
27/07/2025
La légende du jazz Dizzy Gillespie ne s’est pas illustrée uniquement par ses solos de trompette déjantés : ses joues gonflées sont devenues l’une des images les plus emblématiques de l’histoire de la musique.
Mais ce look iconique n’était pas qu’un effet de style. Gillespie souffrait d’une affection rare appelée diverticule laryngé, qui faisait gonfler ses joues de façon spectaculaire lorsqu’il jouait. Au fil des années, ses muscles faciaux se sont adaptés à son jeu intense, formant des poches permanentes qui lui permettaient de mieux contrôler son souffle et d’atteindre une puissance et une amplitude hors normes.
Il appelait ses joues ses « outils de travail » et n’a jamais voulu les faire opérer.
Ses fameuses joues sont devenues si mythiques qu’on les retrouve sculptées dans des statues ou citées dans la pop culture. Derrière cette silhouette atypique se cachait surtout l’un des musiciens les plus novateurs de son époque, pilier du bebop, du jazz latin et des big bands.