TRUST Magazine

12/10/2025

Le Premier ministre mauritanien, Mokhtar Ould Diay, a poursuivi dimanche 12 octobre sa tournée d’inspection des composantes du Programme d’Urgence pour le Développement de la Ville de Nouakchott, lancée la veille, samedi 11 octobre. Cette visite s’inscrit dans le cadre des directives du président de la République, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, visant à assurer l’exécution des travaux dans les délais et selon les normes techniques précisées dans les cahiers des charges, tout en garantissant un suivi rigoureux.

Au cours de cette tournée, le Premier ministre a inspecté plusieurs infrastructures clés dans les domaines de l’eau, de l’assainissement, de l’électricité et de l’environnement. Il s’est notamment rendu sur les chantiers des centrales électriques des moughataas d’Arafat et de Toujounine, ainsi que sur le point de transformation électrique de la moughataa de Teyarett et les travaux d’extension de la centrale électrique du Nord. Il a également pris connaissance des travaux de raccordement au réseau d’assainissement pluvial, du système de surveillance et de contrôle automatique, et de l’aménagement d’une place publique à Tevragh-Zeina.

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Le Programme d’Urgence de Développement de Nouakchott, lancé le 20 janvier 2025, représente un investissement global de 5,7 milliards MRU, réparti sur plusieurs volets :
- 1,9 milliard MRU pour la voirie urbaine et le désenclavement
- 941 millions MRU pour la santé, incluant construction et réhabilitation d’infrastructures sanitaires
- 866 millions MRU pour l’éducation et l’amélioration des infrastructures scolaires,
- 764 millions MRU pour l’hydraulique et l’assainissement, ciblant la distribution d’eau potable,
- 526 millions MRU pour l’électricité et l’éclairage public, afin de moderniser le réseau et renforcer la sécurité.

12/10/2025

Avec un objectif initial de 300 milliards FCFA, l’État sénégalais parvient à lever 450 milliards, confirmant la confiance renouvelée des investisseurs et de la diaspora dans la politique économique du président Bassirou Diomaye Faye.

L’opération d’emprunt obligataire dite « Diaspora Bond », lancée par le gouvernement sénégalais, s’est soldée par un succès retentissant. Selon le coordinateur national de la Grande Offensive des Alliés pour le Triomphe du Projet (GOAT), Djibril Guèye, l’État a levé 450 milliards de francs CFA, dépassant largement l’objectif initial de 300 milliards, soit un taux de couverture exceptionnel de 150 %.

Cette performance, saluée par plusieurs observateurs économiques, illustre la solidité de la stratégie financière mise en œuvre par les autorités sous la direction du président Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko. Elle traduit également la confiance renouvelée de la diaspora sénégalaise et des investisseurs institutionnels dans la crédibilité économique du pays.

Lancé le 22 septembre 2025, ce premier emprunt obligataire ouvert à la diaspora visait à mobiliser les Sénégalais de l’étranger autour du financement des grands projets nationaux, tout en diversifiant les sources de financement de l’État. Les titres, proposés à des taux d’intérêt situés entre 6,40 % et 6,95 % selon la maturité, ont suscité un engouement marqué aussi bien dans les milieux financiers africains qu’au sein des communautés sénégalaises établies à l’étranger.

Le succès de cette opération est perçu comme un signal fort : la diaspora, longtemps considérée comme un simple pourvoyeur de transferts, s’impose désormais comme un acteur stratégique du développement national. Pour Djibril Guèye, ce résultat confirme « la pertinence d’une nouvelle approche économique fondée sur la transparence, la souveraineté et la confiance ». Selon lui, « le peuple sénégalais, où qu’il se trouve, croit dans la vision portée par le Président Bassirou Diomaye Faye ».

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12/10/2025

À partir du 23 octobre 2025, les ressortissants mauritaniens sollicitant un visa américain de type B1/B2, destiné aux séjours d’affaires ou de tourisme, devront s’acquitter d’une caution comprise entre 5 000 et 15 000 dollars.

La Mauritanie figure parmi les pays concernés par ce nouveau dispositif, aux côtés du Mali, de la Tanzanie, de Sao Tomé-et-Principe, du Malawi, de la Zambie et de la Gambie, selon une note officielle du Département d’État américain publiée le 8 octobre 2025.

Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’un programme pilote fondé sur la section 221(g)(3) de la loi américaine sur l’immigration (INA), qui autorise l’imposition d’un « visa bond » pour les demandeurs issus de pays présentant un taux élevé de dépassement de séjour. Les candidats devront remplir le formulaire I-352 et déposer la caution via la plateforme Pay.gov, mais uniquement après instruction d’un agent consulaire. Le versement de cette somme ne garantit pas l’octroi du visa.

Une fois approuvés, les détenteurs du visa devront entrer et sortir du territoire américain par les aéroports de Boston, New York (JFK) ou Washington Dulles. La caution sera remboursée si le détenteur respecte les conditions de son séjour, mais confisquée en cas de dépassement de durée ou de demande d’asile.

Cette politique migratoire suscite de vives critiques à travers le continent. Pour un diplomate mauritanien interrogé par Le Quotidien de Nouakchott, « l’idée d’imposer de telles garanties financières à des citoyens souvent à revenu modeste pour un simple visa touristique relève d’une humiliation déguisée ».

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Certains observateurs estiment qu’il s’agit d’une mesure discriminatoire visant principalement des pays africains, à rebours du discours officiel de coopération et de partenariat prôné par Washington à l’égard du continent. D’autres redoutent un effet domino, craignant que d’autres puissances occidentales adoptent des politiques similaires.

Face à cette décision, le gouvernement malien a rapidement réagi. Dans un communiqué publié le 11 octobre 2025, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a déploré la décision américaine, la qualifiant d’atteinte à l’accord bilatéral sur les visas de longue durée signé entre les deux pays en 2005. En réponse, Bamako a annoncé l’instauration d’un programme de visa identique, imposant aux ressortissants américains les mêmes conditions et exigences que celles appliquées aux Maliens.

12/10/2025

La présidence malgache a annoncé ce dimanche 12 octobre 2025 qu’« une tentative de prise de pouvoir illégale et par la force » a été initiée sur le territoire national. Le chef de l’État, Andry Rajoelina, a condamné avec la plus grande fermeté cette « tentative de déstabilisation », appelant les forces vives de la Nation à défendre l’ordre constitutionnel.

Selon plusieurs sources, des soldats de l’unité d’élite CAPSAT auraient rejoint les manifestations antigouvernementales qui secouent le pays depuis plusieurs jours, alimentées par la colère populaire contre les coupures d’électricité et la crise sociale. Des affrontements auraient éclaté près de certaines casernes, faisant plusieurs victimes.

La situation reste tendue à Antananarivo, tandis que la communauté internationale suit de près l’évolution de la crise.

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11/10/2025

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11/10/2025

Le Premier ministre mauritanien Mokhtar Ould Djay a entamé, ce samedi 11 octobre, une visite d’inspection de deux jours consacrée aux différentes composantes du Programme d’Urgence de Développement de la Ville de Nouakchott. Ce vaste chantier, lancé le 20 janvier dernier par le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, vise à transformer durablement le visage de la capitale mauritanienne.

Le coût global de ce programme est estimé à 5,7 milliards d’ouguiyas nouvelles (MRU) et il comprend plusieurs volets majeurs…⤵️

Deux jours pour évaluer l’avancement du Programme d’Urgence de Développement de la capitale

11/10/2025

La Grande Île traverse une nouvelle phase d’instabilité politique majeure. À Antananarivo, capitale de Madagascar, la tension est montée d’un cran ce samedi 11 octobre 2025, alors qu’une partie de l’armée semble avoir rejoint les manifestants hostiles au pouvoir du président Andry Rajoelina. Des scènes de liesse et de confusion ont été observées sur la mythique place du 13-Mai, symbole des mouvements populaires malgaches.

Selon RFI, un officier identifié comme le colonel Mickaël Randrianirina, membre d’une unité d’élite, est apparu publiquement pour appeler ses pairs à la désobéissance. Dans un message relayé sur les réseaux sociaux et confirmé par plusieurs médias internationaux, le colonel a exhorté les forces armées à « ne pas tirer sur le peuple » et à « protéger les citoyens contre la répression ».

Cette déclaration intervient alors que des éléments de la CAPSAT (Compagnie d’Administration et des Services des Armées de Tananarive) auraient pris position aux côtés des manifestants. L’unité aurait même escorté certains d’entre eux jusqu’à la place du 13-Mai, au cœur de la capitale, selon Reuters et The Guardian.

📰Consultez l’intégralité de l’article ICI 🔗 https://trustmag.net/article/4844

Dans ce climat explosif, des rumeurs évoquant la fuite du président Andry Rajoelina hors du pays ont circulé sur les réseaux sociaux. Le chef de l’État a tenu à les démentir fermement, assurant qu’il est « toujours à Madagascar » et qu’il « n’a jamais quitté le territoire ». Le président, qui fait face à une contestation croissante de la jeunesse et de plusieurs syndicats, appelle à la retenue et promet un dialogue national pour sortir de la crise.

11/10/2025

/ Nouakchott : le Premier ministre en tournée d’inspection du programme d’urgence de développement

Le Premier ministre mauritanien Moktar Ould Diay a entamé ce samedi une tournée d’inspection de deux jours consacrée au programme d’urgence pour le développement de la ville de Nouakchott, lancé le 20 janvier dernier par le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

Cette visite vise à évaluer l’avancement des travaux et à s’assurer du respect des délais et des normes techniques fixés dans les cahiers des charges. Le chef du gouvernement a commencé sa tournée par le chantier d’extension de la route de l’aéroport, avant de se rendre sur plusieurs sites éducatifs, sanitaires, hydrauliques et électriques des trois wilayas de la capitale.

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11/10/2025

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11/10/2025

La tension monte à Madagascar. Après plus de trois semaines de manifestations menées par la jeunesse contre la hausse du coût de la vie, la corruption et les coupures d’électricité et d’eau, la crise politique franchit un nouveau cap. Des soldats basés à Soanierana, près d’Antananarivo, ont diffusé une vidéo dans laquelle ils appellent leurs camarades d’armes à refuser d’obéir aux ordres de tirer sur les manifestants.

Dans ce message relayé sur les réseaux sociaux, ces militaires invitent leurs collègues, soldats, gendarmes et policiers, à « fermer les portes de leurs camps » et à ne pas se laisser « payer pour tirer sur leurs frères et sœurs ». L’appel, largement partagé, fait craindre un début de désobéissance au sein des forces armées, même si aucune mutinerie formelle n’a pour l’heure été confirmée par les autorités.

Face à la gravité de la situation, le ministre des Forces armées a appelé au calme et au dialogue, tandis que le président Andry Rajoelina tente de reprendre la main. Ce dernier a récemment nommé le général Ruphin Fortunat Zafisambo au poste de Premier ministre, après la dissolution du gouvernement, dans une tentative manifeste de resserrer son contrôle sur l’appareil sécuritaire.

Mais cette manœuvre peine à apaiser la colère de la rue. Le mouvement de protestation, initié par les jeunes de la « Génération Z Madagascar », ne faiblit pas. Parti d’un ras-le-bol contre les délestages et les pénuries d’eau, il s’est rapidement transformé en un mouvement de contestation politique, réclamant la démission du président…

📰Lire l’intégralité de l’article ICI ► https://trustmag.net/article/4842

11/10/2025

À trois jours de la dernière journée des éliminatoires africaines pour la Coupe du monde 2026, une déclaration du sélectionneur de la RDC, Sébastien Desabre, fait polémique. Alors que son équipe garde un mince espoir de qualification, le technicien français a semblé minimiser les chances de la Mauritanie face au Sénégal.

« Si le Sénégal perd son match et que la RDC gagne le sien, la RDC est directement qualifiée. Mais le problème, c’est la Mauritanie », a-t-il écrit sur sa page Facebook.

Une phrase interprétée par beaucoup comme une sous-estimation claire des Mourabitounes, que Desabre considère apparemment incapables de créer la surprise à Diamniadio contre les Lions de la Téranga.

Pour rappel, avant cette ultime journée, le Sénégal mène le groupe avec 21 points, suivi de la RDC avec 19 points. Le Sénégal n’a besoin que d’un nul pour valider son ticket, tandis que la RDC doit impérativement gagner et espérer une défaite sénégalaise.

Reste à savoir si cette sortie du coach congolais servira de motivation supplémentaire pour les Mauritaniens, décidés à prouver qu’ils méritent le respect sur la scène africaine.

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11/10/2025

Le président des Forces Progressistes pour le Changement (FPC) dénonce un “pillage d’État organisé” et pointe la responsabilité directe du pouvoir dans la misère sociale qui frappe la population mauritanienne.

Le rapport de la Cour des comptes continue de provoquer des secousses dans le paysage politique mauritanien. Après la publication du document qui met en lumière de graves irrégularités dans la gestion des finances publiques, la réaction du leader politique Samba Thiam ne s’est pas fait attendre. Dans un message publié sur sa page Facebook, le président des Forces Progressistes pour le Changement (FPC) et figure de la Coalition anti-système signe l’une des critiques les plus dures adressées au régime de Nouakchott depuis le début du mandat du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

Selon Samba Thiam, le rapport de la Cour des comptes révèle que plus de 13 000 milliards d’ouguiyas auraient été dilapidés ou détournés sans qu’aucune suite judiciaire ne soit donnée. Un constat qu’il résume d’une phrase tranchante : « Impunité totale ! On prend les mêmes et on recommence. » Pour le leader progressiste, cette situation traduit une culture d’impunité institutionnalisée, où les mêmes cercles de pouvoir se succèdent et reproduisent les mêmes dérives, sans rendre de comptes à la justice ni au peuple.

Samba Thiam ne se contente pas de dénoncer les chiffres : il met en parallèle les sommes colossales détournées et la souffrance quotidienne des Mauritaniens. Il rappelle que pendant que des milliards disparaissent dans les circuits opaques de la corruption, Nouakchott et plusieurs régions vivent dans la soif et les délestages permanents. Une réalité que les habitants connaissent bien : pénurie d’eau, coupures d’électricité et précarité croissante rythment le quotidien des ménages. Le leader des FPC s’indigne : « Beaucoup d’argent volé alors que la pauvreté, voire la misère, gagne du terrain ; de nombreuses familles se contentent d’un repas par jour. »

Dans sa publication, Samba Thiam dresse un tableau saisissant de la capitale mauritanienne : des dizaines de milliers de familles haratines entassées dans des quartiers insalubres, vivant dans des conditions indignes, souvent sur des terrains inondables en période de grande marée. Ce portrait brut de la capitale révèle selon lui l’échec total des politiques publiques censées réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie des plus vulnérables. Pour Thiam, cette situation n’est pas le fruit du hasard, mais la conséquence directe d’une gouvernance prédatrice : « Un pays riche, une population de miséreux, par la seule faute de ses gouvernants. »

Cette sortie virulente de Samba Thiam s’inscrit dans une offensive politique plus large de la Coalition anti-système, qui réclame depuis plusieurs mois une refondation complète de l’État et une rupture avec les pratiques de corruption qui minent le pays. Le leader des FPC met en cause l’ensemble du système politique, estimant que les institutions de contrôle, bien qu’elles dénoncent les dérives, restent dépourvues de moyens coercitifs réels pour mettre fin au détournement des deniers publics…⤵️

🔗Lire la suite de l’article ► https://trustmag.net/article/4841