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Qu’est-ce que la GBU-57, la bombe géante larguée par les États-Unis sur l’Iran ?Dans la nuit de samedi à dimanche, heure...
22/06/2025

Qu’est-ce que la GBU-57, la bombe géante larguée par les États-Unis sur l’Iran ?

Dans la nuit de samedi à dimanche, heure locale, les États-Unis ont ouvertement pris part au conflit entre Israël et l’Iran en frappant les sites d’enrichissement nucléaire iraniens de Fordow, Natanz et Ispahan.

Selon le Pentagone, l’opération a mobilisé une trentaine de missiles lancés depuis des sous-marins, ainsi que quatorze bombes « bunker buster » GBU-57 larguées par des bombardiers furtifs B-2, seuls appareils capables de transporter cette arme massive de 13,6 tonnes. Ces frappes visent des installations enterrées sous plusieurs dizaines de mètres de béton armé et de roche, inaccessibles aux armements conventionnels.

Le GBU-57, surnommé Massive Ordnance Penetrator (MOP), est la plus puissante bombe non nucléaire de l’arsenal américain. Conçue pour percer jusqu’à 60 mètres de profondeur avant d’exploser, elle constitue l’unique solution militaire disponible en dehors de l’arme atomique pour atteindre des sites comme Fordow, situé selon les experts à près de 80 mètres sous terre.

D’après l’U.S. Air Force cité par AP, sept B-2 auraient été déployés, chacun pouvant emporter deux MOP. Israël ne disposant pas de cette technologie, les États-Unis sont intervenus seuls, avançant que l’Iran serait à quelques semaines de fabriquer une bombe nucléaire — une affirmation qui contredit pourtant les rapports officiels du renseignement américain selon The Conversation.

Washington a assuré par voie diplomatique qu’il s’agissait d’un acte unique, non d’un début de guerre ouverte. L’Iran pourrait choisir la voie militaire, viser les forces américaines dans la région, ou perturber le transport maritime dans le détroit d’Ormuz, clé de voûte du commerce pétrolier mondial.

Mais une autre hypothèse inquiète : cette attaque pourrait renforcer la détermination de l’Iran à obtenir l’arme nucléaire. Comme l’ont prouvé les exemples nord-coréen ou ukrainien, posséder ou non l’arme atomique peut faire toute la différence en matière de sécurité nationale.

L’Atomic Energy Organization of Iran (via AP) rappelle que des centrifugeuses étaient encore en activité à Natanz en 2019. Si certains sites ont survécu aux frappes, l’Iran pourrait vouloir se doter, dans l’ombre, d’un dispositif nucléaire tactique, comparable à ceux d’Hiroshima ou Nagasaki.

L’histoire récente montre que sans dissuasion nucléaire, des régimes comme ceux de Kadhafi ou Saddam Hussein n’ont pas résisté aux ingérences militaires. La démonstration de force américaine, bien que ciblée, pourrait ainsi accélérer ce qu’elle cherchait à empêcher.

Malgré les frappes américaines en Iran, les Bourses du Golfe résistentLes marchés financiers du Golfe ont fait preuve d’...
22/06/2025

Malgré les frappes américaines en Iran, les Bourses du Golfe résistent

Les marchés financiers du Golfe ont fait preuve d’une étonnante résilience ce dimanche, au lendemain des frappes américaines sur trois sites nucléaires majeurs en Iran.

Selon Reuters, le président Donald Trump a averti Téhéran qu’il « subirait des attaques encore plus dévastatrices » si aucun accord de paix n’était conclu. Pourtant, les indices boursiers de la région ont clôturé en hausse, comme si les investisseurs avaient déjà anticipé l’escalade militaire.

À 9h15 GMT, l’indice saoudien (.TASI) progressait de 0,4 %, tiré par une hausse de 0,7 % de la Saudi National Bank. Le Qatar (.QSI) gagnait 0,2 %, effaçant ses pertes initiales. Michael Brown, stratège senior chez Pepperstone, a réagi : « Il est surprenant de voir les actions régionales encaisser les frappes américaines avec autant de calme. Les pertes à l’ouverture ont été vite comblées ». Il estime que les marchés avaient intégré cette éventualité, misant désormais sur une sortie rapide du conflit.

En parallèle, des États comme le Bahreïn et le Koweït, où se trouvent des bases américaines, ont pris des mesures de précaution. Le Bahreïn a conseillé à ses citoyens d’éviter les grands axes, tandis que le Koweït a ouvert des abris dans plusieurs ministères. Malgré cela, l’indice koweïtien (.BKP) a repris 0,3 %, et celui de Bahreïn est resté stable. À Mascate, l’indice boursier (.MSX30) a gagné 0,5 %.

Hors Golfe, la tendance reste haussière. En Égypte, l’indice principal (.EGX30) a bondi de 1,7 %, et à Tel Aviv, l’indice TA125 a atteint un sommet historique avec une progression de 1 %. Pour l’instant, aucun signe ne laisse présager d’un embrasement régional, ce qui explique en partie le calme apparent des marchés.

Frappe américaine sur l’Iran : Washington affirme avoir « anéanti » les ambitions nucléaires de TéhéranLe secrétaire à l...
22/06/2025

Frappe américaine sur l’Iran : Washington affirme avoir « anéanti » les ambitions nucléaires de Téhéran

Le secrétaire à la Défense des États-Unis, Pete Hegseth, a affirmé dimanche 22 juin 2025 que « les ambitions nucléaires de l’Iran ont été anéanties », quelques heures après une opération militaire d’envergure visant trois sites d’enrichissement nucléaire majeurs.

Lors d’une conférence de presse au Pentagone, Hegseth a salué la décision du président Donald Trump : « Elle était ciblée, puissante et claire. » Il a précisé que cette mission nocturne « ne visait pas un changement de régime ».

Selon Hegseth, cette offensive baptisée Operation Midnight Hammer avait pour but de « neutraliser les menaces posées par le programme nucléaire iranien contre nos intérêts nationaux et dans le cadre de la légitime défense collective de nos troupes et de notre allié Israël ». Une déclaration qui fait écho à celle de Donald Trump, quelques heures plus tôt, qui a salué « la destruction de la capacité d’enrichissement nucléaire de l’Iran ».

Le général Dan Caine, chef d’état-major interarmées, a donné davantage de détails sur cette mission aérienne lors de la même conférence. Il a confirmé que les installations de Fordo, Natanz et Ispahan ont subi « des dégâts extrêmement sévères », tout en précisant qu’il faudra du temps pour mesurer précisément l’étendue des destructions. « L’évaluation finale des dommages prendra du temps, mais les premières analyses montrent des destructions majeures », a-t-il déclaré.

L’opération a mobilisé plus de 125 aéronefs, dont les célèbres bombardiers furtifs B-2. Certains d’entre eux ont été utilisés comme leurres, pendant que d’autres prenaient la direction de l’est en toute discrétion, selon le général Caine. L’ensemble de la mission s’est déroulé dans un silence radio quasi total sur une durée de 18 heures, renforçant ainsi l’effet de surprise sur les défenses iraniennes.

Du côté iranien, le ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi a dénoncé une attaque « scandaleuse » et averti que « Téhéran se réserve tous les moyens pour défendre sa souveraineté et son peuple ». La riposte diplomatique ou militaire de l’Iran reste pour l’instant inconnue, mais la tension au Moyen-Orient franchit une nouvelle étape dangereuse, sous les yeux d’une communauté internationale silencieuse.

Trump frappe l’Iran : escalade militaire sur fond nucléaireLe président américain Donald Trump a confirmé une série de f...
22/06/2025

Trump frappe l’Iran : escalade militaire sur fond nucléaire

Le président américain Donald Trump a confirmé une série de frappes aériennes menées par les États-Unis contre trois sites nucléaires en Iran, qualifiant l’opération de « réussie » et déclarant que les installations avaient été « complètement anéanties ». Selon lui, ces frappes visent à stopper les ambitions nucléaires de Téhéran.

Fordo, Natanz et Ispahan — trois sites stratégiques — ont été ciblés. Le complexe de Fordo, profondément enfoui sous une montagne au sud de Téhéran, aurait été visé par des bombes GBU-57, aussi appelées Massive Ordnance Penetrator (MOP), capables de pénétrer jusqu’à 18 mètres de béton. L’armée israélienne, qui a mené l’opération avec Washington, parle de « coordination totale » avec les États-Unis.

Du côté iranien, les autorités reconnaissent les frappes mais minimisent les dégâts. Hassan Abedini, directeur politique adjoint de la télévision d’État, a affirmé que les sites avaient été « évacués il y a quelque temps » et que l’Iran « n’a pas subi de coup majeur car les matériaux avaient déjà été retirés ».

L’Organisation iranienne de l’énergie atomique dénonce un « acte barbare contraire au droit international ». Toutefois, selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), aucune hausse de la radioactivité n’a été détectée. Son directeur, Rafael Grossi, a convoqué une réunion d’urgence du conseil des gouverneurs prévue lundi.

Dans une allocution télévisée, Trump a lancé un avertissement : « Il reste encore beaucoup de cibles », appelant l’Iran à « faire la paix ou faire face à des attaques encore plus importantes ». Entouré de son vice-président JD Vance, du ministre de la Défense Pete Hegseth et du secrétaire d’État Marco Rubio, il a affirmé vouloir une solution diplomatique.

Le sénateur républicain Ted Cruz a salué l’opération, tandis que la représentante Marjorie Taylor Greene a protesté : « Ce n’est pas notre guerre ». Chez les démocrates, Hakeem Jeffries et Bernie Sanders critiquent la décision, dénonçant une action « anticonstitutionnelle » menée sans approbation du Congrès.

L’attaque a aussitôt entraîné une riposte iranienne. Plusieurs missiles ont été tirés vers Israël, touchant notamment Tel Aviv et Haïfa et blessant au moins seize personnes. Le ministre des Affaires étrangères iranien Abbas Araghchi a prévenu que cette attaque américaine aurait des « conséquences éternelles » et que « toutes les options sont sur la table » pour défendre la souveraineté du pays.

Selon le correspondant sécurité de la BBC, Frank Gardner, l’Iran pourrait soit opter pour la diplomatie, soit frapper rapidement, soit attendre une période de relâchement pour une attaque surprise.

L’origine de cette flambée remonte au 13 juin, date à laquelle Israël a lancé une offensive surprise sur plusieurs sites nucléaires iraniens, affirmant vouloir démanteler le programme atomique de Téhéran. Depuis, les échanges de missiles et de drones se sont intensifiés. Alors que Trump disait vouloir éviter les « guerres stupides » au Moyen-Orient, il semble avoir franchi le seuil qu’il s’était lui-même fixé.

Pour rappel, les négociations sur le nucléaire iranien étaient encore en cours au moment des frappes. La communauté internationale s’inquiète. Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, parle d’« escalade dangereuse », tandis que l’Union européenne et le Royaume-Uni appellent à un retour immédiat à la table des négociations.

Trump menace Khamenei et exige la reddition de l’IranL’escalade verbale atteint un nouveau sommet entre Washington et Té...
17/06/2025

Trump menace Khamenei et exige la reddition de l’Iran

L’escalade verbale atteint un nouveau sommet entre Washington et Téhéran. Depuis la salle de crise de la Maison-Blanche, mardi 17 juin 2025, Donald Trump a menacé directement le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei.

Sur sa plateforme Truth Social, le président américain a écrit : « Nous savons exactement où se cache le soi-disant ‘Guide suprême’. Il est une cible facile… mais nous ne le frapperons pas (tuer !) du moins, pas pour l’instant. » Il a ajouté : « Notre patience s’épuise. »

Trump a exigé « une capitulation inconditionnelle » de l’Iran et affirmé que les États-Unis avaient « un contrôle total du ciel iranien ». Ces déclarations interviennent dans un contexte tendu : l’Iran et Israël s’affrontent depuis cinq jours à coups de missiles, après une frappe préventive israélienne.

Officiellement, Washington ne prendrait pas part aux hostilités. Pourtant, les propos de Trump marquent un tournant : ils laissent planer la menace d’une intervention militaire directe. « Nous ne voulons pas de missiles tirés sur des civils, ou sur des soldats américains », a-t-il averti.

La presse américaine, notamment NBC News et The New York Times, révèle que Trump aurait récemment rejeté un plan israélien visant à assassiner Khamenei. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, interrogé lundi, a minimisé ces dissensions : « Je ne tirerais pas de conclusions hâtives. » D’autres sources indiquent que Trump envisage de soutenir la destruction du site nucléaire souterrain iranien de Fordo, une opération que seul l’arsenal américain permettrait. Parallèlement, le Pentagone a redéployé des porte-avions dans la région.

Sur le plan économique, les marchés ont réagi à la hausse des tensions. Le Dow Jones a chuté de 0,7 %, le S&P 500 de 0,8 %, et le Nasdaq de 0,9 %, tandis que le baril de pétrole a grimpé de 4,5 %, franchissant les 75 dollars.

Cette séquence intervient au lendemain du départ précipité de Trump du G7, où Emmanuel Macron avait évoqué des efforts américains pour un cessez-le-feu. Trump l’a sèchement contredit : « Il n’a aucune idée de pourquoi je retourne à Washington, mais cela n’a rien à voir avec un cessez-le-feu. Restez connectés ! »

Trump sur Macron : « Toujours à côté de la plaque et en quête de pub »Une nouvelle passe d’armes diplomatique secoue les...
17/06/2025

Trump sur Macron : « Toujours à côté de la plaque et en quête de pub »

Une nouvelle passe d’armes diplomatique secoue les relations franco-américaines. Le président Donald Trump a accusé Emmanuel Macron de « chercher la publicité » et de « toujours se tromper » à propos du conflit entre Israël et l’Iran.

Dans un message virulent publié sur sa plateforme Truth Social, il affirme : « Il n’a aucune idée de pourquoi je rentre à Washington, mais cela n’a rien à voir avec un cessez-le-feu. » Cette réaction vise directement les propos du président français, qui avait déclaré lors du sommet du G7 à Calgary : « Les États-Unis ont donné des garanties : ils chercheront un cessez-le-feu, et comme ils peuvent faire pression sur Israël, cela peut changer les choses. »

Cette prise de position a déclenché la colère de Donald Trump, qui a précisé que son départ anticipé du sommet n’avait aucun lien avec les discussions sur la paix au Proche-Orient, ajoutant qu’il s’agissait d’une raison « bien plus importante ».

Dans un autre message publié plus tôt, il avait écrit : « Tout le monde devrait immédiatement évacuer Téhéran », laissant planer l’ombre d’une possible escalade. Selon The New York Times, l’Élysée n’a pas souhaité commenter publiquement ces tensions.

Les divergences sont désormais criantes entre les deux chefs d’État. Emmanuel Macron, tout en reconnaissant le droit d’Israël à se défendre face au programme nucléaire iranien, a rejeté la stratégie de bombardement menée par Tel-Aviv.

Donald Trump, quant à lui, hésite à engager les États-Unis dans une opération militaire contre le site nucléaire de Fordo, inaccessible aux missiles israéliens mais vulnérable aux bombes américaines « bunker buster » larguées par des B-2. D’après le journal new-yorkais, cette décision délicate place Trump face à des injonctions contradictoires entre prudence stratégique et alliance israélienne.

Depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier, Donald Trump tente de maintenir un dialogue avec les alliés européens, mais les désaccords avec Paris s’accumulent.

The New York Times rappelle que Macron est devenu l’un des soutiens les plus proches de Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, que Trump avait publiquement humilié en février. Il a également critiqué la non-invitation de Vladimir Poutine au G7, affirmant que « l’exclusion de la Russie en 2014 était une erreur ».

Enfin, l’initiative française d’une conférence de l’ONU pour la reconnaissance d’un État palestinien divise à nouveau les deux camps, Washington appelant au boycott de l’événement.

Blackout ibérique : l’Espagne dévoile les causes d’un effondrement électrique historiqueIl aura fallu 49 jours d’enquête...
17/06/2025

Blackout ibérique : l’Espagne dévoile les causes d’un effondrement électrique historique

Il aura fallu 49 jours d’enquête pour que l’Espagne lève enfin le voile sur la panne géante qui a paralysé la péninsule ibérique le 28 avril 2025. Selon le rapport publié le mardi 17 juin par la ministre espagnole de la Transition écologique, Sara Aagesen, la coupure massive d’électricité serait due à « un phénomène de surtensions » qui a déclenché « une réaction en chaîne » inédite.

La production électrique s’est effondrée de près de 15 gigawatts en quelques minutes, provoquant une série de déconnexions automatiques des centrales, et plongeant une large partie de l’Espagne et du Portugal dans le noir pendant près de 20 heures.

Le rapport, consulté sur le site du ministère, évoque une origine « multifactorielle », mêlant erreurs humaines et défaillances techniques. Plusieurs centrales capables de réguler la tension « n’ont pas répondu de manière adéquate aux instructions », certaines générant même de la puissance réactive contraire aux consignes.

À 12h03 le jour de l’incident, une oscillation atypique de 0,6 Hz a été enregistrée, provoquant un déséquilibre brutal. Trente minutes plus t**d, à 12h33 et 18 secondes, la montée incontrôlable de la tension a déclenché un effondrement total du réseau, interrompant l’interconnexion avec la France. La ministre a dénoncé l’absence de mécanismes d’absorption et la mauvaise coordination entre opérateurs.

Si les hypothèses de cyberattaque et de surproduction solaire ont été exclues, le rapport révèle de nombreuses « vulnérabilités » du système électrique. Le gouvernement promet des audits techniques, un soutien à la consommation industrielle, une hausse des capacités de stockage, et une meilleure interconnexion avec les pays voisins.

« Avec une meilleure anticipation, le point de non-retour aurait pu être évité », affirme Sara Aagesen. L’Espagne semble décidée à tirer les leçons de cet épisode chaotique pour renforcer durablement sa sécurité énergétique.

James Gunn tacle Hollywood : “On tourne sans scénario, et ça tue le cinéma”Dans une interview exclusive accordée à Rolli...
17/06/2025

James Gunn tacle Hollywood : “On tourne sans scénario, et ça tue le cinéma”

Dans une interview exclusive accordée à Rolling Stone, James Gunn, codirecteur de DC Studios, tire la sonnette d’alarme. Pour lui, La crise actuelle du cinéma ne vient ni des plateformes comme Netflix, ni de la montée en puissance des téléviseurs UHD, mais de l’industrie elle-même. « Je crois vraiment que si l’industrie du cinéma est en train de mourir, ce n’est pas parce que les gens ne veulent plus aller au cinéma. C’est parce qu’on tourne des films sans avoir fini le scénario », dénonce-t-il. Un constat amer, mais lucide, selon celui qui a repris les rênes d’un univers DC en pleine reconstruction.

James Gunn révèle ainsi qu’un film déjà validé par le studio a été annulé récemment. « Tout le monde voulait le faire. Il était prêt. Mais le scénario n’était pas bon. Et je ne peux pas faire un film sans bon scénario », confie-t-il. Il salue toutefois la qualité d’écriture de Supergirl, Lanterns et Clayface : « Ils sont tellement bons, bo**el », martèle-t-il avec enthousiasme. Pour Gunn, pas question de foncer tête baissée. Chaque projet ne passe en production qu’une fois le script validé — par lui, personnellement.

Contrairement à Marvel, où la cadence infernale de Disney+ a parfois pris le pas sur la qualité, DC Studios n’est soumis à aucun quota. « On ne nous impose pas un nombre précis de films ou séries par an. On sort ce qu’on pense être de la plus haute qualité », insiste Gunn. Une pique assumée à l’égard de la stratégie passée de Marvel. Il ajoute : « Ce n’était pas juste. Ce n’était pas bien. Et ça les a tués », faisant écho aux aveux de Bob Iger, PDG de Disney, sur les erreurs de planification de l’univers Marvel.

En parallèle, Gunn travaille d’arrache-pied à lancer sa vision du DCU. Superman arrive en salles dès le mois prochain, suivi de Supergirl en 2026. Mais deux figures emblématiques préoccupent particulièrement le réalisateur : Batman et Wonder Woman. « Batman est mon plus gros souci chez DC actuellement », admet-il. Il n’écrit pas le film, mais collabore étroitement avec le scénariste. « Il ne peut pas juste exister parce que c’est le perso le plus connu de Warner. Il doit avoir une vraie raison d’être dans notre univers », explique-t-il.

Quant à Wonder Woman, Gunn la trouve paradoxalement plus facile à réinventer : « Il n’y a pas eu autant de versions d’elle, même au cinéma. Elle reste donc plus libre créativement », affirme-t-il. Et de conclure sur le défi de réinventer le Chevalier Noir : « Chaque histoire de Batman a déjà été racontée. Il est partout. Et c’est pour ça qu’il peut aussi devenir ennuyeux. Le vrai défi, c’est de le rendre à nouveau passionnant ».

Trump Mobile : la téléphonie version “America First”La Trump Organization, dirigée par les fils de Donald Trump, a dévoi...
17/06/2025

Trump Mobile : la téléphonie version “America First”

La Trump Organization, dirigée par les fils de Donald Trump, a dévoilé Trump Mobile, un nouvel opérateur mobile annoncé comme une alternative « patriotique » aux géants des télécoms.

Présentée comme « la seule compagnie de téléphone faite par des patriotes, pour des patriotes », l’offre s’appuie sur le « 47 Plan », un forfait à 47,45 dollars en clin d’œil au possible 47e mandat présidentiel de Trump. Cette formule inclut appels, SMS et Internet illimités, télésanté, assistance routière, et appels gratuits vers plus de 100 pays.

Le service repose sur le réseau de T-Mobile via Liberty Mobile. La société promet « un service client 100 % américain, sans robots », assurent les promoteurs sur le site officiel de Trump Mobile.

En parallèle, un smartphone baptisé T1 Phone est proposé en précommande au prix de 499 dollars. Ce téléphone « conçu et fabriqué aux États-Unis » est orné d’un drapeau américain et du logo T1 doré. Il est présenté avec un écran AMOLED de 6,8 pouces à 120 Hz, une caméra principale de 50 MP, Android 15, un port USB-C et une prise jack 3,5 mm.

Mais plusieurs erreurs figurent sur la page officielle, comme une confusion entre mémoire vive (RAM) et stockage, ou une « caméra longue durée de 5 000 mAh », terme qui semble désigner la batterie. Ces imprécisions techniques suscitent des doutes sur la fiabilité du produit.

Dans sa communication, Trump Mobile affiche un ton résolument engagé. « Nous avons besoin de compagnies qui partagent nos valeurs », déclare Eric Trump, en appelant les consommateurs à « se libérer des géants du wokisme ».

L’entreprise vise une clientèle conservatrice, attachée à la souveraineté technologique américaine. Toutefois, les critiques fusent déjà sur les réseaux sociaux concernant la transparence du projet et la qualité annoncée des appareils. Selon The Verge, la campagne marketing « joue à fond la carte de l’idéologie pour séduire une niche ».

Netanyahu défie l’Iran et appelle Washington à « se tenir du bon côté de l’Histoire »Le Premier ministre israélien Benja...
17/06/2025

Netanyahu défie l’Iran et appelle Washington à « se tenir du bon côté de l’Histoire »

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé sur ABC News, lundi 16 juin 2025, qu’éliminer l’Ayatollah Ali Khamenei mettrait un terme au conflit entre Israël et l’Iran, sans l’aggraver.

Face au journaliste Jonathan Karl, il a réfuté les inquiétudes exprimées par le président Donald Trump qui aurait, selon ABC News, refusé un plan d’assassinat par peur d’un embrasement régional.

Pour Netanyahu, « l’Iran veut une guerre éternelle et pousse le monde au bord d’un conflit nucléaire ». Il a défendu les frappes israéliennes comme une réponse à « un demi-siècle de terreur » orchestré par Téhéran.

Face aux informations du Wall Street Journal évoquant la volonté iranienne de reprendre les négociations nucléaires, Netanyahu reste sceptique, accusant Téhéran de manipuler la diplomatie pour gagner du temps. Selon lui, les Iraniens « ne veulent pas de siège à la table, ils veulent faire exploser la table ».

Il a rejeté les critiques de figures conservatrices américaines comme Tucker Carlson, qui s’oppose à l’implication des États-Unis. Netanyahu a martelé : « Ce n’est pas seulement notre ennemi, c’est aussi le vôtre. Ils crient “Mort à l’Amérique” comme ils crient “Mort à Israël”. ».

Trump, interrogé au Canada lors du sommet du G7, a refusé de dire ce qui pousserait les États-Unis à intervenir. Pendant ce temps, les bilans s’alourdissent : 224 morts en Iran selon son ministère de la Santé, 24 en Israël.

Le ministre des affaires étrangères iranien Abbas Araghchi a accusé Washington d’avoir permis ces attaques, appelant à une condamnation internationale : « Il s’agit peut-être de la dernière ligne rouge du droit international que le régime israélien a franchie, et si la communauté internationale reste indifférente à ces lignes rouges, cela aura certainement des conséquences pour tous les autres pays ».

Trump au G7 : “Sanctions contre Moscou ? Que l’Europe le fasse en premier” Donald Trump a décliné l’idée de nouvelles sa...
17/06/2025

Trump au G7 : “Sanctions contre Moscou ? Que l’Europe le fasse en premier”

Donald Trump a décliné l’idée de nouvelles sanctions contre la Russie lors du sommet du G7 au Canada, estimant que l’Union européenne devait « agir la première ».

Interrogé par POLITICO lundi, le président américain a expliqué que les sanctions « coûtent énormément aux États-Unis » et qu’il préférait voir l’Europe prendre l’initiative.

En conférence de presse avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, Trump a rappelé que les sanctions « ne sont pas qu’un papier à signer », évoquant des montants « de plusieurs milliards de dollars ».

Pendant ce temps, l’Union européenne plaide pour abaisser le plafonnement du prix du pétrole russe de 60 à 45 dollars, afin d’assécher les ressources du Kremlin.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a insisté dimanche sur l’importance d’intensifier la pression économique : « Il faut plus de pression pour obtenir un véritable cessez-le-feu. Les sanctions sont essentielles », a-t-elle déclaré.

Starmer, sans annoncer formellement son soutien, s’est dit favorable à des mesures économiques plus fortes contre Vladimir Poutine.

Trump s’est également exprimé sur le conflit au Moyen-Orient, affirmant que « l’Iran ne gagne pas cette guerre » et appelant à des négociations « avant qu’il ne soit trop t**d ».

Les six autres dirigeants du G7, dont Emmanuel Macron, Giorgia Meloni et Mark Carney, cherchent à l’inclure dans une déclaration commune sur la désescalade entre Israël et l’Iran. Le paquet de sanctions européennes sera présenté mardi, mais Londres n’a pas encore dévoilé son contenu.

Lithium sous tension : la ruée vers l’or blanc des batteries inquiète les scientifiquesLa croissance fulgurante du march...
15/06/2025

Lithium sous tension : la ruée vers l’or blanc des batteries inquiète les scientifiques

La croissance fulgurante du marché des véhicules électriques inquiète les experts : une pénurie de lithium pourrait survenir d’ici 2030. Ce métal, crucial pour la fabrication des batteries, est aujourd’hui aussi stratégique que le pétrole à l’époque industrielle, selon une étude conjointe de l’université suédoise de Lund et de l’East China Normal University de Shanghai.

En Europe, la production de lithium pourrait plafonner à 325 000 tonnes par an en 2030, tandis que la demande pourrait frôler les 800 000 tonnes. Même aux États-Unis et en Chine, les niveaux de production attendus risquent d’être insuffisants face à l’explosion de la demande mondiale.

La dépendance au lithium s’explique par sa présence dans tous les appareils électroniques modernes : smartphones, ordinateurs, mais surtout batteries de voitures électriques. Or, cette ressource reste concentrée entre trois géants : la Chine, le Chili et l’Australie.

L’Europe, malgré des projets d’extraction en Allemagne, reste largement dépendante des importations. Cette situation pourrait devenir un véritable casse-tête géopolitique et industriel si la demande continue d’augmenter sans diversification des sources.

Mais tout n’est pas perdu. Les scientifiques proposent déjà des pistes pour limiter cette dépendance. L’une des alternatives les plus prometteuses concerne le développement des batteries sodium-ion, moins coûteuses et reposant sur des ressources plus abondantes.

Des constructeurs automobiles comme BYD ou XPeng explorent cette voie. L’urgence est donc double : augmenter la production locale et accélérer la recherche sur des technologies alternatives.

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