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*Mali - Niger : Tiani ordonne l’envoi de 100 citernes de carburant à Bamako malgré les risques*Lors d’une réunion tenue ...
31/10/2025

*Mali - Niger : Tiani ordonne l’envoi de 100 citernes de carburant à Bamako malgré les risques*

Lors d’une réunion tenue à Niamey, aujourd’hui 29 octobre 2025, avec les transporteurs, le ministre du Transport a ordonné l’acheminement de 100 citernes de carburant vers Bamako. Certains transporteurs ont exprimé leurs inquiétudes et réticences face à la distance et aux risques sécuritaires sur le trajet. Mais le ton est vite monté : les autorités ont menacé de représailles ceux qui refuseraient de contribuer et d’exécuter les instructions.

PS : Niamey-Bamako = 1400 km...via le Burkina Faso. (Trajet le plus court)

Hamid Amadou N'gadé

31/10/2025

Mail : Moussa Mara écope de deux ans de prison
L'ancien Premier ministre malien Moussa Mara a été condamné lundi à deux ans de prison dont un avec sursis pour "atteinte au crédit de l'Etat et opposition à l'autorité légitime. La justice malienne lui reproche son soutien à des prisonniers politiques sur les réseaux sociaux.

La condamnation de Moussa Mara a été prononcée devant le tribunal du pôle National de la cybercriminalité ce lundi. En plus de son incarcération, Moussa Mara va aussi verser Cinq cent mille francs d’Amende et un franc symbolique.

Le parquet avait requis 24 mois d’emprisonnement lors de l’audience du 29 septembre dernier, contre l’Ancien premier ministre Moussa Mara, président d’honneur du parti Yelema qu’il a créé en juillet 2020

Nous allons relever appel de cette décisions du tribunal, a déclaré à la BBC Me Mamadou Camara du pool d’avocat de l’Ancien premier ministre. Il ajoute, je cite, nous ne comptons pas nous en arrêtés là,nous allons saisir la cour d’appel aussi pour une demande de mise en liberté en faveur de Moussa Mara en attendant que l’affaire soit jugée

Moussa Mara a été chef du gouvernement au Mali pendant huit mois en 2014-2015.
Abdoul Karim BA

31/10/2025

Au Mali, le ministère des Mines a annoncé ce mercredi 29 octobre 2025, l’annulation d’un grand nombre d’autorisations d’exploitation de carrières industrielles et de permis de recherche

Cette décision du ministère des Mines concerne plus d’une quarantaine d’autorisations, d’exploitations de carrières industrielles et de permis de recherche

Présentée comme une mesure de redressement et de transparence, la décision vise à assainir le secteur minier. Selon l’arrêté ministériel, les superficies dans les secteurs concernés sur lesquelles portaient lesdits permis de recherche sont libérées de droits conférés aux sociétés. Pour renforcer le contrôle du pays sur les ressources et à accroitre les revenus de l’état, le Mali s’est doté en 2023 d’un nouveau code minier qui permet une participation à hauteur de 30% du gouvernement et des Entreprises privées locales à hauteur de 5%. Avec un apport de 6,3 % au PIB National, le secteur minier représente environ 500 Milliards de FCFA d’exportations. Il est aussi un pilier majeur de l’emploi avec plus de 61 000 emplois crées dont 10 000 emplois directs

Cet arrêté ministériel permettra aux autorités de s’assurer un nouveau cadre de transparence dans le secteur minier
Abdoul Karim BA

31/10/2025

NOTE D’ANALYSE ÉCONOMIQUE:

Marché régional des titres publics : la performance du Mali confirme la solidité de sa signature souveraine et la confiance des investisseurs

1. Contexte général

En dépit d’un contexte économique difficile marqué par une crise prolongée du carburant qui affecte la mobilité et la production dans plusieurs secteurs, le Mali a réalisé, le 29 octobre 2025, une performance remarquable sur le marché régional UMOA-Titres.

L’État malien a réussi à mobiliser 30,05 milliards FCFA (46,5 millions d’euros) à travers une émission simultanée de Bons et Obligations Assimilables du Trésor (BAT/OAT). L’opération, qui visait initialement 30 milliards FCFA, a enregistré 30,86 milliards FCFA de soumissions, soit un taux de couverture de 102,87 %, et un taux d’absorption final de 97,4 %.

Cette réussite, survenue dans un contexte économique régional contrasté, traduit la résilience financière du Mali et la confiance constante des investisseurs régionaux et nationaux dans la capacité de l’État à honorer ses engagements.

2. Structure et caractéristiques de l’émission

La levée a été structurée autour de quatre instruments financiers complémentaires, alliant des maturités courtes et longues afin de concilier la gestion prudente de la trésorerie avec le financement à moyen et long terme des besoins budgétaires.

Ainsi, un Bon du Trésor (BAT) à 364 jours a mobilisé 14,46 milliards FCFA pour un taux marginal de 7,2 % et un rendement moyen pondéré de 7,63 %.
Une Obligation Assimilable du Trésor (OAT) d’une durée de 3 ans a recueilli 9,1 milliards FCFA, avec un prix marginal de 9 200 FCFA et un rendement moyen pondéré de 8,95 %.
Une autre OAT à 5 ans a permis de lever 3,24 milliards FCFA, à un prix marginal de 9 500 FCFA pour un rendement de 7,01 %.
Enfin, une OAT à 7 ans, également souscrite à hauteur de 3,24 milliards FCFA, a enregistré un rendement moyen pondéré de 6,95 %.

Ces différentes maturités démontrent la volonté du Mali de répartir la charge de remboursement dans le temps et de diversifier son profil de dette en alliant souplesse et soutenabilité.

3. Les avantages économiques de l’opération

3.1. Un renforcement immédiat de la liquidité nationale

Cette émission a permis de répondre aux besoins de trésorerie de l’État sans recourir à des financements extérieurs soumis à conditionnalités. C’est un instrument de souveraineté budgétaire, qui renforce la capacité de l’État à faire face à ses engagements internes dans un contexte de tension sur les ressources publiques.

3.2. Une marque de confiance du marché financier régional

Le taux de couverture supérieur à 100 % et la forte participation des investisseurs nationaux (77,13 %) confirment la solidité de la signature souveraine du Mali. Les banques, assurances et caisses de retraite locales ont manifesté un intérêt significatif, preuve d’une stabilité macroéconomique perçue positivement malgré la conjoncture énergétique.

3.3. Une détente des rendements exigés

Les rendements moyens (entre 6,95 % et 8,95 % selon les maturités) se situent en deçà de la courbe des taux observée la semaine précédente, ce qui traduit une baisse du coût du risque et une meilleure perception de la solvabilité du pays sur le marché UMOA-Titres.

3.4. Une consolidation de l’intégration régionale

L’opération renforce la dynamique de financement endogène au sein de l’Union Monétaire Ouest-Africaine. Elle illustre la possibilité, pour les États membres, de financer leur développement à travers l’épargne régionale, consolidant ainsi la solidarité monétaire et financière au sein de la zone.

4. Les risques et limites à surveiller

4.1. Le risque de refinancement

Une part importante de la levée (près de la moitié) repose sur des titres à court terme. Cela expose le Trésor à un risque de refinancement fréquent, d’autant plus sensible dans un environnement régional soumis à des aléas de liquidité.

4.2. Le coût élevé du service de la dette

Même si les taux sont en légère baisse, ils demeurent supérieurs à 7 % en moyenne. Dans un contexte de faible mobilisation fiscale, la charge d’intérêts peut réduire la capacité de l’État à financer des investissements productifs.

4.3. L’effet d’éviction du secteur privé

La forte souscription des institutions financières nationales peut entraîner un effet d’éviction, l’épargne nationale se dirigeant prioritairement vers la dette souveraine, au détriment du financement des entreprises locales.

4.4. La dépendance aux conditions régionales

Le marché UMOA-Titres reste sensible à la politique monétaire de la BCEAO et aux chocs macroéconomiques. Une hausse future des taux directeurs pourrait renchérir le coût du refinancement et peser sur la soutenabilité de la dette.

5. Lecture stratégique et interpellations

5.1. Un indicateur clair de confiance

Le succès de cette levée de fonds, en pleine crise énergétique, est un signal fort de confiance adressé au gouvernement malien. Il confirme la crédibilité institutionnelle du Trésor et la maturité du système financier national.
Les investisseurs jugent le risque malien maîtrisé et les perspectives encourageantes, malgré les contraintes structurelles.

5.2. Une exigence accrue de bonne gouvernance

Cette confiance doit être entretenue par une gestion rigoureuse, transparente et productive des ressources mobilisées. Les montants levés doivent prioritairement être orientés vers des projets à fort rendement économique et social, capables de générer les ressources nécessaires au remboursement futur.

5.3. Un levier de souveraineté financière

Cette réussite démontre la capacité du Mali à mobiliser son propre financement au sein de la région. Cependant, la souveraineté financière n’a de sens que si elle se traduit par une souveraineté productive : il s’agit désormais de transformer la dette en moteur de croissance réelle.

6. Conclusion

La performance du Mali sur le marché régional des titres publics illustre la résilience de son économie et la solidité de sa signature souveraine.
La confiance des investisseurs, tant nationaux que régionaux, s’explique par la stabilité de la gestion budgétaire, la maturité des institutions financières et la volonté affichée de respecter les engagements.

Toutefois, ce succès appelle à la vigilance. Le recours répété à la dette doit s’accompagner d’une vision de long terme, visant à réduire la dépendance budgétaire et à stimuler la production nationale.
Le véritable défi réside désormais dans la transformation de cette confiance financière en dynamique productive, créatrice d’emplois, de revenus et de stabilité durable.

Rédigé par :
Harouna Niang
Ancien Ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Promotion des Investissements du Mali

Forces Armées Maliennes : Opérations Antiteroristes Fructueuses dans les Régions de Ménaka et Gao

Les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont mené une série d'opérations antiteroristes couronnées de succès les 29 et 30 octobre 2025, ciblant des groupes armés dans les régions de Ménaka et Gao. Ces actions s'inscrivent dans la mission de surveillance et de sécurisation du territoire national.

Frappes Aériennes à Ménaka

Le 30 octobre, l'aviation des FAMa a ciblé et "traité avec succès" deux groupes armés terroristes dans les localités d'Inarabane et Akabar, situées dans la région de Ménaka, non loin de la frontière avec le Niger. Les renseignements précis ont permis de neutraliser ces deux groupes.

Actions Terrestres et Aériennes à Gao

Le même jour, les FAMa ont mené une frappe efficace contre des positions ennemies à Doro, une localité proche de Gao. Cette opération s'est soldée par la neutralisation de plusieurs terroristes et la destruction de leurs équipements.

Auparavant, le 29 octobre, dans le cadre de leur mission de surveillance, les FAMa ont réussi à mener une frappe au nord-est d'In Abao (région de Gao) contre un autre groupe armé terroriste. Le bilan de cette intervention fait état de la neutralisation de plus d'une dizaine d'individus et la destruction de motos.

Source: Gao infos

Kidal enfin dans le giron du Mali ce 14 Novembre 2023 soit 11 ans apres
17/11/2023

Kidal enfin dans le giron du Mali ce 14 Novembre 2023 soit 11 ans apres

12/05/2023

Quant feu Amadou Toumani Touré dit ATT,président de la république du Mali parlait du terrorisme dans le Sahel.

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