Omar Flitox Asnaoui

Omar Flitox Asnaoui éducation

09/09/2025

سعدات أصحاب الصفحات ،كولشي كاينشر بخاطروا وواخد راحتو .كالس كايشرب اتاي وكايهضر . وعندو خمسة كيلو ديال المتتبعين.
حنا راه شي كمامر تابعينا ، بغاو اسطيونا ،بجميع ما توفر لديهم من وسائل .

08/09/2025

Sujet: L’Effet Tunnel sans Magie : Défendre la Pauvre Particule contre l’Interprétation Classique et selon Notre Vision des Trajectoires Locales et Multiples

Dans l’interprétation classique de la mécanique quantique, on dit souvent que la particule « devient une onde », qu’elle se divise, et qu’une partie de cette onde traverse la barrière pendant que l’autre est réfléchie. Mais cette idée oblige la pauvre particule à se transformer en un objet hybride qu’elle n’est pas. Dans notre vision, les choses sont plus simples : la particule reste localisée et indivisible, et c’est la fonction d’onde — outil probabiliste — qui se divise en scénarios possibles.

Exemple typique : particule et barrière rectangulaire

Considérons une particule d’énergie E qui se déplace dans un espace 1D et rencontre une barrière de potentiel de hauteur V0 et de largeur L.

Si E est supérieur à V0, la particule passe toujours (comme en classique).

Si E est inférieur à V0, la mécanique classique interdit le passage.

Or, en mécanique quantique, on écrit l’équation de Schrödinger et on trouve trois régions pour la fonction d’onde ψ(x) :

Avant la barrière (x < 0) :
ψ(x) = A exp(i k x) + B exp(-i k x)
(k = racine(2 m E) / hbar).

À l’intérieur de la barrière (0 < x < L) :
ψ(x) = C exp(-κ x) + D exp(κ x)
(κ = racine(2 m (V0 - E)) / hbar).

Après la barrière (x > L) :
ψ(x) = F exp(i k x).

La probabilité de réflexion est donnée par R = |B|² / |A|², et la probabilité de transmission par T = |F|² / |A|².

Interprétation classique vs notre vision

Vision classique : la particule est une onde qui se divise. Une partie traverse, une autre est réfléchie. La pauvre particule est contrainte d’être « à moitié ici et à moitié là ».

Notre vision : la particule reste unique et localisée. Elle ne se divise pas. Ce sont les coefficients de la fonction d’onde qui décrivent seulement les probabilités des scénarios possibles (réflexion ou transmission). Lors d’une expérience, une particule réelle n’emprunte qu’un seul scénario.

Rien de magique, mais une statistique

En répétant l’expérience avec un grand nombre de particules identiques, on observe que certaines sont réfléchies et d’autres transmises, selon les proportions données par la fonction d’onde. Ce détail est essentiel : la fonction d’onde ne concerne pas seulement un électron isolé, elle fournit déjà une information valable pour une population de particules identiques. C’est ce qui se manifeste concrètement lorsqu’on refait l’expérience plusieurs fois : les statistiques émergent, et l’effet tunnel se révèle comme un phénomène collectif.

La superposition mathématique n’est pas une duplication réelle. La pauvre particule ne se coupe jamais en deux, elle suit toujours une trajectoire unique.

Par : Prof. Asnaoui Omar

08/09/2025

Sujet : Une Nouvelle Lecture du Principe d’Incertitude d’Heisenberg : Cohérente avec Notre Vision des Trajectoires Locales et Multiples

Le principe d’incertitude d’Heisenberg est l’un des piliers de la mécanique quantique. Classiquement, il est formulé ainsi : il est impossible de connaître simultanément la position précise d’une particule et sa quantité de mouvement avec une précision infinie. Cette idée, contre-intuitive, a nourri de nombreux débats philosophiques, donnant l’image d’un monde microscopique fondamentalement indéterminé, où une particule pourrait se trouver « à plusieurs endroits à la fois ».

Mais une autre lecture est possible, plus sobre et plus en accord avec une logique physique continue.

L’interprétation classique

Dans l’approche traditionnelle, on affirme que la mesure elle-même perturbe le système : si l’on cherche à connaître la position exacte d’un électron, on introduit nécessairement une interaction (par exemple avec un photon), ce qui modifie sa quantité de mouvement. Inversement, si l’on mesure avec précision son impulsion, on perd la localisation. Ainsi, les deux grandeurs sont vues comme incompatibles, traduites mathématiquement par le fait que leurs opérateurs ne commutent pas.

Cette vision a souvent été comprise comme une limite « fondamentale » imposée par la nature.

Une nouvelle vision : la fonction d’onde comme loi des possibles

Dans notre lecture, l’incertitude n’est pas un voile mystérieux qui cache la réalité, mais le reflet direct de la manière dont la fonction d’onde se transforme lorsqu’une interaction intervient.

Resserrer la position : lorsqu’on localise fortement la particule, la fonction d’onde se contracte spatialement. Cette contraction implique nécessairement une dispersion plus large des impulsions possibles.

Resserrer l’impulsion : à l’inverse, lorsqu’on mesure l’impulsion avec précision, la fonction d’onde s’étale en position, rendant la localisation plus floue.

Chaque trajectoire individuelle possède bien une impulsion définie, mais c’est l’ensemble des trajectoires possibles, contenues dans la fonction d’onde, qui impose cette incertitude de principe. Ainsi, l’incertitude d’Heisenberg traduit la répartition des scénarios possibles plutôt qu’une indétermination intrinsèque de la particule.

Illustration par l’expérience de Stern-Gerlach

L’expérience de Stern-Gerlach illustre parfaitement ce point. Lorsqu’un faisceau d’atomes d’argent traverse un champ magnétique inhomogène, il se sépare en deux faisceaux distincts correspondant aux deux valeurs possibles du spin. On pourrait croire que chaque atome « décide » au hasard de son orientation. Mais ce que montre réellement l’expérience, c’est que la fonction d’onde de l’atome, avant la mesure, contenait déjà ces deux possibilités. L’acte de mesure resserre la fonction d’onde sur l’un des scénarios possibles.

Ce phénomène n’implique donc pas que l’atome ait été simultanément dans deux états « réels », mais plutôt que la fonction d’onde décrivait d’avance l’éventail des trajectoires probables.

La fonction d’onde : individuelle et universelle

Une nuance cruciale mérite d’être rappelée : la fonction d’onde ne concerne pas uniquement l’électron isolé. Lorsqu’on étudie un seul électron, la fonction d’onde qui lui est associée renseigne déjà sur le comportement d’une population entière d’électrons placés dans les mêmes conditions. C’est pourquoi la mécanique quantique obtient ses prédictions statistiques avec une telle précision : elle relie le comportement d’un seul objet quantique à une loi universelle.

Conclusion

Le principe d’incertitude d’Heisenberg, vu à travers cette nouvelle lecture, ne dit pas que la nature est irréductiblement indéterminée ou que la particule se trouve « en plusieurs endroits à la fois ». Il exprime que la fonction d’onde, qui contient tous les scénarios possibles, se transforme selon l’information que l’on cherche à obtenir.

Ainsi, chaque tentative de localiser ou de fixer l’impulsion modifie la fonction d’onde et redistribue l’espace des possibilités. La fonction d’onde d’un seul électron n’est donc pas seulement une description individuelle : elle contient déjà l’information valable pour une population entière d’électrons. Ce lien intime entre l’individuel et le collectif révèle la véritable portée du principe d’incertitude : une loi universelle des possibles, et non une simple énigme philosophique.

Prof. Asnaoui Omar

07/09/2025

Sujet : Vers une nouvelle lecture de la superposition quantique : trajectoires multiples mais localisées

La mécanique quantique a souvent été présentée à travers l’idée étrange que l’électron se trouve "à plusieurs endroits à la fois", conséquence supposée de la superposition des états. Mais cette interprétation classique mérite d’être repensée.

Dans l’atome d’hydrogène, par exemple, les niveaux d’énergie sont bien définis, mais les raies spectrales qu’ils produisent ne sont jamais parfaitement fines : elles sont élargies. Cet élargissement révèle que l’électron n’occupe pas une trajectoire unique, mais une multitude de trajectoires proches et localisées, influencées par son environnement (fluctuations du vide, champs résiduels, interactions). Ces trajectoires se regroupent en un niveau d’énergie identifiable, ce qui explique la netteté des spectres, tout en respectant la ponctualité de l’électron.

Ainsi, l’électron ne se divise pas, ne se trouve pas "à plusieurs endroits en même temps". Il reste localisé, et chaque interaction (absorption ou émission d’un photon) se fait en un point unique. L’étrangeté de la superposition disparaît : la fonction d’onde ne décrit pas une réalité physique simultanée, mais une loi statistique qui regroupe l’ensemble des scénarios possibles.

L’expérience des fentes de Young s’éclaire sous ce nouvel angle : chaque électron passe par une seule fente et suit une trajectoire propre, mais l’accumulation statistique de nombreuses trajectoires localisées produit une figure d’interférence. La superposition est donc un artefact mathématique reflétant les possibles, non pas un état physique où l’électron existerait partout à la fois.

Cette vision réconcilie la ponctualité de la particule avec l’aspect probabiliste des phénomènes quantiques, en plaçant l’origine de l’indétermination non pas dans l’électron lui-même, mais dans son interaction permanente avec un vide quantique actif.

Par : Prof. Asnaoui

07/09/2025

Sujet: Les trajectoires localisées et l’émergence de l’interférence : une autre lecture de l’expérience des fentes de Young

L’expérience des fentes de Young, appliquée aux électrons, est souvent présentée comme un mystère quantique : comment une particule ponctuelle peut-elle produire une figure d’interférence typique des ondes ? Une lecture attentive suggère que l’étrangeté ne réside pas dans l’électron lui-même, mais dans l’accumulation statistique de ses trajectoires, influencées par l’environnement de l’expérience.

Chaque électron est localisé et suit un chemin unique dans l’espace. Lorsqu’il frappe l’écran, il produit une tache unique et précise. L’électron individuel ne se divise pas et ne traverse pas simultanément les deux fentes.

Pourtant, les trajectoires qu’il emprunte varient d’un électron à l’autre. Ces variations sont dues aux interactions avec l’environnement : champs électromagnétiques résiduels, fluctuations locales du vide, ou même la présence des dispositifs expérimentaux. Ainsi, chaque électron suit une trajectoire unique et localisée, mais différente des autres.

La fonction d’onde, souvent interprétée comme une onde matérielle, se révèle être une loi statistique : elle indique la probabilité relative que l’électron frappe à tel ou tel point sur l’écran. Chaque électron reste localisé, mais l’accumulation de milliers d’impacts précis donne naissance à la figure d’interférence.

Lorsque l’on tente d’observer la trajectoire, par un détecteur ou un photon, l’interaction perturbe l’environnement. L’information sur la fente devient disponible et la figure d’interférence disparaît. Ainsi, l’observation ne « choisit » pas la trajectoire de l’électron, mais modifie les conditions qui permettent aux trajectoires probabilistes de se combiner.

En conclusion, cette lecture alternative montre que :

L’électron reste localisé et indivisible.

Les trajectoires variées résultent de l’influence de l’environnement et non d’une nature ondulatoire intrinsèque.

L’onde d’interférence n’est pas dans l’électron, mais dans la statistique de nombreuses trajectoires individuelles.

Cette approche permet de comprendre l’expérience des fentes de Young comme un phénomène collectif émergent, où les lois de probabilité dictent la figure d’interférence, tout en respectant la localisation de chaque électron.

Par : Prof. Asnaoui

04/09/2025

Sujet: Pourquoi la lumière a une vitesse limite dans le vide?

La lumière se propage toujours avec une vitesse finie dans le vide. Cette constatation, qui peut paraître triviale, cache en réalité une profondeur physique fascinante. Pourquoi le vide, que l’on pourrait croire un néant absolu, impose-t-il une limite à la vitesse de la lumière ?

1. L’indice du vide : epsilon zéro et les charges électriques

Un premier indice se trouve dans l’unité physique de la permittivité du vide, epsilon zéro, notée ε₀ : farad par mètre (F/m), soit coulomb carré par newton mètre carré (C²/(N·m²)). Cette unité montre que le vide peut contenir des charges électriques et se comporte comme un condensateur “par mètre”. Contrairement à un néant absolu, le vide possède une structure qui lui permet de se polariser sous l’effet d’un champ électrique.

2. Le vide n’est pas un néant absolu

La physique moderne confirme cette intuition : le vide quantique est plein de fluctuations, où des paires particule–antiparticule apparaissent et disparaissent continuellement. Ces charges virtuelles se comportent comme des charges éphémères, capables de réagir aux champs électriques et magnétiques.

3. La polarisation du vide et la vitesse finie

Lorsqu’un photon traverse le vide, il interagit avec ces charges virtuelles. Le vide se polarise temporairement, un peu comme un diélectrique dans un condensateur. Cette polarisation produit un léger re**rd dans la propagation du champ, ce qui se traduit par la vitesse finie de la lumière, donnée par la relation :

c = 1 / racine(μ₀ * ε₀)

où μ₀ est la perméabilité du vide et ε₀ sa permittivité. Ainsi, la lumière n’avance pas instantanément : elle est “freinée” par le vide lui-même, que l’on peut imaginer comme un liquide invisible.

4. Analogie avec les milieux dispersifs

Dans les milieux matériels, les ondes de grande fréquence sont souvent plus amorties car les charges du milieu ont une réponse limitée aux oscillations rapides. De la même manière, dans le vide, les photons de très haute énergie interagissent davantage avec les fluctuations du vide, ce qui constitue une dispersion du vide.

5. Confirmation par la théorie quantique (QED)

La QED (Électrodynamique Quantique) prédit exactement ce comportement. Les photons interagissent avec les paires virtuelles du vide, produisant des effets mesurables comme le décalage de Lamb ou l’effet Casimir. À très hautes énergies, la polarisation du vide influence légèrement la vitesse des photons, confirmant que le vide est un milieu actif et non un simple espace vide.

Conclusion:

Ainsi, la limite de vitesse de la lumière n’est pas une simple convention mathématique. Elle émerge de l’interaction réelle entre le photon et le vide, ce dernier agissant comme un liquide invisible, capable de se polariser et de freiner la lumière. La cohérence entre les observations classiques (analogie avec les milieux dispersifs), l’unité physique d’epsilon zéro et les prédictions de la QED montre que le vide est un milieu dynamique, physique et réactif, et non un néant absolu.

Par: Prof. Asnaoui Omar

25/08/2025

Sujet : Le paradoxe du chat de Schrödinger revisité : onde pilote, vide quantique et réalité physique

Introduction
Le paradoxe du chat de Schrödinger, imaginé en 1935, illustre l’étrangeté de la mécanique quantique. Il suggère qu’un chat enfermé dans une boîte pourrait être à la fois mort et vivant, tant qu’on n’a pas ouvert la boîte pour vérifier. Cette idée a nourri d’innombrables débats sur la nature de la réalité et sur la validité de la superposition quantique. Mais si l’on adopte une autre approche — celle de l’onde pilote en interaction avec un vide quantique riche et actif — ce paradoxe trouve une réponse simple et élégante.

1. La superposition : réalité ou artefact mathématique ?
Dans la formulation traditionnelle, l’état d’une particule est décrit par une fonction d’onde pouvant être en superposition de plusieurs possibilités. Mais cette superposition n’est pas observable directement : lors d’une mesure, on obtient toujours un résultat unique. Cela a conduit à interpréter la superposition non comme une réalité physique, mais comme un artefact mathématique qui encode les probabilités des résultats.

2. L’onde pilote : une alternative réaliste
L’interprétation de Bohm (onde pilote) offre une vision différente :

La particule existe toujours avec une position bien définie.

L’onde associée n’est pas la particule elle-même, mais une onde réelle qui guide son mouvement.

Cette onde est une “onde de probabilité”, non pas dans le sens abstrait, mais comme un champ qui traduit la manière dont la particule interagit avec son environnement.

3. Le rôle du vide quantique : un vide qui n’est pas vide
La physique des champs modernes nous enseigne que le vide n’est pas un néant : il fourmille de fluctuations, d’énergie du point zéro et de particules virtuelles.
Dans cette perspective :

L’onde pilote prend naissance dans ce vide quantique.

La particule interagit constamment avec ce substrat, et son comportement probabiliste traduit notre ignorance des conditions exactes de ce milieu.

L’étrangeté quantique disparaît alors : la particule est toujours localisée, mais son évolution est influencée par ce vide actif et granulaire.

4. Onde ≠ particule : clarifier la confusion
Un point essentiel doit être souligné : l’électron ou le photon ne sont pas des ondes. Ce qui existe, c’est une particule, dotée de sa propre réalité, qui se déplace sous l’influence d’une onde de probabilité. Cette onde n’est pas une propriété “magique”, mais l’expression des interactions avec le vide quantique.

5. Retour au chat de Schrödinger : la résolution du paradoxe
Dans ce cadre interprétatif, le paradoxe du chat se dissout :

Le chat n’est jamais à la fois mort et vivant.

La superposition ne reflète pas un état physique réel, mais une description incomplète de la situation avant mesure.

Le chat est déjà dans un état défini (mort ou vivant), mais notre connaissance est limitée par le fait que nous ne maîtrisons pas toutes les variables cachées du vide et des interactions microscopiques.

Conclusion
Ainsi, en replaçant la particule au cœur de la réalité physique et en considérant l’onde comme une onde de probabilité issue de l’interaction avec un vide quantique non-vide, la mécanique quantique retrouve une lecture cohérente et réaliste. Le fameux paradoxe du chat de Schrödinger n’est plus une énigme ontologique, mais un simple reflet de notre ignorance des détails du vide et de ses influences. L’étrangeté apparente de la physique quantique devient alors une invitation à mieux comprendre ce vide foisonnant qui constitue le véritable tissu de la réalité.

Par : Prof. Asnaoui Omar

22/08/2025

Titre : Réhabiliter l’Éther comme Zéro de la Physique : Une Lecture Compatible avec la Relativité Restreinte
Par Prof. Asnaoui Omar

Suite à notre réflexion précédente sur la possible réintroduction de l’éther en physique moderne, poursuivons ici en approfondissant l’idée. L’éther, longtemps considéré comme obsolète après les travaux d’Einstein, peut être repensé non pas comme un milieu matériel classique, mais comme une référence absolue, un "zéro de la physique", au même titre que le zéro en mathématiques.

1. L’éther et la Relativité Restreinte

Cette conception ne contredit pas la relativité restreinte. En effet, la vitesse de la lumière que mesure la théorie de Maxwell n’est autre que la vitesse de propagation des ondes électromagnétiques dans cet éther. Cette vitesse est invariante par transformation de Lorentz, donc invariante pour tout observateur se déplaçant à vitesse constante. Ainsi, la relativité conserve toute sa cohérence.

2. Application : le paradoxe des jumeaux

Dans le cadre du paradoxe des jumeaux, l’éther absolu devient utile : il permet de désigner un repère de repos véritable. Le jumeau resté au repos par rapport à cet éther peut être distingué de celui qui a subi une accélération par rapport à lui. On peut alors calculer objectivement leur différence de vieillissement, tout en restant dans la logique de la relativité restreinte.

3. L’éther en électromagnétisme

Lorsque nous mesurons la vitesse de la lumière grâce à l’électromagnétisme, nous utilisons implicitement cet éther. Car le champ électromagnétique se propage bien dans quelque chose : ce support abstrait, invariant, est précisément ce que nous appelons éther. L’observateur, quel que soit son mouvement rectiligne uniforme, mesurera la même valeur de
𝑐
c, car celle-ci est fixée par les propriétés de ce milieu fondamental.

4. Une métaphore structurante : le zéro de la physique

Nous pouvons ainsi voir l’éther comme un "zéro de la physique" : un point de référence absolu, non encore exploré dans toute sa profondeur. Tout comme les mathématiques ont construit des édifices puissants à partir du zéro, la physique pourrait tirer de nouvelles perspectives de ce repère absolu. La mécanique quantique des champs, qui imagine le vide quantique comme un état structuré, essaye déjà d’explorer cet arrière-plan. L’éther ainsi réhabilité serait une première approximation conceptuelle de ce "vide porteur".

5. Une perspective plus large

En plus du paradoxe des jumeaux, cette vision de l’éther pourrait servir à clarifier d’autres énigmes : par exemple, les effets de l’énergie du vide ou la propagation des ondes gravitationnelles. Dans chaque cas, le fait de disposer d’un "zéro physique" permet de donner une assise conceptuelle solide aux phénomènes que nous décrivons.

20/08/2025

Sujet :

Et si l’éther n’avait jamais disparu ? Une réflexion inspirée d’un jeu de hasard :

Il m’est arrivé récemment de voir une vidéo intrigante sur les réseaux sociaux : deux vieilles femmes jouaient à un jeu simple mais profond de signification. Elles laissaient tomber des boules métalliques sur un plan incliné en bois, parsemé de clous. Chaque boule, heurtant successivement les clous, prenait une trajectoire imprévisible avant de finir sa course dans une case du bas, marquée par un chiffre écrit sur un carton.

Cette scène m’a immédiatement fait penser à l’expérience des fentes de Young, et plus largement à la nature probabiliste des trajectoires en physique quantique. Les clous, fixés immobiles sur le plan, m’ont rappelé une hypothèse ancienne mais fascinante : celle de l’existence de l’éther, un milieu supposé remplir tout l’espace.

Et si cet éther existait réellement, avec des constituants absolument immobiles, tels les clous de ce jeu ? Cela pourrait non seulement donner une explication intuitive au comportement ondulatoire et probabiliste des particules, mais aussi réhabiliter l’idée d’un référentiel absolu.

Dans ce cadre, l’expérience célèbre de Michelson-Morley, qui a conduit Einstein à abandonner l’éther et à fonder la relativité restreinte, pourrait être relue autrement : non pas comme une preuve de l’inexistence de l’éther, mais comme une conséquence de son immobilité totale et de son rôle fondamental.

Un tel retour de l’éther redonnerait un sens concret au fonctionnement de la relativité classique. Cela permettrait aussi de résoudre le fameux paradoxe des jumeaux : si l’on admet un éther immobile, on peut enfin savoir lequel des deux observateurs est réellement en mouvement par rapport au milieu absolu, et donc comprendre pourquoi l’un vieillit différemment de l’autre.

Cette réflexion, née d’un simple jeu de hasard vu dans une vidéo, m’amène à penser que certaines idées anciennes, rejetées trop vite, mériteraient peut-être d’être revisitées à la lumière des énigmes actuelles de la physique.

Prof. Asnaoui Omar

العنوان :

ماذا لو لم يختفِ الأثير أبداً؟ تأملات انطلاقاً من لعبة بسيطة

حدث أن شاهدت مؤخراً مقطع فيديو مثيراً للتفكير على مواقع التواصل الاجتماعي: امرأتان مسنّتان كانتا تلعبان لعبة بسيطة، تضعان فيها كرات معدنية على سطح مائل من الخشب، مزروع بالمسامير. وعند ارتطام الكرة بتلك المسامير، كانت تسلك مسارات غير متوقعة قبل أن تستقر في خانات أسفل اللوح، كل خانة مميزة برقم مكتوب على قطعة كرتون.

هذه المشهد ذكّرني مباشرة بتجربة شقي يونغ، وبالطبيعة الاحتمالية لمسارات الجسيمات في ميكانيك الكم. المسامير الثابتة في مكانها أوحت لي بفرضية قديمة لكنها مثيرة: فرضية وجود الأثير، الوسط الذي كان يُعتقد أنه يملأ الكون بأسره.

لكن ماذا لو كان الأثير موجوداً فعلاً، وكانت مكوّناته ثابتة تماماً مثل تلك المسامير؟ عندها يمكن أن نفسّر سلوك الجسيمات الموجي والاحتمالي بشكل أكثر وضوحاً، كما يمكن أن نستعيد فكرة وجود مرجع مطلق للحركة.

وبهذه القراءة، فإن تجربة ميكلسون-مورلي الشهيرة، التي جعلت آينشتاين يتخلى عن الأثير ويضع أساس النسبية الخاصة، يمكن فهمها بطريقة مختلفة: ليس كدليل على عدم وجود الأثير، بل كإشارة إلى ثباته المطلق ودوره الجوهري.

لو أعيد الاعتبار للأثير، لأصبح للنسبية الكلاسيكية معنى أكثر واقعية، كما سيُحلّ مفارقة التوأمين: إذ يمكن عندها تحديد أي المراقبين هو الذي يتحرك بالفعل بالنسبة إلى الوسط المطلق، وبالتالي نفهم بوضوح سبب اختلاف معدل الشيخوخة بينهما.

إنها فكرة خطرت ببالي من لعبة عفوية شاهدتها في فيديو بسيط، لكنها تفتح باباً للتساؤل: هل من الممكن أن بعض الأفكار القديمة، التي تم التخلي عنها سريعاً، تحمل في طياتها مفاتيح لألغاز الفيزياء الحديثة؟

الأستاذ: عسناوي عمر

14/08/2025

Sujet : Hypothèse sur l’origine réelle du spin de l’électron

Dans le Modèle Standard, l’électron est présenté comme une particule élémentaire, sans structure interne, et son spin est qualifié de propriété intrinsèque. Cette qualification n’apporte cependant pas d’explication physique concrète : elle revient simplement à emboîter la notion de spin à l’intérieur de l’électron, en la déclarant fondamentale, et à éviter toute tentative d’en explorer la véritable origine.

Selon mon hypothèse, l’électron n’est pas ponctuel, mais possède une structure interne universelle, identique pour tous les électrons, constituée de particules plus élémentaires encore, toutes porteuses de charge électrique.

Cette vision présente plusieurs conséquences :

Origine commune du spin

La valeur fixe du spin (1/2 ℏ) pour tous les électrons découle directement de l’arrangement stable et identique de ces sous-particules dans chaque électron.

Cette architecture interne impose la grandeur du moment cinétique interne, tout en permettant que l’orientation du spin varie selon les interactions (précession, inversion sous champ magnétique, etc.).

Lien avec les quarks

Ces mêmes particules élémentaires seraient également à la base de la constitution des quarks.

Le nombre de ces particules et leur arrangement détermineraient la charge totale de la particule composite, qu’il s’agisse d’un électron ou d’un quark.

Ce nombre et cette configuration décideraient également du type de quark formé (up, down, etc.).

Vision unificatrice

Ainsi, l’électron et les quarks partageraient une même "brique fondamentale" dans leur structure interne.

Le spin ne serait plus une propriété abstraite et figée, mais l’expression dynamique d’un système de charges internes en mouvement.

Cette hypothèse offre donc une piste pour dépasser la simple étiquette “intrinsèque” et chercher dans la structure fine des particules la cause réelle des propriétés que l’on observe, comme le spin ou la charge.
Pour terminer, il faut dire que qualifier le spin d’« intrinsèque » revient simplement à l’emboîter dans l’électron comme une boîte fermée, repoussant ainsi toute exploration de son origine réelle.

Par : Prof. Asnaoui

10/08/2025

ما عمري قلت ليكم بارطاجييو، قلنا زعما غاتفهمو ريوسكوم! والو، و تقوووول...

02/08/2025

Le temps est une notion qui est construite à partir de la constance d'un paramètre dans une loi physique régissant un phénomène physique RÉPÉTITIF .
Pour comprendre, prenons l'exemple de la réalisation d'une horloge informatique, où l'on a besoin d'une variable de seconde qui balaye un nombre constant de valeurs successives. Pour concevoir une année, on utilise un nombre presque constant de jours.
Pour réaliser une montre mécanique, il faut entretenir ces oscillations, et la période devient constante et fonction de certains paramètres de ce pendule.
Un mouvement uniformément accélérée peut être également utilisé comme montre par ce fait de rendre la distance parcourue comme image du temps à cause de la constance de l'accélération de ce mouvement.
Par conséquent , on peut changer le mot RÉPÉTITIF par INCESSANT dans notre définition du temps.

Par : prof asnaoui Merci.

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