
17/07/2025
Cinq présidents ou responsables africains se tiennent figés, sans drapeaux, sans sièges, sans symboles de leur pays, comme s’ils étaient des escortes ou des invités de seconde classe, et non des partenaires égaux.
Il s’agit d’une humiliation visuelle subtile mais blessante : elle ne reflète ni le prestige, ni l’égalité, ni le respect de leur représentation.
• Assis en toute confiance à son bureau.
• Entouré de symboles de la puissance américaine, il n’y a aucune trace d’un quelconque symbole africain.
Tout envoie un message :
Nous sommes l'origine, vous êtes les suiveurs
Dans le protocole international, même lors de réunions informelles, des drapeaux des deux parties ou des symboles reflétant le respect mutuel sont placés.
Quant à cette image :
• Pas de drapeau pour un pays africain.
• Aucune œuvre d’art, aucune couleur, aucun livre, aucune statue n’évoque l’Afrique.
• Même sa façon de se tenir suggère davantage une soumission qu’une représentation diplomatique.
Le message politique implicite :
L’image n’est pas une simple coïncidence ou une erreur photographique, mais une conception délibérée pour créer un symbole de la supériorité américaine contre le « silence visuel » africain.
• Comment certains dirigeants africains sont perçus aux yeux de la puissance mondiale.
• Comment le continent est visuellement et politiquement marginalisé même dans les moments de rencontre.
La leçon la plus importante :
« Si vous ne préparez pas votre propre photo, d’autres vous utiliseront comme arrière-plan pour leurs photos. »
Voici l’essentiel du message :
Les dirigeants doivent tenir compte de l’image autant que de la rhétorique.
L’image peut perdurer pendant des décennies, révélant ce qui n’est pas dit.
Il s’agit d’une image irrespectueuse de l’Afrique et elle ne représente pas une rencontre égalitaire.
C’est une leçon d’infériorité médiatique et visuelle, et les dirigeants doivent comprendre que le respect qu’on leur porte commence par leur représentation, et non par la flatterie politique.
Dans la nuit noire, la lune nous manque.