27/12/2024
La CEDEAO : Complice des Faussaires de l’Histoire
Il y a des silences qui tuent. Ceux de la CEDEAO étouffent nos peuples, piétinent notre dignité et trahissent nos luttes pour la souveraineté. Chaque jour, cette organisation s’enfonce dans l’hypocrisie, exhibant son incompétence et sa soumission à des agendas étrangers. Alors, que faisait la CEDEAO quand nos nations criaient justice ? Rien.
Lorsque des soldats ivoiriens ont été arrêtés au Mali, accusés de mercenariat, qu’a fait la CEDEAO ? Rien. Ces soldats, pris en flagrant délit d’ingérence, auraient dû incarner le scandale. Mais non, la CEDEAO a préféré détourner les yeux, sans doute pour protéger ses “amis”. Lorsqu’au même moment, le Mali dénonçait devant les Nations Unies des preuves tangibles de l’implication de la France dans le soutien aux groupes terroristes, qu’a-t-elle dit ? Rien. Pas un mot, pas une action. La CEDEAO, dans son silence, a validé ces trahisons.
Et que dire d’Alassane Ouattara ? Quand il a piétiné sa propre Constitution pour s’offrir un troisième mandat illégitime, bafouant les principes les plus élémentaires de la démocratie, qu’a fait la CEDEAO ? Rien. Elle a offert sa bénédiction implicite, fermant les yeux sur la dérive autoritaire d’un chef d’État qui prépare déjà un quatrième mandat. Ce silence n’est pas seulement coupable, il est complice.
Et maintenant, parlons de l’impensable : des officiels ukrainiens qui reconnaissent publiquement avoir soutenu des narco-terroristes dans le nord du Mali. Oui, vous avez bien lu. Dans un pays ravagé par le terrorisme, où des familles sont endeuillées chaque jour, où des villages entiers luttent pour survivre, des puissances étrangères admettent nourrir la bête qui dévore nos enfants. Et la CEDEAO ? Encore une fois, elle se mure dans le silence.
Il est clair que cette organisation n’est là que pour légitimer des régimes corrompus et protéger les intérêts de ceux qui la manipulent. Elle est rapide pour sanctionner les peuples, mais lente, absente, et lâche quand il s’agit de défendre nos nations contre des ingérences extérieures. Elle ne sert plus nos intérêts, elle est devenue un outil au service de ses maîtres.
Mais qu’elle sache ceci : les peuples du Sahel et d’Afrique de l’Ouest ne sont plus dupes. Nous avons vu ses limites, ses faiblesses, et surtout sa trahison. La CEDEAO a choisi son camp, et ce n’est pas celui des peuples.
Son hypocrisie doit cesser. Sinon, elle sera balayée par l’histoire, car nos générations, celles qui souffrent mais qui se battent, celles qui enterrent leurs morts mais refusent de courber l’échine, ne laisseront plus ces injustices perdurer. Nous, fils et filles du Sahel, n’avons plus besoin d’une CEDEAO qui trahit. Si elle ne peut se redresser, qu’elle disparaisse. Le combat pour la liberté continue, avec ou sans elle.