30/12/2024
𝗟'𝗵𝗼𝗺𝗺𝗲 𝗲𝘁 𝗹𝗲 𝗺𝗮𝘀𝗾𝘂𝗲
Depuis toujours, les masques ont occupés une place centrale dans nos cultures, nos rites spirituels et nos pratiques religieuses. Ils symbolisent à la fois l'ancrage culturel et l'expression de l'imaginaire humain.
Prenons, par exemple, la danse des Dogons, un peuple qui utilisait le masque pour célébrer et honorer leurs morts. Ces danses rituelles dépassent leur simple dimension esthétique : elles incarnent une connexion profonde entre le visible et l'invisible, entre le sacré et le quotidien.
Mais au-delà de cet usage traditionnel, l'homme a toujours eu recours aux masques pour dissimuler la réalité, pour voiler l'être et mieux paraître.
Les anciens Chinois disaient que l'homme possède trois visages :
- Celui que tout le monde connaît, celui que nous montrons au grand public.
- Celui que nos proches voient, une version plus intime, mais encore imparfait.
- Et enfin, celui que nous sommes réellement, celui que nous ne dévoilons qu'à nous-mêmes.
Le masque culturel, tout comme l' imaginaire, est une métaphore puissante de la dualité humaine. Il façonne à la fois ce que nous montrons au monde et ce que nous tentons de cacher.
Occultant souvent nos peurs, nos échecs, nos hontes, et parfois même nos vices.
Dans une société où le regard des autres tirs si lourdement, où nous jugeons acceptable le masque et vomissons l'être, où nous sommes estomaqué quand le masques des autres tombent et leurs visages misent à nus.
je me pose une question : est-il possible de préserver la pureté de notre être profond sans le tacher par les artifices du paraître ?
Finalement, est ce que ce qui nous définit réellement ne se trouve pas entre l'être et le paraître ?