Le Courrier Du Cedre

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L’or des cèdres annonce la blancheur des montagnes weloveBsharri
28/10/2025

L’or des cèdres annonce la blancheur des montagnes weloveBsharri

27/10/2025

Il est incompréhensible et inacceptable ce que fait le président Nabih Berry.
Il a lui-même supervisé l’élection de deux présidents de la République sans qu’aucune modification constitutionnelle n’ait été adoptée, alors même que ces élections auraient nécessité une révision de la Constitution.

À l’époque, il avait justifié sa position en affirmant qu’une large majorité, supérieure à celle requise pour amender la Constitution, avait approuvé une orientation donnée, et que cette approbation valait donc accord implicite sur la modification.
Cela signifiait, en pratique, que cette majorité était favorable à la révision constitutionnelle, puisqu’elle avait procédé à l’élection des deux présidents concernés.

Comment peut-il aujourd’hui ignorer délibérément une proposition de loi urgente signée par plus de 67 députés, soit un nombre supérieur à la majorité absolue du Parlement ?

Même en admettant, à titre d’hypothèse, les arguments que le président Berry avance en s’appuyant sur le règlement intérieur du Parlement, ces arguments s’effondrent d’eux-mêmes, puisque ce même règlement est soumis à la volonté de la majorité absolue, qui peut le voter ou le modifier.

Ce que fait aujourd’hui le président Berry constitue une violation claire et directe de la Constitution et du règlement intérieur, ainsi qu’une atteinte aux droits de la majorité parlementaire.
C’est un comportement inacceptable, car la majorité des Libanais aspire à la naissance d’un véritable État — un État dont l’édification n’est pas entravée uniquement par la présence d’armes illégales en dehors de ses institutions, mais aussi par ces pratiques qui ignorent les lois, la Constitution, les règles et la volonté de la majorité, affaiblissant ainsi le fonctionnement même des institutions, à commencer par le Parlement.

C’est pourquoi j’appelle tous les députés, quelles que soient leurs appartenances politiques, à ne pas assister à la séance convoquée par le président Berry demain, en signe de protestation contre la manière dont il gère les affaires du Parlement.

Nous attendons de lui un geste positif, même symbolique, qui montrerait une intention de changer sa méthode de gestion du Parlement.
Ce geste devrait consister à inscrire à l’ordre du jour de la séance de demain la proposition de loi urgente visant à abroger l’article 112 de la loi électorale — afin que cette séance soit l’occasion de corriger le cap, d’examiner la proposition et de procéder au vote sur l’ensemble des textes de loi.

Samir Geagea

Dans la Békaa… les pommes de terre et les petits pois sont arrosés avec des eaux usées !La Régie nationale du fleuve Lit...
27/10/2025

Dans la Békaa… les pommes de terre et les petits pois sont arrosés avec des eaux usées !

La Régie nationale du fleuve Litani a révélé, dans un communiqué, un scandale alimentaire, sanitaire et environnemental grave survenu dans la localité de Makseh, dans la plaine de la Békaa.
Selon des informations confirmées, un agriculteur aurait irrigué de vastes champs de pommes de terre et de pois à l’aide d’eaux usées.

Constat sur le terrain

Les équipes de la police de l’eau relevant de la Régie se sont rendues sur les lieux.
Les examens visuels et de laboratoire ont confirmé l’utilisation effective d’eaux usées et stagnantes pour l’irrigation des cultures — un acte constituant une menace directe pour la santé publique et une violation manifeste des dispositions de la loi sur la sécurité alimentaire (n°35/2015) et de la loi sur l’eau (n°192/2020).

Cette pratique expose les consommateurs à des risques graves dus à la contamination des produits agricoles par des bactéries et polluants organiques.

Détails de l’infraction

L’inspection sur place a montré que l’agriculteur avait creusé une mare pour recueillir les eaux usées, puis aménagé un canal de dérivation pour irriguer ses terres à partir de cette source polluée — une infraction flagrante aux règlements sanitaires et environnementaux en vigueur.

Mesures prises

La Régie nationale du Litani a signalé l’affaire à la Direction générale de la Sûreté de l’État et aux autorités judiciaires compétentes, afin de :
• prendre des mesures légales immédiates contre le contrevenant,
• fermer la source de pollution,
• et interdire la commercialisation ou la distribution des produits issus de ces cultures sur le marché libanais, afin de protéger la santé des citoyens et préserver les ressources en eau.

Suivi et contrôle

Le communiqué conclut en affirmant que la Régie poursuivra, en coordination avec les forces de sécurité et les ministères concernés, ses campagnes d’inspection sur le terrain pour repérer tout usage illégal d’eaux usées dans l’agriculture, et poursuivra en justice tous les contrevenants devant les instances compétentes.

IML , le 27-11-2025 ( traduit )

Une journaliste anti-Hizbollah met fin aux rumeurs de son arrestation pour « collaboration »Mariam Majdoline Laham est a...
27/10/2025

Une journaliste anti-Hizbollah met fin aux rumeurs de son arrestation pour « collaboration »

Mariam Majdoline Laham est apparue dimanche sur le plateau de la MTV, accusant « l’axe iranien » d’être à l’origine de ces « fausses informations ».
Par Claude ASSAF, le 27 octobre 2025 à 11h11

Après la diffusion de nombreuses vidéos sur les réseaux sociaux qui relayaient, ces derniers temps, des informations sur « l’arrestation » de Mariam Majdoline Laham, journaliste anti-Hizbollah, pour « collaboration avec Israël », cette dernière a démenti, dimanche, « ces fausses rumeurs ». Sur le plateau du journal télévisé de la MTV, elle a attribué « la campagne diffamatoire » dont elle est la cible à son travail pour la chaîne sur un dossier consacré aux prisonniers dans les geôles israéliennes, visant notamment à rechercher leur nombre et leurs identités. Lors de son intervention, Mme Laham a affirmé qu’elle fait également l’objet de menaces de mort.

Contactée par L’Orient-Le Jour, la journaliste indique que « cette stratégie d’intimidation » s’est révélée après qu’elle a « mis le doigt » sur « ce dossier sensible ». Dans un de ses rapports, elle pointe en effet que « le Hizbollah a monopolisé le dossier des prisonniers sans établir de liste claire des personnes enlevées (par Israël) ni préciser leur sort ». Elle accuse le parti chiite de « choisir sur qui négocier et à quel moment, selon des calculs iraniens et non libanais ». « Le Hizbollah prétend qu’il n’abandonne pas les détenus, tout en profitant de l’ignorance de l’État quant au nombre de ces prisonniers », déplore-t-elle, ajoutant qu’« il réduit au silence les proches des disparus qui, par conséquent, ne peuvent faire pression à travers des communiqués, sit-in et manifestations ». De tels propos lui auraient valu d’être qualifiée de « vile » et de « traîtresse » sur les réseaux sociaux.

« MTV avant même al-Manar »

« Ce qui dérange profondément le Hizbollah est que le sujet de prisonniers libanais en Israël, issus de la communauté chiite, ait été abordé par une chaîne souverainiste comme la MTV avant même al-Manar (la chaîne affiliée au parti chiite), brisant ainsi son monopole narratif », affirme la journaliste. Selon cette dernière, dans un de ses reportages, un député du Hizbollah n’a pas été en mesure de lui préciser le nombre des prisonniers détenus en Israël. « L’existence même de ces prisonniers symbolise une défaite », estime-t-elle, notant que son « enquête indépendante met à nu la fragilité du discours triomphaliste du Hizbollah ».

Dans ses vidéos, Mme Laham reproche, par ailleurs, à l’État de ne pas former « une cellule nationale » chargée de documenter les noms des disparus et suivre leur situation en coordination avec la Croix-Rouge internationale (CICR), ni de lancer une hot-line dédiée aux familles. Elle reproche aux différents ministères de ne pas se mobiliser en faveur de ces prisonniers, ratant, selon elle, « l’occasion d’affirmer la souveraineté de l’État ».

Interrogée quant à une éventualité de porter plainte contre les auteurs des rumeurs, la journaliste écarte cette option, la jugeant « inutile », d’autant que « même des diffamations visant le chef du gouvernement, Nawaf Salam – lors de l’incident de la Grotte au pigeons, le 25 septembre –, n’ont conduit à aucune sanction », note-t-elle.

Mariam Majdoline Laham. Photo fournie à L'Orient-Le Jour par la journaliste

Mort du jeune Élio Abou Hanna, abattu par des tirs d’un poste palestinien à ChatilaLe jeune Élio Ernesto Walid Abou Hann...
27/10/2025

Mort du jeune Élio Abou Hanna, abattu par des tirs d’un poste palestinien à Chatila

Le jeune Élio Ernesto Walid Abou Hanna, récemment diplômé de l’Université Saint-Esprit de Kaslik (USEK) en chimie, a été tué samedi soir par des tirs alors qu’il circulait en voiture dans le secteur de Chatila – Beyrouth.

Les faits

Selon des proches du défunt cités par Lebanon Debate, Élio avait rendu visite à un ami à Jal el-Dib samedi soir. Il avait quitté les lieux vers 23h, après que son ami s’était excusé de ne pas pouvoir sortir dîner à cause de ses études.
Élio s’est ensuite rendu seul au restaurant “Saj Nation” à Badaro, où il a pris une photo en train de dîner. Il a ensuite appelé sa mère pour la rassurer, lui disant qu’il rentrait chez lui, tout en écoutant de la musique dans sa voiture.

Le drame

D’après la version de la famille, Élio se serait égaré sur le chemin du retour, empruntant une route inhabituelle qui longe un restaurant appelé “Chatila Camp”. Il s’est alors retrouvé face à un poste de contrôle tenu par des forces de sécurité palestiniennes.
Ne s’étant pas arrêté — par peur ou ignorance de la nature du poste armé — les membres du poste auraient ouvert le feu directement sur son véhicule, sans tir de sommation.
Les balles ont atteint Élio mortellement.

Sa voiture a continué sa course sur une courte distance avant de heurter un bâtiment et de s’immobiliser.
Un témoin a contacté le père de la victime après avoir obtenu son numéro grâce à la plaque d’immatriculation, la voiture étant enregistrée à son nom.

Les secours sont rapidement intervenus et ont transporté le jeune homme vers un hôpital proche, mais il était déjà décédé à son arrivée, selon le rapport médical préliminaire.

L’enquête

Les forces de sécurité libanaises ont ouvert une enquête et saisi le véhicule de la victime.
Plusieurs membres du poste palestinien auraient été interrogés sous la supervision de la justice compétente.

La mère de l’ami d’Élio a affirmé que la voiture avait été criblée de balles tirées directement, insistant sur le fait qu’Élio n’était armé et n’avait adopté aucun comportement agressif.

Un deuil profond

La famille du défunt et son village natal vivent une immense douleur et une profonde consternation, appelant à une enquête transparente et complète pour déterminer les circonstances exactes du drame et traduire les responsables en justice.

Les obsèques

Une messe pour le repos de son âme sera célébrée lundi 27 octobre 2025 à 15h à l’église Mar Mansour – Hadath, suivie de l’inhumation dans le caveau familial.
Les condoléances seront reçues :
• Lundi 27 octobre de 14h à 18h au salon de l’église
• Mardi 28 octobre avant et après les funérailles, de 11h à 18h, également au salon de l’église.

Une tragédie qui bouleverse tout le Liban, et relance les appels à restaurer l’autorité de l’État sur l’ensemble du territoire.

27/10/2025

Il y a près d’un siècle, les Libanais vivent sur une promesse appelée « la coexistence », fondée sur un texte constitutionnel censé servir de toit commun après la guerre et ses ravages.
Mais après cent ans d’expériences, quinze ans d’« Accord de Taëf » et trois décennies de tentatives pour restaurer l’État, il est légitime — et même nécessaire — de poser la question :
Cette coexistence existe-t-elle encore vraiment, ou n’est-elle plus qu’une façade destinée à consacrer la domination et l’exclusion ?

Une structure politique piégée par trois réalités

Premièrement, l’armement du Hizbollah, qui refuse de se soumettre à la logique de l’État et détient seul la décision de guerre et de paix, transformant le pouvoir central en décor politique vide.
Malgré les transformations régionales, la trêve au Sud et les pressions internationales, le parti persiste à refuser de rendre ses armes et se considère au-dessus de la légalité nationale et internationale.

Deuxièmement, les camps palestiniens demeurent des « enclaves sécuritaires » échappant au contrôle de l’État, où des autorités de fait imposent leur loi, en contradiction totale avec toute notion de souveraineté ou d’État de droit.

Troisièmement, la mainmise de Nabih Berry sur la vie politique : le président de la Chambre, censé être un arbitre, s’est mué en gardien exclusif des clés du Parlement. Il décide seul quand ouvrir ou fermer les portes de la démocratie, quand convoquer ou suspendre les sessions, selon les intérêts de son parti et de son axe.
Quelle démocratie reste-t-il quand le destin parlementaire du pays dépend de la volonté d’un seul homme ?

Dans la montagne, Walid Joumblatt s’accroche à un trône féodal, bloquant toute émergence d’une voix druze indépendante, qu’elle soit politique, économique ou sociale.
Et dans le Nord, Sleiman Frangié continue de perpétuer la logique de la « chefferie héréditaire » à Zghorta et Akkar, empêchant tout renouvellement politique naturel.

Le prix du mensonge du « vivre ensemble »

Ces faits ne sont pas des opinions : ce sont les barreaux d’une prison pour les composantes du pays qui ont choisi de respecter la Constitution et qui ont payé cher pour défendre l’État.
Face à elles, d’autres ont fait de la fraude constitutionnelle un instrument de pouvoir, de l’arme une garantie d’influence, et de la violation du droit un mode de protection communautaire.

Ils ne brandissent la « partenariat national » que lorsque leurs intérêts vacillent ou que leurs réseaux sont menacés.
Mais quand il s’agit de piller l’État, de paralyser les institutions, d’accumuler les richesses ou de pousser la jeunesse à l’exil, la « coexistence » s’efface et le « vivre ensemble » se volatilise.

Les vraies questions

N’est-il pas légitime que de nombreux Libanais se demandent aujourd’hui :
• De quel droit le Parlement est-il pris en otage ?
• De quel droit une milice impose-t-elle son pouvoir à l’État ?
• De quel droit des zones échappent-elles à la souveraineté ?
• De quel droit la représentation communautaire et régionale est-elle confisquée ?
• De quel droit la démocratie est-elle détournée au profit de dynasties et d’héritages politiques ?

Poser ces questions n’est pas une trahison.
La trahison, c’est le silence face à un tel désastre.

Le Liban à l’heure de la chute lente

Le Liban est entré dans une phase de déclin prolongé :
effondrement économique, institutions en faillite, État impuissant, frontières poreuses, justice soumise, presse menacée.
Seules les milices confessionnelles et les féodalités politiques ont survécu — et même prospéré — sur les ruines du pays.

Le tabou d’une nouvelle formule

Dès lors, la question la plus grave s’impose :
N’est-il pas temps de remettre en question la formule libanaise elle-même ?
Que signifie le « vivre ensemble » quand un camp impose sa volonté par la force et qu’un autre ne participe qu’avec l’autorisation du chef ?

Face à ce constat, des options longtemps taboues refont surface :
• Le fédéralisme, pour redistribuer le pouvoir et sortir du blocage.
• La décentralisation élargie, comme minimum vital de survie.
• Et même, la séparation comme hypothèse théorique, que certains jeunes commencent à évoquer, lassés de voir les « zones armées » plonger le pays dans l’isolement, les sanctions et la ruine.

Une vérité nécessaire

Ces pistes ne sont pas des appels à la division, mais une révolte contre une coexistence mensongère qui a sacrifié le pays sur l’autel des intérêts et des clientélismes.
Cent ans d’histoire ont montré que cette formule n’a servi qu’à élever une caste en condamnant l’autre à la résignation.

Aujourd’hui, la question est existentielle :
Allons-nous rester prisonniers des armes, des seigneurs et des héritiers ?
Ou oserons-nous réinventer le pacte, pour sauver l’État et protéger l’homme ?

La vraie audace n’est pas de se cacher derrière des slogans figés,
mais de redéfinir les lignes rouges et briser les interdits du discours, car la Constitution n’est pas une opinion — même si certains l’ont traitée comme telle.

Il est temps de dire la vérité haut et fort :
Constater la chute du “vivre ensemble” tel qu’il a été appliqué n’est pas trahir la patrie ;
la vraie trahison, c’est de persister à vivre dans le mensonge qui a détruit le pays et tué des générations entières d’espérance.

Transparency News ( traduit )

A l’occasion de la fête nationale de Hongrie  (le jour de Saint Étienne ) , 750 drones ont formé des visuels animés tels...
26/10/2025

A l’occasion de la fête nationale de Hongrie (le jour de Saint Étienne ) , 750 drones ont formé des visuels animés tels que la couronne hongroise, l’archange Gabriel, et la croix au-dessus du fleuve Danube » près du Parlement hongrois. 
Un spectacle magnifique ❤️

26/10/2025

Lors d’un discours dans la Mosquée des Cèdres (13ᵉ arrondissement), Payan a déclaré que « vous m’avez demandé de vous céder un terrain. C’est ce que j’ai décidé de faire »

Polémique autour du film "Sacré-Cœur" à Marseille : la justice ordonne à la Ville de le reprogrammerLe tribunal administ...
25/10/2025

Polémique autour du film "Sacré-Cœur" à Marseille : la justice ordonne à la Ville de le reprogrammer

Le tribunal administratif de Marseille ordonne ce samedi 25 octobre à la municipalité de reprogrammer le film "Sacré-Cœur". La Ville avait décidé d'annuler sa diffusion au nom de la loi de 1905 sur la laïcité, ce qui avait créé une polémique.
Le film "Sacré-Cœur" sera finalement diffusé à Marseille. Ce samedi 25 octobre, le tribunal administratif ordonne à la municipalité de reprogrammer ce documentaire-fiction sur la foi chrétienne. La Ville avait décidé d'annuler les diffusions en invoquant la loi de 1905 sur la laïcité et la séparation de l'Église et de l'État. Cette décision a créé la polémique ces derniers jours et avait notamment été critiquée par la présidente de la Métropole Martine Vassal (Les Républicains) et le sénateur d'extrême droite Stéphane Ravier.

Ce mercredi, le film devait être projeté au château de la Buzine, établissement géré par la ville de Marseille. Le couple de réalisateurs Sabrina et Steven J.Gunelle avaient alors saisi la justice, dénonçant une "censure".

Reprogrammé au château de la Buzine

Le tribunal administratif donne donc raison aux réalisateurs et estime que "le maire de Marseille a porté une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d'expression, de création et de diffusion artistique". Dans un communiqué, la Ville de Marseille indique prendre acte de la décision.

Le film sera diffusé comme prévu précédemment ce samedi 25 octobre à 18 heures, et le mardi 28 octobre à 19h15 au château de la Buzine.

https://www.francebleu.fr/infos/societe/polemique-autour-du-film-sacre-coeur-a-marseille-la-justice-ordonne-a-la-ville-de-le-reprogrammer-2826371

25/10/2025

Ce n’est pas important que les Forces Libanaises remportent les élections dans toutes les universités… l’essentiel, c’est de parvenir à convaincre les aounistes qu’ils sont en train de tout perdre.
Tony Abi Najm

Sérénité d’automne 🍂🍁
25/10/2025

Sérénité d’automne 🍂🍁

Série « Les anciennes tours de Beyrouth, militaires et civiles » (7)Épisode 7 – Les tours civiles de Beyrouth : Introduc...
25/10/2025

Série « Les anciennes tours de Beyrouth, militaires et civiles » (7)

Épisode 7 – Les tours civiles de Beyrouth : Introduction

Dans l’ancienne Beyrouth, les tours ne se limitaient pas à un rôle militaire ou défensif. Il existait également des tours civiles, éléments architecturaux et sociaux marquants du tissu urbain.
Ces tours, généralement construites au-dessus des grandes demeures ou des palais, dépassaient la simple dimension esthétique : elles symbolisaient le prestige social et familial, tout en offrant un espace propice à la contemplation, à la surveillance des environs ou encore à la communication avec le voisinage.

Dominant les quartiers anciens, les souks et le littoral, elles reflétaient l’âme ouverte de Beyrouth — ville tournée à la fois vers la mer et vers le monde. Ces tours étaient des lieux de rencontre, d’observation et de convivialité, où l’on guettait l’arrivée des navires et des voyageurs. Elles incarnaient ainsi un art de vivre raffiné, profondément enraciné dans la culture beyrouthine.

Ainsi, les tours civiles de Beyrouth n’étaient pas de simples ornements du ciel, mais de véritables témoins d’un mode de vie associant goût, élégance et sentiment d’appartenance à une cité réputée pour son histoire maritime, sa diversité culturelle et sa richesse humaine.

Bien que la plupart de ces tours militaires et civiles aient aujourd’hui disparu, leur mémoire demeure vivante : dans les noms de places, de quartiers ou de rues, et dans l’imaginaire collectif des habitants qui ont hérité du souvenir de cette ville fortifiée.

Le seul nom de la Place du Bourj (Sahat al-Bourj) résume à lui seul toute une évolution : d’un poste de guet à un espace public, d’un lieu militaire à un cœur civil vibrant de vie.
De même, des noms comme Bourj Abi Haidar, Bourj Hammoud ou Bourj el-Barajneh prolongent symboliquement cet héritage défensif devenu partie intégrante de la géographie et de la mémoire de la grande ville.

Les anciennes tours civiles de Beyrouth n’étaient donc pas seulement des constructions de pierre, mais des symboles de stabilité, de sécurité et d’appartenance. Préservons ce qu’il en reste, dans notre patrimoine matériel et spirituel.

À suivre : Bourj Abi Haidar et Bourj Abou Hadir

Avec mes salutations,
Suheil Mneimeh
Ancien président de l’Association du Patrimoine de Beyrouth

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