03/04/2025
*🇧🇫🇲🇱🇳🇪🇷🇺L'Aube d'une Nouvelle Alliance : Regards Croisés sur l'AES et la Russie*
Dans une conférence de presse, les chefs des diplomaties de l'Alliance des États du Sahel (AES) et de la Russie ont dressé un tableau saisissant de leur coopération grandissante. Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, a ouvert le bal en qualifiant la création de l'AES de « deuxième réveil de l'Afrique », soulignant l'ambition de Moscou de contribuer à une nouvelle architecture de sécurité africaine.
La Russie s'est engagée à soutenir la formation d'une force armée conjointe de l'AES, promettant consultations, armement et instructeurs. Lavrov a également annoncé la régularisation du format quadripartite Russie-AES, avec des rencontres annuelles. Un chiffre a particulièrement frappé les esprits : les échanges commerciaux entre la Russie et l'AES ont été multipliés par dix en un an.
Les accusations ont fusé, Lavrov pointant du doigt le soutien occidental aux « terroristes » du Sahel via Kiev, tandis que l'AES exprimait son soutien aux initiatives russes à l'ONU.
Abdoulaye Diop, le ministre malien, a renchéri en qualifiant l'Ukraine d'« État terroriste », accusant Kiev de soutenir les groupes terroristes sahéliens. Il a dénoncé les actions de « sponsors étatiques étrangers et d'acteurs régionaux » compromettant la sécurité du Sahel, et a annoncé le projet de forces armées conjointes AES pour contrer ces menaces. L'avenir linguistique de l'AES, post-retrait de l'OIF, ne pose « aucun problème », l'alliance comptant promouvoir ses langues nationales. Diop a salué le « partenariat stratégique ouvert » avec la Russie et a exprimé le souhait de bâtir des liens avec les BRICS.
Bakary Yaou Sangaré, le ministre nigérien, a révélé l'ouverture prochaine d'une ambassade russe au Niger, rappelant que la Russie a été « le premier pays à être présent à nos côtés » après l'arrivée du CNSP au pouvoir.
Enfin, Karamoko Jean-Marie Traoré, le ministre burkinabé, a souligné les