Nature-Infos

03/11/2024

*Gestion des déchets*

*Trois (3) poubelles pour les différents types d’ordures !*

_La gestion des ordures est devenue inadaptée dans notre pays, particulièrement à Bamako. Chose qui rend difficile les activités des services en charge du nettoyage, du ramassage et de l'évacuation. À cet effet, l’Association Changement au Mali (ACAM) s’est doté de trois (3) sortes de poubelles colorées de la couleur nationale pour faciliter la gestion des ordures._

Depuis toujours, la gestion des ordures ménagères est inadaptée dans notre pays, particulièrement à Bamako. Le mélange de toutes sortes d’ordures ménagères et autres rendent difficile l’évacuation vers le dépôt.
Face à cela, l’Association Changement au Mali (ACAM) met à la disposition des habitants trois (3) sortes de poubelles pour pouvoir faciliter la gestion des ordures. Une méthode efficace à pratiquer contre le mélange de différentes sortes d’ordures. Ces poubelles sont colorées de la couleur nationale de notre pays : vert-jaune-rouge.

La poubelle verte est utilisée pour les déchets tels que les sachets plastiques, les habits, les cotons et d’autres types de tissu artisanal. On peut creuser un trou pour mettre ce type d’ordures et éviter qu’ils ne soient jetés dans des endroits non-propices qui pourraient provoquer des tensions sociales ou de les confier aux femmes qui ramassent pour vendre.

La poubelle jaune est usée pour les ordures organiques, c’est-à-dire, les aliments, les feuilles d’arbre, les déchets de la cour familiale entre autres. Ce type d’ordures peut être brulé et l’utilisé pour faire des engrais au profit des jardiniers et les cultivateurs. Cette nouvelle pratique sera une solution idoine pour la gestion des ordures confrontées à un manque de dépôt de transit et final. Et évite également le jet anarchique des ordures.

La poubelle rouge est utilisée pour les déchets non-organique, c’est-à-dire le fer, le bois, les bouteilles, se retrouvant fréquemment dans les caniveaux, empêchent la libre circulation des eaux de pluie. Ces déchets peuvent-être vendus aux entreprises et aux usines de transformation des déchets pour d’autre substance. Le fer peut être vendu au forgeron pour la fabrication des outils de travail : daba, pèle, couteau, hanche etc. Le bois, quant à lui, peut-être vendu au menuisier ou brûlé afin de les transformer en engrais.

Cette initiative de l’Association Changement au Mali (ACAM), sous la houlette de sa présidente, Docteur Ramata Sissoko Cissé, est encourageante. L’objectif est d’amener les habitants à la bonne gestion des ordures ménagères et faciliter le travail des services chargés du nettoyage, du ramassage et de l’évacuation des ordures. Ce projet contribue également aux actions gouvernementales, surtout le ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, les Mairies qui se battent pour donner un nouveau visage à notre pays, surtout le district de Bamako pendant cette saison de fortes pluies provoquant d'énormes inondations courantes.

Lassana Sow, correspondant de l'ACAM.

08/09/2024

Chers amis,

Nous sommes heureux de vous annoncer que notre recherche scientifique sur la perception des commerçants concernant la gestion des ordures au grand marché de Bamako, le Dabanani, a été publiée dans le Journal Africain des Sciences Agricoles et Environnementales.

Cette publication est un pas important dans notre engagement pour la protection de l'environnement et la lutte contre le changement climatique. Je crois fermement que ces défis nécessitent des actions à la fois personnelles et collectives pour réduire leur impact sur la planète.

Merci pour votre soutien !

Love ❤️ dron

08/09/2024

08/09/2024

Catastrophes naturelles

Le gouvernement à pied d'œuvre !

Le gouvernement de la transition sous la houlette du colonel Assimi Goïta mobilise quatre milliard (4M) de francs CFA pour financer des travaux comme, par exemple, le curage des caniveaux collecteurs pour l'évacuation des eaux de pluie et assiste les populations sinistrées.

Le gouvernement de la transition a mobilisé une somme de quatre milliard de francs CFA pour faire notamment face aux inondations et assister les populations sinistrées à travers le pays. Cette somme mobilisée pourrait financer des travaux, comme par exemple, la construction et le curage des caniveaux afin de renforcer les dispositifs lancés, qui sont les travaux de curage des collecteurs dans plusieurs localités de Bamako. Ces activités vont prévenir et gérer les catastrophes naturelles, dont notre pays est victime. Également dans un message, le gouvernement de la transition appelle la population à la bonne gestion des déchets solides et liquides, et les invite à travailler avec les GIE et d'autres associations qui œuvrent pour l'assainissement enfin de faciliter l'évacuation des ordures vers des dépôts de transit et final, comme l'Association Changement au Mali (ACAM).

À titre de rappel, le débordement de l’environnement à travers le visage malsain des rues, le remplissage des caniveaux par les déchets de tout genre particulièrement les plastiques, la rareté du curage des caniveaux, le manque des caniveaux dans certains quartiers de Bamako, des régions du Mali, l’occupation anarchique, des constructions excessives, le non-respect des distances entre les habitations et le niveau de l’eau, la mauvaise gestion des déchets, l’incivisme, le manque de dépotoir, de dépôt de transit et final sont en général des problèmes qui empêchent l’eau de passer sans dégât vers les rivières et le fleuve. Chose qui provoque des inondations très courantes dans notre pays. Quand il pleut, ce que l'on constate un peu partout à Bamako et ailleurs : la perte des habitations, des matériels, des animaux et même souvent d’hommes.

Lassana Sow

03/08/2024

03/06/2024

il faut une nature saine !

Jet des ordures

Les rues de Bamako débordent !

Nos rues sont de plus en plus sales à cause du dépôt sauvage d’ordures. Cette situation est due à la mauvaise gestion de ces ordures ménagères et celles provenant d’autres lieux d’activités quotidiennes, le manque de dépotoirs, mais aussi de l’incivisme.

Les rues de la capitale des trois caïmans, notamment les points d’intersection, sont quotidiennement envahies par toutes sortes d’ordures : les eaux usées provenant des domiciles, des plastiques, des aliments pourris ou périmés, ainsi que les nombreux sachets usagés que l’on trouve partout.

Les principales raisons liées à ce phénomène sont : la mauvaise gestion des ordures ménagères et celles provenant d’autres lieux d’activités quotidiennes, le manque de dépotoirs et l’incivisme. Il suffit de faire un tour en ville pour en faire l’amer constat.

Plusieurs causes peuvent expliquer cette situation : le manque de poubelles ou leur mauvaise gestion. La plupart des rues ne sont pas dotées de poubelles, et même s’il y a des dépotoirs, leur gestion laisse à désirer. Qui sont les responsables de cette situation ? des vendeurs et des boutiquiers qui n’utilisent pas de moyens adaptés pour traiter les déchets, des habitants qui jettent leurs ordures au milieu des rues et, certains le font occasionnellement la nuit, des jardiniers qui ne ramassent pas les feuilles et les branches qu’ils ont coupées et enfin le manque de civisme de certains citoyens qui refusent de s’acquitter de leurs obligations fiscales en matière de ramassage des rues. Par conséquent, les rues débordent d’ordures.

Lassana Sow, Correspondant de l’Association Changement Au Mali ( l’ACAM)

28/04/2024

La Dr Mme Cissé Ramata Sissoko d'Atlanta aux Etats-Unis d'Amérique s'exprime sur la situation du Conseil National de Transition (CNT)

31/01/2024

Dans le cadre de la deuxième phase du projet d’assainissement du grand marché de Bamako par la l’Association Changement au Mali 🇲🇱 ( ACAM), une campagne de la vente des poubelles est ouverte. L’objectif est de permettre aux usagers de bien garder les ordures afin de faciliter sa collecte et son évacuation vers les dépôts de transit et finaux. Pour tous vos besoins, contactez le +223 96631717 ou +223 76631717.

02/11/2023

Evacuation des ordures

Chaque famille et commerçant, une poubelle

La politique de chaque famille/commerçant, une poubelle élaborée dans le document de la II eme phase du projet d’assainissement du grand marché de Bamako de l’Association Changement au Mali (ACAM) va faciliter l’évacuation des ordures vers des dépôts de transit et finaux. Le projet compte plus d’une centaine de poubelles qui sont prêtes à être vendues.

La vision du projet face aux déchets sous le leadership de la présidente de l’Association Changement Au Mali ( ACAM), Dr Ramata Sissoko Cissé avec son équipe scientifique s’articule autour de plusieurs points pour assainir le grand marché de Bamako. Dans le document élaboré, l’activité quatre (4) mentionne : ‘’après le sondage par l’équipe scientifique, l’identification du lieu de dépôt des poubelles sera assurée par l’équipe de jour, mais la mise en place sera faite par l’équipe de nuit après avoir reçu l’accord des commerçants/familles. Le dépôt sera fait comme suit : identification des endroits pour l’emplacement, la détermination de la qualité et de la quantité des poubelles selon le lieu, la sensibilisation des commerçants pour le placement et l’usage des poubelles, le dépôt des poubelles sur les lieux, le suivi et l’évaluation des poubelles’’.

Pour réaliser cela, le projet exhorte vivement les commerçants/familles à aceter les poubelles avant une éventuelle signature d’un contrat. C’est après ces mesures qu’une ‘’liste des potentiels d’acheteurs sera établie tout en faisant une détermination du type de poubelles avec une identification du nom de la rue et le numéro de la boutique sur les étiquettes. Ensuite, la collecte des payements du ramassage, la vérification et le suivi de l’état des poubelles sera un quotidien’’, relève l’activité cinq (5) du document.

L'achat des poubelles va faciliter l’acheminement des ordures par les agents comme stimulé dans l’activité six (6) du document : ‘’les trois types de déchets produits dans le marché qui sont les plastiques, les papiers et quelques ordures ménagères seront acheminés vers les usines et les entreprises de transformation pour d’autres nécessités, qui sera aussi un gain pour l’association’’.

En somme, rien ne sera comme prévu si ces poubelles ne sont pas vendues aux cibles. Chaque commerçant/famille est sollicité(e) à faire une commande en contactant les numéros suivants : +223 76 63 17 17 ou +223 96 63 17 17.

Lassana SOW

14/10/2023

Projet d’assainissement de l’ACAM

Quel rôle pour les usagers du grand marché ?

Dans le cadre de la deuxième phase du projet d’assainissement du grand marché de Bamako de l’Association Changement Au Mali (ACAM), les usagers ont un grand rôle pour bien mener les activités notamment leur participation massive sur tous les plans afin de faciliter les démarches des agents du projet.

Les usagers du grand marché de Bamako ont un rôle prépondérant et phare dans le cadre de la deuxième phase du projet d’assainissement de l’Association Changement Au Mali (ACAM). Il s’agit entre autres des commerçants, boutiquiers, magasiniers, porteurs de chariot, vendeurs ambulants qui devraient balayer les endroits, garder les ordures pour faciliter l’évacuation vers les dépôts de transit finaux. Outre, ils devraient communiquer sur les méthodes qui vont en faveur de la propreté afin d’éviter la propagation des déchets dans les rues et sur les routes, les caniveaux et des places au sein du marché. Pourque cela soit une réalité, chacun doit se doter d’une poubelle et balayer devant ses boutiques, ses magasins et certains endroits, notamment au niveau du marché rose, de l’Institut National des Arts, sur l’axe qui quitte l’ancienne place (pilasi-koro) jusqu’au niveau du rails-Da, devant l’assemblée nationale vers la grande mosquée.

En dehors de cela, les familles en voisinage sont sollicitées à faire de même : balayer et garder les déchets dans les poubelles devant les portes, payer les services en charge de nettoyage pour éviter la propagation des déchets dans le marché. Elles doivent créer une synergie d’action pour accompagner les services en charge du nettoyage, particulièrement l’ACAM sur le plan financier et matériel. Chaque famille devrait donc participer aux dépenses publiques en respectant les textes de la République face à l’environnement.
Ces comportements souhaités seront, sans doute, importants pour rendre l’image du grand marché plus propre. Un geste qui sera salutaire, car il permettra de faciliter les activités de l’Association Changement Au Mali (ACAM) qui, parmi ses objectifs, sollicite de faire débarrasser les Bamakois, notamment les usagers du grand marché et les familles voisines.

A titre de rappel, l’Association Changement Au Mali avait initié un projet, dénommé le projet d’assainissement du grand marché de Bamako. La première phase des activités de ce projet a été une réussite, car beaucoup de ses objectifs ont été réalisés.

Dans le cadre de la deuxième phase dudit projet ayant démarré depuis quelques mois, sa politique a été majeure : un document élaboré représentant les objectifs, dont, une équipe de sensibilisation pour échanger avec les usagers, une équipe scientifique pour la prise de notes, des matériels nécessaires pour le ramassage des ordures, notamment les camions-bennes et des motos-tri-cyclistes et entre autres qui continuent de faire un travail remarquable dans le grand marché. Jusqu’à présent, le projet sollicite l’accompagnement de tous : les autorités, les forces de l’ordre, les usagers du marché, des personnes de bonne volonté pour ensemble, rendre notre grand marché propre. D’autres visions verront jour et à long terme pour un environnement vert au Mali.
Lassana Sow

14/10/2023

Projet d’assainissement de l’ACAM
Quel rôle pour les usagers du grand marché ?
Dans le cadre de la deuxième phase du projet d’assainissement du grand marché de Bamako de l’Association Changement Au Mali (ACAM), les usagers ont un grand rôle pour bien mener les activités notamment leur participation massive sur tous les plans afin de faciliter les démarches des agents du projet.
Les usagers du grand marché de Bamako ont un rôle prépondérant et phare dans le cadre de la deuxième phase du projet d’assainissement de l’Association Changement Au Mali (ACAM). Il s’agit entre autres des commerçants, boutiquiers, magasiniers, porteurs de chariot, vendeurs ambulants qui devraient balayer les endroits, garder les ordures pour faciliter l’évacuation vers les dépôts de transit finaux. Outre, ils devraient communiquer sur les méthodes qui vont en faveur de la propreté afin d’éviter la propagation des déchets dans les rues et sur les routes, les caniveaux et des places au sein du marché. Pourque cela soit une réalité, chacun doit se doter d’une poubelle et balayer devant ses boutiques, ses magasins et certains endroits, notamment au niveau du marché rose, de l’Institut National des Arts, sur l’axe qui quitte l’ancienne place (pilasi-koro) jusqu’au niveau du rails-Da, devant l’assemblée nationale vers la grande mosquée.
En dehors de cela, les familles en voisinage sont sollicitées à faire de même : balayer et garder les déchets dans les poubelles devant les portes, payer les services en charge de nettoyage pour éviter la propagation des déchets dans le marché. Elles doivent créer une synergie d’action pour accompagner les services en charge du nettoyage, particulièrement l’ACAM sur le plan financier et matériel. Chaque famille devrait donc participer aux dépenses publiques en respectant les textes de la République face à l’environnement.
Ces comportements souhaités seront, sans doute, importants pour rendre l’image du grand marché plus propre. Un geste qui sera salutaire, car il permettra de faciliter les activités de l’Association Changement Au Mali (ACAM) qui, parmi ses objectifs, sollicite de faire débarrasser les Bamakois, notamment les usagers du grand marché et les familles voisines.
A titre de rappel, l’Association Changement Au Mali avait initié un projet, dénommé le projet d’assainissement du grand marché de Bamako. La première phase des activités de ce projet a été une réussite, car beaucoup de ses objectifs ont été réalisés.
Dans le cadre de la deuxième phase dudit projet ayant démarré depuis quelques mois, sa politique a été majeure : un document élaboré représentant les objectifs, dont, une équipe de sensibilisation pour échanger avec les usagers, une équipe scientifique pour la prise de notes, des matériels nécessaires pour le ramassage des ordures, notamment les camions-bennes et des motos-tri-cyclistes et entre autres qui continuent de faire un travail remarquable dans le grand marché. Jusqu’à présent, le projet sollicite l’accompagnement de tous : les autorités, les forces de l’ordre, les usagers du marché, des personnes de bonne volonté pour ensemble, rendre notre grand marché propre. D’autres visions verront jour et à long terme pour un environnement vert au Mali.
Lassana Sow

18/09/2023

Reprise des activités de l’Association Changement au Mali (ACAM)

Que faut-il retenir de sa présence sur le terrain depuis le démarrage de la deuxième phase du projet d’Assainissement ?

Les activités de la deuxième phase du projet d’assainissement du grand marché de Bamako ont repris depuis le mois de Mai 2023. Après la réception des camions-bennes, l’Association Changement Au Mali (ACAM) s’est attelée à la sensibilisation pour convaincre les usagers afin de redonner une nouvelle image à notre grand marché.
Le grand marché de Bamako, lieu touristique, est de plus en plus sale pour des raisons que nul ne saurait ignorer. En plus du manque de volonté politique, l’incivisme est à la base de la situation. Nous jetons partout et n’importe comment les sachets plastiques et autres après leurs usages. Le constat est aussi que des familles voisines du marché y versent leurs déchets ménagers. D’une part, les usagers dénoncent le manque de poubelles dans les rues et au sein du grand marché, de dépôts de transit et finaux pour faciliter l’évacuation des ordures dudit marché ; qui pose un énorme problème. D’autre part, les autorités dénoncent entre autres le manque de participation massive des populations contre l’insalubrité. Pour cela, l’Association Changement Au Mali (ACAM) a initié un projet d’assainissement afin de donner main forte aux plus hautes autorités du pays et accompagner les usagers du marché et les familles voisines au bon usage des déchets. Après la réception des camions-bennes, l’Association Changement Au Mali (ACAM) a entamé la sensibilisation afin de convaincre les boutiquiers, les magasiniers, les commerçants ambulants, les porteurs des chariots au bon traitement des déchets tout en utilisant les poubelles, au balayage de leurs entourages. Cette attitude qui vise pour eux à garder les ordures facilitera la tâche à l’Association Changement Au Mali (ACAM) qui se chargera désormais d’évacuer les ordures vers les dépôts de transit et finaux. C’est pourquoi, dans le cadre des activités de la deuxième phase du projet d’assainissement du grand marché de Bamako, l’Association (CAM sollicite l’accompagnement des plus hautes autorités, des autorités municipales, des forces de l’ordre, des commerçants gros porteurs du marché et des usagers etc. Aussi, les autorités devraient l’accompagner à travers les services compétents pour lui faciliter ses activités. Quant aux usagers, nous les appelons au patriotisme en respectant les lois de l’Etat, en remplissant les obligations à travers la participation aux dépenses publiques en payant les impôts. Les autorités pourront mettre vigoureusement ses actes pour faire du Mali, un pays propre.

Lassana Sow

22/07/2023

Grand marché de Bamako

Qui est responsable de la propreté du DABANANI ?

Le Dabanani est sale, très sale et doit être propre. Cela ne peut se faire sans l’implication des autorités, qui sont les premières responsables de la gestion de la cité. Le manque de poubelles, de dépotoirs, de camions benne pour dégager les ordures est la cause principale. A qui la faute? Difficile à dire, mais les autorités sont interpellées.

Le Grand marché de Bamako, communément appelé le DABANANI, qui veut dire les “Quatre Grandes Portes” en langue Bamanan, est situé au centre de la capitale malienne. Ce grand marché est une célèbre attraction touristique et aussi le plus fréquenté des lieux par des milliers de Maliens et visiteurs au quotidien. Mais, cet endroit historique et culturel est de plus en plus sale.
L’implication des commerçants, des détaillants et vendeurs ambulants, des porteurs de chariots et aussi des visiteurs qui doivent apprendre à respecter les lois élémentaires d'hygiène est une urgence.
Ensuite, il y a aussi le dilemme des groupements de femmes balayeuses qui ne savent pas où déverser les ordures des boutiques dont elles sont responsables. En fait, ce désordre dans le grand marché est surtout lié au manque de civisme et de rigueur des autorités.
Pour lutter contre ce phénomène au sein de notre grand marché, les usagers sont appelés à faire une synergie d’action pour accompagner l’Association Changement Au Mali (CAM) afin de rendre le marché propre.

Le marché DABANANI, puisqu’il s’agit de lui, est de plus en plus sale à cause d’actes
des visiteurs, des boutiquiers, des propriétaires de magasins, des commerçants qui doivent se préoccuper du nettoyage et du ramassage de leurs ordures. Aussi, des vendeurs ambulants qui doivent aussi avoir leurs petites poubelles à côté. Ensuite les porteurs de chariots nettoient et ramassent les ordures des familles et les déversent au milieu du goudron.

On retrouve ces ordures dans les rues du marché, du goudron, devant le portail des boutiquiers et dans des caniveaux. En dehors de tout ça, notons pareillement le manque de civisme des Maliens, surtout ceux du grand marché qui jettent des sachets plastiques partout. Malgré des dispositions prises, la situation reste continuelle et résiduelle. Les commerçants restent confrontés à d’énormes difficultés pour se débarrasser des ordures, notamment par le système de balayage et de ramassage, le manque de compromis avec des personnes en charge du nettoyage. Ajoutons aussi que des femmes et des groupements entrepreneuriaux qui nettoient et ramassent les ordures qui ne savent où les emporter définitivement, jettent devant le portail des commerçants, selon nos informations.

La question que nous nous posons est de savoir: ces groupements n’ont pas eu des accords avec des usines, des entreprises et d’autres services qui transforment des déchets pour d’autres nécessités ? Le manque de confiance avec ces services ? Le laxisme du gouvernement et des autorités municipales ? Pour cela, Changement au Mali (CAM) appuyé par le gouvernement malien et des bonnes volontés, dans sa politique de la IIe phase du projet d’assainissement du grand marché de Bamako, propose une solution concrète pour évacuer définitivement les ordures. Notamment, assurer une poubelle devant chaque boutique, sensibiliser les citoyens à maintenir l'ordre dans le marché.
Lassana Sow

17/07/2023

Lancement du projet d’Assainissement du grand marché de Bamako
🧹 🧹 🧹
ACAM-Mali engagée pour bien mener ses objectifs !
L’insalubrité au Mali reste une préoccupation pour nous tous, particulièrement dans la ville de Bamako.

La dégradation de notre environnement par les déchets, menace la santé des Maliens pour ne citer que ça. Pour lutter contre cette crise environnementale, l’Association Changement au Mali (ACAM), qui œuvre depuis quelques années, lance la deuxième phase du projet d’assainissement du grand marché de Bamako. Une équipe dynamique composée de membres de cette association, a été mise en place avec des objectifs très précis pour relever le défi.

L’Association Changement Au Mali (ACAM), qui œuvre depuis quelques années, lance la deuxième phase du projet d’assainissement du grand marché de Bamako et enfin, planifie de placer des poubelles dans le marché Dabanani. L’objectif général est de procéder à une étude scientifique de caractérisation des déchets dudit marché afin de proposer une solution définitive au problème. Dans un document, les objectifs ont été bien définis. Le projet d’assainissement est effectué par les membres d’ACAM, répartis en cinq groupes: (1) un comité de gestion, (2) une équipe scientifique, (3) une équipe de sensibilisation, (4) une brigade de balayage et de ramassage, et (5) une équipe de suivi et d’évaluation qui agiront en synergie.

Le grand marché est également divisé en quatre secteurs et chaque secteur est subdivisé en cinq sous-secteurs. Cette division cartésienne des activités, allégera la tâche aux agents de sensibilisation et de nettoyage. Les équipes citées avec des matériels à ses dispositions : deux camions, quatre tricycle motos, des brouettes, des balais et autres œuvreront pour rendre le grand marché très propre. La présentation du document aux autorités maliennes et aux parties prenantes permettra d’avoir non seulement une autorisation légale, mais aussi un coup en faveur de l’association. Un partenariat gagnant-gagnant sera négocié avec des acteurs: des usines, des entreprises, des commerçants, des détaillants ambulants, des représentants des cours, des habitants du marché et alentours, des porteurs des charrettes. L’accompagnement de ces acteurs cités sera un atout majeur pour rendre le grand marché propre. La vision à court terme serait qu’au bout d’un an, les commerçants soient motivés pour le maintien de l’ordre autour de leurs boutiques. A moyen terme, les rues autour du marché seront propres avec des poubelles devant chaque boutique dans deux (2) ans. La vision à long terme serait donc d’avoir des poubelles avec des sachets plastiques, ramassés régulièrement avec un balayage minimal. Ceux sont, entre autres, des points phares que l'ACAM anticipera pour rendre le marché propre pour les usagers.
Lassana Sow