19/06/2025
Israël en colère après les dégâts d’un missile iranien sur l’hôpital Soroka
Ce 19 juin, un missile iranien a frappé dans la matinée, le centre hospitalier Soroka à Be’er Sheva, dans le sud d’Israël, touchant à la fois les infrastructures hospitalières et des secteurs résidentiels, ont indiqué des responsables israéliens. L’attaque survient à la suite de raids israéliens sur plusieurs installations nucléaires iraniennes.
Au moins 40 personnes blessées, dont plusieurs grièvement. C’est le bilan de l’attaque d’un missile iranien sur l’hôpital Soroka. D’après Times Of Israël, le ministère de la Santé d’Israël a confirmé que l’hôpital principal avait été évacué avant l’impact, réduisant le nombre de victimes
Des quartiers de Holon, Ramat Gan et Tel Aviv ont également été touchés, faisant plusieurs blessés.
Les Forces de défense israéliennes (FDI) rapportent que l’Iran a lancé « des dizaines » de missiles balistiques, notamment des Fattah hypersoniques, au cours de cette offensive, dont la plupart auraient été interceptés par les défenses israéliennes, avec néanmoins plusieurs impacts sur des zones civiles.
En représailles, l’armée israélienne a bombardé plusieurs sites nucléaires iraniens, notamment l’installation d’Arak et un réacteur à eau lourde à Khondab. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé que les sites ne contenaient pas de matières radioactives.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, indique The Guardian, a qualifié l’attaque du missile de « crime de guerre », promettant que l’Iran « paiera le prix fort », tandis que le ministre de la Défense Israel Katz a affirmé que le guide suprême iranien Ali Khamenei « ne peut plus être autorisé à exister ».
Le président Isaac Herzog a souligné que Soroka demeure « un symbole de coexistence » et condamné ce « ciblage délibéré de civils ».
Sur la scène internationale, les États-Unis envisagent une implication militaire, sans décision finale à ce stade, selon la Maison-Blanche . L’Union européenne, ainsi que la Chine et la Russie, appellent à la désescalade.