17/11/2025
Mon ambition : devenir un leader du design francophone... en pilotant tout depuis une petite ville du Mali.
J’ai aimé le design et le digital avant même de comprendre réellement ce qu’ils représentaient.
Il est tellement plus simple pour nous, aujourd’hui, d’envier les CEO qui se contentent d'un simple business plan et passent la majeure partie de leur temps sur des choses superflues, cherchant uniquement à impressionner les autres, plutôt que d'investir cette énergie dans le développement concret de leur projet.
Quand tu prépares ton projet, de grâce, laisse le mot CEO respirer ! Bien sûr, tu es le CEO de ton projet, mais sur le marché, tu n’es rien d’autre qu’un porteur de projet, comme tout le monde.
Après plus de huit ans dans le Digital First, je rejoins pleinement l’idée de Vaynerchuk () qui critique ce concept où « tout le monde veut créer le prochain Uber ou Airbnb ».
Poursuivre notre passion est essentiel, mais il ne faut pas le faire uniquement dans l'espoir d'atteindre le million.
Selon lui, faire ce qui nous plaît est primordial. C’est pourquoi trouver notre Ikigai est une excellente chose pour notre évolution professionnelle.
Mais plus que cela, nous devons agir parce que nous sentons que nous faisons quelque chose qui donne du sens à notre vie.
Avant, je me demandais : « Pourquoi est-ce que j’aime autant le village que Bamako ? » Maintenant, je comprends : bien sûr, j’y ai mes parents, mais cela va beaucoup plus loin.
Là-bas, les gens cherchent à gagner de l’argent pour les choses qui les font vibrer, et non pour ce que les autres attendent d’eux. C'est la différence.
Je suis ambitieux. Je rêve toujours de bâtir l’un des meilleurs studios de design dans la francophonie (pas seulement en Afrique, mais dans tous les pays où l’on parle français).
Et ce qui est encore plus fou, c'est que je veux le faire en étant basé dans une petite ville du Mali et en pilotant le tout à distance.
Actuellement, le seul moyen d’y arriver est de devenir suffisamment bon pour attirer cette clientèle premium qui me permettra de financer ce rêve.
Avec une telle ambition, je n’ai vraiment pas le temps de scroller sur les réseaux pour voir ce que tu publies sur ta vie.
D'ailleurs, même les contenus que je consomme entrent dans ce cadre : ils doivent augmenter ma curiosité et me faire découvrir d’autres perspectives.
C’est pourquoi maintenant, je scrolle moins. Grâce à des applications comme Opal, j’ai moins de temps par jour dédié aux réseaux sociaux.
Je sais que je ne suis pas allé en profondeur, mais je serais curieux d’avoir votre position en commentaire sur cette vision de GaryVee :
Est-ce que l'obsession de devenir 'le prochain Uber' nous détourne de notre véritable Ikigai entrepreneurial ?