15/11/2025
PAUL RAYMOND BÉRENGER : POURQUOI IL QUITTE, ET POURQUOI LE PAYS S’ENFONCE
Depuis plusieurs semaines, les signaux ne trompent plus : Paul Raymond Bérenger est prêt à quitter la coalition gouvernementale. Alors que la majorité des ministres s’accrochent à leurs privilèges, une autre réalité émerge — un malaise profond, devenu impossible à ignorer.
Bérenger semble avoir compris quelque chose que beaucoup refusent encore d’admettre : le pays ne va pas bien, et le Parti Travailliste, en seulement quelques mois, s’est enfoncé dans une impopularité spectaculaire. Les décisions prises au sommet de l’État suscitent inquiétude, frustration et désillusion dans la population.
1. Le choix du Commissaire de Police : la goutte de trop
Le renouvellement du mandat du Commissaire de Police aurait été le point de rupture décisif. Alors que la criminalité inquiète, que le trafic de drogue détruit des familles entières et que la population réclame une action ferme, le pays avait besoin d’un changement fort à la tête de la police — un leadership plus énergique, plus crédible, plus indépendant.
Pour Bérenger, reconduire le statu quo démontre une absence de volonté de réformer. Ce choix envoie un mauvais signal : celui d’un gouvernement incapable de prendre les décisions difficiles que la situation nationale exige.
2. La réforme électorale enterrée : une trahison silencieuse
Avant les élections, les partenaires de la coalition avaient promis une modernisation du système électoral. Un engagement solennel, signé, communiqué au public. Un an plus t**d : rien. Pas une ligne. Pas un projet. Pas un calendrier.
Pour le MMM, cette inaction est un reniement grave. Rester dans un gouvernement qui a gelé des réformes essentielles mettrait en péril la crédibilité du parti.
3. Le pays glisse… et le Parti Travailliste aussi
En seulement quelques mois, le pays s’est engagé dans une trajectoire inquiétante : coût de la vie en hausse, promesses non tenues, institutions sous pression, frustration nationale grandissante. Le Parti Travailliste subit désormais une chute de popularité brutale.
Bérenger, stratège expérimenté, voit le mur arriver. Il refuse de rester attaché à un gouvernement qui perd la confiance du peuple. Le MMM n’a aucune intention de couler avec lui.
4. Pourquoi Bérenger part ? Pour éviter que l’histoire le juge.
Dans ces conditions, le choix devient simple : partir maintenant ou être associé aux échecs d’un gouvernement qui perd pied. Bérenger ne veut pas rester dans un cabinet où les dossiers urgents sont mal gérés, où les promesses ne sont pas tenues et où la confiance publique s’effondre.
Conclusion : Le MMM se repositionne, le PTR s’enfonce
Si la rupture se confirme, elle marquera un tournant majeur. Le MMM tentera de redevenir une force d’espoir et de réforme. Bérenger cherchera à protéger son héritage politique. Le PTR, lui, poursuivra son mandat… mais avec une population de plus en plus désenchantée.
Une chose est certaine : le pays traverse une période difficile, et si rien ne change, le Parti Travailliste risque de payer le prix politique le plus lourd.
Depuis plusieurs semaines, les signaux ne trompent plus : Paul Raymond Bérenger est prêt à quitter la coalition gouvernementale. Alors que la majorité des ministres s’accrochent à leurs privilèges, une autre réalité émerge — un malaise profond, devenu impossible à ignorer. Bérenger se...