien par Israël.

Mais c’est de l’ordre des chicanes réciproques entre les deux plus grandes puissances du Moyen-Orient, et ce n’est pas l’événement qui a déclenché la colère du satrape. Nous dévoilerons plus avant dans ce papier la vraie raison, après avoir posé de décor des relations entre les deux Etats et leurs enjeux.

Depuis cette semaine donc, tous les échanges entre Jérusalem et Ankara sont interrompus. Tous, hormis quelques activités dont les forces armées turques ne peuvent se passer, sous peine de clouer au sol des centaines de chasseurs-bombardiers et de chars, qui avaient été remis à niveau par des entreprises bleues et blanches, dotés de composants principaux issus de leur production et qui ne sont pas interchangeables.

Tant que les nouvelles règles décidées par le Sultan Erdogan ne s’approchent pas d’un affrontement armé, les protagonistes n’ont pas intérêt à interrompre cette industrie.

Au reste, c’est surtout la Turquie qui sort perdante de ces limitations, elle qui accueillait jusqu’à récemment des centaines de milliers de touristes israéliens par année, surtout des Arabes-israéliens, pour lesquels la région d’Antalya restait une destination préférentielle.

Depuis le raidissement des relations économiques, les destinations grecques ont avantageusement remplacé celles de la "Riviera turque".

Les autres branches de l’ "Empire ottoman" pénalisées par l’antisémitisme revendiqué de son dictateur – Erdogan, qui était allé jusqu’à accuser les Juifs d’être à l’origine d’un tremblement de Terre, sont l’agriculture, l’alimentaire et l’appareillage électroménager, particulièrement l’entrée de gamme.

Le néo-sultan ne s’est jamais fatigué à chercher à distinguer sérieusement les Israélites des Israéliens.

Lire l’article : https://menapress.org/articles/01020925

Photo :

Les dépôts d’armes souterrains près du mont al Manea
Eviter qu’ils ne tombent entre les mains de la Turquie et que celle-ci ne remplace les Iraniens en Syrie

L’UN DES RAIDS AÉRIENS LES PLUS ÉDIFIANTS À CE JOURAttention : à partir de maintenant, l’accès aux articles complets de ...
29/08/2025

L’UN DES RAIDS AÉRIENS LES PLUS ÉDIFIANTS À CE JOUR

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Nous n’avons pas encore de confirmation officielle concernant les éliminations de la plupart des hauts responsables de la junte houthie, en fin d’après-midi d’hier (jeudi) dans la capitale Sanaa, lors d’un raid mené par une dizaine d’appareils du Khe’l Avir, l’Armée de l’air israélienne.

Ceci dit, il existe un grand nombre d’indices concordants permettant d’établir la forte probabilité pour que le chef d’état-major du régime, Muhammad al Ghamari, déjà sérieusement blessé lors d’une frappe précédente en juin, durant la Guerre avec l’Iran, ait succombé au raid d’hier.

Les mêmes références indiquent un niveau de probabilité identique que le ministre de la Défense, Muhammad Nasser al Attafi ait également péri lors de la même attaque.

C’est lui qui est à l’origine des relations de coopération étroites avec les Gardiens de la Révolution khomeyniste iraniens – les Pasdaran – ainsi qu’avec le Hezbollah libanais.

Lire l’article : https://menapress.org/articles/01290825

Photo :

Al Attafi détenait le portefeuille de la Guerre depuis 2016 et est considéré par les Services occidentaux comme le plus important élément de l'establishment militaire houthi

LA CROISIÈRE S’AMUSEAttention : à partir de maintenant, l’accès aux articles complets de la Ména est réservé aux abonnés...
27/08/2025

LA CROISIÈRE S’AMUSE

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Par Ilan Tsadik

Hier mardi, Israël a atteint un nouveau record de cynisme dans le processus de (non) libération des otages israéliens détenus dans la bande de Gaza.

Sans se presser aucunement, le Premier ministre Netanyahu avait fixé une réunion du cabinet en fin de journée ; mais l’ordre du jour ne stipulait pas la situation de nos concitoyens captifs dans les tunnels insalubres de l’enclave palestinienne, non plus qu’un débat concernant la position à adopter face à la "Proposition Witkoff" et à son acceptation par le Hamas voici déjà neuf jours.

La discussion était centrée sur les préparatifs de l’invasion de Gaza-city et sur le nom qu’il fallait donner à l’opération.

Intentionnellement, Tsahal a opté pour les "Chariots de Gédéon II", ce qui a irrité le chef de l’exécutif qui aurait préféré "Poing de Fer", malgré ses connotations négatives.

B.N. avait limité la durée de la réunion à deux heures, afin de ne pas arriver en re**rd à un repas festif donné dans un restaurant par le conseil régional de Mateh Binyamin, en bordure de Jérusalem, qui regroupe 42 implantations israéliennes et avant-postes du sud de la Samarie en Cisjordanie, et qui compte environ 60 000 habitants.

Le seul mérite de cette mesure fut d’épargner les leçons de stratégie que des ministres, ignares en la matière, avaient infligées au commandant de Tsahal pendant dix heures, durant la rencontre précédente, sous l’œil satisfait du président du Conseil.

Hier, même plusieurs ministres bibistes-edennistes ont qualifié en aparté le meeting de "discussion la plus inutile et la plus ridicule de ces dernières années".

Selon eux, "le cabinet est devenu un simple tampon d’approbation, tandis que les décisions sont prises au sein du cabinet restreint lorsqu’il se réunit".

La réunion ainsi que la bouffe au restaurant se déroulaient alors qu’à Tel-Aviv avait lieu une manifestation regroupant quelque 300 000 personnes (350 000 selon les organisateurs), y compris les familles des otages.

Lire l’article : https://menapress.org/articles/01270825

Photo :

Les ministres et leurs épouses se sont bien amusés, sans se préoccuper des otages qui se meurent à Gaza, et dont ils ont la charge

LA DISPUTE FRANCE-ISRAËL : FANTAISIES CONTRE RÉALITÉAttention : à partir de maintenant, l’accès aux articles complets de...
20/08/2025

LA DISPUTE FRANCE-ISRAËL : FANTAISIES CONTRE RÉALITÉ

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Par Amram Castellion

L’Etat d’Israël moderne existe depuis 77 ans. Il a, depuis sa renaissance, combattu et gagné guerre après guerre, au prix de souffrances que l’Europe repue ne peut même plus imaginer. Et pourtant, beaucoup d’Européens ne comprennent toujours pas que les Juifs d’aujourd’hui ne sont plus les compagnons faibles, désarmés et polis de l’Europe que leurs arrière-grands-parents ont connus avant le grand massacre de 39-45. La dispute actuelle entre la France et Israël en est un exemple typique.

Côté français, le Président Macron – qui ne peut pas se représenter en 2027, mais continue à veiller à ce que son camp centriste garde une base électorale malgré l’effondrement de sa popularité personnelle – essaie, depuis un an environ, de faire une grande opération de racolage du vote jeune, musulman ou islamophile, dans lequel la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon est pour l’instant dominante.

Cela le conduit, entre autres choses, à des expressions assez ridicules en patois jeune (« Champion, mon frère ! ») – ainsi qu’à une opération diplomatique de grande envergure contre Israël.

Diplomatique, car la France, dans sa situation actuelle, ne peut strictement rien faire contre Israël dans le monde réel. Elle a besoin, pour sa propre sécurité, des échanges d’informations entre les services de Renseignement des deux pays.

De manière symbolique, l’avion du Président Macron lui-même est protégé contre les attaques de missiles par un système de israélien, dont l’Etat hébreu continue à assurer l’entretien.

Lire l’article : https://menapress.org/articles/01200825

PRESSION ATOMIQUEAttention : à partir de maintenant, l’accès aux articles complets de la Ména est réservé aux abonnés à ...
19/08/2025

PRESSION ATOMIQUE

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Par Stéphane Juffa

L’équation est simple : si Israël n’entame pas la conquête de Gaza-city, le gouvernement de Netanyahu saute. Les deux formations edennistes de la coalition l’ont répété à maintes reprises ces deux derniers jours, et, pour une fois, on peut les croire, car leur menace ne repose pas sur une quelconque analyse stratégique de la situation, mais sur les prophéties bibliques de la fin du Monde et de la venue du messie. Or, les prophéties bibliques, pour les edennistes, ne sont pas négociables.

Face à cette menace, se dresse pour Netanyahu l’acceptation par le Hamas du plan Witkoff. En gros, et dans une proportion de 98 %, sous la pression principalement de l’Egypte et également du Qatar, ce qu’il reste du Hamas de l’extérieur – le leadership de la bande de Gaza a cessé d’exister depuis longtemps – a accepté d’échanger 10 otages israéliens vivants et 18 dépouilles, contre 140 terroristes purgeant des peines à perpétuité dans les geôles israéliennes. Jusqu’à présent, la milice terroriste islamique palestinienne en exigeait au moins 200, et Israël en proposait 120 au maximum.

En outre, la milice djihadiste accepte désormais que Tsahal maintienne sa présence entre 800 m et 1 km au-delà de la frontière de l’Etat hébreu dans l’enclave palestinienne, tandis que Jérusalem réclame que la bande de sécurité soit large d’1 à 1.2 km.

Une peccadille. Une demi-heure de négociation à Doha.

Selon la proposition de l’émissaire américain, l’échange serait accompagné d’un cessez-le-feu de 60 jours pour finaliser les modalités du retour des dix derniers otages, et régler la question du désarmement de la milice ainsi que de la gestion de l’enclave palestinienne par des technocrates.

Le Caire a déjà émis la proposition de recueillir et de garder les armes du Hamas pendant une durée indéterminée.

Netanyahu, en apprenant mardi la nouvelle de l’acceptation par la milice djihadiste de la dernière mouture de l’offre Witkoff, s’est exclamé : "C’est la démonstration de ce que le Hamas est en proie à une pression atomique !".

Certes, par le monde arabe, qui menace clairement ce qu’il en reste de le laisser dévorer par l’Armée israélienne s’il ne leur obéit pas à la lettre.

Mais cette pression n’est rien en comparaison de celle qui pèse sur le président du Conseil israélien : s’il commence la mise en œuvre de son plan d’attaque de Gaza-city, notamment par l’envoi de 800 000 à 1 million de civils gazaouis, à marche forcée vers le sud de l’enclave côtière, c’est toute la Planète qui le fustigera et qui imposera des sanctions pénalisantes au pays qu'il dirige.

Lire l’article : https://menapress.org/articles/01190825

Photo :

Netanyahu à côté du maître chanteur Smotrich qui le tient par les ouïes depuis plus d’un an et demi

CONTRE TSAHAL, CONTRE LA COUR SUPRÊME, POUR LA LOI ABOLISSANT LE SERVICE MILITAIRE POUR LES EDENNISTES, C’EST CONTRE ISR...
13/08/2025

CONTRE TSAHAL, CONTRE LA COUR SUPRÊME, POUR LA LOI ABOLISSANT LE SERVICE MILITAIRE POUR LES EDENNISTES, C’EST CONTRE ISRAËL

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Par Ilan Tsadik

Cela a commencé il y a quelques jours par un commentaire de Yaïr Netanyahu, qui se prépare à l’assaut final contre le Hamas depuis deux ans à Miami à mes frais, en accusant sur les réseaux sociaux le chef de l’Armée israélienne, le Brigadier-Général Eyal Zamir, d’être "un criminel" qui s’apprête à lancer "un coup d’Etat militaire" contre son père.

Quelques heures plus t**d, l’épouse du dictateur renchérissait, confiant à un proche qu’elle avait prévenu son mari avant qu’il ne le nomme au poste de chef d’état-major, que Zamir ne ferait pas l’affaire, qu’il était faible et à la merci des appels des manifestants antigouvernementaux.

Lors d’une autre conversation à peine plus ancienne, Sara avait dit à un interlocuteur que le Général se souciait davantage des otages que d’écraser le Hamas.

Jeudi dernier, à l’occasion de la parodie de Conseil sécuritaire ayant duré dix heures parfaitement superflues, Netanyahu et la plupart de ses ministres ont rejeté l’analyse et le projet professionnel de Zamir et de Tsahal pour Gaza.

Ils ont adopté à la place une déclaration générale d’intention du chef de l’exécutif qui n’a rien à voir avec un programme stratégique, mais qui a eu pour effet de dresser l’ensemble des nations de la Planète contre l’Etat hébreu, accompagné de sanctions pénalisantes à la clé.

Depuis, parce que le Brigadier-Général commandant Tsahal ne s’est pas couché devant le despote, mais a prédit qu’il "précipitait nos soldats et nos otages dans un piège mortel", B.N a " lancé un contrat sur sa tête", avec toutes les pièces d’artillerie à sa disposition.

Non contre les terroristes islamiques palestiniens, entendons-nous bien, mais contre l’Armée israélienne et son chef.

Dans le cadre de cette offensive, le ministre de la Sécurité nationale d'extrême droite, Itamar Ben-Gvir, a exhorté le Premier ministre Benjamin Netanyahu à évincer le chef d'état-major de Tsahal, Eyal Zamir, affirmant que le général s'opposait au projet de Netanyahu de prendre le contrôle de Gaza en raison de conseillers "d'extrême gauche". Le ministre de la Défense, Israël Katz, a déclaré que la conduite de Zamir était préjudiciable aux soldats.

Lire l’article : https://menapress.org/articles/01130825

Photo :

Contre Tsahal, contre la Cour suprême, pour la loi abolissant le service militaire pour les edennistes, c’est contre Israël // A la droite de Netanyahu, Yariv Lévine et Israël Katz, deux des individus les plus dangereux pour l’avenir d’Israël

NETANYAHU : CHAQUE CORDE POSSÈDE SON POINT DE RUPTUREAttention : à partir de maintenant, l’accès aux articles complets d...
09/08/2025

NETANYAHU : CHAQUE CORDE POSSÈDE SON POINT DE RUPTURE

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Par Jean Tsadik

Jeudi dernier, la réunion du cabinet sécuritaire a duré dix heures.

Elle a été convoquée afin d’adopter une proposition du Premier ministre visant la prise de contrôle de l’ensemble de l’enclave côtière palestinienne et l’ "élimination totale du Hamas".

Mais il n’en a en fait pas été question : Netanyahu a joué sur les mots, en annonçant la prochaine occupation de Gaza ; mais il s’agit de la ville de Gaza, non de la bande de Gaza.

Or, la prise de Gaza-city n’est pas de nature à "éliminer le Hamas", ce qui était censé constituer le sujet de la réunion d’avant-hier soir.

Le projet présenté par le chef du gouvernement entrevoit certes la possibilité, par la suite, de recourir à la méthode "salami", pour occuper pas à pas l’ensemble de l’enclave palestinienne.

Cette décision participe d’une anomalie et à déjà commencé, dès son annonce, à avoir des retombées catastrophiques pour l’Etat d’Israël.

Le chef d’état-major, qui s’est opposé frontalement à B. Netanyahu, a qualifié la conquête de Gaza de "piège mortel" pour les otages et les soldats.

L’anormalité stratégique de la décision repose sur les quatre éléments suivants que le chef de l’exécutif aurait dû impérativement considérer dans sa prise de décision, avant de lancer une offensive pour le contrôle de Gaza ou d’entamer un conflit majeur dont le cours et l’issue sont de nature à altérer les paramètres stratégiques fondamentaux prévalant dans le pays :

1. J***r d’un vaste soutien populaire en faveur de cette nouvelle aventure militaire.
Or, non seulement tous les sondages indiquent qu’entre 70 et 80 % des Israéliens s’opposent à ce projet – le plus large rejet d’un président du Conseil depuis l’introduction des sondages dans notre pays -, mais de plus, le Premier ministre n’a pas même tenté de les convaincre. Il ne s’exprime pas sur les media israéliens.

2. Bénéficier des faveurs de l’Armée dans la perspective d’une guerre.
Or, le degré de rejet de cette hypothèse au sein de l’état-major n’a jamais été aussi élevé.
Au point qu’au sommet de Tsahal, on avertit déjà – fait sans précédent – que tout ordre qui mettrait la vie des otages en péril ou qui exposerait les militaires à un risque inconsidéré ne sera pas pris en considération.
La terminologie précise adoptée dans ce milieu est : "Nous n’exécuterons pas d’ordres sur lesquels flotte un drapeau noir".

3. Disposer d’un vaste soutien international.
Or, aucun Etat ne soutient l’initiative de BN.
Demain se réunira en urgence à New York le Conseil de Sécurité des Nations Unies, et l’adoption ou l’inacceptation d’une résolution contraignante ne dépend que du veto américain.
On a remarqué dans ce sens la réaction du Secrétaire d’Etat américain (ministre des Affaire Etrangères) Marco Rubio, qui a fermement condamné la France lors d’une émission de télévision, affirmant "que les pourparlers avec le Hamas se sont effondrés le jour où Emmanuel Macron a annoncé, de manière unilatérale, que la France reconnaîtrait un Etat palestinien".
Pour le moment, le gouvernement US se tait et il réfléchit, mais nous pensons à la Ména que cette administration ne permettra pas qu’une résolution anti-israélienne passe la rampe à Manhattan.
Reste que les réactions négatives et menaçantes se multiplient, y compris celle de l’Allemagne, où le Chancelier Friedrich Merz a décrété un embargo sur les armes à destination d’Israël.
Il s’agit d’une décision significative portant atteinte aux capacités de Tsahal, l’Allemagne étant notre principal partenaire européen au niveau de la coopération dans le domaine de l’armement.

4. Avoir préparé un scénario civil de fin de confrontation, de nature à profiter des victoires obtenues sur le champ de bataille en les transposant en avantages politiques.
Cependant, Netanyahu refuse catégoriquement depuis deux ans de préparer cette translation, se contentant d’exclure le Hamas ainsi que l’Autorité palestinienne de tout processus de retour à la normale, mais sans suggérer la moindre alternative sur ce point crucial et en évitant soigneusement toute discussion au sein du gouvernement ou à la Knesset.

Le Premier ministre se satisfait de formules populistes, tel le terme "éliminer le Hamas", qui ne recèle aucune signification tactique ou stratégie.

Vaincre le Hamas, si ! Et c’est fait.

Lire l’article : https://menapress.org/articles/01090825

Photo :

Tsahal : tout ordre qui mettrait la vie des otages en péril ou qui exposerait les militaires à un risque inconsidéré ne sera pas pris en compte

LA PIRE SITUATION DEPUIS LA CRÉATION D’ISRAËL (2ème partie et fin)Attention : à partir de maintenant, l’accès aux articl...
07/08/2025

LA PIRE SITUATION DEPUIS LA CRÉATION D’ISRAËL (2ème partie et fin)

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Par Stéphane Juffa

Israël se trouve en situation d’urgence absolue, ayant épuisé tous ses recours pour obtenir la libération de ses otages par la négociation ou par l’action militaire, et dans un contexte de guerre civile larvée sur le plan domestique.

Mais cette condition n’est due ni à un cas de force majeure, non plus qu’à l’opiniâtreté du Hamas, et moins encore à des difficultés tactiques. Elle est la conséquence directe d’une suite ininterrompue de décisions stratégiques erronées de la part de Binyamin Netanyahu, inspirées par la mixtion inadéquate entre des considérations pragmatiques et d’autres, relevant de la mystique biblique et de sa tendance messianique-edenniste.

Des décisions prises par le chef de l’exécutif dans l’unique finalité de satisfaire les partis de cette mouvance au sein de la coalition, afin de conserver sa majorité parlementaire et d’éviter ainsi des élections anticipées.

La détention de la vingtaine d’otages supposément survivants dans les tunnels de Gaza aurait pu être écourtée à cinq ou six reprises, lorsque Netanyahu, pour ne pas indisposer ses alliés edennistes Ben Gvir et Smotrich, a décidé de faire exploser le processus transactionnel en cours au Qatar et en Egypte, voire à transgresser unilatéralement des accords déjà conclus.

L’occasion la plus distinctive de ces parjures est intervenue en février dernier, lorsque Netanyahu a rompu l’accord conclu le 15 janvier précédent et appliqué à partir du 19, qui a vu l’échange de 25 otages israéliens, 5 Thaïlandais et des dépouilles de 8 de nos compatriotes contre la relaxe de 1 778 terroristes palestiniens, le taux d’échange conclu par le chef du gouvernement israélien.

L’accord signé comportait un second volet qui prévoyait l’arrêt des hostilités [dans des termes nettement plus avantageux pour l’Etat hébreu que ceux arrêtés ce week-end à l’issue de la rencontre Witkoff-Netanyahu. Ndlr.], un retrait de Tsahal de la voie de Philadelphie et d’une vaste partie de la bande de Gaza, ainsi que la restitution des derniers otages israéliens en échange de terroristes supplémentaires, jugés, condamnés et purgeant leurs peines dans les prisons de l’Etat hébreu.

Cependant, face à la menace explicite de la part de Ben Gvir et Smotrich de quitter définitivement la coalition dans l’hypothèse d’une cessation des hostilités, Netanyahu a renié ses engagements, arguant que le maintien de l’Armée israélienne sur la totalité de la route frontalière entre l’Egypte et Gaza (Philadelphie) et la prise de Rafah constituaient des conditions tactiquement non-négociables pour la sécurité d’Israël.

Le dernier otage israélien vivant a recouvré la liberté le 22 février 2025.

Depuis, seul le soldat Idan Alexander, double national israélien et américain, a été relâché. Cela s’est passé le 12 mai, à l’issue d’une négociation directe entre la Maison-Blanche et le Hamas.

Hormis Alexander, cela va bientôt faire six mois qu’aucun de nos compatriotes détenus à Gaza n’a été libéré.

Précisément depuis que Netanyahu a écarté les chefs du Shabak et du Mossad, respectivement Ronen Bar et Dadi Barnea, qu’il jugeait trop conciliants dans la conduite des négociations à Doha.

Lire l’article : https://menapress.org/articles/02070825

Photo :

Avec le Général Eyal Zamir, Netanyahu a trouvé à qui parler : Tsahal n’acceptera pas de combattre sans objectifs précis et sensés

LA PIRE SITUATION DEPUIS LA CRÉATION D’ISRAËL (1ère de 2 parties)Attention : à partir de maintenant, l’accès aux article...
07/08/2025

LA PIRE SITUATION DEPUIS LA CRÉATION D’ISRAËL (1ère de 2 parties)

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Par Stéphane Juffa

INTRODUCTION

C’est sans doute l’article le plus difficile de ma carrière qu’il me faut écrire.

Cela fait plusieurs jours que les rédacteurs israéliens de la Ména tentent d’extraire une synthèse de la situation complexe que nous traversons. Ils m’ont soumis plus de 70 feuillets à la relecture depuis vendredi dernier, sans compter la quinzaine que j’ai moi-même écrits.

Chaque sujet traité était légitime, urgent, et il était très professionnellement exposé.

Dans n’importe quelle autre réalité, ces textes auraient constitué des pièces journalistiques incontournables, centrales et à lire toutes affaires cessantes.

Mais ici et en ce moment, que ce soit la description de la situation militaire à Gaza, au Liban, en Syrie, les préparatifs du match-revanche avec l’Iran, le licenciement illégal de la Procureure Générale, le remplacement abusif du président de la commission parlementaire de la Défense, les lourds soupçons de corruption active visant la ministre May Golan, ou les accusations de viols multiples contre le nouveau chef de la commission des Finances de la Knesset choisi par Netanyahu, Hanoch Milwidsky, la découverte du fait que les trois conseillers les plus proches de Netanyahu étaient des agents stipendiés par les Services d’un Etat ennemi, la déferlante de manifestations anti-israéliennes dans le monde, les accusations de génocide dirigées contre notre pays, ce ne sont que des arbres qui cachent la forêt.

Qui plus est, nous avons déjà traité plusieurs fois tous ces sujets et continuerons de le faire, mais ce que l’information réclame immédiatement, c’est présenter une synthèse de la situation.

Tout autre choix éditorial participerait d’une solution de facilité relative et trahirait notre fonction première.

Diffuser cent pages magistrales ou académiques de démonstrations au scalpel également : cela fatiguerait nos lecteurs et atrophierait leur réflexion.

Il ne s’agit pas non plus de se laisser envahir par l’émotion, même si les vidéos de nos otages agonisant dans les tunnels de Gaza, obligés de creuser leurs propres tombes, nous empêchent évidemment de dormir.

Ni de sombrer dans les trémolos dramatiques en évoquant le coup d’Etat mené par Netanyahu en pleine guerre contre les ennemis extérieurs, visant les institutions de notre République, et le risque concret que cela ne finisse par dégénérer en Guerre Civile.

Non. La Ména est très lue par les responsables politiques, militaires, par les communautés du Renseignement, par les chercheurs, les confrères journalistes et les intellectuels, tant en Israël qu’à l’international, et il nous faut distiller l’information en toute responsabilité, en nous concentrant sur l’essentiel et en l’exprimant clairement.

C’est pour cela que le public nous fait confiance, même si la mission consistant à extraire les éléments indispensables dans l’état de catastrophe absolue que nous traversons est aussi ardue que pénible.

Il est vrai que personne ne nous a jamais promis un jardin de roses.

Lire l’article : https://menapress.org/articles/01070825

Photo :

Le chef d’état-major en tournée sur le front

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