Le Buteur

Le Buteur Le Buteur est une vitrine hebdomadaire d’informations sportives malien dont le 1er numéro a été mis en vente dans les kiosques le vendredi 16 août 2024.

LE BUTEUR, hebdomadaire d’informations et d’enquêtes sportives basé à Hamdallaye ACI2000 (Bamako, Mali), est depuis sa création le 2 août 2024 le premier journal sportif malien. Diffusé en formats papier et numérique, il s’impose comme une innovation majeure dans le paysage médiatique malien et ouest-africain, en couvrant principalement l’actualité du sport malien et international.

𝐈𝐧𝐭𝐞𝐫𝐜𝐥𝐮𝐛𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐀𝐅 𝟐𝟎𝟐𝟓-𝟐𝟎𝟐𝟔 : 𝐮𝐧 𝐫𝐞𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭𝐞́𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐒𝐭𝐚𝐝𝐞 𝐌𝐚𝐥𝐢𝐞𝐧 𝐞𝐭 𝐥𝐞 𝐃𝐣𝐨𝐥𝐢𝐛𝐚 𝐀𝐂Le week-end du 19 au 21 ...
20/09/2025

𝐈𝐧𝐭𝐞𝐫𝐜𝐥𝐮𝐛𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐀𝐅 𝟐𝟎𝟐𝟓-𝟐𝟎𝟐𝟔 : 𝐮𝐧 𝐫𝐞𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭𝐞́𝐠𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐒𝐭𝐚𝐝𝐞 𝐌𝐚𝐥𝐢𝐞𝐧 𝐞𝐭 𝐥𝐞 𝐃𝐣𝐨𝐥𝐢𝐛𝐚 𝐀𝐂

Le week-end du 19 au 21 septembre marquera le coup d’envoi de la nouvelle saison des compétitions de clubs de la Confédération Africaine de Football (CAF). Pour le Mali, cette saison s’annonce cruciale : deux de ses clubs les plus emblématiques, le Stade Malien et le Djoliba AC, s’apprêtent à défendre les couleurs nationales en Ligue des Champions et en Coupe de la Confédération. À la veille de leurs premières rencontres, les deux formations affichent des préparations très encourageantes et prometteuses.

Cruciale, oui, car si les deux équipes accèdent aux phases de poules, le Mali pourrait obtenir deux tickets supplémentaires pour la prochaine campagne africaine : deux représentants en Ligue des Champions et deux autres en Coupe de la Confédération.

𝐔𝐧 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭

La saison 2025-2026 est marquée par des bouleversements significatifs dans les deux clubs.
Du côté du Stade Malien, le succès n’a pas empêché un renouvellement stratégique. Sacré champion du Mali et vainqueur de la Coupe nationale la saison passée (un doublé historique), le club a choisi de changer d’entraîneur. Mamoutou Kane « Mourlé » a cédé sa place à Mauril Mesack Njoya, technicien camerounais auréolé d’un titre de champion du Burkina Faso. Une décision audacieuse, destinée à maintenir la dynamique de victoire tout en insufflant une nouvelle approche.

Au Djoliba AC, en revanche, le chantier est colossal après une saison sans trophée et une campagne africaine décevante. La direction a tranché en écartant le coach en place pour confier l’équipe à Boudo Mory, technicien ivoirien réputé pour sa rigueur. Ce « grand ménage » illustre une volonté claire de rachat et de reconquête pour redonner au Djoliba son statut de club phare du football malien.

𝐒𝐭𝐫𝐚𝐭𝐞́𝐠𝐢𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐞́𝐩𝐚𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧

Pour bien aborder la saison, les deux clubs ont déployé des plans de préparation ambitieux.

• 𝐋𝐞 𝐒𝐭𝐚𝐝𝐞 𝐌𝐚𝐥𝐢𝐞𝐧 a effectué un stage intensif de deux semaines à Bougouni, axé sur le travail collectif et les automatismes de jeu.

• 𝐋𝐞 𝐃𝐣𝐨𝐥𝐢𝐛𝐚 𝐀𝐂 a opté pour la Cité du Meguétan à Koulikoro, dans la même logique de cohésion et de rigueur tactique.

Les retraites ont été ponctuées de matchs amicaux convaincants, marqués par des victoires, plusieurs « clean sheets » et aucune défaite. Toutefois, les deux entraîneurs ont réclamé des renforts pour compléter leurs effectifs.
En deuxième phase, les clubs se sont envolés pour la Guinée afin de participer au tournoi international amical de Kankan : la West Africa Champions Cup, tenue du 31 août au 6 septembre.

• Le Stade Malien a terminé 4ᵉ (1 victoire, 2 nuls, 1 défaite).
• Le Djoliba AC, tenant du titre, a conservé son trophée avec 2 victoires et 2 nuls.

Au-delà des résultats, ce tournoi a permis aux deux formations d’élever leur niveau et de peaufiner leurs automatismes en vue des compétitions CAF. De retour à Bamako, elles ont repris un travail intensif dès le 8 septembre pour finaliser leurs réglages.

𝐋𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐣𝐞𝐮𝐱 𝐝𝐞𝐬 𝐫𝐞𝐧𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐚̀ 𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫

Le Stade Malien représentera le Mali en Ligue des Champions CAF, en tant que champion national. Les « Blancs de Bamako » ambitionnent d’imiter, voire de dépasser, leur rival historique, le Djoliba AC, premier et seul club malien à avoir atteint la phase de poules de la prestigieuse compétition.
De son côté, le Djoliba AC tentera de briller en Coupe de la Confédération, avec l’objectif clair de retrouver son lustre d’antan et de confirmer sa renaissance.

En Coupe de la Confédération, c’est le Djoliba Athlétic Club qui portera les couleurs maliennes. Finaliste malheureux de la Coupe du Mali et dauphin du championnat, le club rouge de Bamako nourrit l’ambition de décrocher enfin un trophée continental, à l’image de son éternel rival, le Stade Malien, vainqueur de la Coupe CAF en 2009.

Les tirages au sort effectués le 9 août 2025 ont réservé des confrontations intéressantes pour les deux représentants maliens.

• En Ligue des Champions, le Stade Malien affrontera l’AS Tempête de République Centrafricaine. Le match aller est programmé demain, dimanche 21 septembre, à 14h (heure de Bamako) au Stade Japoma de Douala, au Cameroun. Cette rencontre marquera le retour des Blancs de Bamako dans la compétition après trois années d’absence. En cas de qualification, ils pourraient croiser au deuxième tour le vainqueur du duel entre la Fundacion Bata de Guinée équatoriale et le FC Nouadhibou de Mauritanie.

• En Coupe de la Confédération, le Djoliba AC sera opposé aux Abia Warriors FC du Nigéria. Le match aller se disputera également ce dimanche 21 septembre, à 15h GMT, au Stade International Godswill Akpabio. En cas de victoire, les Rouges défieront le vainqueur du match entre l’USFA du Burkina Faso et l’AS Gbohloé-Su du Togo.

Un avantage notable pour les deux clubs maliens : ils recevront les matchs retour du premier tour à Bamako. Quant au deuxième tour préliminaire, il se jouera du 17 au 19 octobre, avec les manches retour programmées une semaine plus t**d, du 24 au 26 octobre.
Ces rencontres s’annoncent décisives pour le Stade Malien comme pour le Djoliba AC, qui visent non seulement une qualification en phase de groupes, mais également des performances capables de renforcer leur statut sur la scène continentale et, à terme, d’offrir au Mali davantage de places lors des prochaines campagnes africaines.

Alors que la saison démarre sous le signe de l’incertitude, les deux géants du football malien entendent déjouer les pronostics. La CAF, qui attribue une subvention de 100 000 USD à chaque club engagé, offre par ailleurs un soutien financier bienvenu pour accompagner leur développement et leurs ambitions.

En conclusion, le Stade Malien et le Djoliba AC, chacun avec sa propre stratégie — renouveau pour les Blancs, redressement pour les Rouges — abordent cette campagne interclubs avec détermination. Le coup d’envoi est imminent : reste à voir si leurs préparations porteront leurs fruits sur la scène africaine.

Le Buteur

𝐎𝐫𝐚𝐧𝐠𝐞 𝐕𝐚𝐜𝐚𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐅𝐨𝐨𝐭 𝟐𝟎𝟐𝟓 : 𝐋𝐞 𝐅𝐂 𝐒𝐞́𝐧𝐨𝐮 𝐬𝐚𝐜𝐫𝐞́ 𝐜𝐡𝐚𝐦𝐩𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝟏𝟎𝐞 𝐞́𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧𝑳𝒂 10ᵉ é𝒅𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝒕𝒐𝒖𝒓𝒏𝒐𝒊 𝑶𝒓𝒂𝒏𝒈𝒆 𝑽𝒂𝒄𝒂𝒏𝒄𝒆𝒔 𝒂 𝒄...
15/09/2025

𝐎𝐫𝐚𝐧𝐠𝐞 𝐕𝐚𝐜𝐚𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐅𝐨𝐨𝐭 𝟐𝟎𝟐𝟓 : 𝐋𝐞 𝐅𝐂 𝐒𝐞́𝐧𝐨𝐮 𝐬𝐚𝐜𝐫𝐞́ 𝐜𝐡𝐚𝐦𝐩𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝟏𝟎𝐞 𝐞́𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧

𝑳𝒂 10ᵉ é𝒅𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝒕𝒐𝒖𝒓𝒏𝒐𝒊 𝑶𝒓𝒂𝒏𝒈𝒆 𝑽𝒂𝒄𝒂𝒏𝒄𝒆𝒔 𝒂 𝒄𝒐𝒏𝒏𝒖 𝒔𝒐𝒏 𝒂𝒑𝒐𝒕𝒉é𝒐𝒔𝒆 𝒄𝒆 𝒅𝒊𝒎𝒂𝒏𝒄𝒉𝒆 14 𝒔𝒆𝒑𝒕𝒆𝒎𝒃𝒓𝒆 2025 𝒂𝒖 𝒔𝒕𝒂𝒅𝒆 𝑴𝒂𝒎𝒂𝒅𝒐𝒖 𝑲𝒐𝒏𝒂𝒕é. 𝑫𝒂𝒏𝒔 𝒖𝒏𝒆 𝒂𝒎𝒃𝒊𝒂𝒏𝒄𝒆 é𝒍𝒆𝒄𝒕𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒆𝒕 𝒅𝒆𝒗𝒂𝒏𝒕 𝒖𝒏 𝒑𝒖𝒃𝒍𝒊𝒄 𝒗𝒆𝒏𝒖 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆𝒖𝒙, 𝒍𝒆 𝑭𝑪 𝑺é𝒏𝒐𝒖 𝒂 𝒕𝒓𝒊𝒐𝒎𝒑𝒉é 𝒅𝒖 𝑭𝑪 𝑺𝒆𝒃𝒆𝒏𝒊𝒄𝒐𝒓𝒐 𝒑𝒂𝒓 2 𝒃𝒖𝒕𝒔 à 1, 𝒅é𝒄𝒓𝒐𝒄𝒉𝒂𝒏𝒕 𝒂𝒊𝒏𝒔𝒊 𝒍𝒆 𝒕𝒓𝒐𝒑𝒉é𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒑é𝒕𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅é𝒔𝒐𝒓𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒊𝒏𝒄𝒐𝒏𝒕𝒐𝒖𝒓𝒏𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆 𝒄𝒂𝒍𝒆𝒏𝒅𝒓𝒊𝒆𝒓 𝒔𝒑𝒐𝒓𝒕𝒊𝒇 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒄𝒂𝒑𝒊𝒕𝒂𝒍𝒆 𝒎𝒂𝒍𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆.

La rencontre a tenu toutes ses promesses. Dès la 4ᵉ minute, Fousseyni Doumbia a ouvert le score sur penalty pour le FC Sénou, imité par son coéquipier Daouda Sangaré qui a doublé la mise à la 39ᵉ. Malgré la réduction du score signée Lassine Traoré à la 62ᵉ minute pour le FC Sebenicoro, la formation de Sénou a résisté jusqu’au coup de sifflet final pour s’offrir le titre.

Lancée simultanément les 25 et 26 juillet sur les deux rives du district de Bamako, cette édition a rassemblé 32 équipes issues des six communes, soit plus de 500 jeunes athlètes. Fidèle à son esprit, le tournoi a allié plaisir, encadrement et découverte de nouveaux talents.

Pour Orange-Mali, initiateur de l’événement, l’objectif dépasse le simple divertissement : il s’agit d’occuper sainement la jeunesse pendant les vacances scolaires et de mettre en lumière les futurs ambassadeurs du football malien.

𝐃𝐞𝐬 𝐫𝐞́𝐜𝐨𝐦𝐩𝐞𝐧𝐬𝐞𝐬 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐡𝐚𝐮𝐭𝐞𝐮𝐫

Le sacre du FC Sénou a été récompensé par un chèque d’1 million de F CFA et des médailles en or. Le finaliste malheureux, FC Sebenicoro, est reparti avec 500.000 F CFA et des médailles en argent, tandis que le FC Kalabancoro, troisième du tournoi, a empoché 200 000 F CFA. Au plan individuel, Daouda Diallo (FC Sénou) a été élu meilleur joueur de la finale, et Lassina Diallo (Génération Foot), meilleur buteur de la compétition avec 5 réalisations.

La finale a réuni de nombreuses personnalités, parmi lesquelles :
Aliou Diabaté, maire de la Commune III, Mohamed Baba Coulibaly, Directeur de distribution Orange Mali, Isaac Sy et Aguibou Dembélé, Directeurs de zone rive gauche et droite, Fousseyni Samaké et Badra Alou Bagayoko, responsables du développement des ventes, Moussa Pelé Baby, président du district VI de football, Issa Traoré, maire de Magnambougou, et Madou Doumbia, représentant du chef de quartier.

Le coup d’envoi symbolique a été donné par le maire Aliou Diabaté, accompagné de Fousseyni Samaké et Aguibou Dembélé.
La soirée s’est achevée dans une atmosphère festive grâce aux prestations des jeunes rappeurs Levizi 501 et Esco-P, qui ont fait vibrer la foule.

𝐃𝐞𝐬 𝐫𝐞́𝐜𝐨𝐦𝐩𝐞𝐧𝐬𝐞𝐬 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐡𝐚𝐮𝐭𝐞𝐮𝐫

Avec une organisation impeccable et un niveau de jeu relevé, la 10ᵉ édition d’Orange Vacances a confirmé son statut de plateforme d’éclosion des talents et de rendez-vous incontournable pour la jeunesse bamakoise. Rendez-vous est déjà pris pour la phase nationale, avec encore plus de passion et de spectacle.

Le Buteur

𝐖.𝐀.𝐂.𝐂 𝟐𝟎𝟐𝟓 : 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐬𝐚𝐜𝐫𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐞́𝐜𝐮𝐭𝐢𝐟 𝐝𝐮 𝐃𝐣𝐨𝐥𝐢𝐛𝐚 𝐀𝐂𝑳𝒆 𝒔𝒂𝒎𝒆𝒅𝒊 6 𝒔𝒆𝒑𝒕𝒆𝒎𝒃𝒓𝒆, 𝒍𝒆 𝒔𝒕𝒂𝒅𝒆 𝑴𝑩𝒂𝒍𝒐𝒖 𝑴𝒂𝒅𝒊 𝑫𝒊𝒂𝒌𝒊𝒕é « 𝑮𝒍𝒂𝒐 » 𝒅𝒆 ...
11/09/2025

𝐖.𝐀.𝐂.𝐂 𝟐𝟎𝟐𝟓 : 𝐝𝐞𝐮𝐱𝐢𝐞̀𝐦𝐞 𝐬𝐚𝐜𝐫𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐞́𝐜𝐮𝐭𝐢𝐟 𝐝𝐮 𝐃𝐣𝐨𝐥𝐢𝐛𝐚 𝐀𝐂

𝑳𝒆 𝒔𝒂𝒎𝒆𝒅𝒊 6 𝒔𝒆𝒑𝒕𝒆𝒎𝒃𝒓𝒆, 𝒍𝒆 𝒔𝒕𝒂𝒅𝒆 𝑴𝑩𝒂𝒍𝒐𝒖 𝑴𝒂𝒅𝒊 𝑫𝒊𝒂𝒌𝒊𝒕é « 𝑮𝒍𝒂𝒐 » 𝒅𝒆 𝑲𝒂𝒏𝒌𝒂𝒏 𝒂 𝒂𝒄𝒄𝒖𝒆𝒊𝒍𝒍𝒊 𝒍’é𝒑𝒊𝒍𝒐𝒈𝒖𝒆 𝒎é𝒎𝒐𝒓𝒂𝒃𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 4è𝒎𝒆 é𝒅𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑾𝒆𝒔𝒕 𝑨𝒇𝒓𝒊𝒄𝒂 𝑪𝒉𝒂𝒎𝒑𝒊𝒐𝒏𝒔 𝑪𝒖𝒑 (𝑾𝑨𝑪𝑪). 𝑨𝒖 𝒕𝒆𝒓𝒎𝒆 𝒅’𝒖𝒏𝒆 𝒔𝒆𝒎𝒂𝒊𝒏𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒑é𝒕𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒂𝒄𝒉𝒂𝒓𝒏é𝒆, 𝒄’𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒆 𝑫𝒋𝒐𝒍𝒊𝒃𝒂 𝑨𝑪 𝒒𝒖𝒊 𝒂 𝒕𝒆𝒓𝒎𝒊𝒏é 𝒍𝒆𝒂𝒅𝒆𝒓 𝒅𝒖 𝒕𝒐𝒖𝒓𝒏𝒐𝒊 𝒂𝒑𝒓è𝒔 𝒔𝒂 𝒗𝒊𝒄𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 (2-0) 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒍𝒆 𝑯𝒐𝒓𝒐𝒚𝒂 𝑨𝑪. 𝑼𝒏 𝒔𝒂𝒄𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒑𝒆𝒓𝒎𝒆𝒕 𝒂𝒖 𝒗𝒊𝒄𝒆-𝒄𝒉𝒂𝒎𝒑𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝑴𝒂𝒍𝒊 𝒅𝒆 𝒔𝒆 𝒔𝒖𝒄𝒄é𝒅𝒆𝒓 à 𝒍𝒖𝒊-𝒎ê𝒎𝒆 𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒓𝒆𝒎𝒑𝒐𝒓𝒕𝒆𝒓 𝒍𝒂 𝑾𝑨𝑪𝑪 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒅𝒆𝒖𝒙𝒊è𝒎𝒆 𝒇𝒐𝒊𝒔 𝒄𝒐𝒏𝒔é𝒄𝒖𝒕𝒊𝒗𝒆 𝒂𝒑𝒓è𝒔 2024.

Le Djoliba Athlétic Club du Mali a remporté la 4ème édition de la West Africa Champions Cup (WACC) disputée à Kankan. Déjà tenant du titre, le club rouge de Bamako s’est imposé de nouveau et réalisé un doublé historique. Dès le début du tournoi, qui a débuté le 31 août, le Djoliba AC a dû lutter contre des adversaires redoutables, notamment trois champions ouest africains à savoir le Stade Malien (champion du Mali), le Horoya AC (champion de la Guinée) et le Rahimo FC (champion du Burkina Faso). Seul le champion libérien, le LISCR FC, n’a pas croisé la route des Rouges de Hèrèmakono.

Après trois journées de compétition, c’est le Hafia FC qui se trouvait en tête du classement avec 6 points, suivi de près par le Rahimo FC (5 points), le Djoliba AC, également avec 5pts et le Stade Malien 4pts. La pression était palpable, car seules les 4 équipes de tête étaient encore en course pour le titre, chaque match comptant dans la bataille finale.

La 4ᵉ journée s’annonçait décisive alors. Pour nos représentants, il fallait compter sur un coup du destin. Les espoirs du Djoliba AC reposaient sur une victoire face au Horoya AC, tout en attendant une contre-performance du Hafia FC contre le Stade Malien et du Rahimo FC contre le LISCR FC qui voulait terminer sur une bonne note. De son côté, le Stade devait aussi s’imposer contre le leader Hafia FC et attendre les faux pas du Djoliba AC et du Rahimo FC.

Le Stade Malien a su tenir le Hafia FC en échec (1-1), freinant ainsi les ambitions de ce dernier, qui aurait pu s’assurer le titre avec une victoire. Mené dans le jeu, le Babata égalisera mais sera incapable de corser l’addition. De leur côté, les Rouges de Bamako ont su saisir l’occasion en dominant le Horoya AC 2-0. Les buts d’Ange Fabian et d’Adama Traoré ont scellé le sort du match et permis au Djoliba AC de se hisser au sommet du classement avec un total de 8 points, tout en profitant de l’avantage des buts marqués sur le Rahimo FC, qui avait également accumulé 8 points. Le Rahimo FC n’a pas pu faire la différence en marquant plus de buts.

Ce deuxième sacre consécutif est un moment historique pour le Djoliba AC, qui devient le premier club à remporter deux éditions successives de la WACC. Ce succès témoigne de la solidité et de la cohésion de l’équipe, ainsi que de l’excellence du travail accompli par le staff technique et les joueurs. Les célébrations au sein du club et de ses supporteurs ont été à la hauteur de cet exploit, consolidant davantage la légende du Djoliba AC dans le paysage du football ouest-africain.

Alors que le Djoliba AC savoure sa victoire, l’équipe doit déjà se tourner vers l’avenir. Les clubs maliens se préparent pour les tours préliminaires des compétitions de la CAF, qui débuteront à partir du 19 septembre. Le Djoliba AC évoluera en Coupe de la Confédération, alors que le Stade Malien prendra part à la Ligue des Champions de la CAF. En outre, la Super Coupe Ben Oumar Sy, prévue en principe pour le 11 octobre, se profile à l’horizon, promettant d’être un affrontement passionnant entre les deux géants du football malien avant le début de la saison de Ligue 1 Pro le 17 octobre.

Le Djoliba AC a une fois de plus prouvé qu’il est un acteur majeur du football en Afrique de l’Ouest. Avec ce titre, le club renforce son statut et inspire une nouvelle génération de footballeurs maliens. Les défis à venir seront nombreux, mais le Djoliba AC est armé pour continuer à écrire son histoire sur le continent africain. Les supporteurs, quant à eux, peuvent se réjouir d’un avenir prometteur pour leur équipe favorite.

Pour rappel, la clôture de ce tournoi qui a démarré le 31 août était présidée par Dr Ibrahima Khalil Kaba, ex-ministre des affaires étrangères et président de Karfamoriah FC, entouré des autorités locales (Gouverneur, Maire) et du vice-président de la Fédération Malienne de Football M. Modibo Coulibaly. Avec ce sacre, Djoliba AC devient le premier club à remporter deux éditions consécutives de la WACC, confirmant son statut de géant du football ouest-africain.

Le Buteur

𝐀𝐟𝐫𝐨𝐁𝐚𝐬𝐤𝐞𝐭 𝐔𝟏𝟔 𝐅𝐞́𝐦𝐢𝐧𝐢𝐧 : 𝐋𝐞 𝐌𝐚𝐥𝐢 𝐩𝐨𝐮𝐫𝐬𝐮𝐢𝐭 𝐬𝐚 𝐦𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞 𝐞𝐧 𝐚𝐯𝐚𝐧𝐭 𝐞𝐭 𝐟𝐢𝐥𝐞 𝐞𝐧 𝐝𝐞𝐦𝐢-𝐟𝐢𝐧𝐚𝐥𝐞𝐬𝑭𝒊𝒅è𝒍𝒆 à 𝒔𝒂 𝒓é𝒑𝒖𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅𝒆 𝒏𝒂...
11/09/2025

𝐀𝐟𝐫𝐨𝐁𝐚𝐬𝐤𝐞𝐭 𝐔𝟏𝟔 𝐅𝐞́𝐦𝐢𝐧𝐢𝐧 : 𝐋𝐞 𝐌𝐚𝐥𝐢 𝐩𝐨𝐮𝐫𝐬𝐮𝐢𝐭 𝐬𝐚 𝐦𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞 𝐞𝐧 𝐚𝐯𝐚𝐧𝐭 𝐞𝐭 𝐟𝐢𝐥𝐞 𝐞𝐧 𝐝𝐞𝐦𝐢-𝐟𝐢𝐧𝐚𝐥𝐞𝐬

𝑭𝒊𝒅è𝒍𝒆 à 𝒔𝒂 𝒓é𝒑𝒖𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅𝒆 𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝒃𝒂𝒔𝒌𝒆𝒕𝒃𝒂𝒍𝒍 𝒇é𝒎𝒊𝒏𝒊𝒏, 𝒍𝒆 𝑴𝒂𝒍𝒊 𝒑𝒐𝒖𝒓𝒔𝒖𝒊𝒕 𝒔𝒐𝒏 𝒑𝒂𝒓𝒄𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒔𝒂𝒏𝒔 𝒇𝒂𝒖𝒕𝒆 à 𝒍’𝑨𝒇𝒓𝒐𝑩𝒂𝒔𝒌𝒆𝒕 𝑼16 𝒇é𝒎𝒊𝒏𝒊𝒏 2025. 𝑨𝒑𝒓è𝒔 𝒂𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒕𝒆𝒓𝒎𝒊𝒏é 𝒊𝒏𝒗𝒂𝒊𝒏𝒄𝒖𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒑𝒉𝒂𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒍𝒆𝒔, 𝒍𝒆𝒔 𝑨𝒊𝒈𝒍𝒐𝒏𝒏𝒆𝒕𝒔 𝒅𝒂𝒎𝒆𝒔 𝒐𝒏𝒕 𝒗𝒂𝒍𝒊𝒅é 𝒄𝒆 𝒋𝒆𝒖𝒅𝒊 11 𝒔𝒆𝒑𝒕𝒆𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒕𝒊𝒄𝒌𝒆𝒕 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒆𝒎𝒊-𝒇𝒊𝒏𝒂𝒍𝒆𝒔 𝒆𝒏 𝒅𝒊𝒔𝒑𝒐𝒔𝒂𝒏𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒏𝒐𝒖𝒗𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒇𝒐𝒊𝒔 𝒅𝒆 𝒍’𝑨𝒏𝒈𝒐𝒍𝒂 (57-41).

Championnes en titre, les Maliennes avaient déjà envoyé un message fort à la concurrence. Elles avaient battu l’Angola (52-44) le mercredi 3 septembre, avant de confirmer face à un deuxième adversaire (38-65) le samedi 6 septembre, puis de conclure en beauté contre la Guinée Conakry (76-32) le mardi 9 septembre au Petit Stade de Kigali.

𝐔𝐧𝐞 𝐯𝐢𝐜𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐯𝐚𝐢𝐧𝐜𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐞𝐧 𝐪𝐮𝐚𝐫𝐭𝐬

Opposées cet après-midi à l’Angola pour une place dans le dernier carré, les Aiglonnets dames n’ont pas tremblé. Grâce à une défense disciplinée et une attaque bien répartie, elles ont pris le contrôle du match pour s’imposer 57-41. Cette nouvelle démonstration confirme la solidité du collectif malien et son statut de grande favorite de la compétition

𝐔𝐧 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐟 𝐭𝐨𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐞́𝐜𝐢𝐬𝐢𝐟

Depuis le début du tournoi, le Mali s’appuie sur une profondeur d’effectif impressionnante. Contre la Guinée en phase de poules, le banc avait inscrit 28 points contre seulement 6 pour ses adversaires, et quatre joueuses avaient terminé à plus de 10 points.
Aichata Keita (18 points), Napily Issa Traoré (14 points, 8 rebonds), Amie Setou Kantao et Mariya Diawara (11 points chacune) avaient mené la charge. En quarts de finale, la dynamique collective s’est encore confirmée, chaque joueuse apportant sa pierre à l’édifice.

𝐄𝐧 𝐫𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐬𝐚𝐜𝐫𝐞 ?

Avec cette qualification pour les demi-finales, le Mali se rapproche un peu plus de son objectif : conserver son titre continental et prolonger son hégémonie sur le basketball féminin des moins de 16 ans. Les protégées du staff technique abordent désormais le dernier carré avec confiance et ambition, bien décidées à écrire une nouvelle page dorée de l’histoire du sport malien.

Le Buteur

𝐌𝐨𝐧𝐝𝐢𝐚𝐥 𝟐𝟎𝟐𝟔 : 𝐮𝐧𝐞 𝐛𝐚𝐭𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐚𝐜𝐡𝐚𝐫𝐧𝐞́𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐛𝐚𝐫𝐫𝐚𝐠𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬 𝐞𝐧 𝐀𝐟𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞𝑳𝒂 8è𝒎𝒆 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒏é𝒆 𝒅𝒆𝒔 é𝒍𝒊𝒎𝒊𝒏𝒂𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒂𝒇𝒓𝒊𝒄𝒂𝒊...
11/09/2025

𝐌𝐨𝐧𝐝𝐢𝐚𝐥 𝟐𝟎𝟐𝟔 : 𝐮𝐧𝐞 𝐛𝐚𝐭𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐚𝐜𝐡𝐚𝐫𝐧𝐞́𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐛𝐚𝐫𝐫𝐚𝐠𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬 𝐞𝐧 𝐀𝐟𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞

𝑳𝒂 8è𝒎𝒆 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒏é𝒆 𝒅𝒆𝒔 é𝒍𝒊𝒎𝒊𝒏𝒂𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒂𝒇𝒓𝒊𝒄𝒂𝒊𝒏𝒔 𝒅𝒖 𝑴𝒐𝒏𝒅𝒊𝒂𝒍 2026 𝒂 𝒕𝒆𝒏𝒖 𝒕𝒐𝒖𝒕𝒆𝒔 𝒔𝒆𝒔 𝒑𝒓𝒐𝒎𝒆𝒔𝒔𝒆𝒔. 𝑺𝒊 𝒍𝒆 𝑴𝒂𝒓𝒐𝒄 𝒆𝒕 𝒍𝒂 𝑻𝒖𝒏𝒊𝒔𝒊𝒆 𝒐𝒏𝒕 𝒅é𝒋à 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒐𝒔𝒕é 𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒃𝒊𝒍𝒍𝒆𝒕 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒑𝒉𝒂𝒔𝒆 𝒇𝒊𝒏𝒂𝒍𝒆 𝒆𝒏 𝑨𝒎é𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒖 𝑵𝒐𝒓𝒅, 𝒍𝒂 𝒍𝒖𝒕𝒕𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒒𝒖𝒂𝒕𝒓𝒆 𝒑𝒓é𝒄𝒊𝒆𝒖𝒔𝒆𝒔 𝒑𝒍𝒂𝒄𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒎𝒆𝒊𝒍𝒍𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒅𝒆𝒖𝒙𝒊è𝒎𝒆𝒔, 𝒔𝒚𝒏𝒐𝒏𝒚𝒎𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒃𝒂𝒓𝒓𝒂𝒈𝒆𝒔, 𝒔’𝒂𝒏𝒏𝒐𝒏𝒄𝒆 𝒉𝒂𝒍𝒆𝒕𝒂𝒏𝒕𝒆 𝒋𝒖𝒔𝒒𝒖’𝒂𝒖 𝒃𝒐𝒖𝒕.

𝐋𝐞 𝐆𝐚𝐛𝐨𝐧 𝐞𝐧 𝐞𝐦𝐛𝐮𝐬𝐜𝐚𝐝𝐞, 𝐌𝐚𝐝𝐚𝐠𝐚𝐬𝐜𝐚𝐫 𝐬𝐮𝐫𝐩𝐫𝐞𝐧𝐝

Dans le groupe F, le Gabon confirme son statut d’outsider. Grâce à un nul précieux (0-0) face à la Côte d’Ivoire, Pierre-Emerick Aubameyang et ses partenaires comptent désormais 19 points (+10). Les Panthères figurent en tête du classement particulier des meilleurs deuxièmes et rêvent même de doubler les Éléphants (20 pts, +15) pour une qualification directe.

La surprise vient de Madagascar. Les Barea ont signé un sans-faute en septembre en dominant la Centrafrique (2-0) puis le Tchad (3-1). Avec 16 points (+7), ils se classent deuxièmes du groupe I derrière le Ghana (19 pts) et deuxièmes au tableau des meilleurs dauphins.

𝐋𝐚 𝐑𝐃𝐂 𝐞𝐭 𝐥𝐞 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨 𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧

La République Démocratique du Congo a laissé filer une occasion en or. Devant son public, les Léopards se sont inclinés (2-3) face au Sénégal après avoir mené 2-0. Un revers amer qui les laisse à 16 points (+7), troisièmes parmi les meilleurs deuxièmes.

Le Burkina Faso complète le top 4. Les Étalons, solides face à l’Égypte (0-0), totalisent 15 points (+12). Mais la première place du groupe A semble promise aux Pharaons (20 pts). Bertrand Traoré et ses coéquipiers devront batailler ferme en octobre pour conserver leur ticket virtuel pour les barrages.

𝐂𝐥𝐚𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐜𝐭𝐮𝐞𝐥 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝟐𝐞̀𝐦𝐞𝐬 𝐚𝐩𝐫𝐞̀𝐬 𝟖 𝐣𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞́𝐞𝐬 :

1. Gabon – 19 pts (+10)
2. Madagascar – 16 pts (+7)
3. RDC – 16 pts (+7)
4. Burkina Faso – 15 pts (+12)

𝐂𝐚𝐦𝐞𝐫𝐨𝐮𝐧, 𝐍𝐚𝐦𝐢𝐛𝐢𝐞, 𝐎𝐮𝐠𝐚𝐧𝐝𝐚 𝐞𝐭 𝐁𝐞́𝐧𝐢𝐧 𝐚̀ 𝐥’𝐚𝐟𝐟𝐮̂𝐭

Derrière, quatre nations frappent à la porte. Le Cameroun (15 pts, +10), défait par le Cap-Vert (0-1), reste en embuscade. La Namibie et l’Ouganda comptent également 15 points chacun, tandis que le Bénin, revigoré par ses victoires sur le Zimbabwe et le Lesotho, totalise 14 points. Autant dire que le moindre faux pas coûtera cher dans ce sprint final.

Le Buteur

𝐂𝐨𝐮𝐩𝐞 𝐝𝐮 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞 : 𝐥’𝐞́𝐭𝐞𝐫𝐧𝐞𝐥 𝐫𝐞𝐧𝐝𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐦𝐚𝐧𝐪𝐮𝐞́ 𝐝𝐞𝐬 𝐀𝐢𝐠𝐥𝐞𝐬𝑳𝒆𝒔 𝑨𝒊𝒈𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒖 𝑴𝒂𝒍𝒊 𝒔𝒆 𝒔𝒆𝒎𝒃𝒍𝒆𝒏𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒏𝒐𝒖𝒗𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒇𝒐𝒊𝒔 𝒃𝒓𝒊𝒔é𝒔 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆...
11/09/2025

𝐂𝐨𝐮𝐩𝐞 𝐝𝐮 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞 : 𝐥’𝐞́𝐭𝐞𝐫𝐧𝐞𝐥 𝐫𝐞𝐧𝐝𝐞𝐳-𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐦𝐚𝐧𝐪𝐮𝐞́ 𝐝𝐞𝐬 𝐀𝐢𝐠𝐥𝐞𝐬

𝑳𝒆𝒔 𝑨𝒊𝒈𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒖 𝑴𝒂𝒍𝒊 𝒔𝒆 𝒔𝒆𝒎𝒃𝒍𝒆𝒏𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒏𝒐𝒖𝒗𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒇𝒐𝒊𝒔 𝒃𝒓𝒊𝒔é𝒔 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒎𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒍’𝒉𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆. 𝑩𝒂𝒕𝒕𝒖𝒔 (1-0) 𝒍𝒖𝒏𝒅𝒊 𝒅𝒆𝒓𝒏𝒊𝒆𝒓 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝑩𝒍𝒂𝒄𝒌 𝑺𝒕𝒂𝒓𝒔 𝒅𝒖 𝑮𝒉𝒂𝒏𝒂, 𝒍𝒆 𝑴𝒂𝒍𝒊 𝒗𝒐𝒊𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒏𝒐𝒖𝒗𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒇𝒐𝒊𝒔 𝒔’𝒆𝒏𝒗𝒐𝒍𝒆𝒓 𝒍𝒆 𝒓ê𝒗𝒆 𝒅’𝒖𝒏𝒆 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊è𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒂𝒍𝒊𝒇𝒊𝒄𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 à 𝒍𝒂 𝑪𝒐𝒖𝒑𝒆 𝒅𝒖 𝒎𝒐𝒏𝒅𝒆. 𝑼𝒏𝒆 𝒅é𝒔𝒊𝒍𝒍𝒖𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒒𝒖𝒊 𝒓é𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒖𝒏 𝒓𝒆𝒇𝒓𝒂𝒊𝒏 𝒅𝒐𝒖𝒍𝒐𝒖𝒓𝒆𝒖𝒙 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒖𝒏 𝒑𝒆𝒖𝒑𝒍𝒆 𝒑𝒂𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏𝒏é 𝒅𝒆 𝒇𝒐𝒐𝒕𝒃𝒂𝒍𝒍 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒑𝒓𝒊𝒔𝒐𝒏𝒏𝒊𝒆𝒓 𝒅’𝒖𝒏 𝒔𝒚𝒔𝒕è𝒎𝒆 𝒒𝒖𝒊 𝒕𝒐𝒖𝒓𝒏𝒆 𝒆𝒏 𝒓𝒐𝒏𝒅.

En 2022 déjà, la marche vers le Qatar s’était arrêtée en barrage face à la Tunisie. Trois ans plus t**d, l’histoire semble se répéter, comme figée dans un cycle d’échecs. Plus qu’une simple défaite sportive, cet énième revers symbolise l’incapacité du football malien à se hisser à la hauteur de son potentiel.

Au-delà du terrain, les causes de cet échec se trouvent dans la gestion chaotique de notre football. Comment espérer rivaliser avec les grandes nations quand la Fédération malienne de football est dirigée par procuration, depuis plus de deux ans, par un vice-président sans vision, tandis que son président, élu depuis sa cellule de prison, continue d’exercer une influence délétère ?

Les conflits internes, les querelles électoralistes opposant l’exécutif aux clubs, ligues et districts, de football ou encore les bras de fer récurrents avec le ministère de tutelle, accaparent toutes les énergies. Pendant ce temps, le développement du football est relégué au second plan.

𝐃𝐞𝐬 𝐣𝐨𝐮𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐞́𝐜𝐚𝐫𝐭𝐞́𝐬, 𝐮𝐧𝐞 𝐞́𝐪𝐮𝐢𝐩𝐞 𝐝𝐞́𝐦𝐚𝐧𝐭𝐞𝐥𝐞́𝐞

À cette mauvaise gouvernance s’ajoute la mise à l’écart incompréhensible de plusieurs cadres historiques, coupables d’avoir dénoncé la mauvaise gestion de l’exécutif. Le capitaine Hamari Traoré, son vice-capitaine Boubacar Kiki Kouyaté, Falaye Sacko ou encore Amadou Haidara n’ont plus voix au chapitre.
Résultat : l’équipe compétitive patiemment bâtie par Mohamed Magassouba puis Éric Sékou Chelle a volé en éclats. leur successeur, Tom Saintfiet, peine depuis plus d’un an à bâtir un collectif digne de ce nom.

À quatre mois seulement de la CAN 2025 au Maroc, les signaux sont au rouge et les Aigles semblent condamnés à une nouvelle désillusion face aux cadors du continent comme le pays hôte le Maroc, la cote d’ivoire le détenteur en titre ou encore le Sénégal, l'Égypte, l'Algérie, le Nigeria, le Cameroun, la Tunisie et l'Afrique du Sud.

𝐔𝐧𝐞 𝐨𝐜𝐜𝐚𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐦𝐚𝐧𝐪𝐮𝐞́𝐞 𝐞𝐭 𝐮𝐧 𝐩𝐞𝐮𝐩𝐥𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐡𝐢

L’échec est d’autant plus cruel que jamais la route vers la Coupe du monde n’avait été aussi accessible. Avec neuf places qualificatives directes offertes à l’Afrique pour l’édition 2026 prévue au Canada, aux États-Unis et au Mexique, le Mali avait une réelle opportunité d’écrire l’histoire. Elle s’est évanouie dans les sables mouvants d’un football miné par l’improvisation, la division et l’absence de leadership.

Et pourtant, il est indéniable le fait que le Mali soit un pays de talents, de passion et de ferveur. Mais tant que son football restera prisonnier d’une gouvernance amateur, les rêves d’une Coupe du monde ne seront que mirages. Une fois encore, les Maliens regarderont les autres nations africaines briller sur la scène mondiale, tandis que leur Fédération continuera d’être dirigée depuis une cellule.

Comme dit le Président évincé de la Ligue de Football de Ségou Mamadou SOW, « quand la prison gouverne, l’échec devient inévitable ».
Voilà donc, la triste réalité notre football. Un éternel recommencement, avec son socle de désespoir, de désillusion et de crise cardiaque.

Le Buteur

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09/09/2025

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𝐀.𝐆 𝐝𝐮 𝐃𝐣𝐨𝐥𝐢𝐛𝐚 𝐀𝐂 : 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐟 𝐝𝐞𝐬 𝟒 𝐜𝐚𝐧𝐝𝐢𝐝𝐚𝐭𝐬 𝐝𝐞́𝐧𝐨𝐧𝐜𝐞 𝐮𝐧 𝐡𝐨𝐥𝐝-𝐮𝐩 𝐞́𝐥𝐞𝐜𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥.𝑪𝒆 𝒔𝒂𝒎𝒆𝒅𝒊 30 𝒂𝒐û𝒕, 𝒒𝒖𝒂𝒕𝒓𝒆 𝒇𝒊𝒈𝒖𝒓𝒆𝒔 𝒆𝒎𝒃𝒍é𝒎...
30/08/2025

𝐀.𝐆 𝐝𝐮 𝐃𝐣𝐨𝐥𝐢𝐛𝐚 𝐀𝐂 : 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐟 𝐝𝐞𝐬 𝟒 𝐜𝐚𝐧𝐝𝐢𝐝𝐚𝐭𝐬 𝐝𝐞́𝐧𝐨𝐧𝐜𝐞 𝐮𝐧 𝐡𝐨𝐥𝐝-𝐮𝐩 𝐞́𝐥𝐞𝐜𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥.

𝑪𝒆 𝒔𝒂𝒎𝒆𝒅𝒊 30 𝒂𝒐û𝒕, 𝒒𝒖𝒂𝒕𝒓𝒆 𝒇𝒊𝒈𝒖𝒓𝒆𝒔 𝒆𝒎𝒃𝒍é𝒎𝒂𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒅𝒖 𝑫𝒋𝒐𝒍𝒊𝒃𝒂 𝑨𝑪, 𝒓𝒆𝒄𝒂𝒍é𝒆𝒔 𝒅𝒖 𝒑𝒓𝒐𝒄𝒆𝒔𝒔𝒖𝒔 é𝒍𝒆𝒄𝒕𝒐𝒓𝒂𝒍, 𝒐𝒏𝒕, 𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒅’𝒖𝒏 𝒑𝒐𝒊𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒑𝒓𝒆𝒔𝒔𝒆 𝒕𝒆𝒏𝒖 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍’𝒂𝒑𝒓è𝒔-𝒎𝒊𝒅𝒊 à 𝒍𝒂 𝑴𝒂𝒊𝒔𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑷𝒓𝒆𝒔𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝑩𝒂𝒎𝒂𝒌𝒐, 𝒃𝒓𝒊𝒔é 𝒍𝒆 𝒔𝒊𝒍𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒅é𝒏𝒐𝒏𝒄𝒆𝒓 𝒄𝒆 𝒒𝒖’𝒊𝒍𝒔 𝒒𝒖𝒂𝒍𝒊𝒇𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒔𝒂𝒏𝒔 𝒅é𝒕𝒐𝒖𝒓 𝒅𝒆 « 𝒎𝒂𝒔𝒄𝒂𝒓𝒂𝒅𝒆 » 𝒆𝒕 𝒅𝒆 « 𝒉𝒐𝒍𝒅-𝒖𝒑 é𝒍𝒆𝒄𝒕𝒐𝒓𝒂𝒍 » 𝒂𝒑𝒓è𝒔 𝒍’𝒂𝒔𝒔𝒆𝒎𝒃𝒍é𝒆 𝒈é𝒏é𝒓𝒂𝒍𝒆 𝒕𝒆𝒏𝒖𝒆 𝒒𝒖𝒆𝒍𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒉𝒆𝒖𝒓𝒆𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒕ô𝒕 à 𝒍’𝒉ô𝒕𝒆𝒍 𝑹𝒂𝒅𝒊𝒔𝒔𝒐𝒏 𝑪𝒐𝒍𝒍𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏. 𝑪𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒓𝒆𝒏𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒂𝒗𝒂𝒊𝒕 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒂𝒄𝒓é 𝒍’é𝒍𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝑴𝒆 𝑩𝒂𝒔𝒔𝒂𝒍𝒊𝒇𝒐𝒖 𝑺𝒚𝒍𝒍𝒂 à 𝒍𝒂 𝒑𝒓é𝒔𝒊𝒅𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒅𝒖 𝒄𝒍𝒖𝒃 𝒆𝒏 𝒔𝒖𝒄𝒄𝒆𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏 à 𝑻𝒊𝒅𝒊𝒂𝒏𝒊 𝑴é𝒅𝒊𝒂𝒏 𝑵𝒊𝒂𝒎𝒃é𝒍é.

Réunis sous la bannière « Sauvons le Djoliba AC », Bourama Traoré dit Allah ka Bourama, ancien capitaine du Djoliba et des Aigles du Mali ; Dienebou Sanogo, ex-capitaine du Djoliba Basket Dames ; Lassana Fané, ex-capitaine du Djoliba ; et Mohamed Sacko, président de la section Basket, ont tenu un discours sans concession.
La déclaration, lue d’abord en français par l’ancien ministre Makan Moussa Sissoko, puis en bambara par Dienebou Sanogo, a donné une résonance particulière à ce point de presse. Les mots choisis étaient lourds de sens : rigueur, justice, dignité et vérité.

« 𝐍𝐨𝐮𝐬 𝐧’𝐚𝐯𝐨𝐧𝐬 𝐣𝐚𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐫𝐞𝐟𝐮𝐬𝐞́ 𝐝𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐢𝐩𝐞𝐫 »

Face à une salle attentive et parfois émue, le collectif a rejeté les affirmations de la commission électorale. « Nous n’avons jamais refusé de participer à l’Assemblée générale élective », ont-ils martelé, soulignant que leur position a toujours été la même : obtenir des garanties minimales de régularité et de transparence.
Ils ont dénoncé des irrégularités flagrantes :
• absence de notification officielle des communications ;
• violation des délais et procédures statutaires ;
• organisation opaque, contraire aux principes de bonne gouvernance.

« Ces manquements ne sont ni des erreurs ni des négligences. Ils traduisent une volonté délibérée d’exclure toute voix discordante », a déclaré le collectif, estimant que « ce qui s’est joué au Radisson n’était pas une élection, mais une mise en scène ».

La commission électorale avait, la veille, justifié l’exclusion des quatre candidats par une correspondance qu’elle dit avoir reçue, interprétée comme un refus catégorique de participer. Mais pour le collectif, cette présentation est une falsification de la réalité :
« Nous avons simplement demandé le respect des statuts. En guise de réponse, la commission nous a rayés de la course. C’est inacceptable. »

𝐔𝐧 𝐚𝐩𝐩𝐞𝐥 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐦𝐨𝐛𝐢𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧

Le ton est monté lorsqu’ils se sont adressés directement aux supporters et aux sympathisants : « Chers supporters, restez debout, mobilisés et lucides. Le Djoliba mérite mieux que des simulacres. La vérité finira par s’imposer, si Dieu le veut », ont-ils lancé, sous les applaudissements de certains anciens sportifs présents.
Le point de presse du collectif des 4, a révélé une fracture profonde au sein du Djoliba AC. Alors que Bassalifou Sylla vient d’être élu, son mandat débute dans un climat de contestation vive et organisée. Le collectif des quatre candidats promet de saisir toutes les voies légales pour faire entendre sa voix.

Le Buteur

29/08/2025
📢 Le Buteur – N°51 | Vendredi 29 août 2025Votre hebdomadaire d’informations sportives revient cette semaine avec une édi...
29/08/2025

📢 Le Buteur – N°51 | Vendredi 29 août 2025

Votre hebdomadaire d’informations sportives revient cette semaine avec une édition riche en actualités brûlantes du football et du basketball africains.

📰 À la Une

• Djoliba AC : Assemblée générale élective sous haute tension

• AS Réal : Crise ouverte entre les dirigeants

• Afrobasket masculin 2025 : Le Mali, vice-champion

• Les infos mercato des Aigles : RC Lens renonce finalement à Lassine Sinayoko

• Éliminatoires Coupe du Monde 2026 : la liste du Mali dévoilée aujourd’hui

📌 À lire aussi dans ce numéro

• Afrobasket 2025 : Épopée mémorable pour Aliou Diarra et Mahamane Coulibaly

• Djoliba AC : Me Bassalifou Sylla, prochain maître de jeu des Rouges ?

• Analyse mercato : le regard de Tom Saintfiet sur 5 internationaux maliens

• Super Coupe Général d’Armée Assimi Goïta : un ticket pour trois équipes

• Préparatifs : Stade Malien et Djoliba AC en mode intense avant la West Africa Champions Cup 2025

• CHAN 2024 : Madagascar – Maroc, l’affiche inattendue de la grande finale

📍 Le Buteur, votre rendez-vous hebdomadaire avec l’actualité sportive nationale et internationale. À ne surtout pas manquer ce vendredi 29 août 2025.

𝐅𝐄𝐌𝐀𝐅𝐎𝐎𝐓 : 𝐋𝐞 𝐁𝐢𝐥𝐚𝐧 𝐚̀ 𝐦𝐢-𝐦𝐚𝐧𝐝𝐚𝐭 𝐜𝐚𝐫𝐜𝐞́𝐫𝐚𝐥 𝐝𝐞 𝐌𝐚𝐦𝐨𝐮𝐭𝐨𝐮 𝐓𝐨𝐮𝐫𝐞́ « 𝐁𝐚𝐯𝐢𝐞𝐮𝐱 »𝑳𝒆 29 𝒂𝒐û𝒕 2023 𝒓𝒆𝒔𝒕𝒆𝒓𝒂 𝒖𝒏𝒆 𝒅𝒂𝒕𝒆 𝒔𝒊𝒏𝒈𝒖𝒍𝒊è𝒓𝒆 𝒅𝒂𝒏...
29/08/2025

𝐅𝐄𝐌𝐀𝐅𝐎𝐎𝐓 : 𝐋𝐞 𝐁𝐢𝐥𝐚𝐧 𝐚̀ 𝐦𝐢-𝐦𝐚𝐧𝐝𝐚𝐭 𝐜𝐚𝐫𝐜𝐞́𝐫𝐚𝐥 𝐝𝐞 𝐌𝐚𝐦𝐨𝐮𝐭𝐨𝐮 𝐓𝐨𝐮𝐫𝐞́ « 𝐁𝐚𝐯𝐢𝐞𝐮𝐱 »

𝑳𝒆 29 𝒂𝒐û𝒕 2023 𝒓𝒆𝒔𝒕𝒆𝒓𝒂 𝒖𝒏𝒆 𝒅𝒂𝒕𝒆 𝒔𝒊𝒏𝒈𝒖𝒍𝒊è𝒓𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒂𝒏𝒏𝒂𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒖 𝒇𝒐𝒐𝒕𝒃𝒂𝒍𝒍 𝒎𝒂𝒍𝒊𝒆𝒏. 𝑪𝒆 𝒋𝒐𝒖𝒓-𝒍à, 𝒎𝒂𝒍𝒈𝒓é 𝒔𝒐𝒏 𝒊𝒏𝒄𝒂𝒓𝒄é𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒗𝒆𝒏𝒖𝒆 𝒒𝒖𝒆𝒍𝒒𝒖𝒆𝒔 𝒔𝒆𝒎𝒂𝒊𝒏𝒆𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒕ô𝒕, 𝑴𝒂𝒎𝒐𝒖𝒕𝒐𝒖 𝑻𝒐𝒖𝒓é 𝒅𝒊𝒕 « 𝑩𝒂𝒗𝒊𝒆𝒖𝒙 » é𝒕𝒂𝒊𝒕 é𝒍𝒖 𝒑𝒓é𝒔𝒊𝒅𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑭é𝒅é𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝑴𝒂𝒍𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆 𝒅𝒆 𝑭𝒐𝒐𝒕𝒃𝒂𝒍𝒍 (𝑭𝑬𝑴𝑨𝑭𝑶𝑶𝑻), 𝒂𝒖 𝒕𝒆𝒓𝒎𝒆 𝒅’𝒖𝒏 𝒑𝒓𝒐𝒄𝒆𝒔𝒔𝒖𝒔 é𝒍𝒆𝒄𝒕𝒐𝒓𝒂𝒍 𝒎𝒂𝒓𝒒𝒖é 𝒑𝒂𝒓 𝒅𝒆 𝒗𝒊𝒗𝒆𝒔 𝒕𝒆𝒏𝒔𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒆𝒕 𝒒𝒖𝒂𝒍𝒊𝒇𝒊é 𝒑𝒂𝒓 𝒃𝒆𝒂𝒖𝒄𝒐𝒖𝒑 𝒅’« 𝒊𝒎𝒑𝒐𝒔é 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒂 𝒇𝒐𝒓𝒄𝒆 ». 𝑫𝒆𝒖𝒙 𝒂𝒏𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒕𝒂𝒓𝒅, 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒒𝒖’𝒊𝒍 𝒅𝒆𝒎𝒆𝒖𝒓𝒆 𝒕𝒐𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒅𝒆𝒓𝒓𝒊è𝒓𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒃𝒂𝒓𝒓𝒆𝒂𝒖𝒙, « 𝑩𝒂𝒗𝒊𝒆𝒖𝒙 » 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒊𝒏𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒓é𝒔𝒊𝒅𝒆𝒓, 𝒆𝒏 𝒕𝒉é𝒐𝒓𝒊𝒆, 𝒂𝒖𝒙 𝒅𝒆𝒔𝒕𝒊𝒏é𝒆𝒔 𝒅𝒖 𝒇𝒐𝒐𝒕𝒃𝒂𝒍𝒍 𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒂𝒍. 𝑼𝒏 𝒎𝒂𝒏𝒅𝒂𝒕 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒎𝒐𝒊𝒏𝒔 𝒂𝒕𝒚𝒑𝒊𝒒𝒖𝒆, 𝒒𝒖𝒆 𝑳𝒆 𝑩𝒖𝒕𝒆𝒖𝒓 𝒔𝒆 𝒑𝒓𝒐𝒑𝒐𝒔𝒆 𝒅’𝒂𝒏𝒂𝒍𝒚𝒔𝒆𝒓 à 𝒎𝒊-𝒑𝒂𝒓𝒄𝒐𝒖𝒓𝒔.

Écroué le 9 août 2023 pour son implication présumée dans une affaire de détournement de plusieurs milliards de francs CFA lorsqu’il occupait le poste de Directeur administratif et financier à l’Assemblée nationale, Mamoutou Touré n’a jamais cessé de conserver son titre de président de la FEMAFOOT. L’exécutif fédéral fonctionne ainsi avec un vice-président contesté, accusé de servir plus les intérêts de son mentor emprisonné que ceux du football malien.
Cette situation a alimenté, durant deux années, un climat de défiance permanent, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Acteurs sportifs, joueurs et observateurs internationaux dénoncent unanimement « une anomalie institutionnelle ». Pourtant, à travers des textes révisés et adoptés le 19 mars 2025, le maintien de Bavieux à la tête de la FEMAFOOT a été légalisé, consacrant l’exception malienne dans la gouvernance sportive africaine.

𝐔𝐧 𝐛𝐢𝐥𝐚𝐧 𝐦𝐚𝐫𝐪𝐮𝐞́ 𝐩𝐚𝐫 𝐥’𝐞́𝐜𝐡𝐞𝐜 𝐬𝐩𝐨𝐫𝐭𝐢𝐟 𝐞𝐭 𝐝𝐢𝐩𝐥𝐨𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞

Au plan sportif, le constat est amer. Le Mali a tragiquement échoué à sa quête continentale lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2024 en Côte d’Ivoire, malgré un potentiel générationnel reconnu. Au lendemain de ce fiasco, des tensions internes ont écarté certains cadres de l’équipe nationale, fragilisant davantage la cohésion d’un groupe déjà en proie au doute. A moins de 4 mois du début de la CAN Maroc 2025, c’est l’incertitude qui règne au sein du nid des Aigles. En l’absence d’un leader, l’échec est quasiment garanti pour le Mali lors de cette compétition continentale.
Sur le plan diplomatique, la FEMAFOOT a perdu une influence précieuse. Le retrait de Mamoutou Touré de la course aux instances dirigeantes de la FIFA et de la CAF, le 18 janvier 2025, est venu sceller ce déclin. Officiellement, le dirigeant justifiait cette décision par sa détention prolongée, son état de santé dégradé et l’absence de soutien du ministère des Sports. Dans les faits, ce renoncement symbolisait l’isolement grandissant de la fédération malienne sur l’échiquier continental et mondial. Or Bavieux avait la possibilité de soutenir la candidature d’un autre membre du comité exécutif pour briguer les sièges internationaux FIFA à la CAF.

𝐔𝐧𝐞 𝐠𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐞𝐧 𝐜𝐫𝐢𝐬𝐞 𝐩𝐞𝐫𝐦𝐚𝐧𝐞𝐧𝐭𝐞

Au-delà du terrain, le mandat de Bavieux s’est enlisé dans des conflits ouverts avec le ministère de tutelle. Chaque initiative de réforme ou tentative de normalisation a buté sur le mur de la défiance et de l’illégitimité. Les querelles institutionnelles se sont multipliées, détournant les énergies des véritables priorités : la relance des compétitions locales, la formation et la mise en valeur des talents.
Par ailleurs, la question financière reste préoccupante. Les caisses fédérales, déjà affaiblies par le manque de sponsoring et la mauvaise gestion, peinent à soutenir les clubs et à honorer les engagements vis-à-vis des sélections nationales. Cette précarité a accentué la grogne des acteurs du football, qui réclament plus de transparence et une gouvernance nouvelle.

𝐔𝐧 𝐚𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐢𝐧𝐜𝐞𝐫𝐭𝐚𝐢𝐧

À mi-mandat, le règne carcéral de Mamoutou Touré présente donc un bilan largement mitigé. Si ses partisans saluent sa « résilience » et défendent son droit à l’innocence jusqu’au jugement final, ses détracteurs rappellent que le football malien ne peut indéfiniment s’accommoder d’une présidence par procuration.
L’horizon demeure flou : faudra-t-il attendre la fin du mandat pour envisager une alternance ? Ou bien une nouvelle crise éclatera-t-elle, poussant la FIFA et la CAF à imposer une normalisation comme ce fut le cas par le passé ?
En attendant, le football malien avance à reculons, coincé entre ambitions étouffées, querelles internes et incertitudes judiciaires. À deux ans de la fin du mandat de Bavieux, le défi est immense : réconcilier une fédération divisée et redonner au ballon rond malien la place qu’il mérite sur la scène africaine.

𝐋𝐚 𝐫𝐞́𝐝𝐚𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧

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