19/06/2025
Des chats capturés et vendus pour consommation : l'inquiétude grandit à Moroni !
Une situation préoccupante secoue actuellement plusieurs quartiers dans la capitale des Comores. Selon des témoignages concordants, une communauté étrangère, dont l’identité ne sera pas révélée pour des raisons de sensibilité, serait impliquée dans l’achat de chats destinés à la consommation de viande. Ce phénomène, qui choque une grande partie de la population, suscite indignation et inquiétude.
Des habitants affirment avoir eux-mêmes capturé des chats errants pour les revendre, parfois à des prix atteignant 10.000 francs comoriens l’unité, soit environ 20 euros. Des scènes de capture ont été observées en pleine journée, dans une impunité totale.
Considérés comme des compagnons domestiques dans de nombreux foyers, les chats font l’objet ici d’un commerce perçu comme barbare. "On ne peut pas tolérer ça. Les chats ne sont pas des proies !", s’indigne un résident de quartier.
Outre le choc émotionnel provoqué, cette pratique soulève également des questions sanitaires. En l'absence de réglementation claire sur la protection animale et de contrôle sanitaire sur ce type de consommation, les risques sont réels.
Face à cette situation, une mobilisation est urgente. Des campagnes de sensibilisation sont jugées nécessaires, tant pour prévenir la maltraitance animale que pour faire respecter les principes d’hygiène publique. Par ailleurs, l’adoption de lois encadrant la protection des animaux domestiques apparaît aujourd’hui indispensable.
Dans un pays où le respect de la vie est une valeur fondamentale, il devient urgent de faire cesser ces pratiques et de renforcer la législation afin de garantir la sécurité et la dignité, tant des animaux que des citoyens.
A.K