08/03/2025
𝐂𝐨𝐧𝐬𝐞𝐢𝐥 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐅𝐈𝐅𝐀 : 𝐀𝐡𝐦𝐞𝐝 𝐘𝐚𝐡𝐲𝐚, 𝐋𝐞 𝐦𝐞́𝐫𝐢𝐭𝐞 𝐚𝐯𝐚𝐧𝐭 𝐭𝐨𝐮𝐭 !
Dans un monde où le football évolue à grande vitesse, où les enjeux dépassent largement les terrains de jeu, l’Afrique ne peut plus se permettre de choisir ses représentants sur des considérations autres que le mérite, l’expérience et la capacité à agir concrètement pour le développement du football.
À ce titre, Ahmed Yahya incarne parfaitement le type de dirigeant dont l’Afrique a besoin au Conseil de la FIFA. Non pas parce qu’il appartient à tel ou tel groupe, mais parce qu’il a fait ses preuves, à la tête de la Fédération Mauritanienne de Football et bien au-delà.
𝐔𝐧 𝐞𝐱𝐞𝐦𝐩𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐠𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐬𝐚𝐥𝐮𝐞́ 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐚 𝐅𝐈𝐅𝐀
La gestion des fonds dans le football africain a toujours été un sujet sensible. Trop souvent, les ressources mises à disposition des fédérations sont mal utilisées, voire dilapidées, freinant ainsi le développement du football sur le continent. Ahmed Yahya, lui, a fait la démonstration qu’une gouvernance rigoureuse et transparente peut produire des résultats concrets.
Sous sa direction, la Mauritanie a été citée en exemple par la FIFA pour son excellente gestion des fonds Forwards, le programme de développement mis en place par l’instance mondiale pour soutenir les fédérations nationales. Grâce à une gestion intelligente et une vision stratégique, la FFRIM a su optimiser chaque ressource mise à sa disposition pour réaliser des infrastructures essentielles au développement du football mauritanien :
- Un stade moderne, qui permet d’accueillir des compétitions nationales et internationales.
- Un centre médico-sportif, ouvert à tous les clubs et sportifs du pays, garantissant un suivi médical gratuit et de qualité.
- Un studio audiovisuel, qui permet aujourd’hui à la fédération de produire et diffuser tous les matchs du championnat national.
- Une académie sport-étude, la première à obtenir la certification FIFA en Afrique.
- Un restaurant et une boutique au sein du siège fédéral, pour assurer une meilleure autonomie financière à la fédération.
- Une modernisation du siège de la FFRIM, avec une salle de réunion aux standards internationaux pour mieux accueillir les réunions et événements officiels. Entre autres, car la liste est loin d’être exhaustive…
Ces réalisations ne sont pas des promesses en l’air, elles existent, fonctionnent et servent aujourd’hui le football mauritanien. Elles prouvent qu’Ahmed Yahya ne se contente pas de parler, il agit et transforme.
Plutôt que de sombrer dans des polémiques stériles et des querelles d’influence, il est temps que la presse africaine et les observateurs élèvent le niveau du débat. Si nous voulons un football africain fort, nous devons cesser d’opposer les hommes entre eux pour des considérations qui n’ont rien à voir avec leurs compétences et leurs réalisations.
Les dirigeants africains eux-mêmes doivent prendre leurs responsabilités. Car si un dirigeant comme Ahmed Yahya, avec son bilan et sa réputation irréprochable, n’est pas crédible pour porter la voix de l’Afrique au sein de la FIFA, alors qui peut l’être ?
Il n’a pas hérité d’un système déjà structuré. Il n’a pas bénéficié d’académies de renom pour s’appuyer sur des talents déjà formés. Il n’a pas non plus eu l’opportunité de diriger une confédération régionale, là où certains passages ont été oubliés, car peu significatifs.
Si l’Afrique veut être respectée et influente sur la scène mondiale, elle doit envoyer au Conseil de la FIFA des dirigeants qui ont fait leurs preuves et qui savent comment obtenir des résultats. Ahmed Yahya en fait partie, et son élection ne serait pas seulement une reconnaissance de son parcours, mais un signal fort que l’Afrique choisit enfin le mérite avant tout.