Économiste d'inspiration.

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12/09/2023

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Le modèle Harrod-Domar, proposé par les économistes Sir Roy Harrod et Evsey Domar dans les années 1930-40, est une théorie de la croissance économique qui met l'accent sur l'investissement comme moteur principal de la croissance.

Selon le modèle Harrod-Domar, la croissance économique dépend de l'investissement réalisé dans l'économie. Plus précisément, il suggère que le taux de croissance économique d'un pays est directement lié à son taux d'investissement. Plus le taux d'investissement est élevé, plus la croissance économique sera rapide.

Le modèle repose sur deux concepts clés : le multiplicateur d'investissement et le coefficient de capital. Le multiplicateur d'investissement représente la croissance supplémentaire du PIB qui résulte d'une augmentation de l'investissement. Le coefficient de capital mesure la quantité d'investissement nécessaire pour générer une unité supplémentaire de production.

Selon le modèle Harrod-Domar, pour maintenir une croissance économique soutenue, le taux d'investissement doit être supérieur au taux de croissance de la population et de la productivité. Si le taux d'investissement est inférieur à ces taux, l'économie risque de stagner ou de connaître une croissance insuffisante.

Cependant, le modèle Harrod-Domar présente également certaines limites. Il suppose notamment que l'investissement produit automatiquement de la croissance et ne prend pas en compte les aspects institutionnels, structurels et technologiques qui peuvent influencer la productivité et la croissance économique. De plus, il ne considère pas les effets négatifs de l'endettement excessif ou de la mauvaise allocation des ressources.

Malgré ses limites, le modèle Harrod-Domar a contribué à éclairer les discussions sur la relation entre l'investissement et la croissance économique. Il a également influencé le développement de théories économiques ultérieures axées sur l'investissement, telles que le modèle de croissance e

05/09/2023

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Destruction créatrice

Joseph Schumpeter.
La « destruction créatrice » désigne le processus continuellement à l'œuvre dans les économies et qui voit se produire de façon simultanée la disparition de secteurs d'activité économique conjointement à la création de nouvelles activités économiques.

L'expression est associée à l'économiste Joseph Schumpeter (1883-1950) qui en assure une large diffusion avec la parution de son livre Capitalisme, Socialisme et Démocratie publié en anglais aux États-Unis en 1942, traduit en français en 1951. L’idée s'inspire de la pensée du philosophe Friedrich Nietzsche (1844-1900) et de la formulation proposée pour la première fois par l’économiste Werner Sombart (1863-1941). Bien qu'étant conservateur, Schumpeter tira une grande partie de sa compréhension de la « destruction créatrice » des œuvres de Karl Marx.

Elle a été reprise par Theodore Levitt dans Innovation et marketing (1969).

Origine de la destruction créatrice
Dans la vision de Joseph Schumpeter du capitalisme, l'innovation portée par les entrepreneurs est la force motrice de la croissance économique sur le long terme. Schumpeter emploie l'image d'un « ouragan perpétuel » : dans l'immédiat, il peut impliquer pour certaines entreprises présentes sur le marché une destruction de valeur spectaculaire. Le phénomène affecte tout type d'organisations mêmes les plus importantes ou celles censées j***r jusque-là d'une position apparemment forte ou dominante (y compris sous la forme d'une rente de situation ou d'un monopole).

De nombreux types d'innovation déclenchent le processus de destruction créatrice :
les nouveaux marchés, nouveaux débouchés, nouveaux produits ou équipements ;
les nouvelles sources de travail et de matières premières, les nouveaux moyens logistiques ;
les nouvelles formes d'organisation et de management, les nouveaux moyens financiers ;
les nouvelles méthodes de marketing ou de publicité, les nouveaux moyens de communication.

05/09/2023

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Courbe de Phillips
La courbe de Phillips aux États-Unis dans les années 1960
Mise en évidence en 1958, la courbe de Phillips est une courbe illustrant une relation empirique négative (c'est-à-dire décroissante) entre le taux de chômage et l'inflation ou taux de croissance des salaires nominaux.

Cette relation s'explique par le fait qu'au-delà d'un certain niveau de chômage, les salariés ne sont plus en position de force pour exiger une hausse de salaire ; le partage des gains de productivité s'effectue alors en faveur de l'entreprise.

Elle est issue des travaux de l'économiste néo-zélandais Alban William Phillips sur la relation entre le chômage et la variation des salaires nominaux ; or l'augmentation des salaires nominaux est source d'inflation, car elle accroît les coûts de production des entreprises et celles-ci se voient alors contraintes de rehausser leurs prix afin de restaurer leur marge bénéficiaire. Phillips se retire rapidement après la publication de sa courbe, qui restera son unique découverte. Elle sera reprise et améliorée par Modigliani.

Cette courbe a deux interprétations :

Une interprétation keynésienne selon laquelle il y a un très fort lien entre la croissance des salaires nominaux et l'inflation ;
Taux d'inflation = Taux de croissance des salaires nominaux - Taux de croissance de la productivité

Une interprétation monétariste selon laquelle, à long terme, le taux de chômage ne dépend plus du taux d'inflation. En effet le taux de chômage d'équilibre de long terme est dit naturel ou bien encore structurel c'est-à-dire qu'il n'est pas dû à des causes conjoncturelles.
Ainsi, pour les monétaristes, à long terme la courbe de Phillips prend une forme verticale : le chômage ne dépend pas de l'inflation.

Taux de chômage naturel = inadaptation de certains individus + chômage frictionnel + chômage volontaire. Le chômage naturel est aussi parfois considéré comme synonyme du NAIRU (Non Accelerating Inflation Rate of Unemployment).

22/08/2023
22/08/2023

L'effet Mundell-Tobin, nommé d'après les économistes Robert Mundell et James Tobin, fait référence à la relation entre les coûts de transaction et l'incidence de la politique monétaire sur l'économie.

Selon l'effet Mundell-Tobin, si les coûts de transaction sont élevés et les marchés financiers ne sont pas parfaitement liquides, les agents économiques peuvent préférer conserver leur richesse sous forme de liquidités plutôt que d'investir dans des actifs financiers non monétaires.

Plus précisément, l'effet Mundell-Tobin suggère qu'une augmentation des taux d'intérêt nominaux par le biais de la politique monétaire peut entraîner des coûts de transaction plus élevés pour les agents économiques qui souhaitent ajuster leur portefeuille d'actifs. Ces coûts comprennent les frais de transaction, les coûts d'opportunité et les incertitudes liées aux mouvements des prix des actifs financiers.

En conséquence, lorsque les coûts de transaction sont élevés, l'effet Mundell-Tobin indique que les agents économiques peuvent réagir à une hausse des taux d'intérêt en augmentant leur demande de liquidités plutôt que de réallouer leurs investissements vers des actifs financiers qui offrent un rendement plus élevé. Ainsi, l'effet Mundell-Tobin suggère que l'impact de la politique monétaire sur l'investissement ou la consommation peut être atténué lorsque les coûts de transaction sont élevés.

Cependant, il est important de noter que l'effet Mundell-Tobin repose sur certaines hypothèses et conditions spécifiques. Par exemple, il suppose que les agents économiques sont rationnels et prennent en compte les coûts de transaction dans leurs décisions de portefeuille. De plus, il suppose que les marchés financiers ne sont pas parfaitement liquides, ce qui est souvent le cas dans la réalité.

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22/08/2023

CIRCUIT ÉCONOMIQUE

Le circuit économique est un modèle simplifié qui illustre les échanges économiques entre les ménages et les entreprises au sein d'une économie. Il montre comment les ressources, les biens et les services circulent entre les différentes parties d'un système économique. Les ménages fournissent aux entreprises des ressources comme la main-d'œuvre, le capital et les matières premières, tandis que les entreprises produisent des biens et des services qui sont ensuite vendus aux ménages. En retour, les ménages dépensent leur revenu pour acheter ces biens et services, créant ainsi un cycle continu d'échanges économiques.

21/08/2023

Ex ante
Ex ante est une locution latine signifiant « au préalable ».
Dans la finance, l'expression concerne la prévision et les estimations de retours sur investissements.
Dans le domaine du recrutement, l'expression concerne la prévision et les estimations des ressources humaines nécessaires à la réalisation d'un projet d'envergure.
Dans le domaine de l'environnement on peut parler de mesures compensatoires ex ante
Elle s'oppose à la locution ex post signifiant « après les faits ».

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