29/10/2025
Sujet : Vide Granulaire et l’Émergence des Particules : Une Nouvelle Interprétation de la Physique Quantique
Résumé :
Nous proposons une approche originale de la physique des particules en considérant que le vide n’est pas vide, mais constitué d’une trame granulaire formée de particules élémentaires de charges positives et négatives.
Dans ce cadre, les électrons, positrons et quarks ne sont pas des entités ponctuelles, mais des perturbations locales du vide, des ébranlements dynamiques de sa structure interne.
Cette hypothèse permet d’expliquer de manière intuitive plusieurs phénomènes quantiques : la dualité onde-particule, l’effet tunnel, les distributions d’énergie, les fractions de charge des quarks, l’annihilation particule–antiparticule, la formation des mésons et le confinement des quarks.
1. Introduction
La vision classique du vide, considéré comme un simple espace dépourvu de matière, ne parvient pas à expliquer la richesse des phénomènes quantiques.
Les effets d’intrication, de tunnel ou la dualité onde-particule révèlent que le vide doit posséder une activité et une structure profondes.
Nous proposons ici une idée simple mais féconde :
Le vide est granulaire, composé de particules fondamentales de charges opposées (+q et −q).
Les particules dites “élémentaires” (électrons, quarks, etc.) ne sont que des ébranlements localisés de ce substrat.
Les interactions, annihilations et confinements résultent de la dynamique interne de ce milieu.
2. Hypothèse : structure interne des particules
Nous postulons que :
Les électrons et les quarks sont constitués de particules élémentaires porteuses de charges positives et négatives.
La charge totale d’une particule dépend du nombre et de la configuration de ces particules élémentaires au sein de l’ébranlement.
L’électron correspond à un excès local de charges négatives, tandis que le positron représente la configuration opposée, un excès local de charges positives.
Les quarks possèdent des déséquilibres partiels dans cette répartition, ce qui explique naturellement leurs fractions de charge observées (+2/3e ou −1/3e).
Ainsi, la matière apparaît comme une manifestation structurée du vide lui-même, et non comme une entité distincte ou extérieure à celui-ci.
3. Perturbations du vide et dualité onde-particule :
À notre échelle, une particule semble ponctuelle.
Mais à l’échelle du vide granulaire, elle se présente comme un ébranlement étendu, une zone où la densité locale du vide est temporairement modifiée.
Lorsqu’on mesure cette perturbation à un endroit précis, elle se manifeste sous forme de particule localisée.
Mais lorsqu’on la laisse évoluer librement, elle se propage sous forme d’onde, comme une vibration dans le vide.
La dualité onde-particule ne serait donc pas un mystère fondamental, mais simplement la conséquence de la structure granulaire du vide et du caractère étendu de l’ébranlement.
4. L’effet tunnel revisité :
L’effet tunnel s’explique naturellement dans cette vision.
Si une particule est une perturbation du vide, elle n’est pas confinée à un point précis mais s’étend sur une certaine région de l’espace.
Lorsqu’elle rencontre une barrière, une partie de cette perturbation peut se poursuivre au-delà de l’obstacle.
Ainsi, le passage à travers une barrière n’est pas une violation des lois classiques, mais une conséquence directe de l’extension spatiale de l’ébranlement.
Le vide agit ici comme un milieu souple, capable de transmettre partiellement la vibration au-delà de la zone interdite.
Cette interprétation remplace le pur hasard de la mécanique quantique par une logique physique : la propagation d’une onde réelle dans un milieu structuré.
5. Taille et énergie cinétique
Dans ce cadre, les particules n’ont pas de taille fixe.
Leur “taille apparente” dépend de l’amplitude et de l’étendue de leur ébranlement dans le vide.
Plus l’énergie cinétique est grande, plus la perturbation est comprimée ou tendue selon la dynamique locale du champ de vide.
Inversement, à faible énergie, elle s’étale davantage.
Ainsi, deux particules identiques peuvent présenter des tailles apparentes et des distributions d’énergie différentes, selon leur mouvement et les conditions du vide environnant.
Cette variabilité traduit la souplesse du lien entre énergie et structure interne.
6. Annihilation et libération d’énergie
La particule et son antiparticule sont deux configurations opposées du même ébranlement du vide.
Lorsqu’elles se rencontrent, leurs déformations locales se superposent et s’annulent, restaurant ainsi l’état d’équilibre du vide.
L’énergie stockée dans ces perturbations est alors libérée sous forme d’énergie scalaire, se manifestant par l’émission de photons.
L’annihilation n’est donc pas une disparition de matière, mais un retour du vide à sa configuration neutre, accompagné d’un transfert d’énergie.
7. Mésons, gluons et confinement
Les quarks sont également des ébranlements du vide, mais de nature plus “forte”.
Ils interagissent entre eux par l’intermédiaire de vibrations du vide appelées gluons, qui assurent la cohésion du système.
Lorsqu’on tente de séparer deux quarks, la structure du vide se déforme intensément.
Cette tension aboutit à la création spontanée de nouvelles paires quark–antiquark : c’est la naissance des mésons et le phénomène de confinement.
Dans ce cadre, la dynamique du vide granulaire explique naturellement pourquoi les quarks ne peuvent jamais être isolés, et pourquoi leurs interactions sont d’une intensité exceptionnelle.
8. Distributions d’énergie et bruit de grenaille
Les particules observées présentent souvent des distributions d’énergie légèrement différentes, même lorsqu’elles semblent identiques.
Cette variabilité trouve ici une explication simple :
le vide n’étant jamais parfaitement homogène, les ébranlements qui s’y propagent subissent de petites fluctuations selon la structure locale du milieu.
Le “bruit de grenaille”, souvent observé dans les expériences de transport quantique, reflète également cette granularité :
il peut être interprété comme le passage intermittent de sous-parties du champ de vide à travers une zone de mesure, trahissant la nature discrète de sa structure.
9. Discussion et perspectives
Ce modèle, bien que qualitatif, offre une vision unifiée et intuitivement cohérente de nombreux phénomènes quantiques.
Il réintroduit une continuité physique entre matière et vide, entre onde et particule, entre déterminisme et probabilité.
Les pistes à explorer incluent :
des modélisations numériques du vide granulaire,
l’étude de la relation entre énergie cinétique et extension spatiale des ébranlements ( tailles des particules ) ,
des expériences analogiques sur des milieux granulaires ou des réseaux d’ondes couplées.
Ces recherches pourraient éclairer les origines physiques réelles des phénomènes actuellement décrits par des probabilités abstraites.
10. Conclusion
Le vide, loin d’être une absence, serait une trame granulaire vivante, au sein de laquelle naissent les particules comme des ébranlements localisés et dynamiques.
Cette hypothèse rend compte de la dualité onde-particule, de l’effet tunnel, du confinement, de l’annihilation matière-antimatière et des distributions d’énergie.
Par Prof. Asnaoui Omar