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Zone de libre-échange continentale Africaine : Bientôt une stratégie de mise en œuvre pour le Burkina  Les acteurs du mo...
17/04/2021

Zone de libre-échange continentale Africaine : Bientôt une stratégie de mise en œuvre pour le Burkina

Les acteurs du monde du commerce se sont réunis mercredi 14 et jeudi 15 avril 2021 à Ouagadougou. La rencontre a eu pour objectif l’examen et la validation de la stratégie nationale de mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale Africaine (ZLECAF) du Burkina Faso.
Le ministère de l’industrie, du commerce et de l’artisanat avec l’appui de ses partenaires techniques a initié un atelier national d’examen et de validation de la stratégie nationale de mise en œuvre de la ZLECAF du Burkina Faso. Sur les objectifs dudit atelier, le secrétaire général du ministère en charge du commerce, Boubacar Traoré, a indiqué qu’il s’agit de se pencher sur les documents afin de procéder à leur adoption.
« L’objectif de cet atelier, c’est de valider un certain nombre de documents que nous avons élaborés. Il s’agit d’abord du document de diagnostic. Ensuite, les consultations ont permis de proposer des documents stratégiques pour la mise en œuvre du ZLECAF au niveau du Burkina Faso et enfin, il y a le plan d’action », a-t-il laissé entendre.
Durant 48 heures, les acteurs du secteur du commerce ont échanger sur l’état d’avancement du processus. Aussi, ils feront le point des actions déjà menées. L’élaboration d’une feuille de route est également dans le programme.
Une fois adoptée, la stratégie de mise en œuvre de la ZLECAF permettra au Burkina Faso de se hisser parmi les 10 premiers pays africains à disposer d’une stratégie nationale. Dans la poursuite de cet objectif, la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) a apporté son appui à cette stratégie nationale qui est envisagée.
Selon Mahamoudou Sebogo, économiste à la CEA, c’est à la commission d’amener les pays à adhérer à l’accord. Aussi, il a souligné que la CEA a un leadership au sein du système des Nations Unies.

06/10/2020

L’harmonisation des normes à travers l’Afrique est vitale pour la réalisation du potentiel commercial et d’industrialisation de la ZLECA

Addis-Abeba, le 3 octobre 2020 (CEA) - Le rapport, intitulé « Identifier les produits prioritaires et les chaînes de valeur pour l’harmonisation des normes en Afrique », publié conjointement par le Centre africain pour la politique commerciale (ATPC), de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), l’Organisation africaine de normalisation (ARSO) et la Commission de l’Union africaine (CUA) a été lancé lors d’un webinaire destiné à lancer une série de publications des Infrastructures de qualité panafricaines (PAQI) à l’appui de la mise en œuvre de la ZLECA.
Les différentes publications ont été lancées par S.E. M. Albert Muchanga, Commissaire du Département du commerce et de l’industrie de la CUA et S.E. Mme Josefa Leonel Correia Sacko, Commissaire à l’économie rurale et à l’agriculture de la CUA, Mme Celestine O. Okanya, Présidente de PAQI, et ont été modérés par le M. Hermogene Nsengimana, Secrétaire général de ARSO et co-modérées par M. Oswald S. Chinyamakobvu, Conseiller technique principal de la CUA.
S’exprimant lors du webinaire, M. David Luke, Coordinateur de ATPC, souligne que l’Accord sur la ZLECA a le potentiel de changer la donne pour l’industrialisation de l’Afrique, mais on reconnaît largement que l’industrialisation et le potentiel commercial de la ZLECA ne seront pas réalisés sans systèmes d’infrastructures de qualité adéquates, y compris de métrologie, de normalisation, d’accréditation, de gestion de la qualité et d’évaluation de la conformité.
Il salue en outre les « progrès significatifs dans l’harmonisation des normes au niveau de la Communauté économique régionale (CER) », tout en soulignant que « des lacunes subsistent et que les efforts des CER n’ont pas été suffisamment coordonnés au niveau continental ».
Mme Lily Sommer, Experte en commerce au Centre africain pour la politique commerciale, a présenté les principales conclusions et recommandations du rapport, soulignant que la ZLECA offre une opportunité pour les CER existantes d’exploiter les opportunités de marché sous-exploitées dans d’autres pays africains (en dehors de leurs CER actuelles). Elle note que l’analyse du rapport a identifié un chevauchement significatif dans les chaînes de valeur régionales prioritaires (CVR) pour les CER, indiquant un point d’entrée pour développer des chaînes de valeur compétitives entre les CER. Les chaînes de valeur communes identifiées dans les CER comprennent l’agro-industrie, la valorisation des minéraux, les produits du bois, le fer et l’acier, le coton et les textiles. Mme Sommer conclut en partageant une liste de produits prioritaires identifiés pour l’harmonisation des normes sur la base de l’analyse, à savoir le ciment de Portland, le poisson, le lait, les fruits, les huiles alimentaires, les céréales, les automobiles et l’eau minérale.
Les discussions soulignent la nécessité que le processus d’harmonisation des normes continentales soit étayé par a) les accords OTC et SPS existants de l’OMC en tant que sources de meilleures pratiques, mais avec des adaptations aux besoins de développement de l’Afrique ; b) des structures continentales pour soutenir le développement des normes de qualité africaines, telles que ARSO ; c) les catalogues d’harmonisation des normes des CER existants, qui fournissent déjà des normes harmonisées entre les pays au sein d’une même CER ; d) les priorités de la chaîne de valeur qui sont communes à toutes les CER et qui offrent un potentiel de liens solides en amont et en aval. M. Luke conclut en annonçant le nouveau projet de collaboration de la CEA avec ARSO pour développer des documents d’information sur le secteur des médicaments traditionnels. Il note qu’environ 80 pour cent de la population vivant en Afrique dépend des formes traditionnelles de médecine pour répondre à leurs besoins en matière de soins de santé, mais la médecine traditionnelle africaine souffre d’un grave manque de documentation qui peut conduire à un usage incorrect. Le projet est susceptible de contribuer à garantir la qualité, la sécurité et l’efficacité des médicaments traditionnels.

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La Section des communications
Commission économique pour l’Afrique
BP 3001
Addis-Abeba (Éthiopie)
Tél. +251 11 551 5826
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05/10/2020

Communiqué de presse



La CEA et l’IIF accueillent des investisseurs privés, ministres africains des finances et du développement pour discuter du rôle des capitaux privés pendant la crise et de la relance post-pandémique


Washington, DC, le 1er octobre 2020 - La Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et l’Institut de la finance internationale (IIF) ont publié la déclaration suivante après une réunion virtuelle où participaient des délégués représentant les ministères africains des finances et du développement et de la communauté des créanciers privés afin de discuter du rôle du secteur privé dans le soutien aux pays à faible revenu pendant la crise de COVID-19 et dans la promotion du développement post-pandémique.
« Nous convenons tous que l’accès aux capitaux privés est essentiel à la croissance économique et au développement, à la relance post-COVID-19, ainsi qu'à l’amélioration du niveau de vie et à la création d’une plus grande prospérité en Afrique. Compte tenu de l’importance du capital privé et de son rôle croissant en Afrique au cours de la dernière décennie, il est essentiel que les pays disposant d’un accès aux marchés et d’un cadre macroéconomique approprié continuent de pouvoir y accéder en complément du financement concessionnel. Un certain nombre de ces pays ont poursuivi des politiques visant à accroître la confiance des investisseurs, attirer les investissements, obtenir un meilleur accès au marché et réduire le coût du capital - ces efforts doivent être encouragés. De même, de nouvelles initiatives visant à réduire davantage le coût du capital doivent être encouragées et mises en œuvre rapidement - comme la création de marchés de pension pour les émissions frontières dans le cadre de la facilité de liquidité et de durabilité. Lorsque des liquidités supplémentaires peuvent être fournies, elles doivent être la priorité ».
Concernant les discussions à venir sur l’Initiative de soutien au service de la dette publique (DSSI) du G20 lors des assemblées annuelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, le groupe note que la prolongation de ladite Initiative bilatérale jusqu’en 2021 offrirait un allégement de la dette indispensable. Tous les pays créanciers sont encouragés à participer pleinement à l’Initiative de soutien au service de la dette publique prolongée.
En outre, le groupe déclare que « les prochaines réunions devront inclure une discussion sur la façon de capitaliser les institutions financières internationales afin qu’elles puissent poursuivre des cadres de rehaussement de crédit avec les pays emprunteurs et le secteur privé afin de réduire les effets du COVID-19 sur les plus pauvres et les plus vulnérable.
« Aucun pays n’est entré dans la crise dans la même position, et leur situation économique continue de refléter la diversité du continent africain. En conséquence, nous recommandons une approche au cas par cas pour résoudre toute éventuelle insolvabilité comme solution la plus viable. Cependant, nous prenons également note des travaux du FMI sur un nouveau cadre de restructuration de la dette qui permettra aux pays désireux de participer d’y participer.
« Toutes les parties prenantes, y compris les pays débiteurs et le secteur privé, doivent avoir un siège à la table et leurs points de vue doivent être pris en considération. Nous encourageons vivement une consultation ouverte, inclusive et transparente avec les créanciers privés et les souverains africains alors que des options de réforme sont envisagées dans les initiatives du secteur privé. ainsi que le cadre de restructuration de la dette, et sur la base de la conférence des Nations Unies sur le financement du développement qui vient de s’achever ».
Représentant le secteur privé, l’IIF a aidé à coordonner les points de vue de plus de 100 des plus grands gestionnaires d’actifs, de banques et d’autres institutions financières au monde fournissant des financements privés aux nations et aux entreprises via des euro-obligations, des prêts syndiqués, des financements commerciaux et d’autres structures de crédit à travers le continent africain. Ces investisseurs apportent une expertise et une expérience significatives en Afrique et dans d’autres marchés émergents, et représentent un total d’actifs sous gestion de plus de 45 000 milliards de dollars.
Cette réunion fait également suite aux réunions des ministres des finances et du développement que la CEA a convoquées dans le cadre de son soutien aux États membres sur la crise et s’inscrit dans le cadre d’un dialogue continu entre les secteurs public et privé. Le groupe accepte de faire un suivi le cas échéant.
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À propos de la CEA
Créée par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies (ONU) en 1958 en tant que l'une des cinq commissions régionales de l’ONU, la CEA et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l’intégration intrarégionale et promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique.
Composée de 54 États membres et jouant un double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique. La CEA est bien placée pour apporter des contributions uniques visant à relever les défis de développement du continent.

À propos de l’IIF
L’Institut de finance internationale est l’association mondiale de l’industrie financière, avec plus de 450 membres de plus de 70 pays. Sa mission est d’accompagner le secteur financier dans la gestion prudente des risques ; développer des pratiques industrielles saines ; et plaider en faveur de politiques réglementaires, financières et économiques qui sont dans l’intérêt général de ses membres et qui favorisent la stabilité financière mondiale et une croissance économique durable. Les membres de l’IIF comprennent des banques commerciales et d’investissement, des gestionnaires d’actifs, des compagnies d’assurance, des fonds souverains, des fonds spéculatifs, des banques centrales et des banques de développement.

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Présentation de la Plateforme africaine de fournitures médicales (AMSP): impliquer les États membres de la CEDEAONiamey ...
02/10/2020

Présentation de la Plateforme africaine de fournitures médicales (AMSP): impliquer les États membres de la CEDEAO
Niamey (Niger), le 30 septembre, 2020 – À l'initiative de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), à travers son Bureau sous-régional pour l'Afrique de l'Ouest (SRO-WA), en partenariat avec Afreximbank, les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) et l'Envoyé spécial de l'Union Africaine, Strive Masiyiwa, un webinaire de haut niveau des parties prenantes sur la Plateforme africaine de fournitures médicales (AMSP) a été organisé Mardi.
Cette réunion qui s'est déroulée en marge de la troisième réunion du Comité ministériel de coordination de la COVID-19 de la CEDEAO en charge de la santé (CMC) a été organisée en collaboration avec la Commission de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et l'Organisation Ouest-Africaine de la Santé (OOAS).
Le webinaire de haut niveau des parties prenantes a présenté aux Ministres de la Santé et des Finances des États membres de la CEDEAO les opportunités offertes par l'AMSP, ainsi que sa structure. La réunion a fourni les informations nécessaires sur la Plateforme qui permettraient aux Gouvernements des États membres de la CEDEAO, aux opérateurs du secteur privé et aux autres parties prenantes d'accéder et de tirer parti des avantages de la plate-forme, en particulier compte tenu de la propagation incessante de la pandémie de COVID-19 sur le continent et ses impacts sur les vies humaines et les sources de revenus.
Lors de son discours introductif, le Président de la Commission de la CEDEAO, M. Jean Claude Kassi Brou a déclaré que l'AMSP est « un très bon développement et complètera la décision antérieure que nous avons prise à la CEDEAO de parrainer les fabricants locaux dans l'approvisionnement en matériel médical nécessaire à la riposte à la pandémie de COVDI19 ».
« La participation de la Plateforme africaine de fournitures médicales à cette réunion du Comité ministériel de coordination de la COVID-19 de la CEDEAO est donc opportune et tournée vers l'avenir », a-t-il ajouté.
Le Ministre de la Santé du Ghana, Président des Ministres de la Santé de l'Assemblée de la CEDEAO, Hon. Kwaku Agyeman-Manu a déclaré : « La Plateforme africaine de fournitures médicales est donc d'un grand intérêt étant donné les dimensions de l'initiative pharmaceutique qui favorisent l'accès à des médicaments de qualité sûrs et abordables en Afrique grâce à des achats groupés ainsi qu'à la production locale ».
Le Président de l'Assemblée des Ministres de la Santé de la CEDEAO a de ce fait encouragé ses homologues à « explorer les opportunités que la Plateforme africaine de fournitures médicales vise à créer et à tirer profit de ces opportunités dans l'intérêt de l'économie de la région et de l'économie de chaque pays ».
Prenant la parole au nom du Dr Vera Songwe, Secrétaire exécutive de la CEA, la Directrice du Bureau sous-régional pour l'Afrique de l'Ouest de la CEA, Ngone Diop, a expliqué que « Pour exploiter pleinement l'opportunité des initiatives de la Plateforme africaine de fournitures médicales et de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), il est crucial que les États membres ratifient le traité de l'Agence africaine des médicaments (AMA) pour réglementer et harmoniser efficacement les produits médicaux afin que le continent puisse atténuer les normes de médecine circulant dans la région et préserver les vies ».
« Nous devons tous faire de notre mieux pour exploiter réellement les nombreux potentiels de cette plateforme et la CEA, en partenariat avec la CEDEAO, fournira les appuis nécessaires à nos États membres pour répondre à la COVID19 et à utiliser cette plateforme très innovante », a conclu Ngone Diop.

Pour plus d’informations, veuillez contacter : Tahirou Gouro, Chargé de Communication, CEA- BSR/AO,
Email: [email protected]
Bureau Sous-Régional pour l’Afrique de l’Ouest
428 Avenue du Fleuve Niger
B.P. 744
Niamey, Niger

Web : www.uneca.org

African Economic Conference 2017 : Call for papers The African Economic Conference 2017 is jointly organized by the Economic Commission for Africa, the African Development Bank and the United Nations Development Programme and will be held in Addis Ababa from 4 to 6 December 2017. Language English Re...

25/09/2020

La Secrétaire exécutive de la CEA appelle à des actions et interventions accélérées pour relever les défis particuliers des Pays en développement sans littoral

Addis-Abeba, Éthiopie, le 23 septembre 2020 (CEA) - La Commission économique pour l’Afrique (CEA) a participé ce mercredi, à la Réunion ministérielle annuelle des ministres des affaires étrangères des Pays en développement sans littoral et a souligné la nécessité d’un soutien soutenu et cohérent aux Pays en développement sans littoral en Afrique.
Dans ses remarques, la Secrétaire exécutive de la CEA, Vera Songwe, déclare que l’Afrique abrite la majorité des Pays en développement sans littoral du monde qui continuent de faire face à des défis particuliers en matière de commerce et de développement en raison de leur manque d’accès territorial à la mer et de leur éloignement géographique des marchés internationaux affectant ainsi leur quête de développement économique.
« Les Pays en développement sans littoral souffrent d’un manque de compétitivité de leurs exportations et de leurs importations, ainsi que de la réduction du pouvoir d’achat de leurs populations, ce qui les défavorise davantage par rapport aux PDSL », indique Mme Songwe.
Elle dit qu’aujourd’hui plus que jamais, le multilatéralisme est nécessaire, d’autant plus que le redoutable et affreux coronavirus continue sévir dans le monde et affecter les chaînes d’approvisionnement mondiales.
« Nous avons besoin du multilatéralisme pour apporter un soutien cohérent et durable aux Pays en développement sans littoral. Ils nécessitent davantage de besoins spéciaux que les autres pays », affirme Mme Songwe, ajoutant que le COVID-19 a mis en évidence la nécessité de renforcer le multilatéralisme à l’avenir.
« Le déficit en infrastructures de l’Afrique, y compris les coûts de logistique élevés qui en résultent, reste l’un des principaux obstacles à la croissance. En ce qui concerne les infrastructures énergétiques, par exemple, 30% seulement des personnes vivant dans les Pays en développement sans littoral africains avaient accès à l’électricité en 2017, derrière tous les Pays en développement sans littoral et du monde.
La Secrétaire exécutive de la CEA déclare que le taux de pauvreté était élevé dans les Pays en développement sans littoral africains avec une moyenne de 55,8 pour cent par rapport à la moyenne de tous les autres pays africains située à 8,4 pour cent.
Le PIB moyen par habitant dans les Pays en développement sans littoral africains est de 1 506 dollars, tandis que celui des autres pays africains est de 5 208 dollars.
Mme Songwe appelle à des actions et des interventions accélérées pour relever les défis particuliers liés à l’enclavement afin de garantir que ces pays ne soient pas laissés pour compte.
Elle dit que le COVID-19 aggrave les terribles réalités des Pays en développement sans littoral africains, mais ajoute qu’il y a également des opportunités pour rebâtir plus solide après la pandémie. Mme Songwe ajoute que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) est essentielle pour résoudre certains des défis auxquels sont confrontés les Pays en développement sans littoral, en particulier créer de la valeur ajoutée aux produits, des emplois et assurer la paix et la sécurité dans ces pays.
Elle précise que tirer parti des technologies numériques est essentiel pour garantir l’intégration des Pays en développement sans littoral dans les chaînes de valeur mondiales. Et évoque également l’importance de l’identité numérique pour les populations des Pays en développement sans littoral africains ; l’égalité hommes-femmes ; l’énergie ; et l’éducation.
Pour sa part, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, déclare que l’ONU est prête à soutenir les Pays sans littoral à se remettre du COVID-19.
Il appelle les Pays en développement sans littoral à mettre en œuvre six principes clés pour une relance positive pour le climat : investir dans les emplois et les secteurs verts ; ne pas sauver les industries polluantes ; mettre fin aux subventions aux combustibles fossiles ; prendre en compte les risques et opportunités climatiques dans toutes les décisions politiques et financières ; travailler ensemble ; et ne laisser personne pour compte.
« Le système des Nations Unies continuera à vous soutenir dans vos efforts visant à réaliser un développement durable et inclusif pour vos peuples alors que vous combattez et finalement vous vous remettez de la crise du COVID-19 », déclare M. Guterres.
Le Président de l’Assemblée générale, Vulcan Bozkir, appelle les ministres des affaires étrangères à redynamiser les efforts collectifs pour réaliser les ODD à travers la Décennie d’action.
La réunion virtuelle de haut niveau en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies avait pour objectif d’examiner les progrès accomplis dans la mise en œuvre du Programme d’action de Vienne pour les Pays en développement sans littoral pour la décennie 2014-2025 - le cadre de développement historique visant à faire face aux circonstances spéciales des pays sans littoral et faciliter leur intégration dans l’économie mondiale.
Elle a également permis aux ministres et aux hauts fonctionnaires de partager leurs connaissances, leurs expériences et de suggérer des recommandations et des opportunités pour accélérer la mise en œuvre du Programme d’action de Vienne et du Programme 2030.

26/08/2020

Les entreprises africaines se tournent vers les nouvelles technologies en réponse à la pandémie de COVID-19

Addis-Abeba, le 24 août 2020 (CEA) - La Commission économique pour l’Afrique, conjointement avec International Economics Consulting Ltd, a publié le rapport de la deuxième enquête globale sur la pandémie de COVID-19 et ses effets économiques en Afrique. L’enquête en ligne a été menée du 16 juin au 20 juillet pour fournir un aperçu des effets de la pandémie sur l’activité économique des entreprises à travers l’Afrique, en identifiant les défis auxquels elles sont confrontées ainsi que leurs actions pour y remédier.
Les résultats de l’enquête montrent que les trois principaux défis que rencontrent les entreprises sont : a) des opportunités réduites de rencontrer de nouveaux clients ; b) une baisse de la demande, et c) un manque de trésorerie. Les entreprises ont subi de graves perturbations à la fois de l’offre et du marché en raison du COVID-19, les prix élevés ou injustes étant considérés comme une préoccupation majeure. Les réactions des entreprises sur l’aide gouvernementale sont mitigées avec près des deux tiers des répondants indiquant une satisfaction modérée à nulle. En conséquence, 50% des répondants ont approché des institutions financières dont 25% ont obtenu des réponses positives ; parmi ces derniers, 42% n’étaient pas satisfaits du service en raison des taux d’intérêt élevés, des retards et / ou des exigences de garantie.
En ce qui concerne leurs performances, les entreprises tournent actuellement à environ 50% de leur capacité. Les revenus des entreprises devraient chuter d’environ 18% en 2020 (par rapport à 2019) et les licenciements augmenter de 20% au cours des trois prochains mois. Pourtant, la situation aurait pu être pire si une part importante des salariés (27%) n’avait pas pu travailler à distance. Il convient de noter que les options de travail à distance se sont avérées plus difficiles pour les micro, petites et moyennes entreprises (MPMEs), en particulier celles du commerce de marchandises, dont les performances ont été relativement plus négativement affectées que les grandes entreprises et plus généralement celles impliquées dans les services. De plus, les femmes courent plus de risques d’être licenciées que les hommes, ce qui est cohérent avec le fait que, dans les entreprises interrogées, les femmes ont tendance à être davantage employées dans les MPMEs où leur activité principale est liée aux marchandises.
L’un des principaux enseignements positifs de cette enquête est le fait que les deux tiers des entreprises interrogées aient indiqué avoir identifié de nouvelles opportunités pour répondre à la crise. M. Simon Mevel, Chargé des affaires économiques, à la Division de l’intégration régionale et du commerce de la CEA déclare : « il est très intéressant de noter que les entreprises impliquées dans les biens et les MPMEs affichent les parts les plus élevées en termes de nouvelles opportunités identifiées à la suite de la crise, ce qui devrait être positif du point de vue du genre, car les femmes sont principalement engagées dans les MPMEs de commerce de marchandises ».
Ces opportunités témoignent d’un changement clair vers les nouvelles technologies, notamment le développement de plateformes en ligne pour le commerce électronique. Alors que la part actuelle des revenus du commerce électronique reste relativement faible (16%) - essentiellement en raison des défis liés à la connectivité Internet, aux passerelles de paiement et à la logistique / transport / livraisons - près de la moitié (47%) des entreprises s’orientent ou prévoient d’évoluer vers des solutions innovantes / numériques par le biais de collaborations et de partenariats.

13/08/2020

La CEA lance le Centre africain de surveillance des prix

Addis-Abeba, le 11 août 2020 (CEA) - La Commission économique pour l’Afrique (CEA) a lancé un outil continental unique en son genre qui offre une vue unique des variations de prix dans les pays africains, les Communautés économiques régionales et au niveau continental.
Lors du lancement virtuel le 11 août 2020, la Secrétaire exécutive de la CEA, Vera Songwe, elle fait remarquer que le rôle des bureaux nationaux de statistique pour garantir que cette plate-forme dispose de données opportunes, exactes et à jour sera crucial.
Elle met en garde que « le manque de données sur les prix pour nous permettre de surveiller, d’analyser et de gérer les économies grâce à des décisions politiques éclairées a souvent conduit à des troubles civils » car lorsque les prix de produits comme la nourriture, le pétrole et l’énergie grimpent, « les populations descendent dans la rue ».
L’initiative vise donc à regrouper les prix et les taux de change de tous les pays africains en une seule plate-forme facilement accessible aux citoyens, décideurs et aux autres parties prenantes. La plateforme impliquera des analyses mensuelles, trimestrielles et annuelles de l’inflation.
Le lancement, présidé par le Vice-président du Ghana, Mahamudu Bawumia, applaudit la CEA pour cette initiative, déclarant que « ce guichet unique pour recueillir des données » contribuera grandement à « renforcer la pertinence de la CEA en Afrique ».
« Nous avons besoin de données sur l’évolution des prix pour évaluer comment les variations des prix à la consommation peuvent à elles affecter les tendances de la distribution des revenus, les niveaux de pauvreté et les inégalités y compris, parmi ceux qui vivent de leurs pensions », déclare M. Bawumia.
Il souligne que « alors que nous ouvrons les portes du libre-échange continental, les données sur le niveau des prix permettront d’établir des comparaisons entre les pays et de comprendre les marchés régionaux et la compétitivité des producteurs à travers l’Afrique ».
M. Bawumia exhorte les gouvernements africains à investir dans les infrastructures des TIC et les outils de collecte de données numériques. Il appelle les chefs des bureaux nationaux de statistique à « collaborer avec la CEA pour transformer nos systèmes statistiques continentaux ».
Dans le même ordre d’idées, le Ministre camerounais de l’économie, de la planification et du développement régional - Alamine Ousmane Mey – déclare : « Nous devons renforcer les relations entre les institutions nationales d’informations et de statistiques et la CEA » car « sans données et sans informations, nous ne pouvons pas évaluer et faire le suivi de la politique publique ».
« Nous parlons de compiler des données, ce qui signifie intégrer l’Afrique. Je vois un avenir radieux pour cette initiative », affirme M. Mey.
Dans ses remarques, le Ministre sud-africain des finances, Tito Titus Mboweni, souligne le fait que « les données aident les dirigeants politiques à comprendre la différence entre ce qu’ils souhaiteraient et la réalité sur le terrain ».
Il ajoute que « alors que nous nous dirigeons vers la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine, nous avons besoin de données fiables et opportunes sur les prix et les mouvements de biens et de services pour nous permettre de savoir si nous avons une convergence ou divergence macroéconomique ».
Certains ministères des finances et de la planification de l’économie, des représentants des bureaux nationaux de statistique de toute l’Afrique ont également pris part au lancement virtuel, qui reconnaissent leur rôle en tant que parties prenantes clés de l’initiative et s’engagent à fournir les données requises.
Cela survient à un moment où les gouvernements sont désireux de comprendre les effets du COVID-19 sur la capacité des citoyens à acheter des produits de première nécessité alors que les pays sont confrontés à des mesures de confinement.

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