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Samsung dévoile sa vision « AI Home » à l’IFA 2025 de BerlinSamsung Electronics met en avant sa nouvelle philosophie « A...
04/09/2025

Samsung dévoile sa vision « AI Home » à l’IFA 2025 de Berlin

Samsung Electronics met en avant sa nouvelle philosophie « AI Home: Future Living, Now » lors de l’IFA 2025, le salon de l’électronique grand public qui se tient à Berlin du 5 au 9 septembre. L’entreprise insiste sur le fait que cette expérience d’intelligence artificielle n’est pas une promesse lointaine, mais une réalité accessible « pour tout le monde, et pas seulement pour quelques privilégiés », selon le communiqué officiel.

Parmi les nouveautés présentées : un téléviseur Micro RGB doté des dernières technologies d’affichage, de nouveaux appareils Bespoke AI destinés au marché européen et des produits mobiles intégrés à l’écosystème Galaxy AI. Tous seront connectés à la plateforme SmartThings, dans le but de rendre la vie « plus pratique, plus efficace, plus saine et plus sûre », précise Samsung.

Lors d’une conférence de presse tenue le 4 septembre, la marque a également dévoilé sa vision de l’Ambient AI, déjà introduite en juillet lors du Galaxy Unpacked. Cette technologie vise à analyser et à comprendre en profondeur les habitudes des utilisateurs grâce aux informations multimodales collectées par leurs appareils connectés.

« L’IA Home de Samsung fera partie intégrante de nos vies, analysant les informations multimodales provenant des appareils connectés afin de mieux comprendre les utilisateurs tout en s’adaptant de manière transparente à leurs besoins quotidiens », a déclaré CK Kim, Executive Vice President et responsable de la division Digital Appliances, cité par Samsung Electronics. Il ajoute : « Nous espérons que l’IFA de cette année marquera le début de ce voyage. »

Avec cette stratégie, Samsung confirme son ambition de transformer la maison connectée en un espace intelligent et autonome. En s’appuyant sur l’intelligence artificielle, la marque sud-coréenne entend consolider sa place de leader mondial sur le marché des technologies domestiques. L’IFA 2025 s’impose ainsi comme une vitrine majeure de cette transition, où les visiteurs pourront expérimenter directement les avancées de l’AI Home.

Discours du Trône : Sa Majesté le Roi trace la voie d’un Maroc uni, solidaire et tourné vers l’avenirÀ l’occasion du 26e...
29/07/2025

Discours du Trône : Sa Majesté le Roi trace la voie d’un Maroc uni, solidaire et tourné vers l’avenir

À l’occasion du 26e anniversaire de son accession au Trône, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a adressé, mardi 30 juillet, un discours à la Nation dans lequel Il a dressé un bilan des progrès accomplis, identifié les défis à relever et tracé une nouvelle dynamique pour le développement du Maroc. Le Souverain a également réaffirmé Sa vision pour un Royaume inclusif, résolument tourné vers le progrès, dans le respect de ses valeurs et de ses engagements régionaux et internationaux.

Un Maroc émergent aux fondations solides

Sa Majesté a rappelé que les avancées réalisées au cours de Son règne procèdent d’une vision à long terme adossée à une stabilité politique et institutionnelle enviée. Malgré les crises mondiales et les sécheresses successives, le Maroc a su maintenir une croissance économique régulière. Le pays connaît un véritable renouveau industriel, avec un doublement des exportations depuis 2014, notamment dans l’automobile, l’aéronautique, les énergies renouvelables, l’agroalimentaire et le tourisme. « Le Maroc émergent est singulier par la multiplicité et la diversité des partenaires dont il est un associé responsable et fiable », a souligné le Souverain.

Parmi les projets phares mentionnés figurent l’extension de la Ligne Grande Vitesse jusqu’à Marrakech, les chantiers de sécurité hydrique et alimentaire, ainsi que la consolidation de la souveraineté énergétique du Royaume. Le Maroc, a-t-Il rappelé, est désormais relié à plus de trois milliards de consommateurs via ses accords de libre-échange.

Justice sociale, développement territorial et équité régionale

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a insisté sur l’impératif d’un développement qui profite équitablement à tous les citoyens, « de quelque frange sociale et de quelque région qu’ils appartiennent ». S’Il s’est félicité du recul de la pauvreté multidimensionnelle (de 11,9 % en 2014 à 6,8 % en 2024) et de l’entrée du Maroc dans la catégorie des pays à développement humain élevé, Il a regretté la persistance d’inégalités, notamment en milieu rural.

Appelant à « un véritable sursaut » pour réduire les disparités sociales et spatiales, Sa Majesté a annoncé une nouvelle génération de programmes territoriaux axés sur quatre priorités : emploi local, services sociaux de base (éducation et santé), gestion durable des ressources en eau et mise à niveau des territoires. Il a invité le gouvernement à bâtir ces programmes sur les principes de régionalisation avancée, de solidarité et de complémentarité entre territoires.

Main tendue à l’Algérie, reconnaissance croissante de l’autonomie au Sahara

Sur le plan régional, Sa Majesté a réaffirmé Sa position constante de main tendue envers l’Algérie, « un peuple frère que des attaches humaines et historiques séculaires lient au peuple marocain ». Il a réitéré Sa disposition à un dialogue « franc et responsable ; un dialogue fraternel et sincère », déplorant une situation de blocage qu’Il juge regrettable. Le Souverain a également rappelé Son attachement à l’Union du Maghreb, qui selon Lui, « ne pourra se faire sans l’implication conjointe du Maroc et de l’Algérie ».

Le discours a aussi salué les soutiens croissants à la proposition d’autonomie au Sahara, qualifiée de seule issue au différend. Sa Majesté a particulièrement remercié le Royaume-Uni et le Portugal pour leur position constructive, soulignant que ces appuis, « favorables au bon droit et à la légitimité, nous inspirent honneur et fierté ».

Un hommage aux forces vives de la Nation

En conclusion, Sa Majesté le Roi a exprimé Sa gratitude envers les Forces Armées Royales et l’ensemble des corps de sécurité et de protection pour leur engagement au service de la Nation. Il a rendu hommage à la mémoire de Ses ancêtres, feu Sa Majesté le Roi Mohammed V et feu Sa Majesté le Roi Hassan II, avant de clôturer Son discours sur un verset du Saint Coran, symbole d’unité, de protection et d’espérance.

Samsung et Tesla scellent un méga-contrat de 16,5 milliards de dollars pour les puces de demainSamsung vient d’officiali...
28/07/2025

Samsung et Tesla scellent un méga-contrat de 16,5 milliards de dollars pour les puces de demain

Samsung vient d’officialiser un contrat stratégique avec Tesla, évalué à 16,5 milliards de dollars et valable jusqu’en 2033, pour la fourniture de semi-conducteurs de nouvelle génération. Si le nom du client n’était pas précisé dans le document réglementaire transmis par Samsung, Elon Musk a levé le voile sur X : « L’usine géante de Samsung au Texas sera dédiée à la fabrication de la puce AI6 de nouvelle génération de Tesla. L’importance stratégique de ceci est difficile à surestimer. » Cette nouvelle puce succède à l’AI4 déjà produite par Samsung, tandis que l’AI5 est confiée à TSMC.

Le patron de Tesla a également salué un partenariat technique inédit : « Samsung a accepté que Tesla participe à l’optimisation de l’efficacité de production. C’est un point crucial et je m’impliquerai personnellement pour accélérer les progrès. » Musk a ajouté que les 16,5 milliards annoncés « représentent un minimum » et que « la production réelle pourrait être bien plus importante ». Le site de Taylor, au Texas, sera au cœur de ce projet d’envergure, Samsung y visant une production avancée de puces gravées en 2 nanomètres, technologie essentielle pour l’intelligence artificielle et les véhicules autonomes.

Malgré la confidentialité imposée par Tesla jusqu’en 2033 pour préserver ses secrets industriels, l’annonce a immédiatement propulsé les actions de Samsung, en hausse de 6,83 % après une ouverture déjà boostée à +3,5 %. Dans un communiqué destiné aux investisseurs, le géant coréen a néanmoins appelé à la prudence : « Le contenu principal du contrat n’est pas divulgué pour des raisons de confidentialité commerciale. Il existe un risque de modification ou d’annulation. » Ce contrat renforce la position de Samsung face à TSMC, leader mondial des services de fonderie, et confirme ses ambitions dans les technologies de rupture.

USA : Candace Owens affirme que Brigitte Macron est un homme, les Macron ripostent en justice Emmanuel et Brigitte Macro...
23/07/2025

USA : Candace Owens affirme que Brigitte Macron est un homme, les Macron ripostent en justice

Emmanuel et Brigitte Macron ont déposé mercredi une plainte pour diffamation contre Candace Owens devant la Cour supérieure du Delaware. La raison ? Une série d’accusations jugées « grotesques » par le couple présidentiel, notamment l’affirmation selon laquelle Brigitte Macron serait née homme sous le nom de Jean-Michel Trogneux, le prénom réel de son frère aîné. Le couple dénonce une « campagne mondiale d’humiliation remplie de mensonges » visant à faire grimper l’audience du podcast de l’influenceuse américaine d’extrême droite, intitulé Becoming Brigitte, qui cumule plus de 2,3 millions de vues sur YouTube. « Owens a disséqué leur apparence, leur mariage, leurs amis, leur famille, et leur histoire personnelle », précise la plainte. Le couple Macron assure avoir laissé trois fois à Owens l’occasion de se rétracter, sans succès : « Sa campagne de diffamation était manifestement conçue pour nous harceler, nous faire souffrir et attirer l’attention », expliquent-ils dans un communiqué relayé par leurs avocats.

Candace Owens, qui compte 6,9 millions d’abonnés sur X (ex-Twitter) et 4,5 millions sur YouTube, réfute toute diffamation. Par la voix de son porte-parole, elle accuse les Macron de vouloir la faire taire : « Candace Owens ne se taira pas. C’est un gouvernement étranger qui attaque le Premier Amendement d’une journaliste indépendante américaine. » La plainte évoque également d’autres rumeurs infondées relayées par le podcast, comme une supposée usurpation d’identité, un changement de genre ou une relation incestueuse. Selon The New York Times, ces rumeurs circulent depuis 2021 et ont été reprises dans des émissions très suivies, notamment par Tucker Carlson et Joe Rogan.

Brigitte Macron avait déjà obtenu gain de cause en septembre dernier en France contre deux femmes ayant diffusé ces rumeurs, dont une médium autoproclamée. Mais la décision a été annulée en appel, et une procédure est en cours devant la Cour de cassation. La plainte déposée aux États-Unis — Macron et al v Owens et al, Delaware Superior Court, No. N25C-07-194 — constitue un cas rare d’un chef d’État en fonction recourant aux tribunaux pour diffamation. Aux États-Unis, ce type de plainte impose de prouver la « malveillance réelle », c’est-à-dire que l’auteur savait sciemment diffuser une fausse information ou l’a fait avec mépris pour la vérité.

Qu’est-ce que la GBU-57, la bombe géante larguée par les États-Unis sur l’Iran ?Dans la nuit de samedi à dimanche, heure...
22/06/2025

Qu’est-ce que la GBU-57, la bombe géante larguée par les États-Unis sur l’Iran ?

Dans la nuit de samedi à dimanche, heure locale, les États-Unis ont ouvertement pris part au conflit entre Israël et l’Iran en frappant les sites d’enrichissement nucléaire iraniens de Fordow, Natanz et Ispahan.

Selon le Pentagone, l’opération a mobilisé une trentaine de missiles lancés depuis des sous-marins, ainsi que quatorze bombes « bunker buster » GBU-57 larguées par des bombardiers furtifs B-2, seuls appareils capables de transporter cette arme massive de 13,6 tonnes. Ces frappes visent des installations enterrées sous plusieurs dizaines de mètres de béton armé et de roche, inaccessibles aux armements conventionnels.

Le GBU-57, surnommé Massive Ordnance Penetrator (MOP), est la plus puissante bombe non nucléaire de l’arsenal américain. Conçue pour percer jusqu’à 60 mètres de profondeur avant d’exploser, elle constitue l’unique solution militaire disponible en dehors de l’arme atomique pour atteindre des sites comme Fordow, situé selon les experts à près de 80 mètres sous terre.

D’après l’U.S. Air Force cité par AP, sept B-2 auraient été déployés, chacun pouvant emporter deux MOP. Israël ne disposant pas de cette technologie, les États-Unis sont intervenus seuls, avançant que l’Iran serait à quelques semaines de fabriquer une bombe nucléaire — une affirmation qui contredit pourtant les rapports officiels du renseignement américain selon The Conversation.

Washington a assuré par voie diplomatique qu’il s’agissait d’un acte unique, non d’un début de guerre ouverte. L’Iran pourrait choisir la voie militaire, viser les forces américaines dans la région, ou perturber le transport maritime dans le détroit d’Ormuz, clé de voûte du commerce pétrolier mondial.

Mais une autre hypothèse inquiète : cette attaque pourrait renforcer la détermination de l’Iran à obtenir l’arme nucléaire. Comme l’ont prouvé les exemples nord-coréen ou ukrainien, posséder ou non l’arme atomique peut faire toute la différence en matière de sécurité nationale.

L’Atomic Energy Organization of Iran (via AP) rappelle que des centrifugeuses étaient encore en activité à Natanz en 2019. Si certains sites ont survécu aux frappes, l’Iran pourrait vouloir se doter, dans l’ombre, d’un dispositif nucléaire tactique, comparable à ceux d’Hiroshima ou Nagasaki.

L’histoire récente montre que sans dissuasion nucléaire, des régimes comme ceux de Kadhafi ou Saddam Hussein n’ont pas résisté aux ingérences militaires. La démonstration de force américaine, bien que ciblée, pourrait ainsi accélérer ce qu’elle cherchait à empêcher.

Malgré les frappes américaines en Iran, les Bourses du Golfe résistentLes marchés financiers du Golfe ont fait preuve d’...
22/06/2025

Malgré les frappes américaines en Iran, les Bourses du Golfe résistent

Les marchés financiers du Golfe ont fait preuve d’une étonnante résilience ce dimanche, au lendemain des frappes américaines sur trois sites nucléaires majeurs en Iran.

Selon Reuters, le président Donald Trump a averti Téhéran qu’il « subirait des attaques encore plus dévastatrices » si aucun accord de paix n’était conclu. Pourtant, les indices boursiers de la région ont clôturé en hausse, comme si les investisseurs avaient déjà anticipé l’escalade militaire.

À 9h15 GMT, l’indice saoudien (.TASI) progressait de 0,4 %, tiré par une hausse de 0,7 % de la Saudi National Bank. Le Qatar (.QSI) gagnait 0,2 %, effaçant ses pertes initiales. Michael Brown, stratège senior chez Pepperstone, a réagi : « Il est surprenant de voir les actions régionales encaisser les frappes américaines avec autant de calme. Les pertes à l’ouverture ont été vite comblées ». Il estime que les marchés avaient intégré cette éventualité, misant désormais sur une sortie rapide du conflit.

En parallèle, des États comme le Bahreïn et le Koweït, où se trouvent des bases américaines, ont pris des mesures de précaution. Le Bahreïn a conseillé à ses citoyens d’éviter les grands axes, tandis que le Koweït a ouvert des abris dans plusieurs ministères. Malgré cela, l’indice koweïtien (.BKP) a repris 0,3 %, et celui de Bahreïn est resté stable. À Mascate, l’indice boursier (.MSX30) a gagné 0,5 %.

Hors Golfe, la tendance reste haussière. En Égypte, l’indice principal (.EGX30) a bondi de 1,7 %, et à Tel Aviv, l’indice TA125 a atteint un sommet historique avec une progression de 1 %. Pour l’instant, aucun signe ne laisse présager d’un embrasement régional, ce qui explique en partie le calme apparent des marchés.

Frappe américaine sur l’Iran : Washington affirme avoir « anéanti » les ambitions nucléaires de TéhéranLe secrétaire à l...
22/06/2025

Frappe américaine sur l’Iran : Washington affirme avoir « anéanti » les ambitions nucléaires de Téhéran

Le secrétaire à la Défense des États-Unis, Pete Hegseth, a affirmé dimanche 22 juin 2025 que « les ambitions nucléaires de l’Iran ont été anéanties », quelques heures après une opération militaire d’envergure visant trois sites d’enrichissement nucléaire majeurs.

Lors d’une conférence de presse au Pentagone, Hegseth a salué la décision du président Donald Trump : « Elle était ciblée, puissante et claire. » Il a précisé que cette mission nocturne « ne visait pas un changement de régime ».

Selon Hegseth, cette offensive baptisée Operation Midnight Hammer avait pour but de « neutraliser les menaces posées par le programme nucléaire iranien contre nos intérêts nationaux et dans le cadre de la légitime défense collective de nos troupes et de notre allié Israël ». Une déclaration qui fait écho à celle de Donald Trump, quelques heures plus tôt, qui a salué « la destruction de la capacité d’enrichissement nucléaire de l’Iran ».

Le général Dan Caine, chef d’état-major interarmées, a donné davantage de détails sur cette mission aérienne lors de la même conférence. Il a confirmé que les installations de Fordo, Natanz et Ispahan ont subi « des dégâts extrêmement sévères », tout en précisant qu’il faudra du temps pour mesurer précisément l’étendue des destructions. « L’évaluation finale des dommages prendra du temps, mais les premières analyses montrent des destructions majeures », a-t-il déclaré.

L’opération a mobilisé plus de 125 aéronefs, dont les célèbres bombardiers furtifs B-2. Certains d’entre eux ont été utilisés comme leurres, pendant que d’autres prenaient la direction de l’est en toute discrétion, selon le général Caine. L’ensemble de la mission s’est déroulé dans un silence radio quasi total sur une durée de 18 heures, renforçant ainsi l’effet de surprise sur les défenses iraniennes.

Du côté iranien, le ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi a dénoncé une attaque « scandaleuse » et averti que « Téhéran se réserve tous les moyens pour défendre sa souveraineté et son peuple ». La riposte diplomatique ou militaire de l’Iran reste pour l’instant inconnue, mais la tension au Moyen-Orient franchit une nouvelle étape dangereuse, sous les yeux d’une communauté internationale silencieuse.

Trump frappe l’Iran : escalade militaire sur fond nucléaireLe président américain Donald Trump a confirmé une série de f...
22/06/2025

Trump frappe l’Iran : escalade militaire sur fond nucléaire

Le président américain Donald Trump a confirmé une série de frappes aériennes menées par les États-Unis contre trois sites nucléaires en Iran, qualifiant l’opération de « réussie » et déclarant que les installations avaient été « complètement anéanties ». Selon lui, ces frappes visent à stopper les ambitions nucléaires de Téhéran.

Fordo, Natanz et Ispahan — trois sites stratégiques — ont été ciblés. Le complexe de Fordo, profondément enfoui sous une montagne au sud de Téhéran, aurait été visé par des bombes GBU-57, aussi appelées Massive Ordnance Penetrator (MOP), capables de pénétrer jusqu’à 18 mètres de béton. L’armée israélienne, qui a mené l’opération avec Washington, parle de « coordination totale » avec les États-Unis.

Du côté iranien, les autorités reconnaissent les frappes mais minimisent les dégâts. Hassan Abedini, directeur politique adjoint de la télévision d’État, a affirmé que les sites avaient été « évacués il y a quelque temps » et que l’Iran « n’a pas subi de coup majeur car les matériaux avaient déjà été retirés ».

L’Organisation iranienne de l’énergie atomique dénonce un « acte barbare contraire au droit international ». Toutefois, selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), aucune hausse de la radioactivité n’a été détectée. Son directeur, Rafael Grossi, a convoqué une réunion d’urgence du conseil des gouverneurs prévue lundi.

Dans une allocution télévisée, Trump a lancé un avertissement : « Il reste encore beaucoup de cibles », appelant l’Iran à « faire la paix ou faire face à des attaques encore plus importantes ». Entouré de son vice-président JD Vance, du ministre de la Défense Pete Hegseth et du secrétaire d’État Marco Rubio, il a affirmé vouloir une solution diplomatique.

Le sénateur républicain Ted Cruz a salué l’opération, tandis que la représentante Marjorie Taylor Greene a protesté : « Ce n’est pas notre guerre ». Chez les démocrates, Hakeem Jeffries et Bernie Sanders critiquent la décision, dénonçant une action « anticonstitutionnelle » menée sans approbation du Congrès.

L’attaque a aussitôt entraîné une riposte iranienne. Plusieurs missiles ont été tirés vers Israël, touchant notamment Tel Aviv et Haïfa et blessant au moins seize personnes. Le ministre des Affaires étrangères iranien Abbas Araghchi a prévenu que cette attaque américaine aurait des « conséquences éternelles » et que « toutes les options sont sur la table » pour défendre la souveraineté du pays.

Selon le correspondant sécurité de la BBC, Frank Gardner, l’Iran pourrait soit opter pour la diplomatie, soit frapper rapidement, soit attendre une période de relâchement pour une attaque surprise.

L’origine de cette flambée remonte au 13 juin, date à laquelle Israël a lancé une offensive surprise sur plusieurs sites nucléaires iraniens, affirmant vouloir démanteler le programme atomique de Téhéran. Depuis, les échanges de missiles et de drones se sont intensifiés. Alors que Trump disait vouloir éviter les « guerres stupides » au Moyen-Orient, il semble avoir franchi le seuil qu’il s’était lui-même fixé.

Pour rappel, les négociations sur le nucléaire iranien étaient encore en cours au moment des frappes. La communauté internationale s’inquiète. Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, parle d’« escalade dangereuse », tandis que l’Union européenne et le Royaume-Uni appellent à un retour immédiat à la table des négociations.

Trump menace Khamenei et exige la reddition de l’IranL’escalade verbale atteint un nouveau sommet entre Washington et Té...
17/06/2025

Trump menace Khamenei et exige la reddition de l’Iran

L’escalade verbale atteint un nouveau sommet entre Washington et Téhéran. Depuis la salle de crise de la Maison-Blanche, mardi 17 juin 2025, Donald Trump a menacé directement le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei.

Sur sa plateforme Truth Social, le président américain a écrit : « Nous savons exactement où se cache le soi-disant ‘Guide suprême’. Il est une cible facile… mais nous ne le frapperons pas (tuer !) du moins, pas pour l’instant. » Il a ajouté : « Notre patience s’épuise. »

Trump a exigé « une capitulation inconditionnelle » de l’Iran et affirmé que les États-Unis avaient « un contrôle total du ciel iranien ». Ces déclarations interviennent dans un contexte tendu : l’Iran et Israël s’affrontent depuis cinq jours à coups de missiles, après une frappe préventive israélienne.

Officiellement, Washington ne prendrait pas part aux hostilités. Pourtant, les propos de Trump marquent un tournant : ils laissent planer la menace d’une intervention militaire directe. « Nous ne voulons pas de missiles tirés sur des civils, ou sur des soldats américains », a-t-il averti.

La presse américaine, notamment NBC News et The New York Times, révèle que Trump aurait récemment rejeté un plan israélien visant à assassiner Khamenei. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, interrogé lundi, a minimisé ces dissensions : « Je ne tirerais pas de conclusions hâtives. » D’autres sources indiquent que Trump envisage de soutenir la destruction du site nucléaire souterrain iranien de Fordo, une opération que seul l’arsenal américain permettrait. Parallèlement, le Pentagone a redéployé des porte-avions dans la région.

Sur le plan économique, les marchés ont réagi à la hausse des tensions. Le Dow Jones a chuté de 0,7 %, le S&P 500 de 0,8 %, et le Nasdaq de 0,9 %, tandis que le baril de pétrole a grimpé de 4,5 %, franchissant les 75 dollars.

Cette séquence intervient au lendemain du départ précipité de Trump du G7, où Emmanuel Macron avait évoqué des efforts américains pour un cessez-le-feu. Trump l’a sèchement contredit : « Il n’a aucune idée de pourquoi je retourne à Washington, mais cela n’a rien à voir avec un cessez-le-feu. Restez connectés ! »

Trump sur Macron : « Toujours à côté de la plaque et en quête de pub »Une nouvelle passe d’armes diplomatique secoue les...
17/06/2025

Trump sur Macron : « Toujours à côté de la plaque et en quête de pub »

Une nouvelle passe d’armes diplomatique secoue les relations franco-américaines. Le président Donald Trump a accusé Emmanuel Macron de « chercher la publicité » et de « toujours se tromper » à propos du conflit entre Israël et l’Iran.

Dans un message virulent publié sur sa plateforme Truth Social, il affirme : « Il n’a aucune idée de pourquoi je rentre à Washington, mais cela n’a rien à voir avec un cessez-le-feu. » Cette réaction vise directement les propos du président français, qui avait déclaré lors du sommet du G7 à Calgary : « Les États-Unis ont donné des garanties : ils chercheront un cessez-le-feu, et comme ils peuvent faire pression sur Israël, cela peut changer les choses. »

Cette prise de position a déclenché la colère de Donald Trump, qui a précisé que son départ anticipé du sommet n’avait aucun lien avec les discussions sur la paix au Proche-Orient, ajoutant qu’il s’agissait d’une raison « bien plus importante ».

Dans un autre message publié plus tôt, il avait écrit : « Tout le monde devrait immédiatement évacuer Téhéran », laissant planer l’ombre d’une possible escalade. Selon The New York Times, l’Élysée n’a pas souhaité commenter publiquement ces tensions.

Les divergences sont désormais criantes entre les deux chefs d’État. Emmanuel Macron, tout en reconnaissant le droit d’Israël à se défendre face au programme nucléaire iranien, a rejeté la stratégie de bombardement menée par Tel-Aviv.

Donald Trump, quant à lui, hésite à engager les États-Unis dans une opération militaire contre le site nucléaire de Fordo, inaccessible aux missiles israéliens mais vulnérable aux bombes américaines « bunker buster » larguées par des B-2. D’après le journal new-yorkais, cette décision délicate place Trump face à des injonctions contradictoires entre prudence stratégique et alliance israélienne.

Depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier, Donald Trump tente de maintenir un dialogue avec les alliés européens, mais les désaccords avec Paris s’accumulent.

The New York Times rappelle que Macron est devenu l’un des soutiens les plus proches de Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, que Trump avait publiquement humilié en février. Il a également critiqué la non-invitation de Vladimir Poutine au G7, affirmant que « l’exclusion de la Russie en 2014 était une erreur ».

Enfin, l’initiative française d’une conférence de l’ONU pour la reconnaissance d’un État palestinien divise à nouveau les deux camps, Washington appelant au boycott de l’événement.

Blackout ibérique : l’Espagne dévoile les causes d’un effondrement électrique historiqueIl aura fallu 49 jours d’enquête...
17/06/2025

Blackout ibérique : l’Espagne dévoile les causes d’un effondrement électrique historique

Il aura fallu 49 jours d’enquête pour que l’Espagne lève enfin le voile sur la panne géante qui a paralysé la péninsule ibérique le 28 avril 2025. Selon le rapport publié le mardi 17 juin par la ministre espagnole de la Transition écologique, Sara Aagesen, la coupure massive d’électricité serait due à « un phénomène de surtensions » qui a déclenché « une réaction en chaîne » inédite.

La production électrique s’est effondrée de près de 15 gigawatts en quelques minutes, provoquant une série de déconnexions automatiques des centrales, et plongeant une large partie de l’Espagne et du Portugal dans le noir pendant près de 20 heures.

Le rapport, consulté sur le site du ministère, évoque une origine « multifactorielle », mêlant erreurs humaines et défaillances techniques. Plusieurs centrales capables de réguler la tension « n’ont pas répondu de manière adéquate aux instructions », certaines générant même de la puissance réactive contraire aux consignes.

À 12h03 le jour de l’incident, une oscillation atypique de 0,6 Hz a été enregistrée, provoquant un déséquilibre brutal. Trente minutes plus t**d, à 12h33 et 18 secondes, la montée incontrôlable de la tension a déclenché un effondrement total du réseau, interrompant l’interconnexion avec la France. La ministre a dénoncé l’absence de mécanismes d’absorption et la mauvaise coordination entre opérateurs.

Si les hypothèses de cyberattaque et de surproduction solaire ont été exclues, le rapport révèle de nombreuses « vulnérabilités » du système électrique. Le gouvernement promet des audits techniques, un soutien à la consommation industrielle, une hausse des capacités de stockage, et une meilleure interconnexion avec les pays voisins.

« Avec une meilleure anticipation, le point de non-retour aurait pu être évité », affirme Sara Aagesen. L’Espagne semble décidée à tirer les leçons de cet épisode chaotique pour renforcer durablement sa sécurité énergétique.

James Gunn tacle Hollywood : “On tourne sans scénario, et ça tue le cinéma”Dans une interview exclusive accordée à Rolli...
17/06/2025

James Gunn tacle Hollywood : “On tourne sans scénario, et ça tue le cinéma”

Dans une interview exclusive accordée à Rolling Stone, James Gunn, codirecteur de DC Studios, tire la sonnette d’alarme. Pour lui, La crise actuelle du cinéma ne vient ni des plateformes comme Netflix, ni de la montée en puissance des téléviseurs UHD, mais de l’industrie elle-même. « Je crois vraiment que si l’industrie du cinéma est en train de mourir, ce n’est pas parce que les gens ne veulent plus aller au cinéma. C’est parce qu’on tourne des films sans avoir fini le scénario », dénonce-t-il. Un constat amer, mais lucide, selon celui qui a repris les rênes d’un univers DC en pleine reconstruction.

James Gunn révèle ainsi qu’un film déjà validé par le studio a été annulé récemment. « Tout le monde voulait le faire. Il était prêt. Mais le scénario n’était pas bon. Et je ne peux pas faire un film sans bon scénario », confie-t-il. Il salue toutefois la qualité d’écriture de Supergirl, Lanterns et Clayface : « Ils sont tellement bons, bo**el », martèle-t-il avec enthousiasme. Pour Gunn, pas question de foncer tête baissée. Chaque projet ne passe en production qu’une fois le script validé — par lui, personnellement.

Contrairement à Marvel, où la cadence infernale de Disney+ a parfois pris le pas sur la qualité, DC Studios n’est soumis à aucun quota. « On ne nous impose pas un nombre précis de films ou séries par an. On sort ce qu’on pense être de la plus haute qualité », insiste Gunn. Une pique assumée à l’égard de la stratégie passée de Marvel. Il ajoute : « Ce n’était pas juste. Ce n’était pas bien. Et ça les a tués », faisant écho aux aveux de Bob Iger, PDG de Disney, sur les erreurs de planification de l’univers Marvel.

En parallèle, Gunn travaille d’arrache-pied à lancer sa vision du DCU. Superman arrive en salles dès le mois prochain, suivi de Supergirl en 2026. Mais deux figures emblématiques préoccupent particulièrement le réalisateur : Batman et Wonder Woman. « Batman est mon plus gros souci chez DC actuellement », admet-il. Il n’écrit pas le film, mais collabore étroitement avec le scénariste. « Il ne peut pas juste exister parce que c’est le perso le plus connu de Warner. Il doit avoir une vraie raison d’être dans notre univers », explique-t-il.

Quant à Wonder Woman, Gunn la trouve paradoxalement plus facile à réinventer : « Il n’y a pas eu autant de versions d’elle, même au cinéma. Elle reste donc plus libre créativement », affirme-t-il. Et de conclure sur le défi de réinventer le Chevalier Noir : « Chaque histoire de Batman a déjà été racontée. Il est partout. Et c’est pour ça qu’il peut aussi devenir ennuyeux. Le vrai défi, c’est de le rendre à nouveau passionnant ».

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