11/07/2025
đ LâHISTOIRE DE BIBAVOU YA HAMANVOU
đ± Les ORIGINES
Un homme nommĂ© Mwepva, originaire de Ntsaoueni, sâest mariĂ© Ă Ntsoudjini, ho , dans la famille fundi Dhanouni(ancien de Comores Ă Marseille).
Mwepva est FatiguĂ© des allers-retours entre les deux citĂ©s , il proposa Ă sa femme de sâinstaller plus prĂšs. Ensemble, ils dĂ©cidĂšrent de fonder Bibavou.
Une autre famille, originaire de Gouni Ntsoudjini, appelĂ©e Wenya Mwalimu wa Ilezo, les rejoignit. Cette famille Ă©tait conduite par une femme nommĂ©e Mvalia wa Adam. Sa mĂšre Ă©tait de Ntsoudjini, mariĂ©e Ă MdĂ© (dans la rĂ©gion de Bambao), oĂč elle donna naissance Ă Mvalia et Ă son demi-frĂšre Ahamada Ali.
Un jour, Ahamada Ali fut accusĂ© Ă tort dâĂȘtre un espion transmettant des informations de Bambao Ă Itsandra. CapturĂ© Ă MdĂ©, il fut poignardĂ© Ă plusieurs reprises. Il survĂ©cut aprĂšs avoir Ă©tĂ© Ă©vacuĂ© vers Madagascar đČđŹ, d'oĂč il revint vivant par bateau, dĂ©barquant prĂšs de Moindzaza Mboini.
Mais dĂšs que son retour fut signalĂ©, les habitants de Bambao exigĂšrent quâon le leur ramĂšne. Il existe un adage Ă Bambao :
> âĂka hudja pvanu apvasa kuno ukaya djo wala urega le dalao Mwandzaza, ba walo rĂ©ga le dalao Mwandzaza Wasuli.â
Les gens de MdĂ©, convaincus quâun espion ne pouvait vivre en paix, consultĂšrent un marabout. Celui-ci leur conseilla de placer du wuriwaro sur des enfants (car Ahamada Ali aimait beaucoup les enfants). Ainsi, lorsquâil les toucherait, ses plaies sâouvriraient Ă nouveau. Câest ce qui arriva, et Ahamada Ali mourut.
Quelquâun de MdĂ© alla avertir les familles de Gouni Ntsoudjini quâil restait une seule femme de leur lignĂ©e Ă MdĂ©. La famille Inya Mwalimu Ilezo alla la chercher et lâamena Ă Itsandra-Mdjini, au quartier Dahoni Isimadjuwu, chez Mbae Madi, Chami, Boina Mkuwu et Abdourahmane.
Pendant la grande famine appelĂ©e Mongwanane Ă Ngazidja, la famille alla rĂ©cupĂ©rer Mvalia et lâinstalla Ă Ntsoudjini ho Shongo Djuwu. Elle Ă©pousa un homme de Batsa Itsandra, Mze Djumbe, et le couple fut invitĂ© Ă sâinstaller Ă Hamanvou, Ă un endroit nommĂ© Iremadjuwu.
Les premiers habitants de la famille Wenya Ndji (famille de Mwepva) apprirent que les descendants de Inya Mwalimu Ilezo ho GOUNI NTSUDJINI (propriĂ©taire des terres de bibavou) sâĂ©taient installĂ©s sur les hauteurs. Ils organisĂšrent alors un duan dalao (invocation collective) pour les faire descendre et fonder une citĂ© commune. Un hitima (priĂšre spĂ©ciale) fut prononcĂ© contre ceux qui contestaient la lĂ©gitimitĂ© de Wenya Mwalimu Ilezo comme cofondateurs.
Depuis ce jour, la famille Inya Mwalimu Ilezo est toujours la premiĂšre Ă recevoir lors des partages coutumiers.
> Deux grandes familles vivent Ă Bibavou :
-Wenya Ndji (descendants de Mwepva)
-Wenya Mwalimu Ilezo
đĄïž RĂŽle Coutumier de Bibavou
le nom "NDIHO WADRU WADO KOMEA YE MASADAKA YAHE LE BAVU"
Dans le Hamanvou, lorsquâon organise un dalao (invocation/priĂšre collective), notamment pour des causes graves comme la guerre âïž ou la destitution dâun chef, cela se dĂ©roule Ă Bibavou. Lâanimal sacrificiel est choisi parmi Mbangani ou Diboini.
đĄ Autres Familles et Installations
Mdohoma Msa, venu de BĆnindi, mariĂ© Ă Dzihiro wa Madi, sâinstalla Ă Bibavou avec sa sĆur Yecha Madi (arriĂšre-grand-mĂšre de MoindjiĂ© Super A).
đ ANDA na Mila â Le Grand Mariage
Autrefois, tout commençait par une dette symbolique : les tĂȘtes de chĂšvres.
Les ĂTAPES TRADITIONNELLES :
-Mbe za karamu
-Uma mwana
-Djaliho
-Kombe la saya
-Badiriyi
-Nne (anciennement un grand sac de riz, aujourdâhui 100 sacs de riz)
-Mawaha (autrefois 100 SAC de riz + "tari la meza", aujourdâhui remplacĂ© par 2000⏠pour financer la mosquĂ©e đ)
-Tsami za Dahoni
-Peya (repas spécial pour les femmes qui viennent balayer la maison)
đłđżââïžCLASSES SOCIALES
-Mzuguwa
-Mfomamdji
-Guzi
-Mna Ikofia
-Wazeye
đ LâĂducation CORANIQUE đ
-Le premier fundi : Ali wa Mlimi (dâorigine Itsikundi)
-Puis : Mze Madi wa Nombaba (halifa de la Twarika Chadhuli) â sa femme, Fundi Mariam wa Soilihi (alias Koko Mfasi), Ă©tait aussi dâorigine Itsikundi Washili.
-Ensuite : Fundi Ahamada Mfoihaya (grand-pĂšre de Said Nourou).
Mwepva, aprÚs avoir fondé Bibavou, retourna à Ntsaoueni chercher Mfoihaya, afin de renforcer la lignée spirituelle et familiale dans le village.
đ Les HATUB de Djoumoi :
1. Mbaé wa Ipvessi
2. Ali wa Nodjimba
3. Madi wa Ipvessi
4. Madi Ali wa Kari
5. SaĂŻd Nourou
6. Moindjie wa Fundi
7. SaĂŻd Mze
8. Ali Mze
9. Ahamada Bacar
10. SaĂŻd Abdillah...
đïž PREMIĂRE MAISON đïž en Dur (Nyumba ya Kurabwe)
-Appelée Ndo Kurabweni, elle fut construite par Heri wa Ipvessi pour le mariage de sa fille Mariam wa Heri et Ali wa Nodjimba.
đĄ AUTRES INSTALLATIONS
Ngazi wa Msoma, dâorigine Ousivo, Ă©pousa Mzade wa Mwamba (de BĆnindi), sâinstallĂšrent Ă Ilimuni Ă Bibavou.
Mdahoma Msa retourna Ă BĆnindi, Ă©pousa Mariam wa Magombe, et revint vivre Ă Bibavou.
BĆnindi fait partie des anciens villages du Hamanvou.
đŸ RICHESSE et Agriculture
Ă Mazini, dans la forĂȘt (mahuwu) :
-Cultures : vanille, manioc, fruit Ă pain, igname, orange
-Ălevage : chĂšvres, moutons, vaches
đ” Associations Culturelles (Twarab)
-Nuru Nudjum
-Mimbari Djazi
đ©âđŠ± ASSOCIATIONS FĂ©minines
-Banati Nudjum
-Banati Mimbi Djazi
-Safinati Nuru
-Wana Fedva
-Makode
-Mavuma Baraka
-Sheda Sheda
đą Grands Voyageurs de Bibavou (wa manga)
-Mbaé Ipvessi (à Unguja)
-Heri Ipvessi
-Hasan wa Mwamba
-Maoulida Mwamba
đ§± L'ANCIENNE FORTIFICATION
à Bibavou, il y avait une ngome (muraille ) construite uniquement avec des rochers. Le village était entouré et il y'avait un seul portail (goba)
đïž ĂPOQUE COLONIALE
Durant la pĂ©riode coloniale française đ«đ·, Tanchiki (pĂšre de Tintin) faisait partie des collecteurs dâimpĂŽts (nde la kodi) dans le Hamanvou.
đ orale đŁïž : SAĂD NOUROU
âïž par : ABDALLAH MKOUBOI wa ALI BOINA MKUWU wa MOHAMMAD wa MFAUME MADJUWANI wa SIMAY wa TRAMBWE MLANAO