Design Maroc

Design Maroc Design Maroc est un Web magazine qui vous propose une vue d’ensemble actualisée quotidiennement sur le design de la région MENA et d'ailleurs.

Avec plus de 1700 articles en ligne à ce jour, Design Maroc est un Web magazine qui vous propose une vue d’ensemble sur le design de la région MENA et d'ailleurs. Son but est de favoriser l’échange et le dialogue autour du design et de la créativité. A travers ce webzine, plusieurs auteurs vous permettront de voyager dans les contrées du design sémitique en découvrant des nouveaux produits, des st

yles graphiques s’inspirant des motifs ornementaux, d’espace empreint de la culture maghrébine entre autres… Ce webzine est aussi le vôtre. Vous avez la possibilité d’y poster des commentaires tels que des alternatives esthétiques, formelles ou fonctionnelles d’amélioration du produit présenté. Design Maroc vous est proposé par l’agence YounesDesign.com.

Citroën Ëlo : Enfin un véhicule électrique qui a du sens !Salam, cette semaine je plonge directement dans l’annonce tout...
10/12/2025

Citroën Ëlo : Enfin un véhicule électrique qui a du sens !

Salam, cette semaine je plonge directement dans l’annonce toute fraîche du Citroën Ëlo, un concept-car qui, selon moi, marque un tournant décisif dans la manière de penser la mobilité. Je le dis sans détour : cette voiture est une leçon de design transport, une démonstration brillante signée par Pierre Leclercq et le département design de Citroën.

Un concept qui change la donne
Le Ëlo n’est pas un simple exercice de style : c’est un laboratoire d’idées qui repense totalement le véhicule électrique. Grâce aux moteurs dans les roues, à la batterie dans le plancher et à la disparition des contraintes mécaniques classiques, Citroën libère enfin l’habitacle et propose une approche centrée sur l’usage, la vie à bord et la modularité.

Citroën x Décathlon
Cette collaboration surprenante donne naissance à un intérieur modulable, simple, malin, avec rangements, banquettes, accessoires et scénarios d’usage pensés comme un véritable espace de vie mobile.
Pour moi, la conduite centrale, l’habitacle ouvert et les multiples possibilités de configuration montrent à quel point Citroën reprend son ADN d’innovation.

Un renouveau pour Citroën
Je l’affirme : aujourd’hui, c’est probablement le concept électrique le plus intéressant du marché. Le Ëlo dépasse la logique du “plaisir de conduire” pour proposer le “plaisir de vivre” son véhicule.
J’espère sincèrement qu’il quittera le statut de concept pour devenir un modèle de série.

Salam, cette semaine je plonge directement dans l’annonce toute fraîche du Citroën Ëlo, un concept-car qui, selon moi, marque un tournant décisif dans la man...

Memo, NEO, Optimus… les robots humanoïdes vont-ils envahir notre quotidien ?Salam, cette semaine je prends un peu de rec...
03/12/2025

Memo, NEO, Optimus… les robots humanoïdes vont-ils envahir notre quotidien ?

Salam, cette semaine je prends un peu de recul pour analyser cette vague hallucinante de robots humanoïdes qui déferle sur nos timelines. Depuis quelques mois, entre Memo, Neo, Optimus et les robots chinois façon Agibot, on voit sortir chaque semaine une nouvelle machine soi-disant révolutionnaire. Et comme d’habitude, je regarde ça avec mes yeux de designer – et un minimum d’esprit critique – pour comprendre ce qui se joue vraiment derrière cette promesse d’une « maison du futur » habitée par des robots.

Une avalanche de robots
Je reviens sur les projets présentés par Sunday, 1X Tech, Tesla et plusieurs startups chinoises : des robots mignons, flippants ou carrément dystopiques, avec des usages souvent discutables. Entre la casserole renversée, la gamine seule dans sa chambre et les parents qui confient le rangement à une machine, je décortique les stratégies narratives qui accompagnent ces produits.

La communication qui manipule
Je m’arrête longuement sur la manière dont les marques construisent leur storytelling : le robot « qui facilite la vie », « qui évite le conflit », « qui te remplace quand t’as la flemme ». Et je m’interroge : est-ce vraiment une innovation utile, ou juste une façon de capter des investissements dans une bulle spéculative autour de l’IA ?

Les limites fonctionnelles
Je décortique les gestes, les capacités motrices, l’ergonomie catastrophique de certains robots. Plier une serviette ? Galère. Ranger une assiette ? Très approximatif. Faire un café ? J’y crois pas une seconde. Tout cela montre, pour moi, que l’humanoïde n’est pas le bon paradigme pour la maison.

La vraie question : et si ce n’était pas le robot ?
J’avance l’idée que l’avenir n’est pas dans le robot, mais dans la maison autonome, exactement comme la voiture autonome a remplacé l’idée d’un robot conducteur. L’IA devrait être intégrée dans l’infrastructure : appareils connectés, interactions distribuées, environnement intelligent, et non dans un corps humanoïde approximatif.

Le parallèle avec la mobilité
Je montre en quoi la voiture autonome est un modèle plus cohérent : capteurs intégrés, compréhension de l’environnement, évolutions progressives… bref, un système. Pas un « être » artificiel.

Le risque de la bulle
Je reviens sur les inquiétudes chinoises autour d’une bulle robotique qui absorbe tout l’investissement tech, au détriment d’innovations plus pertinentes. Et j’explique pourquoi, selon moi, on fonce sur la mauvaise piste, pour de mauvaises raisons.

Je vous invite à réfléchir avec moi : robot ou habitat autonome ? Quel futur voulons-nous ? Et surtout : qui profite vraiment de cette course à l’humanoïde ? Je vous attends dans les commentaires pour en discuter, parce que ma réflexion – comme d’habitude – elle continue avec vous.

Salam, cette semaine je prends un peu de recul pour analyser cette vague hallucinante de robots humanoïdes qui déferle sur nos timelines. Depuis quelques moi...

De l’idée au prototype : Je vous dévoile tout sur mon fauteuil BOUSSASalam, cette semaine je vous présente une pièce qui...
26/11/2025

De l’idée au prototype : Je vous dévoile tout sur mon fauteuil BOUSSA

Salam, cette semaine je vous présente une pièce qui me tient particulièrement à cœur : le fauteuil Boussa. C’est une création que j’ai imaginée, dessinée, modélisée et réalisée avec les ateliers Jouffre Maroc. Pour la première fois, je vous montre tout mon processus de design, depuis les premières intentions jusqu’au prototype final exposé à la galerie Abla Ababou à Rabat.

Une inspiration venue du caftan marocain
Je me suis inspiré d’un élément précis du caftan traditionnel : la ceinture haute qui structure la silhouette et crée cette élégance ample et voluptueuse. J’ai repris ce principe de proportion dans le fauteuil en remontant la ceinture d’assise pour lui donner une présence forte et une identité visuelle inédite.

Du croquis à la 3D, puis à l’atelier
Je vous montre comment je transforme une idée en objet : tests de proportions, modélisation 3D, recherches de textures, puis passage en atelier. Jouffre Maroc a sculpté la mousse à la main, travaillé les densités, les coutures, les plis, pour obtenir un confort enveloppant et une ligne fidèle à mon intention initiale.

Le fauteuil Boussa : le bisou du design
Boussa signifie « le bisou » en darija. Ce fauteuil est pensé comme une étreinte : généreux, accueillant, confortable, presque protecteur. C’est un objet dans lequel on se love, on lit, on se détend. Une pièce profondément liée à ma culture et à ma pratique du design.

Dites-moi ce que vous pensez du Boussa dans les commentaires. Posez vos questions sur mon processus, mes outils, mes choix de proportions. Et si vous voulez suivre l’aventure chaque mercredi à 17h GMT, abonnez-vous à la chaîne.

Salam, cette semaine je vous présente une pièce qui me tient particulièrement à cœur : le fauteuil Boussa. C’est une création que j’ai imaginée, dessinée, mo...

iPhone Air : le design a perdu, les ingénieurs ont gagné !Salam, cette semaine je reviens sur un sujet qui secoue toute ...
19/11/2025

iPhone Air : le design a perdu, les ingénieurs ont gagné !

Salam, cette semaine je reviens sur un sujet qui secoue toute l’industrie : le flop monumental de l’iPhone Air. Annoncé comme une prouesse technologique, ultra fin, ultra léger, ultra ambitieux… mais surtout ultra boudé par le public. Apple a réduit la production de 80 %, les ventes sont catastrophiques, et les rumeurs annoncent déjà l’annulation de l’iPhone Air 2. J’ai voulu comprendre pourquoi.

Quand la technologie ne suffit plus
Je te partage mon analyse de designer : l’iPhone Air est une performance d’ingénieurs, pas une innovation d’usage. On nous montre une finesse record, un châssis en titane, une miniaturisation spectaculaire… mais rien qui change réellement la vie du consommateur. Et c’est exactement le problème.

Apple s’est trompé de combat
Entre un positionnement flou, un prix trop élevé, et aucune nouvelle fonctionnalité, l’iPhone Air révèle surtout une dérive plus profonde chez Apple : la technologie a pris le dessus sur le design. On ne pense plus au besoin réel de l’utilisateur, mais à démontrer qu’on peut encore repousser des limites techniques.

Tu en penses quoi ?
Je te dis tout dans la vidéo, sans filtre, et j’attends vraiment ton avis : est-ce que c’est juste un mauvais produit, ou le signe que la marque a perdu son instinct ?

Salam, cette semaine je reviens sur un sujet qui secoue toute l’industrie : le flop monumental de l’iPhone Air. Annoncé comme une prouesse technologique, ult...

La Dial-E de NEO Motors : une fierté marocaine en perte de repères ?Salam, cette semaine je reviens sur un feuilleton qu...
12/11/2025

La Dial-E de NEO Motors : une fierté marocaine en perte de repères ?

Salam, cette semaine je reviens sur un feuilleton que je suis depuis plusieurs années : NEO Motors, la première marque automobile marocaine à produire et assembler ses véhicules au Maroc.
Mais cette fois, un tournant surprenant : la marque dévoile la Dial-E, un petit véhicule 100 % électrique qui semble rompre totalement avec la première NEO.
Alors, véritable évolution ou simple changement de cap ? Dans cet épisode, je vous propose d’analyser en profondeur la stratégie, la cohérence de marque et le design derrière cette nouvelle voiture.

NEO Motors, une fierté nationale
Je commence par rappeler ce qui a fait le succès de NEO Motors : une communication centrée sur le « Made in Morocco », symbole de fierté et d’indépendance industrielle.
En tant que designer marocain, je ne peux qu’encourager ce type d’initiative : fabriquer une voiture au Maroc, par des Marocains, pour les Marocains, c’est un défi majeur et une belle promesse pour notre industrie.

Une stratégie qui change tout
Mais avec la Dial-E, on change totalement de registre.
Exit le moteur thermique, bienvenue à l’électrique. Jusque-là, rien d’anormal.
Sauf qu’entre la première NEO et cette nouvelle voiture, il n’y a plus aucun lien : ni stylistique, ni technique, ni même de logique de gamme.
On ne parle plus d’une évolution, mais d’une rupture complète. Et pour une marque jeune, ce manque de continuité pose de vraies questions de cohérence et de lisibilité.

Une voiture électrique… mais pas vraiment marocaine
En creusant, je découvre que la Dial-E ressemble fortement à un modèle chinois déjà existant.
Des articles du Matin, de Médias24 ou encore du Nouvelliste confirment cette ressemblance frappante.
Le PDG parle de « rétro-engineering » et d’une « mise à niveau industrielle », mais en réalité, on est plus proche d’un rebadging qu’une création originale.
Alors, est-ce toujours du 100 % marocain ? La question mérite d’être posée.

Comprendre les difficultés d’une jeune marque
Créer une marque automobile, c’est un marathon.
Je le dis souvent : il est normal de s’appuyer sur des plateformes existantes au départ, comme l’ont fait Tesla ou d’autres constructeurs.
Mais encore faut-il construire une identité de marque solide, un langage de design reconnaissable, et une stratégie claire.
Et c’est justement ce qui manque aujourd’hui à NEO Motors.

Où est passée l’identité de design ?
En tant que designer industriel, je regarde forcément la cohérence stylistique : la face avant, les volumes, les proportions, la signature visuelle.
Or, dans la Dial-E, plus rien ne rappelle la première NEO.
C’est une marque qui semble naviguer sans boussole esthétique, en passant d’un modèle à l’autre sans lien ni continuité.
Et c’est dommage, parce que c’est justement là que tout se joue : la reconnaissance, la confiance, l’attachement émotionnel.

Le point de vue du marché marocain
Pour autant, le choix d’un petit véhicule électrique urbain n’est pas absurde.
Dans un pays où les villes historiques et les médinas ne sont pas adaptées aux grandes voitures, le format compact fait sens.
Mais changer de cap sans continuité brouille le message.
Est-ce que NEO Motors veut être une marque de SUV compacts marocains ou un assembleur de micro-voitures électriques ?
C’est cette ambiguïté stratégique qui pose problème.

J’attends vos avis dans les commentaires !
Est-ce que vous trouvez ce virage stratégique logique ?
Est-ce que NEO Motors est encore une marque 100 % marocaine selon vous ?
Et surtout, est-ce que cette voiture vous séduit ?

Salam, cette semaine je reviens sur un feuilleton que je suis depuis plusieurs années : NEO Motors, la première marque automobile marocaine à produire et ass...

Nike : Le grand retour de l’innovation ? 4 produits qui changent tout !Salam, cette semaine je ne vais pas tourner autou...
29/10/2025

Nike : Le grand retour de l’innovation ? 4 produits qui changent tout !

Salam, cette semaine je ne vais pas tourner autour du pot : Nike vient de nous prouver qu’ils ne sont plus là pour « beurrer des sandwichs ». Après une période de flottement stratégique et de perte de vitesse, la marque au Swoosh revient en force, et pas avec n’importe quoi. Dans cet épisode de Mes Bricolos, je décortique la nouvelle stratégie d’innovation lancée par le PDG Elliott Hill, fraîchement revenu aux commandes, et les quatre produits expérimentaux qui annoncent un vrai tournant dans le design et la technologie du sport.

Le grand retour de Nike
Souviens-toi : dans la saison 5, j’avais déjà parlé de la crise Nike et du virage raté vers le e-commerce sous John Donahoe. Résultat : effondrement des ventes, fuite des revendeurs, perte d’identité. Mais depuis le retour d’Elliott Hill, les designers ont repris la main. Et là, en un an seulement, Nike a réactivé sa « machine à innover ».

Aero-FIT : le tee-shirt qui respire
Premier produit, le Aero-FIT. Derrière ce nom se cache un travail de dingue sur la mécanique des fluides. Les ingénieurs ont cartographié les flux d’air autour du corps selon les sports (running, basket, fitness…) pour créer des zones de ventilation perforées intelligemment placées. Résultat : une évaporation de la sueur deux fois plus efficace que sur les anciens modèles.
Ce n’est plus un simple tee-shirt : c’est une étude d’aérodynamisme textile.

Therma-FIT Air Milano : la veste qui se gonfle
Deuxième innovation : une veste gonflable équipée d’un système de micro-pompe. Le principe ? Injecter ou relâcher de l’air pour ajuster l’isolation thermique.
Quand la veste est plate, elle reste légère. Quand tu la gonfles, tu crées une barrière d’air isolante contre le froid – le même principe qu’un double vitrage. Un projet pensé pour les Jeux olympiques d’hiver, entre design expérimental et ergonomie adaptative.
C’est simple et malin : Nike transforme son iconique « Air » en système de régulation thermique.

Mind 001 et Mind 002 : la sneaker neuro-sensorielle
Là, on passe à un autre niveau. Ces deux modèles sont conçus pour stimuler la conscience corporelle.
Sous la semelle : 22 micro-pistons indépendants qui réagissent à la pression et restituent la texture du sol.
Résultat : le pied ressent à nouveau les aspérités du monde, comme une chaussure de méditation active.
C’est le concept de “neuro-feedback footwear”, où le design ne cherche plus à isoler du sol, mais à reconnecter l’athlète à son corps. Une philosophie qui change tout.

Project Amplify : la marche augmentée
Enfin, la pièce la plus futuriste : un exosquelette motorisé pour la marche et la course.
Branché à la cheville, le système comprend une batterie, un moteur et une plaque carbone. Il accompagne ton mouvement et ajoute jusqu’à 20 % d’impulsion à chaque pas, comme un vélo électrique pour ton corps.
Au-delà du gadget, c’est une réflexion sur la mobilité assistée : comment prolonger le plaisir de bouger, faciliter les déplacements, réduire la fatigue, et peut-être rendre la marche accessible à tous, y compris aux seniors.

Pourquoi c’est important
En un an, Nike vient de réactiver ce qui faisait sa force : la vision du design comme moteur de performance et de culture.
Les ingénieurs ont bossé comme des acharnés, les designers ont retrouvé leur liberté créative, et le storytelling s’aligne à nouveau sur l’innovation réelle.
Ces quatre produits (tee-shirt, veste, chaussures sensorielles et exosquelette) ne sont pas que des concepts : ils redonnent un sens au mot “innovation”, entre science, ergonomie et désir.

Nike rebranche la prise sur son ADN : l’innovation, la performance et la culture du design.
En un an, ils ont réussi à recréer du désir – et à me refaire rêver de sneakers.
Et toi, tu sens le vent du changement ?

Salam, cette semaine je ne vais pas tourner autour du pot : Nike vient de nous prouver qu’ils ne sont plus là pour « beurrer des sandwichs ». Après une pério...

Non Apple, t'as pas osé faire ça ??!! Vision Pro, le bandeau de trop...Salam, cette semaine je m’attaque à un symbole : ...
22/10/2025

Non Apple, t'as pas osé faire ça ??!! Vision Pro, le bandeau de trop...

Salam, cette semaine je m’attaque à un symbole : l’Apple Vision Pro. Deux ans après son annonce tonitruante par Tim Cook, que reste-t-il du fameux “ordinateur spatial” censé révolutionner notre rapport au numérique ? Pas grand-chose, sinon un bandeau supplémentaire et beaucoup de questions sur la créativité actuelle d’Apple.

Je décortique ici, avec mon regard de designer, cette pseudo-seconde génération qui n’en est pas une : un produit lourd, hors de prix, et symptomatique d’une marque qui semble colmater plus qu’innover.

Un bandeau et beaucoup de vide
Le constat est simple : le Vision Pro “nouvelle version” se contente d’un bandeau redessiné et d’une puce M5. Oui, l’autonomie s’améliore légèrement, oui l’image gagne en fluidité, mais où est passée la philosophie d’innovation qui a fait la grandeur d’Apple ?
Quand une entreprise se met à vendre un correctif matériel en guise de vision du futur, c’est qu’elle a perdu le cap.

Quand le design perd le sens
En tant que designer industriel, je regarde ce produit avec perplexité. Le Vision Pro est une prouesse technique, mais un échec d’usage : encombrant, isolant, contre-intuitif. Apple confond performance et pertinence.
Le design, c’est d’abord une question d’usage, de rapport à l’humain, pas un concours de puissance de calcul.

Apple, la marque qui colmate
Depuis le départ de Steve Jobs, Apple semble bricoler ses innovations. Tim Cook, plus gestionnaire que visionnaire, privilégie la chaîne logistique à l’expérience utilisateur. Résultat : un casque qui, deux ans après sa sortie, ressemble plus à un prototype mal optimisé qu’à un produit fini.
Changer le bandeau plutôt que d’alléger le produit ? C’est tout sauf du design.

L’exemple à suivre : Meta et Ray-Ban
Pendant qu’Apple s’enferme dans un casque, Meta avance. Leur collaboration avec Ray-Ban prouve qu’une approche plus légère, ouverte sur le monde réel, est possible.
Là où Apple nous coupe du monde, Meta propose une véritable réalité mixte, où la technologie s’efface au profit de l’usage. Ironique, non ?

La fin d’un cycle
À travers le Vision Pro, Apple montre les limites de son modèle : des produits parfaits mais vides de sens. L’écosystème enferme, la créativité s’essouffle, et la marque qui inspirait le monde semble aujourd’hui suivre la tendance plutôt que la créer.
Le futur d’Apple passera-t-il par une paire de lunettes ? Peut-être. Mais sûrement pas par ce casque qui, déjà, prend la poussière.

Cet épisode de Mes Bricolos est un cri du cœur de designer. Je crois profondément que l’innovation ne se mesure pas en gigahertz, mais en pertinence d’usage.
Alors dites-moi : croyez-vous encore au rêve spatial d’Apple ?
Partagez votre avis en commentaire, abonnez-vous à la chaîne et rejoignez-moi chaque mercredi à 17 h (GMT) pour un nouveau regard sur le design, la création et la technologie.

Salam, cette semaine je m’attaque à un symbole : l’Apple Vision Pro. Deux ans après son annonce tonitruante par Tim Cook, que reste-t-il du fameux “ordinateu...

Petite taille, grandes idées : la révolution des microcars électriques !Salam, comme je le dis souvent : l’avenir de la ...
09/10/2025

Petite taille, grandes idées : la révolution des microcars électriques !

Salam, comme je le dis souvent : l’avenir de la voiture électrique ne se joue pas dans la taille, mais dans l’intelligence du design. Dans cet épisode de Mes Bricolos, je m’attaque à un sujet qui me passionne : la renaissance de la petite voiture compacte électrique. Après la Citroën Ami, c’est Dacia qui entre dans la danse avec un concept au nom improbable – la Dacia Hipster. Oui, vous avez bien lu. “Hipster”. Et pourtant, derrière ce nom un peu maladroit, se cache peut-être la voiture la plus pertinente du moment.

Quand Citroën a ouvert la voie
Souvenez-vous : quand Citroën a lancé la Ami, tout le monde s’est gratté la tête. Trop petite ? Trop bizarre ? Trop plastique ? Et pourtant, elle a explosé les ventes. Avec son design intelligent signé Pierre Leclercq, la Ami a tout bouleversé : moules identiques à l’avant et à l’arrière, portes inversées, ergonomie simplifiée… Un modèle de design industriel cohérent et audacieux.
Aujourd’hui, la Ami est devenue une référence – jusqu’à inspirer toute une génération de designers.

Dacia Hipster : un nom raté, une idée brillante
Quand j’ai entendu parler de la Dacia Hipster, je me suis dit : “Non, ce n’est pas possible. Personne n’a levé la main en réunion pour dire que c’était ringard ?” Et pourtant, une fois passée la surprise du naming, j’ai découvert un véhicule incroyablement malin.
Inspirée des Kei cars japonaises, cette mini électrique compacte de 3 mètres de long pour 1,50 m de large coche beaucoup de cases : Quatre vraies places, 500 L de coffre, Style trapu et attachant, Structure légère et bien pensée. Dacia semble avoir trouvé la bonne équation entre prix, design et bon sens.

Une philosophie du “moins mais mieux”
L’intérêt de ces petites voitures, c’est qu’elles répondent à une réalité contemporaine : on roule moins, on veut dépenser moins, et on veut du sens.
Entre la contrainte écologique, le prix du carburant et l’austérité ambiante, on n’a plus envie de posséder un SUV de 2 tonnes pour aller chercher le pain. Ces nouveaux modèles comme la Hipster ou la Ami redéfinissent la mobilité du quotidien.
Là où beaucoup de constructeurs se contentent de “dé-thermiser” leurs berlines, Citroën et Dacia repensent complètement la forme, la fonction et la logique d’usage. Et ça, c’est du design.

Le design au cœur de la mobilité
Le travail de David Durand, VP Design de Dacia, montre une vraie vision : verticalité assumée, matériaux texturés, volumes cubiques. Le tout respire la sincérité. On sent le retour à une approche fonctionnelle, honnête et accessible du design automobile.

Et si le futur de l’auto était petit ?
Entre le poids des batteries, les contraintes d’autonomie et les coûts de production, la course à la grosse voiture électrique n’a plus de sens.
C’est peut-être le moment de revenir à l’essentiel : des véhicules compacts, malins, urbains et économes.
Et ce n’est pas un hasard si la “Bagnole”, petite voiture artisanale française à 10 000 €, ou des marques comme Kilow reprennent cette philosophie “simple, locale et joyeuse”. On ne parle plus de performance, mais de plaisir d’usage, d’expérience et d’identité.

Conclusion : un nouveau souffle pour la mobilité
Je le dis sans détour : la Dacia Hipster m’intéresse. Malgré son nom maladroit, elle incarne cette nouvelle génération de véhicules qui redonnent du sens à la voiture. Des objets de design qui racontent une histoire, qui s’inscrivent dans leur époque et qui réconcilient mobilité, écologie et plaisir.

Salam, comme je le dis souvent : l’avenir de la voiture électrique ne se joue pas dans la taille, mais dans l’intelligence du design. Dans cet épisode de Mes...

Audi TT 2025 : élégance ou manque de personnalité ? réactions mitigées !Salam, cette semaine je plonge dans l’univers du...
25/09/2025

Audi TT 2025 : élégance ou manque de personnalité ? réactions mitigées !

Salam, cette semaine je plonge dans l’univers du design automobile avec le concept Audi TT 2025, signé par Massimo Frascella, le nouveau directeur du design Audi. Ce modèle préfigure l’orientation stylistique de la marque pour les prochaines années, mais il a déjà déclenché une vive polémique. Est-ce une révolution ou un énième galet sans saveur ? C’est ce que je décortique dans cet épisode.

Contexte et enjeux
Depuis son arrivée chez Audi, Massimo Frascella s’est donné pour mission d’installer une nouvelle identité visuelle, élégante et minimaliste. Mais le public et les passionnés de design automobile restent divisés : certains saluent la fluidité et les proportions harmonieuses, d’autres reprochent à ce concept son manque de caractère et d’authenticité.

Analyse du design
Je reviens sur :
L’héritage de la TT originelle, disruptive et marquante dans l’histoire d’Audi.
Les nouvelles lignes horizontales et verticales, entre douceur et verticalité assumée.
Les contradictions du passage à l’électrique, où l’on conserve encore les codes de la thermique (capot imposant, calandre symbolique, etc.).
Les références croisées avec d’autres créations de Frascella, comme le Defender ou le Range Rover, et les ressemblances troublantes avec la Jaguar Type-00.

Débat et critique
La question centrale : comment concevoir une voiture électrique qui incarne vraiment la mobilité de demain, au lieu de recycler les recettes du passé ? Je partage mon regard critique, mes coups de cœur et mes déceptions, tout en comparant ce concept aux réussites récentes comme la Renault 5 ou le concept Citroën Oli.

Alors, que pensez-vous de cette Audi TT 2025 ? Objet élégant et intemporel ou galet sans personnalité ?
Donnez-moi votre avis dans les commentaires, partagez la vidéo autour de vous et surtout abonnez-vous pour ne rien manquer des prochains épisodes. Chaque mercredi à 17h GMT, je vous retrouve pour décrypter ensemble les dernières actualités du design et de l’innovation.

Salam, cette semaine je plonge dans l’univers du design automobile avec le concept Audi TT 2025, signé par Massimo Frascella, le nouveau directeur du design ...

Le rebranding qui a tourné au désastre : pourquoi le cas Cracker Barrel est intéressant ?Salam, cette semaine je plonge ...
17/09/2025

Le rebranding qui a tourné au désastre : pourquoi le cas Cracker Barrel est intéressant ?

Salam, cette semaine je plonge dans l’histoire surprenante d’une marque américaine dont, soyons honnêtes, je n’avais jamais entendu parler avant de préparer cette vidéo : Cracker Barrel. Ce cas est fascinant car il révèle les dangers du rebranding quand une marque oublie ses racines et son authenticité.

Pourquoi Cracker Barrel ?
Cracker Barrel, c’est une chaîne de restauration américaine emblématique, spécialisée dans les breakfast hyper caloriques. Une identité visuelle très marquée, un logo chargé d’histoire, et pourtant, en 2025, ils ont tenté un grand coup : moderniser leur image avec un nouveau logo. Résultat ? Un backlash monumental, une perte financière colossale, et un retour précipité à l’ancien logo.

La question de l’authenticité
Ce fiasco n’est pas juste une histoire de fast-food américain. C’est un cas d’école qui met en lumière un problème fondamental : la perte de repères et d’authenticité dans un monde où tout tend à devenir lisse et standardisé. Comme je l’explique, ce phénomène est lié à l’essor de la “réalité synthétique” et à la difficulté des marques à rester vraies dans un contexte globalisé.

Le parallèle avec Jaguar
L’histoire de Cracker Barrel fait écho à un autre cas retentissant : celui de Jaguar. Entre maladresses de communication, arrogance marketing et perte de sens, les parallèles sont frappants. Ces deux exemples montrent comment des marques fortes peuvent se brûler les ailes en oubliant ce qui fait vibrer leurs clients.

Une leçon pour le design
En tant que designer, je le constate chaque jour : les écoles nous apprennent la clarté et la lisibilité, mais parfois au détriment de la personnalité et de l’histoire. Aujourd’hui, les consommateurs veulent plus que de l’esthétique : ils recherchent de la vérité, de l’authenticité et des identités qui racontent vraiment quelque chose.

Une dynamique mondiale
Ce qui s’est passé aux États-Unis avec Cracker Barrel n’est pas un cas isolé. C’est le reflet d’une tendance mondiale : la quête de sens dans un monde saturé de signes génériques. Créer une marque aujourd’hui, ce n’est pas seulement produire un logo efficace, c’est tisser un récit, un symbole et une émotion durable.

Comme toujours, je compte sur vous, mes bricologues, pour faire vivre ces réflexions. Si vous aimez ces analyses, partagez-les autour de vous, commentez vos impressions, et surtout, abonnez-vous pour ne rien manquer de nos rendez-vous du mercredi à 17h (GMT).

Salam, cette semaine je plonge dans l’histoire surprenante d’une marque américaine dont, soyons honnêtes, je n’avais jamais entendu parler avant de préparer ...

Keynote 2025 : Apple innove-t-il encore ? Perfection sans révolutionSalam, je démarre chaque saison de Mes Bricolos avec...
10/09/2025

Keynote 2025 : Apple innove-t-il encore ? Perfection sans révolution

Salam, je démarre chaque saison de Mes Bricolos avec un rituel : analyser la keynote de septembre d’Apple. Cette année encore, je plonge dans leurs annonces pour comprendre ce que cela révèle du design, de l’innovation et de la stratégie de la marque à la pomme.

Le design au cœur de la keynote :
Apple a toujours eu une place particulière dans l’histoire du design. De l’iPod à l’iPhone, en passant par l’iMac, la marque a su créer des objets devenus des références en matière de fonctionnalité, d’ergonomie et de matériaux. Mais qu’en est-il aujourd’hui ? J’examine avec un regard critique cette nouvelle génération de produits : Apple Watch, AirPods, iPhone 17, iPhone 17 Pro et l’énigmatique iPhone Air.

Entre perfection et stagnation
Je partage mes impressions sans filtre :
Peu d’innovations radicales, mais une optimisation poussée de chaque détail.
Des produits arrivés à un niveau de finition remarquable.
Une stratégie de gamme où chaque modèle semble préparer le terrain… peut-être même pour les futurs iPhones pliants.

Apple et l’ombre de l’intelligence artificielle
Je reviens aussi sur un point sensible : le re**rd accumulé par Apple sur l’IA et la manière dont ils tentent de se repositionner. Derrière les slogans et les citations de Steve Jobs, est-ce vraiment suffisant pour convaincre ?

Mon regard de designer
Au-delà du produit, je décrypte les choix de matériaux (du titanium à l’aluminium), les questions d’ergonomie, de dissipation thermique et les arbitrages stratégiques. Je tente d’y lire les intentions réelles d’Apple : rester dans l’excellence sans bouleverser les usages.

Un rendez-vous hebdomadaire
Chaque semaine, je prends le temps de décortiquer avec vous les dernières actualités de la création, de l’innovation et du design. Je publie un nouvel épisode de Mes Bricolos tous les mercredis à 17h (GMT).

Salam, je démarre chaque saison de Mes Bricolos avec un rituel : analyser la keynote de septembre d’Apple. Cette année encore, je plonge dans leurs annonces ...

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