Impact News

Impact News LE DROIT D"INFORMER ET LA LIBERTE D"ECRIRE 22 Ans ! Pas même un bureau ou un ordinateur. D’ailleurs c’est sous un autre titre que le premier numéro avait paru. N.E

Lancer un journal sans aucun moyen et tenir la route pendant 22 ans, c’est l’exploit qu’a réalisé l’équipe d’Impact News en 1993. En effet, cela fait 22 ans exactement que notre journal existe et Dieu sait combien de sacrifices ont été consentis pour publier le premier numéro et assurer une production régulière par la suite. Quand un groupe d’amis prirent la décision de lancer un journal pour des

raisons sur lesquelles n’allons pas revenir car faisant désormais partie du passé, ils n’avaient strictement rien. Armés de leurs plumes et de papier comme seuls matériels, ils devaient se jeter dans le bain avec l’aide d’un mécène en la personne de Bye Aish Toofail, Soobool pour les intimes. Celui-ci, comme plusieurs de ceux qui s’étaient lancés dans l’aventure, n’avait jamais été mêlé à la chose journalistique. D’ailleurs, certains l’avaient déconseillé s’y engager, mais comme les concepteurs du projet étaient ses amis, il ne devait pas laisser tomber. S’agissant de l’équipe rédactionnelle, tous étaient des volontaires, travaillant chez eux pour se retrouver ensuite chez le maquettiste dont la maison servait de lieu de rencontre pour finaliser le produit
Initialement, le journal devait porter un autre nom. Mais en raison d’une objection d’une partie adverse, on a du opter pour Impact News. Mais le plus important c’était que le pari de lancer le journal avait été tenu. Même si c’était dans des conditions difficiles. Depuis et ce jusqu’à quelques années de cela, la parution de chaque numéro relevait d’un parcours de combattant. Mais en dépit des difficultés, on éprouvait de grandes satisfactions en voyant Impact News dans les kiosques chaque dimanche. Ce parce que c’était le fruit de notre détermination d’exister. Si nous avions pu tenir aussi longtemps en dépit des circonstances, c’est parce que nous nous acquittions de notre tâche avec notre cœur et que nous avions toujours eu le sentiment de promouvoir des causes nobles et combattions ceux qui contaminaient la société de par leurs agissements et leurs sales négoces. Pour s’être tellement investi personnellement dans cette tâche et dans la production du journal, en termes de temps et autres, un des membres en a payé chèrement sur le plan familial. Dès notre premier numéro, nous avions donné le ton en professant notre détermination d’être indépendant par rapport aux forces et aux idéologies présentes. A cet effet, dans notre premier éditorial nous tenions à nous situer sur l’échiquier en écrivant « Alors situons-nous. A gauche ? Oui. A droite ? Pourquoi pas ? Au centre ? A ne pas négliger, au cas où la gauche n’est pas sufissament a droite. Ou que la droite se sente tellement gauche. ». Tout en déclarant notre volonté de promouvoir la cause des Musulmans, nous n’avions pas manqué de rappeler que nous allions aussi défendre ceux frappés injustice ou autres passe-droits indépendamment de leur appartenance ethnique. C’est également en conformité avec nos objectifs que dans nos premiers numéros, nous avions traité de deux fléaux qui rongeaient et qui rongent toujours notre société. A savoir la drogue et la prostitution. Avec force témoignages. Notre véritable envol, nous allions le prendre en évoquant l’affaire Ketan Somaia et son corrolaire, le lancement de la Delphis Bank et d’autres trafics d’influence dans le sillage de ces affaires. L’affaire Banker et le scandale de falsification du Diary Book de la police après les émeutes de Camp Chapelon sont d’autres exemples de notre volonté d’assainir des situations malsaines. Ces campagnes, nous les avons payé assez chères avec le nombre de procès qu’on a eus sur la tête. Mais cela n’avait en aucune façon entamé notre moral. Qui plus est les commentaires d’un juge, dans son jugement, après un procès qu’on nous avait intenté sont devenu la devise de notre journal. Un autre front sur lequel nous n’avons jamais fait des compromis, c’est l’organisation du Hajj. Nous n’avons pas eu cesse de dénoncer ceux qui faisaient de l’argent sur la tête des pèlerins. Sous ce chapitre, même si beaucoup reste encore à faire, nous ne baissons pas les bras, et continuons d’apporter notre contribution pour améliorer les conditions dans lesquelles nos compatriotes de foi islamique font le pèlerinage. En ce jour d’anniversaire, nous faillirons à notre tache si nous ne remercions pas tous ceux qui nous ont soutenus dans des moments difficiles : nos lecteurs, nos collaborateurs pour leur fidélité, annonceurs et placiers.

26/07/2025
Tareq's Last Magic Trick ❤️Tareq was a man of many passions. He loved music, photography, watchmaking, woodcraft, litera...
14/07/2025

Tareq's Last Magic Trick ❤️
Tareq was a man of many passions. He loved music, photography, watchmaking, woodcraft, literature, cinema, fishing, and kitesurf. But today I wanted to talk about Tareq's magic.
He often left people flabbergasted or wondering after an act. He'd always find a way to surprise you in any way he could, and that's why he was so fond of magic tricks. Tareq lived by that book. This past week, I have learned a lot about my brother. I have heard so many stories since last Sunday, and have seen so many people gather on this beach, facing the maelstrom blue of the ocean.
What I gathered from these stories is that he would suddenly appear in your life, leaving a mark deeply etched in your heart, and disappear, just like the best magic tricks in his arsenal. And just like that, he also disappeared doing what he loved.
I will probably never see my brother again.
Our sorrow is as deep as the abyss where he now lies at peace. I will miss you very much, brother...
You always had such a flair for the drama. You always cared so much about the people you loved, forever bringing gifts that seemed random at times, but carried so much meaning and attention when you really thought about it.
This past week was your last gift to the world. Seeing everybody rush to the scene was a true sight to behold. Everybody turning every rock to look for you... but you had already performed your most brilliant feat, its magic forever beyond our grasp.
You brought us so close, closer than ever.
You taught us all a lesson, and you went out with a bang.
You taught us the lesson of love, solidarity, empathy, and how precious living to the fullest truly means.
All the events that unraveled before our eyes this past week will change us forever. Today I can rest knowing that we did our absolute best, and have absolutely no regret, thanks to our beautiful family and friends. We went above and beyond the horizon and received so much love and support from the people who crossed paths with you. You showed us how much we as humans can care about each other, and how love and attention can bring all our people together.
For that, I thank you Tareq, and all the volunteers, on site or in thought, for your unconditional support.
Right now, I still feel like you'll suddenly reappear to complete your magic trick. But you can leave the rest to us now and repose with Granny. You'll reappear for us, a constant presence, every time we carry you in our thoughts and every time we'll be feeling the saline embrace enjoying what we love ❤️
Adel Narod

11/07/2025

Edito (Sedley Assonne)
Nos limites.
La famille Narod vit dans l’inquiétude depuis quatre jours, suite à la disparition en mer de Tareq. »On est dans l’attente, ça devient dur. », nous dit Rachael, sa mère.
Même si la maman nous dit que « nous avons bénéficié de toute l’assistance voulue » de la part des gardes-côtes, il n’en reste pas moins que notre île, étant connue comme une destination touristique, et aussi entourée d’un territoire marin, il importe de se pencher sur les défaillances qui surviennent dans des cas de ce genre.
Car, si on remonte aux années 70/80, quand le baron Arnaud de Rosnay, lui aussi un passionné, voire un pionnier, du kitesurf (ce mot n’existait pas encore à l’époque), disparut au large de son île natale, quelles sont les dispositions qui ont été prises pour que de tels accidents ne surviennent plus ? Cette interrogation ne constitue, en aucun cas, un blâme pour l’Etat, puisque les kitersurfeurs savent, comme les pilotes d’avion, de bolides de Formule 1 et autres métiers, savent qu’ils prennent des risques quand ils prennent la mer.
Tareq connaissait justement ce « spot » du Morne, connu des kitesurfeurs du monde entier. C’est dire qu’il allait en terrain connu, et que la question de risques ne se posait pas. Mais comme il y a toujours des impondérables, surtout que le temps fait sa capricieuse ces temps-ci, il est possible qu’une vague ait été de trop. Mais, sans pointer du doigt qui que ce soit, situons quand même les responsabilités.
Comme souligné pour le baron de Rosnay, ce n’est pas la première fois qu’un accident de ce genre se produit. Justement, après la disparition d’un pêcheur, nous avions parlé de la Commission de l’Océan Indien. Et suggéré que cette instance, qui regroupe les Etats de la région, faut-il encore le rappeler, se dote d’un navire qui puisse intervenir immédiatement pour sauver des vies humaines. On peut nous dire que la COI n'a jamais eu le budget requis pour se pourvoir d’un tel vaisseau.
Mais la France étant la principale bailleuse de fonds de la COI, ceux qui ont présidé aux destinées de cette instance depuis sa création, auraient très bien parler de ce projet aux Français. D’autant plus que l’océan indien a aussi ses migrants, qui partent des Comores pour rallier Mayotte, ou de l’Afrique pour chercher asile dans ce département. On a aussi eu des Srilankais qui ont atterri à la Réunion. Sans oublier des Mauriciens qui se retrouvent souvent en difficulté, soit après trafic de drogue, ou parties de pêche.
Souvent, la marine française, ou les autres bateaux étrangers naviguant dans les eaux india-océaniques, portent secours à ces naufragés. Mais tout cela se fait sans que la COI ne se sente concernée, et ce n’est pas normal. Cette instance aurait dû être le principal outil de surveillance, marine et terrestre, dans la région. Et comme dans le cas de Tareq, la COI aurait dû être aux premières loges pour coordonner les opérations de secours. Cela ne se fait pas, parce que la COI a ses raisons d’exister que la raison ne connaît pas. Et c’est fort dommage. Car, nombre de vies humaines auraient pu être sauvées depuis la création de cet organisme. Il n’est d’ailleurs pas trop t**d pour qu’un ressaisissement se fasse du côté de son quartier-général !
Cela dit, il y a les Etats : L’île Maurice, Madagascar, la Réunion (territoire français), Madagascar, les Comores, les Seychelles et Mayotte. Au-delà des questions de souveraineté, les responsables de ces Etats auraient dû s’entendre pour que, dans le cas qui nous concerne, chaque Etat déclenche un service de secours. C’aurait dû être une priorité, puisque cet océan qui nous sépare devient souvent tombeau pour beaucoup de nos ressortissants. Et cela remonte même jusqu’aux pires moments de l’esclavage et de l’engagisme. Quand les « civilisés » préféraient jeter ces « sauvages » à la mer. Pour ne pas embarrasser leur cargaison.
Nous sommes aujourd’hui des civilisations, avec nos propres histoires. Mais aussi une histoire commune. Car, esclaves et engagés ont atterri dans les îles de la région. Et une des priorités des Etats aurait été de dire « plus jamais ça » ! Afin que plus personne ne devienne victime de la mer. Mais ce qui est arrivé à Tareq montre encore une fois nos limites. Et si on a déjà évoqué les manquements de notre garde-côte nationale, nous ne sommes pas certains que ce département soit pourvu des équipements dernier cri pour porter assistance à une personne, dont on n’a plus de nouvelles depuis quatre jours !
Nous ne blâmons pas ces fonctionnaires de la mer. Mais, nous plaidons pour que de tels cas ne surviennent plus. Même s’il y a des risques pour tout un chacun. D’ailleurs, si j’étais responsable de ce département, j’aurais profité du cas Tareq pour demander publiquement au gouvernement de donner encore plus de moyens à la National Coast Guard. Pour qu’elle puisse intervenir plus promptement, même en pleine nuit.
On sait aussi que la police dispose d’un hélicoptère, mais quid d’un appareil qui puisse voler de nuit, et détecter trace de vie humaine à l’aide de l’infrarouge ? Disposons-nous d’un tel équipement ? Si non, n’est-il pas temps de le commander ? En fait, il faut agir et réagir, et très vite, dès qu’il y a détresse humaine en mer. Car, Tareq aurait pu être notre proche. Nous invitons donc qui de droit à mettre en place un protocole de sauvetage, impliquant la COI, les responsables de gouvernement, les pêcheurs, et autres pratiquant des métiers et plaisirs de la mer, et que ce protocole inclut un plan de prévention.
Comme le baron Arnaud de Rosnay, comme ces pêcheurs, Tareq a pris la mer. Mais personne ne peut se targuer d’avoir pu apprivoiser ce mastondonte liquide. ».C’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme », chantait Renaud Séchan. Depuis des siècles, la mer indienne revendique sa part de vies humaines. Mais ce n’est jamais une raison de rester les bras croisés. Tant que nous pouvons en sauver, faisons-le. En mémoire du mémorable, aurait dit Edouard Maunick. Surtout en mémoire de tous ceux qui ont laissé leurs traces au plus profond de l’océan.
Nous sommes de tout cœur avec la famille de Tareq. Et nous prions ceux concernés de comprendre que nos mots n’ont pour seul but que d’éviter que la mer nous vole nous proches. Donnons-nous donc les moyens d’éviter de tels drames !

09/07/2025

Search for Tareq Narod (from his mum)
Once again, thank you everyone for your amazing support. We had even more people and boats show up to help in our efforts.
A lot of ground was covered on foot and at sea. On foot, the terrain is often not very accessible and at large the sea is very rough, so keep it up everyone, because we still need your help !
Tomorrow, we are directing our efforts towards the west and northwest side of the island. Currents show that by now, he could be heading towards this directions.
We need:
- Boats (recommended distance: 30km from shore)
- Help on foot
- Drones (from land)
Targeted areas for boats:
- from Black River heading north
- Pte aux canoniers Heading south
Targeted areas on foot:
- Areas not covered yet in the south
- The cliffs in Flic en flac, Albion, Montagne Jaco
- Baie du tombeau (this area is populated but people might not be aware)
- Pte aux piments
We are still counting on you guys, we are not giving up and we'll keep searching.

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06/06/2025

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02/05/2025

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