
22/07/2025
Un enfant privé d’éducation, c’est une lumière éteinte avant même d’avoir brillé. C’est une promesse avortée, un destin enchaîné. Lorsqu’un enfant grandit sans accès au savoir, il est comme un oiseau auquel on a brisé les ailes : il voit le ciel, mais ne pourra jamais y voler.
Pour lui-même, cela signifie un avenir limité, une lutte constante contre l'ignorance, une vulnérabilité face à la manipulation, à l'exploitation, à la misère. Il devient étranger à ses propres potentiels, incapable de défendre ses droits, d'exiger justice ou même de rêver grand. Il vivra souvent dans l’ombre des autres, soumis à la rudesse d’un monde qui valorise ceux qui savent et rejette ceux qui ne savent pas.
Pour sa communauté, c’est un vide qui se creuse. Une jeunesse non instruite, c’est une force vive qui s’endort. Cela engendre plus de délinquance, plus de conflits, plus de dépendance. La communauté se retrouve à survivre plutôt qu’à se construire. Au lieu de produire des penseurs, des bâtisseurs, des médecins, des ingénieurs, elle élève des âmes perdues, des poings serrés, des esprits éteints. L’ignorance devient alors une chaîne collective, transmise de génération en génération, tel un héritage maudit.
Pour son pays, c’est une blessure silencieuse, un re**rd chronique dans la course du progrès. Une nation peuplée d’enfants sans éducation est une nation sans vision, sans innovation, sans avenir. Elle devient une proie facile pour la corruption, la dictature, la violence. L’économie stagne, les inégalités s’élargissent, et le tissu social se déchire lentement. Un peuple sans instruction est un peuple que l’on peut facilement diviser, dominer, trahir.
Chaque enfant sans éducation est une perte pour l’humanité tout entière. C’est une voix qui ne chantera pas, une plume qui ne racontera jamais son histoire, une main qui ne construira rien. Investir dans l’éducation, c’est semer la paix, la liberté, la dignité. Ne pas le faire, c’est condamner l’avenir à répéter les erreurs du passé. Car sans éducation, la lumière s’éteint, et l’obscurité gouverne.