
27/05/2025
Le Tibesti réclame les droits qui lui reviennent, comme de toute autre province du pays.
Suite à l’intégration récente des jeunes diplômés chômeurs à la fonction publique, décidée par le Président de la République, chaque province a bénéficié de quotas selon ses droits.Toutes,sauf le Tibesti est negligé.La province du Tibesti continue d’être marginalisée et n’est toujours pas traitée à égalité avec les autres, notamment par l’absence totale de ses ressortissants dans l’appareil du ministère de la Fonction publique. Tout y est décidé unilatéralement, sans considération pour le Tibesti.
Dans presque tous les départements ministériels, les intellectuels originaires du Tibesti sont absents. Les jeunes diplômés de cette province sont ignorés et exclus depuis longtemps.
Les avantages légitimes du Tibesti sont détournés. Un exemple flagrant est le quota de 5 % sur l’exploitation de l’or, censé revenir à la province selon les textes, mais totalement confisqué par la direction de la SONAMIC. La population du Tibesti n’est informée de rien, nul n’ose interroger un directeur de la sonamic intouchable. Même le comité chargé de veiller à l’application de ce quota ne connaît rien des revenus generé de cette exploitation, et il est traité avec mépris, comme un groupe de quémandeurs selon les rumeurs.
L’or du Tibesti et le quota d’intégration des jeunes ne doivent pas faire l’objet de telles mascarades. Tôt ou t**d, justice devra être faite conformément aux règles établies par l’État.
Nous demandons au Président de la République, le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, d’intervenir fermement pour que la direction de la SONAMIC respecte le droit de 5 % au Tibesti, et que la gestion de ces revenus soit menée dans la transparence.
Presque 70 % des revenus de la SONAMIC proviennent directement de l’exploitation de l’or du Tibesti. Pourquoi alors les droits légitimes de cette province sont-ils ignorés ? Voilà maintenant environ trois ans que cette direction génère des sommes colossales sur les terres ancestrales du Tibesti, tout en refusant toute transparence.
Hagrami Salah