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🇲🇬 On a voulu écrire un article, et puis on a changé d'avis...Pour les 65 ans de l'indépendance de Madagascar, notre pre...
25/06/2025

🇲🇬 On a voulu écrire un article, et puis on a changé d'avis...

Pour les 65 ans de l'indépendance de Madagascar, notre premier réflexe chez Ekonomika a été d'écrire une analyse économique.

Faire le bilan, voir où nous en sommes... ce que vous savez déjà. 📊

Mais nous nous sommes arrêtés.
Et si, pour une fois, on ne se concentrait pas sur les difficultés ? Et si on se rappelait qu'il y a eu de bons souvenirs, et surtout, qu'il y a un avenir à construire ?

Alors voilà ce qu'on a vraiment envie de vous dire aujourd'hui :
L'indépendance n'est pas qu'un souvenir, c'est une histoire à écrire. Le chemin est encore long, mais rien n'est une fatalité.

L'enjeu est de transformer cette commémoration en un symbole puissant : celui d'un pays debout, maître de son destin, où chaque citoyen vit l'indépendance au quotidien.

L'avenir de Madagascar est à inventer. Et c'est à nous tous, ensemble, de prendre la plume. ✍️

Joyeuse fête du 26 juin ! Unissons nos forces pour l'avenir. ❤️🤍💚

Et si Madagascar devenait un havre de paix dans un monde en crise ?Juin 2025. Le monde retient son souffle. Les écrans d...
21/06/2025

Et si Madagascar devenait un havre de paix dans un monde en crise ?
Juin 2025. Le monde retient son souffle. Les écrans d'information crépitent, déversant un flot continu d'images de villes en ruines et de populations déplacées. Le conflit entre Israël et l'Iran a franchi un nouveau seuil, embrasant le Moyen-Orient et menaçant les routes maritimes vitales. En Europe de l'Est, la guerre en Ukraine s'éternise, devenue une plaie béante qui draine les ressources et exacerbe les tensions entre les grandes puissances.

Ces secousses géopolitiques ne sont pas lointaines. Leurs ondes de choc frappent chaque recoin du globe. Les chaînes d'approvisionnement sont rompues, le prix de l'énergie explose, et l'insécurité alimentaire gagne du terrain. Pour les nations vulnérables comme Madagascar, l'impact est brutal. L'inflation galopante rend les produits de première nécessité inaccessibles, le tourisme, vital pour l'économie, est en berne, et l'aide internationale se raréfie, détournée par les urgences guerrières.

Et je rêvais… Je rêvais de Madagascar, non pas comme une victime collatérale de ce chaos, mais comme un phare imperturbable au milieu de la tempête. Une île-sanctuaire dont la lumière douce et constante percerait les ténèbres de la discorde, offrant un repère à une humanité déboussolée. Une terre où le bruit des vagues se brisant sur les récifs coralliens couvrirait le fracas des bombes, et où le chant des lémuriens remplacerait les sirènes d'alarme.

Ce rêve n'est pas une simple utopie. Il est un potentiel à portée de main. Madagascar possède en son sein les graines pour devenir ce symbole de stabilité, de paix et de terre d'investissement que le monde recherche désespérément. Au lieu de subir l'histoire, la Grande Île peut choisir de l'écrire, en proposant une alternative : celle de la résilience, de l'harmonie et de la sagesse.

Les fondations d'un havre de paix
Pourquoi Madagascar ? Parce que derrière ses fragilités se cachent des atouts uniques qui, s'ils sont cultivés, peuvent la transformer en un pôle très attractif.
** Une attractivité économique repensée : Dans un monde où les investissements fuient les zones de conflit, Madagascar peut offrir ce qui devient le luxe suprême : la prévisibilité et la durabilité. En garantissant un État de droit solide et en luttant contre la corruption, elle peut attirer des capitaux en quête de sécurité. Imaginons une économie verte, pionnière dans les énergies renouvelables, l'agro-écologie et l'écotourisme responsable, devenant un modèle de développement qui réconcilie l'homme et sa nature exceptionnelle.
** Une image internationale unique : Madagascar n'est impliquée dans aucun conflit majeur. Elle ne porte pas le fardeau d'un passé impérialiste ou d'une politique agressive. Son image est celle d'une biodiversité unique au monde, d'une culture riche et d'un peuple résilient. Ce capital sympathie est un formidable outil de soft power. En se positionnant comme une « terre de dialogue », elle peut devenir la Suisse de l'océan Indien, un lieu neutre où les nations peuvent se rencontrer pour négocier la paix.
** Un leadership régional à incarner : Au sein de la SADC et de la Commission de l'Océan Indien, Madagascar peut passer du statut de membre passif à celui de leader proactif. Elle peut initier des pactes régionaux de non-agression, promouvoir la coopération sur les enjeux climatiques et la sécurité maritime. En devenant un pilier de stabilité dans sa propre région, elle gagnerait une crédibilité immense sur la scène internationale.

Un rêve à partager
Certes, le chemin est long et les obstacles nombreux. Mais les plus grands voyages commencent toujours par un premier pas, et les plus belles constructions par un rêve. Le rêve d'un Madagascar fier, debout, qui, au lieu de subir les crises du monde, lui offre une boussole. Un pays qui transforme sa singularité en force et sa résilience en inspiration.

Ce n'est pas seulement le rêve d'un avenir pour Madagascar. C'est un espoir pour un monde qui en a cruellement besoin. Alors, partageons ce rêve. Portons-le dans nos cœurs, nos paroles et nos actions.

Et si ce rêve, notre rêve, commençait aujourd'hui ?

Les Partenariats Public-Privé à Madagascar : Entre Ambitions et Défis Juridiques ComplexesMadagascar, dans sa quête de d...
05/06/2025

Les Partenariats Public-Privé à Madagascar : Entre Ambitions et Défis Juridiques Complexes

Madagascar, dans sa quête de développement accéléré de ses infrastructures et services publics, a misé sur les Partenariats Public-Privé (PPP). La loi n°2015-039 et ses décrets d'application, notamment le décret n°2017-149, ont instauré un cadre juridique et institutionnel ambitieux. Cependant, malgré cette volonté affichée, la concrétisation des projets PPP se heurte à d'importants défis juridiques, exacerbés par un environnement parfois instable, qui freinent leur efficacité et leur attractivité pour les investisseurs privés.

Un Cadre Juridique et Institutionnel en Place
Selon la loi malgache, un Partenariat Public-Privé est un contrat par lequel une autorité publique confie à un partenaire privé, pour une période déterminée en fonction de la durée d'amortissement des investissements ou des modalités de financement retenues, une mission globale ayant pour objet la conception, le financement, la construction ou la transformation, l'entretien, la maintenance, l'exploitation ou la gestion d'ouvrages, d'équipements ou de biens immatériels nécessaires au service public.
Plusieurs acteurs institutionnels sont impliqués dans la gouvernance des PPP :
• Le Comité National PPP (CNPPP) : organe d'orientation stratégique et de validation des projets.
• L'Unité PPP (UPPP) : rattachée à la Présidence ou à la Primature (selon les configurations gouvernementales), elle assure l'appui technique, la promotion et le suivi des projets.
• Le Ministère de l’Economie et des Finances (MEF) : joue un rôle crucial dans l'évaluation de la soutenabilité budgétaire, le contrôle des engagements financiers de l'État et l'approbation finale de certains aspects.
• Les autorités sectorielles (ministères techniques) : responsables de l'identification des besoins, de la préparation initiale des projets et de leur suivi technique.

Les Défis Juridiques Majeurs : Un Parcours d'Obstacles
Malgré ce dispositif, la mise en œuvre des PPP à Madagascar est jalonnée de difficultés juridiques significatives :

1. Complexité et Lourdeur des Procédures :
La multiplicité des étapes de validation (études de faisabilité technique et économique, évaluations de la soutenabilité financière, contrôles budgétaires) et la nécessité d'une coordination entre les divers organes (CNPPP, UPPP, MEF, ministères sectoriels) engendrent des délais considérables. Cet allongement des phases de préparation et de signature des contrats décourage les investisseurs et augmente les coûts de transaction.

2. Gestion des Risques et des Engagements Financiers :
L'identification, la quantification et la répartition équitable des risques entre les partenaires publics et privés s'avèrent complexes. L'absence fréquente d'une matrice des risques claire et exhaustive dès le départ, couplée au manque de standardisation des modèles contractuels, crée des incertitudes. La prise en charge des engagements conditionnels de l'État (garanties, subventions d'équilibre) reste un point sensible, souvent mal défini et potentiellement lourd pour les finances publiques.

3. Contrôle et Transparence : Un Impératif Souvent Négligé :
La réussite et la légitimité des PPP reposent sur une transparence accrue, notamment dans les processus de passation des contrats et la gestion des engagements financiers. La loi impose la publication des engagements directs et conditionnels de l'État. Cependant, le non-respect des procédures de passation ou un manque de clarté dans les engagements peuvent entraîner des risques de nullité des contrats et alimenter la méfiance.

4. Capacités Institutionnelles Limitées :
Un défi majeur réside dans le manque d'expertise et de ressources humaines spécialisées au sein des administrations concernées. Le montage, la négociation, le suivi et l'évaluation des projets PPP requièrent des compétences techniques, financières et juridiques pointues qui font souvent défaut. Un besoin criant de formation continue et d'accompagnement technique se fait sentir.

5. Sécurité Juridique des Contrats et Influence du Risque Politique :
La pérennité des projets PPP est menacée par l'insécurité juridique des contrats. Les risques de contentieux sont élevés, que ce soit en raison de l'interprétation divergente des clauses contractuelles, de la gestion des modifications ou résiliations anticipées. À cela s'ajoute le poids significatif du risque politique et de l'instabilité institutionnelle. Des changements de gouvernement ou d'orientations politiques peuvent fragiliser la continuité des engagements de l'État, remettre en cause les termes des contrats signés par des administrations précédentes et affecter la confiance des investisseurs dans la sanctuarisation des accords sur le long terme. Cette incertitude constitue un frein majeur à l'investissement privé. La protection des intérêts financiers de l’État dans ces scénarios complexes est également une préoccupation constante.
Enjeux et Perspectives d'Amélioration
La concrétisation du potentiel des PPP à Madagascar passe inéluctablement par la levée de ces obstacles juridiques et la création d'un environnement plus stable.
• Renforcement du Cadre, des Capacités et de la Stabilité : Il est impératif de consolider le cadre juridique pour le rendre plus clair, plus prévisible et plus agile. Parallèlement, le renforcement des capacités des institutions (UPPP, MEF, ministères sectoriels) par la formation et le recrutement d'experts est crucial. Fondamentalement, l'amélioration de la stabilité politique et institutionnelle est une condition sine qua non pour rassurer les investisseurs et sécuriser les engagements sur la durée.
• Vers des Outils Opérationnels : L'élaboration et la diffusion de guides opérationnels, de manuels de procédures simplifiés et de modèles contractuels types (tout en gardant une flexibilité nécessaire) pourraient grandement faciliter la compréhension et l'application des textes, réduisant ainsi les délais et les incertitudes. Des clauses de stabilisation, dans la mesure du possible et dans le respect de la souveraineté de l'État, pourraient être envisagées pour mitiger certains risques politiques.
• Le Rôle Central du Ministère de l'Économie et des Finances : Le MEF doit pleinement assumer son rôle clé dans la validation de la soutenabilité budgétaire, le contrôle rigoureux des engagements financiers (directs et conditionnels) et le suivi ex-post des performances des projets PPP. Une meilleure anticipation des impacts budgétaires est essentielle, y compris ceux liés aux ruptures potentielles de contrat.

En conclusion, si les PPP représentent une opportunité indéniable pour Madagascar de combler son déficit en infrastructures, leur succès dépendra de la capacité du pays à surmonter les défis juridiques actuels et à offrir un environnement d'investissement plus stable et prévisible. Des réformes ciblées, un investissement dans le capital humain, une volonté politique affirmée de garantir la transparence, la sécurité juridique et la continuité de l'État sont indispensables pour rendre le dispositif PPP plus efficace, plus attractif pour les investisseurs et, in fine, plus bénéfique pour le développement durable du pays.

Madagascar : des signaux positifs pour l’investissement malgré les défis structurelsL’EDBM affiche un bilan encourageant...
04/06/2025

Madagascar : des signaux positifs pour l’investissement malgré les défis structurels

L’EDBM affiche un bilan encourageant pour 2024 : une croissance solide, une hausse notable des investissements étrangers et des avancées dans la digitalisation de la promotion économique. L’agriculture et les télécommunications tirent la croissance, tandis que la confiance des investisseurs étrangers se traduit par une augmentation des flux d’IDE de 16 %.

Si le climat des affaires reste marqué par des défis persistants, notamment dans l’énergie et les infrastructures, les réformes engagées portent leurs fruits, facilitant la création d’entreprises et les échanges commerciaux. L’EDBM confirme ainsi son rôle de locomotive du développement économique, positionnant Madagascar comme une destination de plus en plus attractive pour les investisseurs internationaux.

Savez - vous que la loi anti-concurrence existe à Madagascar ? Et ce depuis 2005. En effet, le pays s’est doté d’un cadr...
04/06/2025

Savez - vous que la loi anti-concurrence existe à Madagascar ? Et ce depuis 2005. En effet, le pays s’est doté d’un cadre juridique strict pour lutter contre les pratiques anticoncurrentielles, protégeant ainsi à la fois les consommateurs et l’économie nationale.

Les pratiques anticoncurrentielles à Madagascar
La loi n°2005-020 du 17 octobre 2005, renforcée par la loi n°2018-020, encadre la concurrence et interdit de nombreuses pratiques commerciales jugées préjudiciables au libre jeu du marché. Selon ces textes, une pratique est réputée anticoncurrentielle lorsqu’elle a pour objet ou pour effet d’empêcher, de restreindre ou de fausser la concurrence sur un marché.

Principales pratiques interdites
Les ententes et cartels : Il s’agit d’accords entre entreprises visant à fixer les prix ou à se répartir les marchés. L’article 21 de la loi interdit formellement ces pratiques, car elles faussent la concurrence et entraînent souvent une hausse artificielle des prix pour les consommateurs.

L’abus de position dominante : Lorsqu’une entreprise en position de force sur un marché utilise cet avantage pour éliminer ou restreindre la concurrence, par exemple en pratiquant des prix prédateurs pour évincer les concurrents plus petits, cela constitue un abus sanctionné par la loi.

La fixation verticale des prix : Cette pratique survient lorsque des fournisseurs imposent un prix de vente minimal à leurs distributeurs, limitant ainsi leur liberté de fixer les prix. La loi malgache garantit la liberté des prix et considère cette fixation comme une entrave à la concurrence.

Sanctions prévues par la loi
Pour garantir l’efficacité de ce cadre, Madagascar prévoit plusieurs types de sanctions contre les entreprises reconnues coupables de pratiques anticoncurrentielles :

Sanctions pécuniaires : Les amendes peuvent aller de 500 000 à 50 000 000 ariary selon la gravité de l’infraction et les dommages causés à l’économie. Le Conseil de la concurrence détermine le montant en tenant compte de la situation de l’entreprise, de la gravité des faits, et de la récidive éventuelle.

Mesures conservatoires : Pour limiter les dommages immédiats, le Conseil de la concurrence peut ordonner des mesures temporaires, comme l’arrêt de certaines ventes ou pratiques jusqu’à la fin de l’enquête.

Injonctions de cessation : Le Conseil peut exiger l’arrêt immédiat des pratiques illégales. Le non-respect de ces injonctions expose l’entreprise à des sanctions supplémentaires, voire à des poursuites pénales.

Objectifs et portée de la loi
L’objectif fondamental de la législation malgache est de garantir la liberté et la loyauté de la concurrence, de promouvoir la compétitivité des entreprises locales, et d’assurer le bien-être des consommateurs. Toutes les entreprises, qu’elles soient publiques ou privées, sont concernées par ces règles, et les autorités compétentes disposent de pouvoirs étendus d’enquête et de sanction.

En résumé, Madagascar dispose d’un arsenal juridique solide pour prévenir, détecter et sanctionner les pratiques anticoncurrentielles. Il est donc essentiel pour toute entreprise opérant sur le territoire malgache de respecter ces règles, sous peine de lourdes sanctions et de mesures coercitives.

Ekonomika Mag Mdg, miarahaba ny Reny rehetra - Bonne fête les maman 2025
25/05/2025

Ekonomika Mag Mdg, miarahaba ny Reny rehetra - Bonne fête les maman 2025

Les régimes matrimoniaux déterminent comment les biens sont gérés et répartis entre les époux. En choisissant un régime ...
20/05/2025

Les régimes matrimoniaux déterminent comment les biens sont gérés et répartis entre les époux. En choisissant un régime adapté, les couples peuvent optimiser leur situation financière et assurer leur sécurité économique. À Madagascar, les principaux régimes incluent la communauté de biens, ou « zara-mira », la séparation de biens et le kitay telo an-dalana. Chacun de ces régimes présente des avantages et des implications économiques spécifiques.
Le régime de la communauté de biens
Le régime de la communauté de biens est couramment choisi à Madagascar. À défaut d’une mention spéciale auprès de l’officier de l’état civil, le régime applicable est la communauté des biens. Dans ce régime, les biens propres, comme ceux acquis avant le mariage, reçus par héritage ou obtenus par donation, restent individuels.
Ce régime offre une gestion partagée des finances et des biens. Tous les revenus, y compris salaires, bénéfices d’entreprises, intérêts de placements, etc., sont mis en commun. La gestion financière est simplifiée, car toutes les ressources sont partagées pour le bien du ménage.
En cas de divorce, les biens communs doivent être partagés équitablement. Des disputes sur la valeur des biens et leur répartition équitable peuvent survenir, nécessitant l’intervention d’un notaire ou d’un juge.
Si tout se passe bien, la communauté de biens protège les époux en cas de difficultés financières grâce à la diversification des ressources. Néanmoins, il y a un risque, car les dettes contractées par l’un des époux engagent le bien commun, exposant le patrimoine familial au péril.
Le régime de la séparation des biens
Le régime de la séparation des biens est l’alternative à la communauté de biens, et de plus en plus de conjoints optent pour ce régime. Il permet aux époux de conserver la propriété et la gestion exclusive de leurs biens respectifs. Les biens acquis avant le mariage restent la propriété individuelle de chacun, tout comme les dettes personnelles.
La séparation des biens est intéressante, car elle offre une autonomie financière totale à chaque époux. Chacun gère ses propres revenus, investissements et dépenses sans ingérence de l’autre. Pour les époux ayant des revenus très inégaux, ce choix est presque évident.
En cas de dissolution du mariage, la séparation des biens simplifie le processus, car chaque époux conserve uniquement ce qui est en son nom. Cependant, cette autonomie peut créer des inégalités, car l’un des époux qui a contribué de manière significative à la gestion du ménage ou à l’accroissement du patrimoine de l’autre peut être désavantagé.
Ce régime est souvent choisi par les entrepreneurs, car il protège le patrimoine personnel de chaque époux contre les créanciers de l’autre. Si l’un des époux exerce une profession à risque financier, les créanciers ne pourront pas saisir les biens de l’autre époux.
Le troisième régime désuet : le kitay telo an-dalana
Bien que ce régime ne soit presque plus pratiqué à Madagascar, il convient de noter son existence dans nos lois, car il n’a pas été abrogé. Ce régime stipule que les deux tiers des biens des époux reviennent au mari et un tiers à la femme en cas de divorce.
En l’absence de divorce, ce régime n’a pas réellement d’intérêt puisque le couple bénéficie des mêmes avantages des biens qu’ils ont accumulés ensemble. Les biens acquis avant le mariage, reçus sous forme de donation ou d’héritage, appartiennent exclusivement à celui qui les a reçus.
Bien que cautionné par la loi, ce régime est perçu comme injuste avec le temps. Le mariage nécessite le consentement libre des deux parties, et il serait questionnable de voir une femme être consentante pour un mariage dans de telles conditions.

19/05/2025
Que faire face aux accidents de la route à Madagascar ?Les accidents de circulation routière à Madagascar causent 7 880 ...
19/05/2025

Que faire face aux accidents de la route à Madagascar ?
Les accidents de circulation routière à Madagascar causent 7 880 décès, soit 4,80 % des décès totaux. Il est donc crucial de comprendre les démarches et dispositifs existants pour protéger les victimes, leur permettre d'obtenir une indemnisation et assurer leur prise en charge rapide et efficace.
Une indemnisation de la part des assurances
À Madagascar, la loi impose que tous les véhicules soient assurés. Cette obligation vise à garantir qu'en cas d'accident, les victimes et les véhicules impliqués bénéficient de réparations et d'indemnisations adéquates. Deux recours principaux sont possibles lors d'un accident.
Les propriétaires de véhicules peuvent se tourner vers leur assureur pour obtenir une indemnisation des dégâts matériels ou des blessures. Les victimes, quant à elles, peuvent réclamer une compensation auprès de l'assurance du responsable de l'accident pour couvrir les préjudices corporels, matériels ou moraux.
Cependant, les procédures d'assurance s'avèrent souvent longues et complexes. Face à cette réalité, beaucoup optent pour un règlement à l'amiable, demandant au responsable de l'accident de prendre directement en charge les frais d'hospitalisation ou, dans les cas graves, les frais funéraires. Cette solution, bien que plus rapide, peut créer des désaccords sur les montants. En cas de litige, les assurés conservent la possibilité d'engager un recours juridique pour obtenir une indemnisation équitable.
La protection légale des usagers de la route
La législation malgache encadre strictement la qualité des infrastructures routières pour garantir la sécurité des usagers. Le décret relatif aux infrastructures de transport fixe des normes précises en matière d'urbanisme et de sécurité pour prévenir les accidents liés aux défaillances structurelles.
Si ces normes ne sont pas respectées et qu'un accident survient, les victimes peuvent demander réparation à l'État. Cette démarche, effectuée auprès du tribunal administratif, permet de réclamer une indemnisation pour les préjudices liés aux défauts d'infrastructures, comme une route mal entretenue ou l'absence de signalisation. Cette voie judiciaire, bien qu'efficace, exige du temps et des preuves solides.
La prise en charge des victimes par l'État
Pour répondre aux besoins immédiats des victimes d'accidents de la route, l'État a créé un Fonds d'urgence géré par l'Agence des Transports Terrestres. Ce dispositif allège le fardeau financier des victimes qui ne peuvent faire face aux dépenses urgentes.
La prise en charge couvre les premiers soins sur place, assurant une intervention rapide. Les frais de transfert vers les centres hospitaliers sont également couverts, un aspect crucial dans les zones rurales éloignées. Le Fonds finance aussi l'achat de médicaments et les frais d'hospitalisation pour les victimes sans moyens. Ce dispositif, bien qu'essentiel, se limite aux dépenses immédiates et ne remplace pas les indemnisations des assurances.
Pour bénéficier de cette aide, les victimes ou leurs proches doivent déclarer l'accident à la Commission d'évaluation des accidents routiers, qui détermine l'aide à apporter en respectant l'égalité de traitement.
Renforcer la prévention pour limiter les accidents
Si les dispositifs d'indemnisation et de prise en charge sont essentiels, la prévention reste le meilleur moyen de réduire les accidents. À Madagascar, cela passe par un meilleur respect du code de la route, notamment concernant la vitesse, le port de la ceinture et la conduite en état d'ivresse.
L'entretien des infrastructures joue un rôle majeur. Des routes bien entretenues, des ponts sûrs et une signalisation claire réduisent les risques d'accidents. Les campagnes de sensibilisation auprès des conducteurs, piétons et usagers des transports en commun encouragent aussi des comportements plus responsables.
Recourir à la justice en cas de litiges
En cas de désaccord avec les assureurs ou l'État sur l'indemnisation, les victimes peuvent engager une procédure judiciaire. Les recours devant les tribunaux permettent de réviser les indemnités proposées, qu'il s'agisse des assurances ou des défaillances d'infrastructures publiques. Les victimes peuvent aussi demander une expertise indépendante pour évaluer précisément leurs préjudices.

Le nouveau code du travail accorde une attention particulière aux travailleurs migrants. Conscient de la vulnérabilité d...
15/05/2025

Le nouveau code du travail accorde une attention particulière aux travailleurs migrants. Conscient de la vulnérabilité de ces personnes, le législateur leur a consacré une section entière. Dans un contexte de mondialisation accrue et de mobilité internationale des travailleurs, l'État malgache s'efforce de s'aligner sur les normes internationales. L'objectif est de garantir un traitement équitable et respectueux des droits de ces travailleurs.
Qu'est-ce qu'un travailleur migrant selon le Code du travail malgache ?
Selon l'article 59 du Code du travail malgache, un travailleur migrant est une personne exerçant ou ayant exercé une activité rémunérée dans un État dont elle n'est pas ressortissante. Cette définition englobe deux catégories : les travailleurs émigrés quittant Madagascar pour travailler à l'étranger, et les travailleurs immigrés venant de l'extérieur pour travailler à Madagascar. Cette distinction est cruciale pour garantir le respect des droits des travailleurs, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays.
Certaines catégories sont cependant exclues de cette définition : les employés d'organisations internationales, les membres de missions diplomatiques, les apatrides, les réfugiés, les étudiants et les stagiaires. Ces groupes bénéficient souvent de protections et de réglementations spécifiques dans le cadre de conventions internationales ou de leur statut particulier.
Les obligations de l'employeur envers les travailleurs émigrés
Le Code du travail impose des obligations strictes aux employeurs de travailleurs émigrés pour assurer leur protection à l'étranger. L'article 60 stipule que les contrats de travail des travailleurs émigrés doivent être préalablement visés par un inspecteur du travail du service de la migration du Ministère du Travail. Cette procédure vise à garantir que les conditions du contrat respectent les normes légales et que le travailleur émigré soit pleinement conscient de ses droits avant son départ. Elle sert également à prévenir les situations d'exploitation.
Les contrats doivent inclure des conditions légales minimales essentielles telles que la législation du travail, la sécurité sociale, le logement et l'accès à la justice dans le pays d'accueil. Ces dispositions sont fondamentales pour protéger les travailleurs émigrés contre l'exploitation, les mauvais traitements et les conditions de travail précaires. Le renforcement de ces protections vise à éviter des tragédies comme celles vécues par les travailleuses malgaches au Liban, où de nombreux cas d'abus, y compris des violences physiques et psychologiques, ont été rapportés.
De plus, avant l'exécution du contrat, le travailleur émigré doit passer une visite médicale obligatoire pour s'assurer de son aptitude physique au poste. Cette visite, requise par l'employeur, est une mesure de protection essentielle pour éviter que le travailleur ne soit exposé à des conditions de travail dangereuses ou inadaptées à sa santé. Cette exigence vise à prévenir les situations où des travailleurs se retrouveraient dans des environnements nuisibles sans assistance, comme cela a été le cas pour de nombreuses domestiques malgaches à l'étranger, confrontées à des abus sans recours.
Les droits des travailleurs immigrés à Madagascar
Pour les travailleurs immigrés exerçant une activité à Madagascar, le Code du travail prévoit également des protections strictes. L'article 61 oblige l'employeur à obtenir un visa préalable pour le contrat de travail du travailleur migrant, ainsi qu'un permis de travail délivré par le Ministère du Travail. Ce permis est une exigence légale essentielle permettant au travailleur immigré d'exercer son activité en toute légalité et dans le respect des lois malgaches.
Le permis de travail doit contenir des informations précises : l'identité du travailleur, sa nationalité, le poste occupé, sa catégorie professionnelle et la durée de validité du permis. Ces exigences garantissent que les travailleurs immigrés sont pleinement intégrés dans le cadre légal malgache et bénéficient des mêmes protections que les travailleurs nationaux.
Un autre aspect crucial est l'accès des travailleurs immigrés à des mécanismes de plaintes et à la justice. Ces mesures sont importantes car elles permettent aux travailleurs de faire valoir leurs droits en cas d'abus ou de conditions de travail inacceptables. Ce cadre vise à protéger les travailleurs immigrés contre les discriminations et les violations de leurs droits fondamentaux.

Conseil des ministres
15/05/2025

Conseil des ministres

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