02/10/2025
La maladie rénale chronique touche silencieusement plus de 35 millions de personnes aux États-Unismais la moitié d’entre elles ne savent même pas qu’elles en sont atteintes.
Comme elle ne provoque presque aucun symptôme visible au début, beaucoup de gens ne découvrent leur maladie qu’après que des dommages importants se sont déjà produits. À ce stade, les reins ne peuvent plus assurer leur fonction principale : filtrer les déchets et les excès de liquides du sang, ce qui entraîne une accumulation dangereuse de toxines, une hypertension artérielle et une rétention d’eau.
À mesure que la fonction rénale se détériore, la production d’urine diminue, les déchets s’accumulent, et les niveaux de potassium et de phosphate deviennent dangereusement élevés.
Cela peut mener à une *insuffisance rénale*, ce qui signifie que la personne doit soit subir des *dialyses plusieurs fois par semaine*, soit attendre des années pour une *greffe de rein*.
La dialyse, bien qu’elle sauve des vies, est épuisante et peut sérieusement affecter la qualité de vie. Malheureusement, la plupart des personnes en insuffisance rénale finissent sous dialyse parce qu’elles *n’ont pas été diagnostiquées ou traitées à temps*.
L’*hypertension artérielle* et le *diabète* sont les deux principales causes de dommages aux reins. Avec le temps, ces affections usent les reins, mais comme les symptômes n’apparaissent que t**divement, les personnes à risque ne sont souvent pas testées suffisamment tôt. C’est pourquoi les experts en santé recommandent désormais des *tests réguliers de la fonction rénale*, en particulier pour ceux atteints de diabète ou d’hypertension. Ces tests mesurent ce qu’on appelle le *taux de filtration glomérulaire*, qui indique à quel point les reins filtrent bien le sang.
La bonne nouvelle, c’est qu’un *traitement précoce peut ralentir, voire stopper les dommages rénaux*. De nouveaux médicaments appelés *inhibiteurs de SGLT2* permettent non seulement de contrôler la glycémie, mais semblent aussi *protéger directement les reins*. Mais rien de tout cela ne fonctionne si les patients *ne sont pas informés*. Beaucoup de personnes atteintes d’une maladie rénale précoce n’en entendent jamais parler par leur médecin — soit par manque de temps lors des consultations, soit parce que le médecin se concentre sur des problèmes plus visibles.
La situation est encore pire chez les *personnes racisées, les femmes, et les personnes à faibles revenus ou niveau d’éducation*, qui sont moins susceptibles d’être diagnostiquées tôt. Même lorsque le diagnostic est noté dans le dossier, il n’est souvent *pas expliqué clairement*. Pourtant, les patients veulent savoir. Dans des entretiens, beaucoup ont exprimé leur frustration face au *manque d’information* reçue, et auraient souhaité que leur médecin leur en dise plus.
Pour protéger vos reins, *surtout si vous êtes à risque*, soyez *proactif*. Demandez à votre médecin si vous avez été testé, quels sont vos chiffres rénaux, et s’il y a un plan de suivi. Les patients qui comprennent leurs résultats et posent des questions *reçoivent généralement de meilleurs soins*. Et une fois qu’ils comprennent à quel point la dialyse est pénible et difficile, ils deviennent souvent *plus motivés* à suivre les traitements et à adopter de meilleures habitudes — *avant qu’il ne soit trop t**d*.