
03/08/2024
Les opportunités du contexte:
La crise multidimensionnelle de 2012 marque la fin d’une époque, celle d’une marche dite démocratique avec comme conséquent incontestable l’affaiblissement considérable de l’outil de défense.
Dans nos recherches de solution, au lieu de traiter les questions de fonds nous avons toujours optés pour des réponses de façade. Ainsi nous avons tenté de colmater la brèche en 2013 avec l’élection présidentielle la plus transparente de l’histoire démocratique du pays avant de retomber dans les mêmes pratiques qui nous ont conduit à 2012 à travers les mascarades électorales de 2018 (présidentielle) et la honte de 2020 (les législatives).
Notre problème serait-il la démocratie ? ou les acteurs démocratiques à travers la cupidité et la mauvaise foi de certains d’entre eux ?
Nous sommes aujourd’hui à un tournant décisif de l’avenir de notre nation et de toute l’Afrique pourquoi pas ! nos choix et nos orientations marqueront à jamais la destinée de notre nation condamnée à continuer dans la digne et grande marche conformément à son histoire et aux idéaux de ses pères fondateurs des grands empires et des indépendances.
S’il est vrai que de la discussion jaillit toujours la lumière, que de la confrontation d’idée la meilleure option se dégage alors le clivage voire la bipolarisation actuelle du paysage politique malien est une opportunité pour rester digne et grand ! A condition qu’elle se tienne dans le respect de nos valeurs culturelles de respect.
Pour les élections générales à venir, nous avons une occasion en or de porter un coup d’arrêt au consensus qui est une valeur indigne en politique et qui est toujours fondé sur une trahison du peuple.
Si la classe politique classique est suffisamment mure, elle a une occasion de créer un front unique face porteurs de la transition qui nécessairement auront leur candidat au sein d’une coalition.
Ce front unique des acteurs politiques et cette coalition des forces affiliées à la transition peut et doit être traduit en acte concret de refondation. Que tous les partis et mouvement politiques fassent leur choix. Nous n’aurons plus 300 partis politiques et un million de regroupements ou de mouvements politiques mais seulement deux principales forces l’une en face de l’autre.
C’est seulement à ce prix que nous pouvons traduire cette situation en véritable opportunité de régulation de notre paysage politique au grand bonheur du peuple.
BK