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Afrique l   Rencontre Culturelle Internationale Sonay-Zarma-Dendi.Le lancement qui sera parrainé par le Premier ministre...
07/08/2025

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Rencontre Culturelle Internationale Sonay-Zarma-Dendi.

Le lancement qui sera parrainé par le Premier ministre, ministre de l'économie et des finances, interviendra dans l'après midi du jeudi 07 août au Centre International de Conférence Mahatma Ghandi de Niamey à partir de 16h30 exactement.
L'entrée est gratuite.
Après le lancement, les colloques, les expositions se poursuivront au Palais des Congrès.

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06/08/2025
Afrique l   l   Visite du Chef d'État Tchadien au Niger.Quand le Maréchal après une véritable opération au front vient r...
05/08/2025

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Visite du Chef d'État Tchadien au Niger.

Quand le Maréchal après une véritable opération au front vient rendre visite aux généraux étoilés à partir du confort de Niamey.

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05/08/2025
Afrique l   Détention arbitraire de Moussa Tchangari: les experts indépendants de l’ONU demandent l’explication à l’État...
05/08/2025

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Détention arbitraire de Moussa Tchangari: les experts indépendants de l’ONU demandent l’explication à l’État du Niger

Dans une lettre adressée le 28 mai dernier à l’État du Niger, les experts indépendants de l’ONU, titulaires des mandats en matière de promotion, de défense et de protection des droits humains, ont vivement exprimé leur « profonde préoccupation quant aux allégations de harcèlement judiciaire, de détention arbitraire et d’irrégularités procédurales à l’encontre de M. Moussa Tiangari ». Ils ont aussi souligné l’allégation relative à « sa disparition forcée pendant deux jours, durant laquelle Moussa Tiangari n'a eu aucun contact avec sa famille ou son avocat ».

Cette lettre d’allégation est cosignée par six (6) experts indépendants et titulaires de mandat onusien que sont :
1. Mary Lawlor, Rapporteuse spéciale sur la situation des défenseurs des droits de l'homme ;
2. Matthew Gillett, Vice-président chargé des communications du Groupe de travail sur la détention arbitraire ;
3. Gabriella Citroni, Présidente-Rapporteuse du Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires ;
4. Irene Khan, Rapporteuse spéciale sur la promotion et la protection du droit à la liberté d'opinion et d'expression ;
5. Gina Romero, Rapporteuse spéciale sur le droit de réunion pacifique et la liberté d'association et
6. Ben Saul, Rapporteur spécial sur la promotion et la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans la lutte antiterroriste.

A cette occasion, ces experts onusiens ont vivement indexé « l'utilisation apparemment abusive des accusations liées à la sécurité nationale et au terrorisme, qui ne semblent reposer sur aucune preuve ». Au surplus, soulignent-ils « les infractions terroristes semblent également vagues, trop générales » et sont, de ce fait, susceptibles d'être utilisées de manière incompatible avec les exigences de légalité comme celles relatives à la certitude et la prévisibilité énoncées à l'article 15 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

Ils se sont spécifiquement inquiétés des cas d’utilisation des accusations de terrorisme à l’encontre des défenseurs des droits humains souvent « sur la base des critères vagues et sans preuve crédible ». A ce sujet, ils ont particulièrement marqué leurs « plus vives préoccupations concernant les lourdes peines encourues pour les infractions auxquelles M. Tiangari fait face, en particulier le risque de peine de mort au cas où il serait reconnu coupable.

Ils ont également tenu à mettre en relief « les allégations d’irrégularités de procédure concernant Moussa Tiangari, à savoir des perquisitions illégales et des arrestations sans mandat » avant de rappeler, à l’intention du Gouvernement, que le droit à un procès équitable est un élément clé de la protection des droits humains et sert de moyen procédural pour sauvegarder l’État de droit.

Selon eux, Moussa Tiangari semble faire l’objet d’un « harcèlement judiciaire ». En plus d’être constitutif d’une restriction directe et injustifiée de la liberté d'expression de Moussa Tchangari, ce harcèlement judiciaire a également des implications négatives plus larges pour les droits humains au Niger. Pour illustrer ce « harcèlement judiciaire », ces rapporteurs spéciaux des Nations Unies ont rappelé les multiples interpellations, arrestations et incarcérations dont Moussa Tchangari a fait l’objet ces dernières années, notamment en 2015, en 2018, en 2020.

De telles procédures, insistent-ils, peuvent avoir des effets dissuasifs particulièrement sur les « journalistes qui souhaitent exercer leur profession sans crainte de représailles et les défenseurs des droits humains qui souhaitent s'exprimer librement, manifester pacifiquement, se réunir et participer à la vie publique et politique au Niger dans l'exercice de leurs droits à la liberté d'expression, de réunion et d'association, entre autres, reconnus par le droit international, ainsi que, plus généralement, sur l'espace civique ».

A cet égard, et après avoir souligné que la majorité des charges retenues contre Mousa Tchangari sont étroitement liées à ses activités professionnelles d’enquête et d’investigation, ces experts indépendants rappellent fort opportunément que « la communication, la documentation et la publication d’informations relatives aux actes terroristes ou aux mesures antiterroristes constituent des éléments fondamentaux de la transparence et de la responsabilité publique. Il est donc essentiel que le Gouvernement s’abstienne de criminaliser de telles activités journalistiques ou de recherche ».

Même si des considérations de sécurité opérationnelle peuvent, dans des cas exceptionnels, justifier un certain degré de confidentialité, il n’en demeure pas moins que le Gouvernement est tenu de garantir le droit du public à l’information, de renforcer la transparence et la confiance des citoyens, et d’assurer l’obligation de rendre des comptes ainsi que l’accès à des voies de recours effectives.

Dans cet esprit, il est vivement rappelé à l’intention du Gouvernement nigérien que « la société civile joue un rôle crucial dans la canalisation des frustrations sociales, la promotion du dialogue et la coopération constructive avec les institutions étatiques. Elle contribue également à affaiblir les facteurs de radicalisation menant au terrorisme et à l’extrémisme violent ».

« La répression » de celle-ci (société civile), sous prétexte de prévention des menaces terroristes ou de protection de la sécurité nationale, « peut avoir des effets contre-productifs majeurs », argumentent-ils.

C’est pourquoi, renchérissent-ils, pour être véritablement efficace, toute stratégie de lutte contre le terrorisme doit viser à renforcer, et non à affaiblir, la société civile ; car la participation civique constitue un pilier essentiel dans la prévention de l’extrémisme, et la jouissance des libertés fondamentales, est indispensable à cet égard. La cohésion sociale représente donc l’un des instruments les plus puissants dans la lutte contre le terrorisme.

Au regard de ce qui précède, et après avoir rappelé, avec insistance, au Gouvernement son obligation internationale de garantir un espace civique ouvert et inclusif, les experts onusiens, demandent à l’État du Niger de s’expliquer, principalement, sur les six (6) principaux points suivants :
1. Fournir toute information ou tout commentaire complémentaire en relation avec les allégations susmentionnées.
2. Fournir des informations détaillées sur les allégations selon lesquelles M. Tiangari aurait été détenu arbitrairement et soumis à une disparition forcée pendant deux jours.
3. Préciser le fondement juridique de l’arrestation de M. Tiangari, en indiquant notamment si un mandat d'arrêt a été présenté au moment de son interpellation, et fournir des informations détaillées sur toute enquête et/ou poursuite engagée et comment les droits à un procès équitable ont été garantis à cet égard.
4. Expliquer en quoi la détention de M. Tiangari et les accusations pénales portées contre lui sont compatibles avec les normes internationales relatives aux droits humains, en particulier les principes de légalité, de nécessité, de proportionnalité et de non-discrimination. Enfin, indiquer dans quelle mesure ces mesures respectent les libertés fondamentales, notamment le droit à la liberté d’expression.
5. Fournir des informations sur les mesures prises et les garanties adoptées par les autorités afin de permettre aux défenseurs de droits humains et aux journalistes d’exercer leurs droits légitimes à la liberté d’expression, de réunion pacifique et d’association, et mener à bien leur travail légitime librement, dans un environnement sûr et favorable, exempt de toute forme de menace, représailles, intimidation ou harcèlement que ce soit à leur encontre ou à l’encontre de leur famille.
6. Fournir des informations sur les mesures juridiques et administratives spécifiques que les autorités comptent prendre pour garantir le respect des droits de M. Tiangari à une procédure régulière et à un procès équitable, et sur la manière dont ces mesures sont conformes aux obligations du Gouvernement en vertu du droit international des droits de l'homme.

Après soixante (60) jours de vaine attente de la réponse du Gouvernement Nigérien, et conformément à la procédure applicable en la matière, les titulaires de mandat ont décidé de publier la présente « lettre d’allégation » via internet : https://spcommreports.ohchr.org/TMResultsBase/DownLoadPublicCommunicationFile?gId=29988.

Ce mutisme déplorable du Gouvernement doublé de l’absence de toute audition au fond de l’intéressé après huit (8) longs mois de privation de liberté, confirme, si besoin en est, les propos des avocats de Moussa Tchangari selon lesquels « les raisons justifiant sa détention sont assurément ailleurs et laissent plus transparaître la volonté de contraindre au silence un esprit libre et critique ».

C’est le lieu de rappeler que Moussa Tchangari a été enlevé par quatre hommes armés et non identifiés, le 3 décembre 2024, aux environs de 20h, puis conduit cagoulé et séquestré dans un endroit tenu secret pendant près de 48 h, avant d’être remis, le 5 décembre 2024, au Service Central de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée (SCLCT/CTO).
Après un mois de garde à vue dans les locaux du SCLCT/CTO, sans aucun droit de visite à l’exception de celle de ses avocats, Moussa Tchangari est ensuite déféré à la justice le 03 janvier 2025, avant d’être, enfin, inculpé et placé sous mandat de dépôt à la prison civile de Filingué.
Il est poursuivi pour cinq (5) chefs d’inculpation:
1- « Apologie du terrorisme »;
2- « Atteinte à la sûreté de l’État » ;
3- « Association des malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste »;
4- « Atteinte à la défense nationale »;
5- « Complot contre l’autorité de l’État en intelligence avec des puissances ennemies ».

Jusqu’à cette date, Moussa Tchangari est toujours en détention dans la prison civile de Filingué, située à plus de 180km de Niamey. Selon ses avocats, «il n’a ni été entendu, ni interrogé » par le juge d’instruction en charge de son dossier.

Ibrahim DIORI

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Afrique l   Ce mardi 05 août 2025, sous la Présidence du Chef de l'État le général Abdouramane Tiani, en présence des me...
05/08/2025

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Ce mardi 05 août 2025, sous la Présidence du Chef de l'État le général Abdouramane Tiani, en présence des membres du Directoire militaire et de plusieurs autres invités de marque civiles et militaires, l'Ecole Militaire Supérieure de Niamey a célébré la toute première promotion des Officiers ayant obtenus "L'Ecole de guerre".
Ils sont au total 22 les Officiers à avoir réussi cette formation avec brio.

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05/08/2025

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Recevez la déclaration du Mouvement pour la transparence et la bonne gestion des ressources naturelles et du sous-sol MTBG/RNS - ZAWREN GASKIYA

Déclaration de presse
Réuni en scéance extraordinaire le bureau exécutif national du mouvement pour la transparence et la bonne gestion des ressources naturelles et du sous-sol après analyse de la situation socio-économique , politique et sécuritaire du Niger fait la déclaration dont la teneur suit :
- - Vu l'irruption des militaires sur la scène politique au Niger !
- - Vu la charte de la refondation notamment à son préambule consacrant le système démocratique en République du Niger ;
- - Vu l'ordonnance du 28 Juillet 2023 portant l'organisation des pouvoirs publics pendant la transition en République du Niger !
- - Considérant les promesses convaincantes du CNSP faîtes au peuple du Niger !
- - Considérant l'engagement , la détermination , le sacrifice et la résilience des citoyens nigériens ayant accompagné les militaires dans l'espoir d'un lendemain meilleur !
- - Considérant que le Niger est un pays de droit et de liberté quel qu'en soit la forme du régime en place et cela pour avoir ratifié les conventions , traités et accords internationaux allant dans ce cadre !
- - Considérant le rattachement des nigériens aux valeurs démocratiques , d'où le choix des dirigeants à travers le suffrage universel direct !
Nous militantes et militants du MTBG/RNS ZAWREN GASKIYA constatons avec amertume et aberration :
1 - Le non respect de plusieurs engagements pourtant pris solennellement devant Dieu et devant le peuple nigérien ;
2 - L'intention manifeste des membres de la junte militaire à vouloir se maintenir au pouvoir ;
3 - L'insuffisance des efforts à défendre les citoyens en zone d'insécurité ;
4 - La violation des droits humains vis à vis de certains prisonnier politique, dont certains sans aucun respect de la procédure judiciaire ;
5 - L'absence de toute politique commerciale susceptible de rendre les produits de première nécessité moins chers ;
C'est pourquoi nous exigeons du CNSP :
1 - Doter nos FDS de moyens adéquats ;
2 - Le retour à l'ordre démocratique normal ;
3 - La libération sans condition, ni délai de tous les prisonniers politiques arbitrairement arrêtés dont entre autres :
Notre cher camarade Moussa Tchangari secrétaire général de l'association Alternative Espaces Citoyens ;
L'ancien ministre de l'intérieur Hama Souley ;
Et le couple présidentiel de S.E.M Mohamed Bazoum et son épouse Hadiza Mabrouk injustement séquestrés dans le palais présidentiel depuis le 26 Juillet 2023 .
4- La reconstitution des structures des partis politiques;
La cessation de tout rétrécissement de l'espace civique et de toute restriction de la liberté d'expression conduisant à l'arrestation des journalistes et acteurs de la société civile !

Enfin nous demandons à l'ensemble des structures de la société civile rattachés aux valeurs démocratiques de bien vouloir se joindre à nous pour une Résistance citoyenne dans les jours à venir, en guise d'accompagner le CNSP dans le but de les ramener à la raison et non à un soutien aveugle .
5 - La mise en place d'un comité ad-hoc chargé de prendre en compte les droits universellement reconnus des déguerpis de la ceinture verte de Niamey ! Par ailleurs nous apportons notre compassion et soutien indéfectible et infaillible à toutes les victimes du déguerpissement à Niamey.
Fait à Niamey le Dimanche 03 Août 2025 .

Pour le BEN
Le président Hambally Dodo Inoussa

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Afrique l   👇👇👇Niger - Le front social en ébullition : vers un bras de fer national avec la Nigelec ?Le climat social au...
05/08/2025

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Niger - Le front social en ébullition : vers un bras de fer national avec la Nigelec ?

Le climat social au Niger s’échauffe à grande vitesse. Depuis quelques jours, les tensions s’accumulent et les foyers de contestation et de tension se multiplient. Tout a commencé par la démolition injustice de près de 5 000 habitations dans la ceinture verte de Niamey, sans relogement ni mesures sociales. Une opération jugée inhumaine par les populations et dénoncée par plusieurs voix de la société civile. Dans la foulée, les agents de la Bank of Africa (BOA) ont débrayé jeudi et vendredi. Une grève de 48 heures pour dénoncer la perte de certains de leurs avantages. Ce lundi matin, c’est au tour des boulangers d’entrer dans la danse, avec également deux jours de grève.

Mais le plus inquiétant reste peut-être la situation à la Nigelec. L’ambiance y est explosive. Selon nos informations, le comité chargé par le gouvernement de piloter la restructuration de la société – un comité dans lequel ne figure aucun représentant des agents – a proposé des mesures radicales : suppression de tous les avantages et réduction des salaires de 35 à 45 %, selon les tranches. Une véritable déclaration de guerre sociale ! Réunis en assemblée générale, les agents de la Nigérienne d’électricité ont haussé le ton. Ils menacent de déclencher une grève totale, sans service minimum, qui plongerait tout le pays dans le noir et gèlerait le recouvrement des factures. L’État est donc prévenu : les électriciens tiennent le disjoncteur, et ils sont prêts à l’abaisser. Une telle mobilisation, si elle venait à se concrétiser, risquerait d’embraser le pays et de mettre à nu les fragilités d’un pouvoir déjà contesté sur de nombreux fronts. Le bras de fer s’annonce rude, et personne ne sait jusqu’où il ira, dans un contexte financier et économique où l’État n’arrive plus à payer les salaires des fonctionnaires...

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Les "mazoumawa" du "dans le Niger" actuellement.
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COLDEFF,
Il fallait simplement mettre le feu ça passera mieux, si non rien a été volé.

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Niger, retour sur la cérémonie commémorative du 65e anniversaire des Forces Armées Nigériennes.

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