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L’éditorial d’Andre Darmon“Le chaos est rempli d’espoir parce qu’il annonce une renaissance.”  Coline SerreauLe Clan des...
22/12/2025

L’éditorial d’Andre Darmon
“Le chaos est rempli d’espoir parce qu’il annonce une renaissance.” Coline Serreau

Le Clan des Siciliens
Des dizaines de milliers d’Israéliens vivent depuis des années comme sous respiration artificielle. Pourquoi ? Parce qu’ils ont été frappés par une pandémie autrement plus dévastatrice que le Covid : le post-trauma. Ici, l’expression « stress post-traumatique » est trop faible. Il s’agit d’une blessure plus profonde qu’un stress, plus tenace qu’un trauma : une brèche ouverte par la perte définitive d’un proche, souvent d’un enfant, d’un soldat tombé sur le champ de bataille pour Israël. Une blessure incurable.
Cette fragilité nationale a explosé après une attaque-pogrom dont la cruauté a dépassé l’imaginable. Puis est venue une guerre interminable, que certains acteurs ont transformée en champ de bataille parallèle : des journalistes qui se prennent pour des militants politiques, des avocats occupant l’espace médiatique comme s’ils étaient porte-parole du pays, et des juges qui donnent souvent l’impression de vouloir se substituer au gouvernement et au Parlement. Résultat : une sorte de jeu de chaises musicales institutionnel qui déstabilise l’État et qui crispe nos concitoyens.
Le peuple que je rencontre — le vrai, loin des studios climatisés — est perdu, inquiet, parfois désorienté. Oui, nos infrastructures tiennent, nos capacités militaires restent élevées, l’économie résiste formidablement. Mais notre armure morale, elle, s’est fissurée et une part importante de la société vit désormais dans une forme nouvelle de post-trauma collectif. Et ce n’est pas une formule journalistique.
Il suffit pour cela d’écouter l’onde de choc provoquée par certaines déclarations ou manœuvres :
— un ancien ministre de la Défense, Bougy Ya’alon, accusant l’armée israélienne de mener une épuration ethnique ;
— une procureure militaire faisant fabriquer de faux films accusant nos soldats d’avoir violé un terroriste, images reprises par la planète entière ; cette même procureure qui a démissionné après avoir avoué avoir divulguer ces fake-films.
— des généraux israéliens comparant nos troupes aux n***s ;
— ou encore l’idée que le Premier ministre aurait ret**dé la libération des otages pour des considérations politiques. L’un des chefs du Mossad, responsable des négociations confirme que Bibi n’avait jamais entrave la libération des otages.
Tout cela n’est pas seulement choquant : c’est un fardeau moral qui nous contraint à nous poser une question existentielle : appartenons-nous encore tous au même peuple ? Surtout lorsque ceux qui divisent ainsi la nation continuent tranquillement à réclamer la partition du pays — politiquement et culturellement. Ce cumul de dérives, de mensonges et de coups bas internes a érodé notre confiance collective. Israël affronte une guerre extérieure, mais aussi une érosion interne de sa cohésion, de ses institutions, de sa capacité à fonctionner sans saboter ses propres fondations.
Depuis la tentative de réforme judiciaire de début 2023, une mutation s’est produite — pas seulement politique, presque cognitive. Comme la molécule du Covid qui avait muté méchamment, les neurones d’une gauche radicalisée ont, eux aussi, changé de structure, ont muté. Une gauche qui se permet tout :
— propos racistes et décomplexés ;
— contradictions permanentes selon l’intérêt du moment ;
— attaques systématiques contre le gouvernement, quoi qu’il fasse ;
— appels explicites à la violence politique et au meurtre, y compris contre le Premier ministre.
Cette gauche militante s’est enlisée dans un écosystème judiciaire et médiatique saturé de favoritisme, de clans, de deals souterrains — de quoi évoquer, oui, le Clan des Siciliens. Et, mécaniquement, elle a radicalisé la droite. Résultat : un camp de droite aujourd’hui déterminé à ne plus céder à aucun compromis, surtout à l’approche des élections prévues à la rentrée prochaine. Dans cette atmosphère empoisonnée, même les candidats centristes jouent double jeu. Naftali Bennett, qui assure sans rire qu’il ne boycottera pas le Likoud — alors qu’il n’a jamais boycotté, ni le Hamas ni Ram, le parti arabe — doit s’attendre, lui, à être boycotté par la droite elle-même. D’autant plus que les précédentes élections ont révélé un gouffre entre les sondages et la réalité : les chaînes 12 et 13 ont systématiquement gonflé certains camps par un paramétrage plus que douteux. Bennet qui ?
Reste une question cruciale : qui pourra sortir Israël de cette torpeur, de cette scission interne, oui qui pourra défaire les tuyaux de cette respiration artificielle morale ?
La réponse pourrait bien venir de ceux qui ont tout perdu et pourtant continuent de se battre :
— les soldats et les soldats blessés
— les parents endeuillés,
— les officiers de haut rang diffamés puis réhabilités, (ceux qui avaient révélé les failles)
— les familles qui paient la guerre au prix fort, sans microphones ni caméras.
Le jour où ces hommes et ces femmes décideront d’entrer en campagne.... électorale, — le pays pourra, peut-être, être s’extirper du marasme et se reconnecter à sa colonne vertébrale morale. Car eux seuls ont payé le prix réel du conflit. Eux seuls pourront remettre Israël debout.

Une contre-enquête systémique sur l’État profond israélienCeci est une compilation des différentes interventions d’ Avi ...
21/12/2025

Une contre-enquête systémique sur l’État profond israélien
Ceci est une compilation des différentes interventions d’ Avi Weiss
Depuis plusieurs années, et de manière particulièrement intensive depuis le déclenchement de la guerre des Épées de Fer, Avi Weiss mène une entreprise de déconstruction méthodique des grands récits judiciaires, policiers et sécuritaires dominants en Israël. À travers des centaines d’articles, de documents judiciaires et surtout de longues interviews filmées, il développe une thèse centrale : l’existence d’un enchevêtrement durable entre parquet, police, services de renseignement et certains médias, produisant falsifications, dissimulations et entraves à la manifestation de la vérité.
Ce dossier propose une reconstruction intelligible et structurée de ses principales révélations, telles qu’exprimées dans ses interventions publiques de décembre 2025.

Le procès Netanyahou : falsifications, témoins défaillants et écoutes occultées
L’effondrement progressif des dossiers 1000 et 4000
Selon Avi Weiss, le cœur du procès intenté à Benyamin Netanyahu repose sur une architecture probatoire profondément viciée. Les audiences devant les tribunaux de Jérusalem et de Tel-Aviv auraient révélé des reconstructions a posteriori de faits inexistants, des procès-verbaux réécrits, des incohérences majeures dans les témoignages à charge, et surtout, l’effondrement méthodique des témoins clés de l’accusation.
Weiss rappelle qu’il fut l’un des premiers journalistes à dénoncer ce qu’il qualifie de «supercherie structurée » de l’affaire 4000.

L’affaire Shlomo Filber et la question des écoutes téléphoniques

Un point central concerne les écoutes de Shlomo Filber et de Netanyahou : dissimulation partielle des données brutes, manipulation de la chronologie, construction artificielle de la prétendue « réunion d’orientation ».
Avi Weiss affirme que le parquet dissimule au public des éléments relevant du renseignement électromagnétique et de la cyber-enquête, dont la divulgation ferait s’effondrer l’accusation.
Le rôle du parquet et les conflits d’intérêts institutionnels
Le président Herzog et la question de la grâce
Weiss soutient que le président Isaac Herzog se trouverait en situation de conflit d’intérêts objectif concernant une éventuelle grâce présidentielle à Netanyahou, en raison de son implication passée et indirecte dans les affaires 1000 et 4000, notamment via la protection accordée à certains responsables policiers.
Le parquet comme acteur central des dissimulations
Dans plusieurs dossiers — Yemen Field, Sdeh-Yémen, Patzarit, Cinquième Dimension — le schéma décrit est récurrent : effacement de conversations sensibles, neutralisation de plaintes internes, fuite sélective de documents vers certains médias, étouffement des volets touchant aux services de renseignement. Weiss parle d’un « parquet devenu acteur politique autonome ».
La guerre des Épées de Fer et la faillite du renseignement
Avant le 7 octobre : aveuglement organisé. Avi Weiss affirme que l’échec du renseignement ayant précédé l’attaque du Hamas ne relève pas d’une simple erreur, mais d’une culture de dissimulation : compartimentage excessif, suppression d’alertes internes, rivalités entre unités, priorités politiques imposées aux services.
« Black Sabbath » et la gestion de l’information

L’après-attaque aurait été marqué par : une rétention volontaire d’informations, la désignation de boucs émissaires, la sanctuarisation de certains responsables clés.
Les affaires classifiées : espionnage, secret d’État et manipulations médiatiques
1. L’« espion secret » et les zones d’ombre
Weiss évoque une affaire d’espionnage majeur, entièrement classifiée, concernant un agent activé avant la guerre : missions exactes non divulguées,chaîne de commandement dissimulée, raisons politiques du secret maintenu.
L’affaire de la procureure militaire et la fabrication d’une accusation
Selon les documents présentés : une accusation de viol aurait été fabriquée de toutes pièces contre un terroriste du Hamas, avec l’implication de la Force 100 de Tsahal, et une fuite coordonnée vers la chaîne 12 et des relais arabes. Le parquet, le Shin Bet et la police auraient ensuite travaillé à l’effacement des traces.
Médias, fuites et ingénierie de l’opinion
Avi Weiss décrit un système où certains médias ne jouent plus un rôle d’enquête mais de validation narrative : diffusion synchronisée de contenus sensibles, silence total sur les contradictions judiciaires, délégitimation systématique des lanceurs d’alerte.
À l’inverse, des plateformes indépendantes (radio, chaînes YouTube, forums) deviennent les derniers espaces de dévoilement.
Conclusion : une crise de régime plus qu’une série d’affaires
Pour Avi Weiss, l’addition de ces dossiers ne relève pas de dérives ponctuelles mais d’une crise structurelle de l’État de droit israélien. Le véritable enjeu n’est pas la défense d’un homme — Netanyahou — mais la restauration de frontières claires entre justice, renseignement, politique et médias. Faute de quoi, avertit-il, Israël pourrait sortir de la guerre extérieure affaibli par une guerre intérieure contre la vérité elle-même.

News du 21-12-25Le conflit israélo-palestinien et les tensions avec des acteurs régionaux comme l’Iran ou le Hezbollah r...
21/12/2025

News du 21-12-25

Le conflit israélo-palestinien et les tensions avec des acteurs régionaux comme l’Iran ou le Hezbollah restent au cœur de la dynamique sécuritaire et diplomatique. L’approche israélienne combine pressions militaires, alliances stratégiques et tentatives de consolidation politique interne, tandis que la communauté internationale joue un rôle fluctuant entre soutien hypocrite, critiques et médiation.
Israël : situation politique, militaire et diplomatique
Front nord : le Hezbollah, une organisation terroriste sous pression
Au Liban, les discussions autour de l’application de la résolution 1701 de l’ONU ont repris une place centrale. Les autorités libanaises affirment vouloir reprendre le contrôle du sud du pays, au-delà du Litani. Dans les faits, il s’agit de réduire la présence armée de l’organisation terroriste Hezbollah, milice chiite pro-iranienne lourdement armée, responsable de milliers de tirs contre des civils israéliens depuis le 7 octobre. Le Liban ne serait pas proche d’achever le désarmement des terroristes du Hezbollah au sud du Litani, une condition importante du cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec Israël. Les forces gouvernementales libanaises reprennent un peu le contrôle, mais les tensions restent fortes avec des accusations de violations de part et d’autre.
Israël continue de considérer que le Hezbollah est une organisation terroriste intégrale, sans distinction artificielle entre branches politique et militaire ; toute présence armée du Hezbollah au sud du Litani constitue une violation directe des engagements internationaux du Liban ; l’État d’Israël se réserve le droit d’agir militairement si la menace se reconstitue.
Ce dossier figure parmi les priorités sécuritaires absolues qui seront abordées avec Washington.
Gaza : pression militaire et bataille diplomatique
Dans la bande de Gaza, Tsahal poursuit ses opérations ciblées contre les cellules terroristes du Hamas et du Jihad islamique, les infrastructures militaires dissimulées dans des zones civiles, les réseaux logistiques encore actifs. Israël insiste sur un point central dans ses échanges diplomatiques : La responsabilité du Hamas dans l’utilisation systématique de la population civile comme bouclier humain. Sur le plan international, Jérusalem fait face à : une pression croissante de certaines capitales européennes, des accusations récurrentes relayées par des ONG politisées, des tentatives de judiciarisation du conflit. C’est précisément sur ce terrain que le soutien américain est stratégique.
L’Iran : le dossier central de la rencontre Netanyahou–Trump
La prochaine réunion entre Benyamin Netanyahou et Donald Trump, annoncée aux États-Unis, devrait être largement dominée par la question iranienne. Les positions israéliennes sont constantes : l’Iran est au cœur de l’axe du terrorisme régional (Hezbollah, Hamas, milices chiites en Syrie et en Irak, Houthis), le programme nucléaire iranien demeure une menace existentielle, toute levée de sanctions sans démantèlement réel est perçue comme une erreur stratégique majeure.
Donald Trump, durant son mandat, avait quitté l’accord nucléaire (JCPOA), rétabli des sanctions sévères contre Téhéran, autorisé une politique de dissuasion active. Israël espère un retour à une ligne américaine plus ferme, incluant : un soutien explicite au droit d’Israël à l’autodéfense, une coordination militaire renforcée, une pression économique maximale sur l’Iran. Par ailleurs l’Iran a exécuté un homme accusé d’espionnage pour le Mossad, dans une série de mesures répressives contre les réseaux supposés pro-israéliens après les affrontements de juin 2025
États-Unis – Israël : recomposition stratégique
Au-delà des dossiers militaires, la rencontre devrait également porter sur la coopération technologique et militaire (défense antimissile, renseignement), la scène internationale (ONU, CPI, pressions juridiques), les équilibres régionaux post-Abraham Accords.
Pour Netanyahou, l’enjeu est de repositionner Israël comme pilier central de la stratégie américaine au Moyen-Orient, face à l’Iran et à l’instabilité régionale. Cette séquence diplomatique intervient dans un contexte où Israël assume une ligne de fermeté sécuritaire, malgré l’isolement médiatique croissant ; a guerre n’est plus seulement militaire, mais narrative, juridique et diplomatique ; l’alliance avec les États-Unis restant le verrou stratégique fondamental malgré les allégations de la gauche parlant de désaccord entre les deux pays. La rencontre Netanyahou–Trump pourrait marquer un tournant politique majeur, non seulement pour Israël, mais pour l’ensemble de l’axe régional confronté à l’expansion iranienne.

Politique intérieure et perspectives électorales
Rôle ‘clé’ de la formation arabe RA’AM
Mansour Abbas, leader du parti arabe Ra’am, pourrait jouer un rôle décisif dans les élections législatives de 2026. Son influence tient à la configuration fragmentée de la Knesset, faisant de ses sièges un pivot potentiel entre coalition gouvernementale et opposition. On sait que son parti est une émanation des Frères musulmans, donc du Hamas interdits dans nombre de pays dans le monde. Par ailleurs Netanyahou et le Likoud caracolent en tête des sondages électoraux. www.israelmagazine.co.il

La double vie d’un espioמ haut responsable iranien, révélée par une enquête américaineUne enquête publiée par The Atlant...
19/12/2025

La double vie d’un espioמ haut responsable iranien, révélée par une enquête américaine
Une enquête publiée par The Atlantic a mis au jour le parcours troublant de Mohammad Hossein Tajik, cadre supérieur du renseignement iranien, accusé d’avoir secrètement collaboré avec la CIA avant de mourir dans des circonstances jamais élucidées.
Selon le journaliste américain, Shane Harris, spécialiste des questions de renseignement, Mohammad Hossein Tajik occupait un poste sensible au sein du ministère iranien du Renseignement et de la Sécurité (MOIS). Officier de haut rang, il aurait notamment dirigé une unité spécialisée dans la cyberdéfense, lui donnant accès à des dossiers parmi les plus confidentiels du régime. À partir de 2008, affirme-t-il dans ses échanges avec le journaliste, Tajik aurait entamé une collaboration clandestine avec la CIA, fournissant des informations sur les réseaux iraniens à l’étranger, en particulier au Liban.
Un accès direct aux réseaux du Hezbollah
Dans ses témoignages, Tajik explique avoir effectué plusieurs missions au Liban, où il aurait été en contact avec des responsables de premier plan du Hezbollah, organisation soutenue et encadrée par Téhéran. Il affirme notamment avoir rencontré Imad Moughniyeh, chef historique de la branche militaire du mouvement, considéré comme l’un des principaux responsables d’attentats contre des intérêts israéliens et américains. Tajik soutient avoir transmis aux services américains des informations détaillées sur l’organigramme du Hezbollah, ses méthodes de coordination et ses liens opérationnels avec les services iraniens. L’enquête rappelle toutefois un point essentiel : aucune source officielle américaine ou israélienne n’a confirmé que ces renseignements ont directement conduit à l’élimination de Moughniyeh, tué à Damas en février 2008 lors d’une opération attribuée conjointement à la CIA et au Mossad.
Un héritage révolutionnaire, une rupture idéologique
Le parcours de Tajik est d’autant plus singulier que son environnement familial était profondément enraciné dans le régime islamique. Son père, connu sous le nom de Haji Vali, fut l’un des révolutionnaires de 1979 et participa à la mise en place des premiers appareils sécuritaires de la République islamique après la chute du Shah. Malgré cet héritage, Tajik aurait développé au fil des années une critique radicale du système, qu’il décrivait comme corrompu, opaque et cynique. Ses relations avec la CIA auraient pris fin vers 2013, lorsque, selon ses propres termes, il devint « trop instable » et difficile à gérer pour ses interlocuteurs américains. Peu après, il fut arrêté par les autorités iraniennes, détenu à la prison d’Evin et soumis à des interrogatoires sévères. Il ne recouvra la liberté que grâce à l’intervention directe de son père, qui obtint sa libération sous caution.
Une mort entourée de zones d’ombre
En juillet 2016, Mohammad Hossein Tajik préparait, selon plusieurs témoignages concordants, une fuite vers la Turquie, emportant avec lui des documents sensibles qu’il souhaitait rendre publics. Le 5 juillet, jour où il devait s’entretenir à nouveau avec Shane Harris, son père se rendit à son domicile accompagné d’un responsable du ministère du Renseignement. Le soir même, Tajik fut retrouvé mort. Aucune autopsie ne fut pratiquée, et son enterrement eut lieu dans la plus grande discrétion à Téhéran.
Le journaliste iranien dissident Ruhollah Zam, alors en exil et en contact avec Tajik avant d’être lui-même exécuté par le régime en 2020, affirma que la mort relevait d’un « assassinat idéologique ». Selon lui, le père aurait agi directement — ou sur ordre — afin d’éviter un scandale majeur susceptible d’éclabousser les services de renseignement et une famille historiquement liée au pouvoir.

L’enquête de The Atlantic repose en grande partie sur les déclarations de Tajik lui-même, croisées avec des sources journalistiques et des documents indirects. Elle ne permet pas d’établir avec certitude l’ampleur réelle de son rôle ni l’impact exact de ses informations.
Elle éclaire cependant un aspect rarement documenté du système iranien : les fractures internes, les loyautés contradictoires et le prix parfois extrême payé par ceux qui tentent de s’en extraire.

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19/12/2025

L'Extraordinaire Avancée Économique d'Israël en 2025. Le Contrat Gazier Historique avec l'Égypte : Des Milliards de Shekels en Perspective jusqu'à l'année 2040.

L'Extraordinaire Avancée Économique d'Israël en 2025  Israël continue de défier les attentes en affichant une résilience...
19/12/2025

L'Extraordinaire Avancée Économique d'Israël en 2025

Israël continue de défier les attentes en affichant une résilience économique remarquable malgré les tensions géopolitiques persistantes. Selon le classement annuel de *The Economist*, Israël se hisse à la troisième place des économies les plus performantes au monde sur une liste de 36 pays, grâce à une croissance robuste et une bourse en pleine effervescence. Cette performance, avec un PIB nominal estimé à 610 milliards de dollars positionne le pays comme un leader en innovation et en exportations high-tech, propulsant son économie vers les sommets mondiaux. Cet article explore les avancées clés qui sous-tendent cette dynamique, des contrats gaziers lucratifs et qui positionne le pays comme un leader en innovation et en exportations high-tech, propulsant son économie vers les sommets mondiaux. Cet article explore les avancées clés qui sous-tendent cette dynamique, des contrats gaziers lucratifs aux investissements technologiques massifs, en passant par des accords de défense colossaux. Sans compter le développement a moyen terme des accords D’ Abraham.

Le Contrat Gazier Historique avec l'Égypte : Des Milliards de Shekels en Perspective

L'un des piliers de cette avancée est le secteur énergétique, illustré par le méga-contrat gazier signé entre Israël et l'Égypte en décembre 2025. Annoncé par le Premier ministre Benjamin Netanyahou comme le plus grand accord gazier de l'histoire d'Israël, ce deal porte sur la fourniture de 130 milliards de mètres cubes de gaz naturel provenant des champs offshore de Leviathan et Tamar. D'une valeur totale de 112 milliards de shekels (environ 35 milliards de dollars), il devrait rapporter 58 milliards de shekels (près de 18 milliards de dollars) au Trésor. Ce partenariat, purement commercial selon les autorités égyptiennes, renforce les liens économiques entre les deux pays et consolide la position d'Israël comme exportateur majeur de gaz en Méditerranée orientale. Au-delà des revenus immédiats, cet accord stimule l'industrie énergétique israélienne et contribue à la stabilité régionale, tout en générant des emplois dans l'exploration et la logistique.

L'Implantation de Nvidia au Nord : 10 000 Emplois et la Renaissance de la Galilée
Dans le domaine de la technologie, l'arrivée massive de Nvidia marque un tournant pour le nord d'Israël. Le géant américain des puces et de l'IA a annoncé en décembre 2025 la construction d'un campus géant à Kiryat Tivon, près de Haïfa, sur une superficie de 160 000 mètres carrés. Ce projet, évalué à 1,5 milliard de dollars, vise à accueillir plus de 10 000 employés, doublant ainsi la main-d'œuvre actuelle de Nvidia en Israël (environ 5 000 personnes). Jensen Huang, PDG de Nvidia, a qualifié Israël de "seconde maison" pour l'entreprise, soulignant l'investissement dans le plus grand centre de serveurs du pays.
Cette implantation ne se limite pas aux emplois directs : elle promet des milliers de postes indirects en transport, maintenance et services, revitalisant la Galilée, une région historiquement sous-développée.
En misant sur l'IA et les technologies de pointe, ce hub transforme la Galilée en un pôle d'innovation, attirant d'autres investissements et favorisant une "résurrection" économique locale. Les Contrats Majeurs avec l'Allemagne : Un Record en Défense

Les liens avec l'Europe se renforcent via des accords de défense historiques. En décembre 2025, Israël et l'Allemagne ont signé une extension de 3,1 milliards de dollars au contrat Arrow-3, un système de défense antimissile développé par Israël Aerospace Industries.<
Portant le total à environ 6,5 milliards de dollars (plus de 20 milliards de shekels), cet accord devient le plus grand export de défense de l'histoire israélienne. Il renforce les capacités aériennes de l'Allemagne tout en injectant des fonds massifs dans l'industrie israélienne, soutenant des avancées technologiques stratégiques et renforçant la posture des Forces de Défense d'Israël. Ce partenariat illustre comment les exportations militaires, en plein essor, contribuent à la croissance économique globale.

Les Accords avec les Émirats Arabes Unis : Normalisation et Milliards en Sécurité
Depuis les Accords d'Abraham, les relations avec les Émirats Arabes Unis (EAU) ont explosé, culminant en un contrat de Défense secret révélé en décembre 2025. Les EAU ont acquis pour 2,3 milliards de dollars un système de défense électronique avancé auprès d'Elbit Systems, protégeant les avions civils et militaires. Ce deal, le deuxième plus important de l'histoire d'Israël après celui avec l'Allemagne, s'étend sur huit ans et marque une normalisation approfondie des liens économiques et sécuritaires. Il souligne l'attrait des technologies israéliennes dans le Golfe, favorisant des échanges commerciaux qui dépassent les armes pour inclure l'innovation et les investissements croisés.
D'Autres Exemples d'Avancées Économiques
Au-delà de ces piliers, d'autres facteurs propulsent l'économie israélienne. Les exportations totales devraient atteindre près de 160 milliards de dollars en 2025, une hausse de 3 % par rapport à 2024, avec une croissance de 9 % pour les services (101 milliards de dollars), dominée par le high-tech. L'OCDE prévoit une croissance du PIB de 3,3 % en 2025, grimpant à 4,9 % en 2026, portée par des investissements forts et une reprise post-conflit. Le secteur high-tech, moteur principal, représente 50 % des exportations et attire des géants comme Nvidia, tandis que les diamants et l'industrie manufacturière maintiennent leur leadership mondial. De plus, la croissance démographique combinée à l'IA et une meilleure gestion pourrait propulser Israël vers une économie de mille milliards de dollars à long terme.Enfin, le PIB par habitant avoisine les 58 270 dollars, plaçant Israël au 13e rang mondial.
Conclusion :

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Analyse de JPPI sur l'IA : Comment les dirigeants mondiaux ont-ils réagi à l'attentat de Sydney ?L’Institut de politique...
17/12/2025

Analyse de JPPI sur l'IA : Comment les dirigeants mondiaux ont-ils réagi à l'attentat de Sydney ?

L’Institut de politique du peuple juif (JPPI) a utilisé des outils d’intelligence artificielle avancés pour examiner les réactions immédiates des dirigeants et des gouvernements du monde entier à l’attaque armée meurtrière contre la communauté juive à Sydney lors d’un événement de Hanoukka le 14 décembre 2025.
L'analyse a examiné les premières réactions officielles à l'attentat dans 25 grands pays du monde, notamment des pays occidentaux, asiatiques et des États arabes et musulmans. Les documents analysés comprenaient les déclarations officielles des porte-parole gouvernementaux, les déclarations publiques et les publications sur les réseaux sociaux immédiatement après l'attentat. En l'absence de déclaration du chef d'État, l'analyse a examiné les déclarations publiées à un niveau gouvernemental inférieur, comme celles des diplomates ou des représentants étrangers. responsables des affaires.
Chaque réponse a été pondérée selon plusieurs paramètres, notamment si elle mentionnait explicitement que l'attaque visait des Juifs, si elle avait eu lieu pendant Hanoucca et si elle employait des termes liés au terrorisme ou à l'antisémitisme. Les références à Israël ou aux Israéliens, ainsi que le niveau hiérarchique de l'auteur de la déclaration, ont également été pris en compte. Les déclarations des chefs d'État ont eu un poids plus important que les communiqués généraux des ministères des Affaires étrangères. Le classement complet est joint à titre de référence.
L’analyse des mots clés a révélé que « terrorisme » était le terme le plus fréquemment utilisé , suivi par « antisémitisme » et « Juifs ».
Les résultats montrent que les scores les plus élevés ont été enregistrés en Argentine et au Canada. Dans les deux cas, les dirigeants nationaux ont clairement et explicitement déclaré que l'attaque était un acte de terrorisme antisémite visant les Juifs et perpétré pendant la fête de Hanoucca.
En revanche, l'Australie, où l'attaque a eu lieu, ainsi que la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni, ont obtenu des scores relativement faibles car leurs déclarations initiales ne mentionnaient pas explicitement les Juifs, l'antisémitisme ou Hanoucca. En Australie, le Premier ministre a été largement critiqué par les médias traditionnels et les réseaux sociaux, et n'a publié une clarification que plus t**d, qualifiant l'attaque de terrorisme antisémite. Un schéma similaire a été observé en Nouvelle-Zélande. En bas du classement figuraient les pays musulmans et arabes. Dans la plupart des cas, les réactions ont été publiées par les ministères des Affaires étrangères plutôt que par les dirigeants nationaux. Parfois, le fait que l'attaque visait des Juifs a été passé sous silence, et les condamnations se sont limitées à des termes généraux s'opposant à « toute forme de violence », sans mention du mobile antisémite. Ce groupe comprenait l'Égypte et la Jordanie, pays signataires d'accords de paix avec Israël.
Israël n'a été mentionné qu'une seule fois, dans une déclaration du président argentin Javier Milei, qui a critiqué ouvertement le gouvernement australien, liant la reconnaissance par l'Australie d'un État palestinien à ce qu'il a décrit comme un climat ayant permis l'attaque antisémite. Cette réaction était inhabituelle en ce qu'elle établissait un lien explicite entre la politique étrangère australienne et la question palestinienne. avec la sécurité de la communauté juive locale.
L'analyse a également examiné quels responsables avaient pris la parole et lesquels étaient restés silencieux. Dans la plupart des pays démocratiques, les réponses ont été publiées directement par les chefs d'État, témoignant de la gravité accordée à l'attaque. Aucun dirigeant d'un pays musulman n'a réagi directement.
Globalement, les résultats indiquent que la plupart des dirigeants du monde libre ont reconnu la gravité de l'attaque et son caractère antisémite, ainsi que son impact direct sur la communauté juive. Toutefois, la réponse t**dive et initialement incomplète du gouvernement australien, ainsi que les réactions générales et non spécifiques des pays musulmans et arabes, mettent en évidence des disparités internationales persistantes dans la lutte contre l'antisémitisme et le terrorisme dirigés contre les Juifs.
Selon les chercheurs du JPPI, « la manière dont les dirigeants formulent leurs réponses revêt une importance politique, morale et sécuritaire. Elle envoie un message clair aux communautés juives du monde entier et aux extrémistes dans leur propre pays. Chaque mot compte, et chaque omission est significative. Il existe une différence manifeste entre un soutien sincère au peuple juif et des déclarations qui ne sont que de vaines paroles. »
L'analyse a été menée par Shlomi Bereznik et Eli Kannai, tous deux chercheurs au Centre d'information et de conseil Diane et Guilford Glazer du JPPI.

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