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Urgent!   -  :   denounces decrees deemed abusive targeting civil society By: — Charilogone Editorial Staff -  Jun 30, 2...
30/06/2025

Urgent! - : denounces decrees deemed abusive targeting civil society
By: — Charilogone Editorial Staff - Jun 30, 2025

N'Djamena, June 30, 2025 — The Political Actors Consultation Group (GCAP) has expressed serious concern following a series of decrees issued by Chad's Ministry of Territorial Administration, which it describes as abusive and contrary to fundamental freedoms. These measures particularly target certain civil society associations, sparking outrage in political and civic circles.

Among the organizations concerned are the Youth Association for Rural Development (AJADR) and the National Youth Coordination for Peace and Development (CONAJEPDT), both dissolved by ministerial decision. Two citizen movements—Le Temps and Wakit-Tama (political section)—have also had their activities banned.

According to the ministry, these orders were motivated by administrative irregularities and alleged activities contrary to public order. However, for the GCAP, these decisions violate freedom of association and reflect a clear desire to silence dissenting voices.

Legal experts and civil society actors, such as Alain Kagonbe, denounce a worrying trend of political repression, citing an authoritarian drift incompatible with Chad's constitutional framework.

The AMCP therefore calls for the immediate reversal of these measures, urging the government to prioritize dialogue and respect for civil rights as essential pillars of democratic stability.

  - L’Accord de Washington : Donald Trump en artisan de paix entre le Rwanda et la RDC Par : — Rédaction Charilogone -  ...
30/06/2025

- L’Accord de Washington : Donald Trump en artisan de paix entre le Rwanda et la RDC Par : — Rédaction Charilogone - Jun 30, 2025.

Grâce à la diplomatie de paix prônée par le président américain Donald J. Trump, un développement majeur a été observé dans la résolution du conflit entre le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC). En effet, les deux pays ont signé un accord de paix sous la médiation directe des États-Unis, nourrissant de réels espoirs de fin des combats qui ont coûté la vie à des milliers de personnes et déplacé des centaines de milliers d'autres cette année.

La signature officielle de l’accord a eu lieu le vendredi 27 juin 2025 à Washington, au Département d’État américain, en présence du secrétaire d’État Marco Rubio. Les ministres des Affaires étrangères rwandais, Olivier Nduhungirehe, et congolais, Thérèse Kayikwamba Wagner, ont paraphé un accord basé sur les engagements de 2024, la mise en place d’un cadre d’intégration économique régionale dans un bref délai de 90 jours.

Donald Trump a ensuite reçu les deux représentants africains dans le Bureau ovale, leur remettant des lettres d’invitation officielles destinées aux présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame. L’objectif : venir formaliser un ensemble d’accords baptisés « l’Accord de Washington » par Massad Boulos, conseiller principal de Trump pour l’Afrique.

Ce geste diplomatique intervient dans un contexte de tensions régionales persistantes, marquées par des années de conflits à l’est du Congo, liés à des enjeux politiques, sécuritaires et économiques majeurs. L’accord ouvre désormais la voie à une coopération accrue et à une pacification progressive de la région.
Avec cet accord, une nouvelle ère de coopération et de stabilité semble se profiler en Afrique centrale — sous l’impulsion directe d’une diplomatie américaine assumée et proactive.

Urgent!   🇹🇩 - Le   au bord du totalitarisme et face à un avenir incertainPar : Jebren Issa - Équipe éditoriale de Chari...
29/06/2025

Urgent! 🇹🇩 - Le au bord du totalitarisme et face à un avenir incertain
Par : Jebren Issa - Équipe éditoriale de Charilogone - Traduction de l'anglais vers le français - Jun 29, 2025.

Par : Jebren Issa - Équipe éditoriale de Charilogone - Traduction de l'anglais vers le français.

Un an après l'élection d'un nouveau président en mai 2024, le Tchad se dirige vers une dangereuse croisée des chemins.

Sous la direction du maréchal Mahamat Idriss Déby et du gouvernement du Premier ministre Alla May Halina, les libertés démocratiques et les droits humains s'érodent à un rythme alarmant.

Malgré les slogans de justice sociale, de droits, de libertés et de développement défendus par l'actuel président lors de la campagne électorale de l'année dernière, le pays semble s'orienter rapidement vers un régime totalitaire autoritaire.
L'opposition pacifique est réprimée et les voix réduites au silence, tandis que le régime ignore le consensus national à un moment critique qui exige unité et stabilité.

Main de fer sur l'opposition et les libertés

Les signes de cette tendance répressive sont évidents à travers une série d'événements malheureux.

En février 2024, l'assassinat de l'opposant Yaya Dillo a secoué le pays, envoyant un message dangereux à quiconque ose s'opposer aux positions officielles.

Cet incident n'est pas isolé. En juin 2025, Success Masra, figure emblématique de l'opposition, a été arrêtée et emprisonnée sur la base d'accusations futiles et infondées, sans preuves concrètes ni procès.

Cela confirme la volonté du régime de cibler toute voix d'opposition susceptible de mobiliser l'opinion publique.

Cette répression ne s'est pas limitée à l'opposition civile pacifique ; elle s'est étendue à l'arrestation et à l'emprisonnement d'officiers de l'armée qui ne s'alignent pas sur les aspirations du régime autoritaire.
Le colonel Djoub Baguoba est détenu depuis 2019 à la prison de Koro Toro, dans le nord du pays, un établissement décrit comme plus brutal que Guantanamo, sans procès, sans représentation juridique ni aucun droit, et sa famille ignore toujours son sort.

La société civile et les médias n'ont pas été séparés dans cette campagne.
Le gouvernement s'est efforcé de restreindre toute marge de critique ou de contrôle.
Des journalistes ont été arrêtés, notamment :

Olivier Mbaindigem Monodji, directeur de publication de l'hebdomadaire Le Pays et correspondant de Radio France Internationale, arrêté le 5 mars ;
Ndiliam Gokedata, rédacteur en chef du journal Le Pays, arrêté le 10 mars ;
Mohammed Saleh Al-Hussein, journaliste à Télé Tchad, arrêté le 10 mars 2025.

Le gouvernement continue d'arrêter des journalistes et des militants de la société civile, et persiste à dissoudre et à interdire des organisations civiles comme « Wakit Tama » (l'aile politique) et l'organisation « Changement ». Il s'agit d'une tentative désespérée de contrôler le discours officiel et de priver le peuple tchadien d'informations objectives, de liberté d'expression et de réunion pacifique.

Cette répression de l'opposition, de la société civile et des médias se reflète clairement dans les rapports de Reporters sans frontières, qui montrent le recul du Tchad au Classement mondial de la liberté de la presse, le plaçant à la 123e place sur 180 pays en 2024.
Il s'agit d'une détérioration significative par rapport aux années précédentes, selon le rapport 2024 de Reporters sans frontières.
Human Rights Watch a également documenté des « restrictions croissantes aux droits de réunion pacifique et d'association » en 2023 et 2024.

La scène la plus violente s'est peut-être déroulée lors des manifestations du 20 octobre 2022, lorsque les revendications des manifestants pacifiques ont été brutalement réprimées par les forces de sécurité.
Selon le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, ces événements ont fait au moins 60 morts et des centaines de blessés, tandis que plus de 1 000 personnes ont été arrêtées.
Certains sont toujours emprisonnés sans jugement, et des centaines ont été victimes de disparitions forcées dont le sort est inconnu.

Parmi ces victimes et détenus figuraient d'éminents militants tels que Yacine Abderaman Yahya, président de l'organisation « Change », le journaliste Issa Abdo et le jeune militant Djamaladine Ahmed Youssouf.
Des informations ont également fait état de la mort du militant Farhan Mahamat Idriss, et de nombreux détenus ont été soumis à la torture.

Constitution suspendue et réconciliation oubliée

Le comportement du gouvernement tchadien est en contradiction flagrante avec le texte de la Constitution, censé garantir les droits et libertés du peuple.
Les articles 28, 29, 30, 31 et 32 ​​de la Constitution de 2024 de la Ve République affirment les droits fondamentaux tels que la liberté de la presse et d'expression, le droit de réunion et d'association pacifiques, la liberté de créer des partis politiques et le droit de manifester pacifiquement.
Cependant, le gouvernement entrave tous ces droits par des méthodes indirectes et des procédures illégales, au mépris total des principes les plus fondamentaux de la gouvernance démocratique.

Le problème ne se limite pas à la suppression des libertés civiles ; il s’étend au rejet par le gouvernement de toute réconciliation nationale globale, juste et authentique.

Après l'Accord de Doha pour la réconciliation tchadienne de 2022, qui n'incluait pas les principaux mouvements armés actifs tels que le Front pour l'alternance et la concorde au Tchad (FACT), le Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR) et le Front populaire pour le renouveau national (FPRN), et malgré les résultats du dialogue national inclusif « farfelus » qui a accordé de larges pouvoirs à l'armée (comme la possibilité pour les chefs militaires de se présenter aux élections, malgré leurs promesses répétées de ne nommer aucun chef du conseil militaire de transition lors de l'élection présidentielle), il semblait que la lueur d'espoir de stabilité et de fin de plusieurs années de conflit se dissipait.

Le mépris du gouvernement pour les revendications de ces mouvements armés, son incapacité à trouver un terrain d'entente pour la réconciliation et son incapacité à conclure un accord avec eux, conjugués à son attachement « injustifié » au pouvoir et à la richesse, envoient un message clair à la société tchadienne et à l'opinion publique internationale quant à son manque de sérieux dans la construction d'un véritable consensus national.
Cela a approfondi les divisions et exacerbé les tensions entre la société tchadienne et le régime.

Détérioration de la sécurité et de l'économie

Cette détérioration politique est aggravée par une réalité économique désastreuse : la population tchadienne souffre de la pauvreté et du crime organisé, tandis que les attaques terroristes s'intensifient dans l'ouest du pays et que les violences intertribales s'intensifient.

Malgré cela, le gouvernement semble totalement incapable d'apporter des solutions efficaces à ces crises qui s'accumulent, ce qui frustre davantage les citoyens, menace l'effondrement d'une stabilité fragile et accroît les risques de rébellion.
Cela est d'autant plus vrai compte tenu de la grave crise politique avec le Soudan voisin, qui, par l'intermédiaire de l'un de ses hauts responsables militaires, a déclaré à plusieurs reprises vouloir déstabiliser le Tchad, en raison d'allégations de soutien du Tchad aux Forces de soutien rapide (FSR) qui combattent l'armée soudanaise depuis plus de deux ans. (Il convient de noter ici que les gouvernements soudanais successifs ont œuvré à la déstabilisation du Tchad depuis l'indépendance en 1960 en accueillant la première révolution post-indépendance, la révolution du FROLINAT en 1966 à Nyala, dans le sud-ouest du Soudan).

Compte tenu de la présence de mouvements d'opposition armés contre le régime tchadien aux frontières du Soudan, de la République centrafricaine, de la Libye et du Niger, conjuguée à l'instabilité des relations politiques avec les pays voisins et aux accusations du Conseil militaire de transition soudanais selon lesquelles le Tchad soutiendrait les Forces de soutien rapide, il est fort probable que l'opposition armée reçoive un soutien, compte tenu des précédents historiques et des expériences passées.

Sur le plan économique, le Tchad se trouve dans une situation désastreuse.
Selon les estimations de la Banque mondiale, plus de 40 % de la population tchadienne vivait sous le seuil d'extrême pauvreté en 2023.
La Banque prévoit que le taux d'extrême pauvreté atteindra 42,9 % d'ici 2026, ce qui signifie que des centaines de milliers de personnes supplémentaires basculeront dans la pauvreté.

L'économie tchadienne est fortement dépendante du pétrole, qui représente environ 60 % des recettes d'exportation, selon Trajectory Hub.
Malgré une croissance économique relative de 4,3 % en 2023 grâce au pétrole, cette croissance est fragile et insoutenable, et fortement affectée par les fluctuations des prix mondiaux.
L'économie s'oriente également vers une trajectoire instable, car la croissance projetée de 3,8 % en 2025, selon World Economics, ne se traduira pas par une amélioration du PIB par habitant, qui devrait connaître une légère baisse en raison d'une croissance démographique rapide supérieure à la croissance économique.
La dette publique continue également de peser sur l'État ; malgré l'accord de restructuration conclu en novembre 2022 au sein du Club de Paris, sous l'égide de l'Arabie saoudite (soutien du Conseil militaire de transition soudanais), elle continue de restreindre la capacité du gouvernement à investir dans le développement et les services essentiels.

Sur le plan sécuritaire, la situation est extrêmement sombre : l’intensification des activités de Boko Haram et de l’État islamique dans la région du lac Tchad a entraîné le déplacement de plus de 400 000 personnes à l’intérieur du pays, aggravant considérablement la situation humanitaire, selon des sources du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA).
Outre le terrorisme, les conflits tribaux entre éleveurs et agriculteurs s’intensifient, un phénomène historique exacerbé par le changement climatique, la raréfaction des ressources et l’incapacité du ministère de la Sécurité, des agences de sécurité et des institutions judiciaires à apporter des solutions concrètes en raison de la corruption, du népotisme et du tribalisme.
Selon des sources de l’OCHA, au cours du seul premier semestre 2024, 26 conflits ont été signalés, faisant plus de 100 morts, les conflits entre agriculteurs et éleveurs représentant 42 % de ces incidents. L'International Crisis Group indique que ces conflits ont causé la mort de plus de 1 230 personnes et blessé 2 200 autres entre 2021 et mi-2024.
Les vols à main armée et les abus commis par des membres de l'armée et des forces de sécurité contre les citoyens et leurs biens, en toute impunité, ont également augmenté à un rythme accéléré ces dernières années, renforçant l'instabilité et le sentiment d'insécurité parmi les citoyens, ce qui peut les pousser à rechercher d'autres moyens en dehors du système judiciaire et des institutions judiciaires de l'État pour obtenir justice des criminels.

Le spectre du totalitarisme menace l'avenir du Tchad

La poursuite par le gouvernement tchadien de cette voie répressive laisse entrevoir un avenir mystérieux et périlleux.

La tendance au totalitarisme non seulement sape les fondements d'un État démocratique, mais prive également les citoyens de leurs droits fondamentaux et les plonge dans le désespoir.

L'expérience historique du peuple tchadien montre que cette voie ne fera qu'exacerber l'instabilité.

La répression exacerbe le mécontentement populaire, ce qui pourrait pousser davantage de jeunes à rejoindre l'opposition armée, ce qui, à son tour, accentuerait les troubles et la violence et menacerait de saper tout effort de paix.

Cette voie autoritaire pourrait également conduire à un isolement international, car la pression internationale sur le Tchad pourrait s'accroître (d'autant plus que les relations du Tchad avec la communauté internationale sont au plus bas), augmentant ainsi le risque de sanctions potentielles qui aggraveraient encore son isolement économique et politique.
Surtout, l'instabilité politique décourage les investissements étrangers sur le marché tchadien et pousse les hommes d'affaires tchadiens à rechercher des opportunités d'investissement à l'étranger, encourageant ainsi l'émigration des capitaux, de la main-d'œuvre qualifiée et des jeunes.
Cette situation aggrave encore la détérioration économique et complique le processus de développement, de stabilité, d'unité, de progrès et de création d'emplois pour les jeunes.

Le gouvernement tchadien devrait s'inspirer de l'expérience d'autres pays ayant emprunté des voies similaires, comme le Soudan, qui a connu des décennies de conflit et de régime totalitaire ayant conduit à la désintégration et à l'instabilité du pays.
Ou encore la Libye, qui a souffert pendant et après la chute du régime de Kadhafi de longues années de chaos et de conflit en raison de l'absence d'institutions étatiques fortes et de la prolifération des factions armées.

L'avenir du Tchad dépend en grande partie de la capacité du gouvernement à inverser ces politiques répressives, à respecter la Constitution et à ouvrir des voies de transparence et de dialogue équitable avec l'opposition et la société civile, avec des garanties concrètes.

La voie vers la stabilité et la prospérité passe par le respect des libertés, la mise en œuvre des résultats de la réconciliation nationale globale et une réponse sérieuse et responsable aux défis économiques et sécuritaires.

Dans le cas contraire, le spectre d'un régime totalitaire et ses dangereuses conséquences d'instabilité pourraient continuer de menacer la sécurité du peuple tchadien et l'avenir de la nation tout entière.

Par : Jebren Issa
Chercheur en affaires africaines

Communiqué de presse - Paris, 28 juin 2025.L’artiste et écrivain Kaar Kaas Sonn entame une grève de la faim en solidarit...
29/06/2025

Communiqué de presse - Paris, 28 juin 2025.

L’artiste et écrivain Kaar Kaas Sonn entame une grève de la faim en solidarité avec le Dr. Succès Masra, chef du parti "Les Transformateurs".

Face aux événements récents et aux atteintes aux droits fondamentaux dans le contexte politique actuel, l’artiste et écrivain franco-tchadien Kaar Kaas Sonn annonce ce jour le début d’une grève de la faim. Ce geste fort est un acte de solidarité avec le Dr. Succès Masra, président du parti "Les Transformateurs", et avec toutes les forces démocratiques qui luttent pacifiquement pour la justice, la dignité et l’alternance au Tchad.

Dans un message adressé à l’opinion publique, Kaar Kaas Sonn déclare : « L’engagement artistique et intellectuel ne peut rester silencieux face à l’injustice. Je mets mon corps en jeu, parce que les mots ne suffisent plus. »

Par cette action, il entend éveiller les consciences, dénoncer la répression et appeler les instances internationales, les médias et la société civile à prêter une attention urgente à la situation au Tchad.

Par: La Rédaction Charilogone

 #تشاد على مفترق طرق، هل تتجه نحو حكم شمولي ومستقبل غامض؟بقلم: جبرين عيسى - فريق تحرير شاري لوجون - 28 يونيو 2025.بعد عا...
28/06/2025

#تشاد على مفترق طرق، هل تتجه نحو حكم شمولي ومستقبل غامض؟
بقلم: جبرين عيسى - فريق تحرير شاري لوجون - 28 يونيو 2025.

بعد عام من انتخاب رئيس جديد للبلاد عبر الانتخابات في مايو 2024 ، تتجه تشاد اليوم نحو مفترق طرق خطير، ففي ظل قيادة المشير محمد إدريس ديبي وحكومة رئيس الوزراء آلا ماي هالينا، تتآكل الحريات الديمقراطية وحقوق الإنسان بوتيرة مقلقة.
فبالرغم من شعارات العدالة الاجتماعية والحقوق والحريات والتنمية التي رفعها الرئيس الحالي اثناء الحملة الانتخابية العام الماضي تبدو البلاد وكأنها تسير بخطى حثيثة نحو حكم شمولي استبدادي، حيث يتم قمع المعارضة السلمية وتكميم الأفواه، بينما يتجاهل النظام التوافق الوطني في لحظة فارقة تتطلب الوحدة والاستقرار.

قبضة حديدية على المعارضة والحريات

تتضح معالم هذا التوجه القمعي من خلال سلسلة من الأحداث المؤسفة، ففي فبراير 2024، هزّ اغتيال المعارض يحيى ديلو البلاد، مرسلًا رسالة بالغة الخطورة لكل من يجرؤ على مخالفة الرأي الرسمي.
ولم تكن تلك الحادثة معزولة، ففي يونيو 2025، اعتُقل المعارض البارز سيكسا ماصرا، وزج به في السجن بتهم ومزاعم واهية ودون ادلة دامغة وبلا محاكمة مما يؤكد استهداف النظام لأي صوت معارض يمكن أن يحشد الرأي العام.
والامر لم يتقصر على المعارضة المدنية السلمية، بل وصل الى درجة اعتقال وسجن من ضباط الجيش الذين لا يعملون وفقاً لهوى النظام الاستبدادي حيث يقبع العقيد جوب باغوبا منذ 2019 في سجن كوروتورا شمال البلاد والذي يعبر أكثر وحشية من سجن غوانتينامو، دون محاكمة ودون محامي او اي حقوق ولا يعرف مصيره حتى اسرته.
لم يسلم المجتمع المدني والإعلام من هذه الحملة، فالحكومة عملت على خنق أي مساحة للنقد أو الرقابة. و أعتقلت صحفيين امثال: - السيد أوليفييه مباينديغيم مونودجي، مدير النشر في صحيفة لو باي الاسبوعية ومراسل اذاعة فرنسا الدولية، والذي اعتقل في الخامس من شهر مارس الماضي، كما اعتقلت الحكومة ايضا محرر صحيفة لو باي، السيد نديليام غوكيداتا في العاشر من نفس الشهر، واعتقلت الصحفي في قناة تشاد ” تيلي تشاد ” السيد محمد صالح الحسين في العاشر من مارس 2025، ومازالت الحكومة مستمرة في اعتقال الصحفيين ونشطاء المجتمع المدني، وتستمر حل وحظر منظمات مدنية مثل "وقت تما" (الجناح السياسي) و منظمة التغيير، في محاولة يائسة للتحكم في السرد الرسمي وحرمان الشعب التشادي من المعلومات الموضوعية ومن حرية التعبير والتجمع السلمي.
هذا التضييق على المعارضة والمجتمع المدني والاعلام انعكس بوضوح في تقارير "مراسلون بلا حدود" التي أظهرت تراجع تصنيف تشاد في مؤشر حرية الصحافة العالمي إلى المرتبة 123 من أصل 180 دولة في عام 2024، وهو تدهور ملحوظ عن السنوات السابقة وذلك وفق تقرير مراسلون بلا حدود لعام 2024. كما وثقت "هيومن رايتس ووتش" في عامي 2023 و2024 "تزايد القيود على الحق في التجمع السلمي وتكوين الجمعيات".
ولعل المشهد الأكثر دموية تجلى في مظاهرات 20 أكتوبر 2022، عندما قوبلت مطالب المتظاهرين السلميين بقمع وحشي.
أسفرت تلك الأحداث، وفقًا لمفوضية الأمم المتحدة السامية لحقوق الإنسان، عن مقتل ما لا يقل عن 60 شخصًا وإصابة المئات، فيما اعتُقل أكثر من 1000 شخص، ومازال البعض يقبع في غيابة السجن دون محاكمة واختفى المئات قسريًا دون معرفة مصيرهم.
ومن بين هؤلاء الضحايا والمعتقلين، كان هناك نشطاء بارزون مثل ياسين عبد الرحمن يحيى، رئيس منظمة "تغيير"، والصحفي عيسى عبده، والناشط الشبابي جمال الدين أحمد يوسف.
كما وردت تقارير عن مقتل الناشط فرحان محمد إدريس، وتعرض العديد من المعتقلين للتعذيب.

دستور معطّل ومصالحة منسية

يُظهر سلوك الحكومة التشادية تناقضًا صارخًا مع نص الدستور الذي يُفترض أن يكون الضامن لحقوق وحريات الشعب. فمواد الدستور للجمهورية الخامسة 2024، المادة (32,31,30,29,28) تؤكد على حقوق أساسية مثل حرية الصحافة والتعبير، والحق في التجمع السلمي وتكوين الجمعيات، وحرية إنشاء الأحزاب السياسية، وحق التظاهر السلمي.
إلا أن الحكومة تمنع كل هذه الحقوق بطرق ملتوية واجراءات غير قانونية، في تجاهل تام لأبسط مبادئ الحكم الديمقراطي.
الأمر لا يقتصر على قمع الحريات المدنية فحسب، بل يتعداه إلى رفض الحكومة لأي مصالحة وطنية شاملة وعادله و حقيقية.
فبعد توقيع اتفاقية الدوحة للمصالحة التشادية في عام 2022 والتي لم تضم الحركات المسلحة الكبرى الفاعلة مثل حركة فاكت "جبهة التغيير والوفاق في تشاد" (FACT)، و مجلس القيادة العسكرية لإنقاذ الجمهورية (CCMSR)، و الجبهة الشعبية للنهضة الوطنية ( FPRN)، وبالرغم من مخرجات ” مسرحية ” الحوار الوطني الشامل الهزيلة والتي اعتطت العسكر صلاحيات واسعة ” مثل امكانية ترشح قيادات العسكر للانتخابات ، بالرغم من وعودها المتكررة بعدم الترشح لاياً من قيادات المجلس العسكري الانتقالي في الانتخابات الرئاسية“، بدا وكأن بصيص الأمل الذي لاح في الأفق لتحقيق الاستقرار وإنهاء سنوات من الصراعات يبدد.
إن تجاهل الحكومة لمطالب هذه الحركات المسلحة وعدم التوصل معها الى ارضية مشتركة للمصالحة وعدم تمكن الحكومة من ابرام صفقة معها وتمسكها ” الغير مبرر ” بالسلطة والثروة منفردة، بعث برسالة واضحة الى المجتمع التشادي والرائ العام الدولي عن عدم جديتها في بناء توافق وطني حقيقي، مما عمق الانقسامات وزاد من حدة التوترات بين المجتمع والنظام التشادي.

تدهور أمني و إقتصادي

يتفاقم هذا التدهور السياسي في ظل واقع اقتصادي مزرٍ، حيث يعاني الشعب التشادي من الفقر والجريمة المنظمة، بينما تتصاعد وتيرة الهجمات الإرهابية في الغرب، ويزداد العنف بين القبائل.
ومع ذلك، تبدو الحكومة عاجزة تماماً عن تقديم أي حلول فعالة لهذه الأزمات المتراكمة، مما يزيد من إحباط المواطنين ويهدد بانهيار الاستقرار الهش وزيادة فرص التمرد وخاصة في ظل وجود ازمة سياسية حادة مع الجارة السودان والتي صرحت على لسان احد قيادتها العسكرية العليا مرات ومرات بانها ستعمل على زعزعة استقرار تشاد، بسبب مزاعم عن دعمها للدعم السريع الذي يقاتل ضد الجيش السوداني منذ سنتين ونيف ” مع العلم ان السودان عملت على عدم استقرار تشاد منذ الاستقلال 1960 وذلك باحتضانها لاول ثورة بعد الاستقلال ثورة فرولينا عام 1966 في نيالا غرب السودان“.
وفي ظل وجود حركات مسلحة معارضة للنظام التشادي على الحدود السودانية وافريقيا الوسطى وليبيا والنيجر مع عدم الاستقرار في العلاقات السياسية مع دول الجوار واتهامات مجلس السيادة العسكري السوداني لتشاد بدعهما للدعم السريع فان فرص تلقي المعارضة المسلحة لدعم واردة بشكل كبير اذا استحضرنا التاريخ والتجارب السابقة.
على الصعيد الاقتصادي، تعيش تشاد وضعًا بائسًا، وفقًا لتقديرات البنك الدولي، يعيش أكثر من 40% من سكان تشاد تحت خط الفقر المدقع في عام 2023.
ويتوقع البنك أن تزداد نسبة الفقر المدقع لتصل إلى 42.9% بحلول عام 2026، مما يعني أن مئات الآلاف من الأشخاص الإضافيين سينضمون إلى دائرة الفقر.
ويُعد الاقتصاد التشادي شديد الاعتماد على النفط، الذي يشكل حوالي 60% من عائدات التصدير حسب مركز المسار (Trajectory Hub).
ورغم النمو الاقتصادي النسبي الذي بلغ 4.3% في عام 2023 بفضل النفط، إلا أن هذا النمو هش وغير مستدام، ويتأثر بشدة بتقلبات الأسعار العالمية.
يتجه الاقتصاد نحو مسار غير مستقر، حيث أن النمو المتوقع بنسبة 3.8% في عام 2025 وفق موقع الاقتصاد العالمي ( World Economics) لن يترجم إلى تحسن في نصيب الفرد من الناتج المحلي الإجمالي، والذي من المتوقع أن يشهد تراجعًا طفيفًا بسبب النمو السكاني السريع الذي يفوق النمو الاقتصادي.
كما أن الدين العام لا يزال يشكل عبئًا على الدولة، فرغم اتفاق إعادة الهيكلة في نوفمبر 2022 في نادي باريس والذي تقدمت به المملكة العربية السعودية ” الداعمة لمجلس السيادة السوداني“، لا يزال يقيد قدرة الحكومة على الاستثمار في التنمية والخدمات الأساسية.
أما الأمن، فصورتُه قاتمة للغاية، مع تزايد نشاط جماعة بوكو حرام وتنظيم الدولة الإسلامية في منطقة بحيرة تشاد أدى إلى نزوح أكثر من 400,000 شخص داخل البلاد، مما فاقم الأوضاع الإنسانية بشكل كارثي حسب مصادر مكتب الأمم المتحدة لتنسيق الشؤون الإنسانية (OCHA).
وإلى جانب الإرهاب، تتفاقم النزاعات القبلية بين الرعاة والمزارعين، وهي ظاهرة تاريخية تفاقمت بسبب تغير المناخ وتناقص الموارد وعدم مقدرة وزارة الامن والاجهزة الامنية والعدلية على وضع حلول عملية بسبب الفساد والمحسوبية والقبلية.
ووفقاً لمصادر مكتب الامم المتحدة لتنسيق الشؤون الانسانية (OCHA) ففي النصف الأول من عام 2024 وحده، تم الإبلاغ عن 26 صراعًا أدت إلى مقتل أكثر من 100 شخص، وشكلت النزاعات بين المزارعين والرعاة 42% من هذه الحوادث.
وتشير مجموعة الأزمات الدولية إلى أن هذه النزاعات أسفرت عن مقتل أكثر من 1,230 شخصًا وإصابة 2,200 آخرين بين عامي 2021 ومنتصف 2024.

شبح الشمولية يهدد مستقبل تشاد

إن استمرار تشاد في هذا المسار القمعي ينذر بمستقبل غامض ومحفوف بالمخاطر، فالتوجه نحو حكم شمولي لا يقوض أسس الدولة الديمقراطية فحسب، بل يحرم المواطنين من حقوقهم الأساسية ويدفعهم نحو اليأس.
ووفقاً للتجارب التاريخية من المؤكد أن يؤدي هذا المسار إلى تفاقم عدم الاستقرار، حيث يزيد القمع من السخط الشعبي، مما قد يدفع المزيد من الشباب للإلتحاق بالمعارضة المسلحة مما يزيد من الاضطرابات والعنف، ويهدد بتقويض أي جهود لتحقيق السلام.
كما أن هذا المسار قد يؤدي إلى عزلة دولية، حيث يمكن أن تتزايد الضغوط الدولية على تشاد، مما يزيد من فرص فرض عقوبات محتملة تزيد من عزلتها الاقتصادية والسياسية.
وفوق كل ذلك، فإن البيئة السياسية غير المستقرة تدفع بالاستثمارات الاجنبية العزوف عن السوق التشادي وتدفع برجال الاعمال التشاديين إلى البحث عن فرصة استثمارية خارج البلاد، وتشجع هجرة الكفاءات والشباب، مما يزيد من التدهور الاقتصادي ويصعب من عملية التنمية والاستقرار والوحدة والتطور.
ينبغي على حكومة تشاد أن تتعلم من تجارب دول أخرى سلكت مسارات مشابهة، كالسودان الذي شهد عقودًا من الصراعات والحكم الشمولي الذي أدى إلى تفكك البلاد وانعدام الاستقرار.
أو ليبيا، التي عانت بعد سقوط نظام القذافي من سنوات طويلة من الفوضى والصراع نتيجة غياب مؤسسات الدولة القوية وتعدد الفصائل المسلحة.
إن مستقبل تشاد يتوقف بشكل كبير على قدرة الحكومة على التراجع عن هذه السياسات القمعية، والالتزام بالدستور، وفتح قنوات حوار شفاف ونزيه مع المعارضة والمجتمع المدني وبضمانات دولية.
إن الطريق نحو الاستقرار والازدهار يمر عبر احترام الحريات، وتطبيق مخرجات المصالحة الوطنية، ومعالجة التحديات الاقتصادية والأمنية بشكل جاد ومسؤول.
بخلاف ذلك، فإن شبح الحكم الشمولي وما يترتب عليه من عدم استقرار قد يظل يهدد سلامة الشعب التشادي ومستقبل دولته.

جبرين عيسى
باحث واعلامي تشادي

Alert!   RSS - Rewriting Chad's History: Between Collective Memory and Narrative ManipulationBy Joe Le Mutant - Charilog...
28/06/2025

Alert! RSS - Rewriting Chad's History: Between Collective Memory and Narrative Manipulation
By Joe Le Mutant - Charilogone Editorial Staff - June 23, 2025

READ: https://charilogonemedia.com/rss-news/Rewriting-Chad%27s-History:-Between-Collective-Memory-and-Narrative-Manipulation
A Controversial Initiative

While an effort to rewrite Chad's national history is in the making—led in particular by the Minister of Higher Education, Tom Erdimi—concerns are growing: that of a narrative calibrated to the benefit of a particular power or ideology. Can we seriously talk about rewriting if we have never truly accepted diversity, nor built a Republic based on citizenship rather than ethnicity or clan?

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Urgent!  : la reaction citoyenne de Pahimi, ex Premier ministre du Tchad sous deby père et fils.Dérive et  restriction d...
28/06/2025

Urgent! : la reaction citoyenne de Pahimi, ex Premier ministre du Tchad sous deby père et fils.
Dérive et restriction des libertés.

Pour avoir dénoncé les massacres intercommunautaires et demandé en conséquence la démission du gouvernement, deux Associations de la société civile ont été dissoutes au motif d’« atteinte grave à l’ordre public et à la sécurité de l’Etat ».

"Le faisant, le gouvernement met en lumière la fragilité, par son fait, d’un ordre public aussi facilement atteint, et d’un État dont la sécurité peut être menacée, par une simple déclaration de quelques Associations.
Pathétique !".

Sce: Facebook du PM avec La Rédaction Charilogone

Chad: Dr. Succes Masra on Hunger Strike — Urgent Call for International MobilizationBy: Charilogone Editorial Staff — Ju...
28/06/2025

Chad: Dr. Succes Masra on Hunger Strike — Urgent Call for International Mobilization
By: Charilogone Editorial Staff — June 28, 2025

N'Djamena, June 2025 – Chad is undergoing a new democratic test. Opposition leader and president of the Transformers party, Dr. Succès Masra, has been imprisoned since May 16, 2025, accused of conspiracy, incitement to hatred, and complicity in murder. Since June 24, he has been on an indefinite hunger strike, denouncing a detention he describes as arbitrary and politically instrumentalized.

In a poignant letter addressed to his supporters, he states: "I deprive myself of food to raise awareness, not only for my freedom but for that of an entire people who refuse to remain on their knees."

Despite protests from his lawyers, both nationally and internationally, and repeated calls for respect for fundamental rights, the authorities remain silent. No fair trial seems in sight, casting serious doubt on the rule of law in Chad.

Serious Violations of Fundamental Rights

According to our information, prison authorities reportedly refused access to Dr. Masra's personal physician, despite his critical health. His mother, wishing to see him, was also categorically refused. These acts constitute a direct violation of human dignity and international conventions.

In what country is a former Prime Minister treated like a common criminal—for his political ideas and his peaceful commitment?

Appeal to the International Community

It is imperative that the international community break its silence. The African Union, the United Nations, the European Union, NGOs, human rights defenders, and major powers such as the United States and France must:

Demand explanations for this detention;

Guarantee immediate medical access;

Call for the immediate and unconditional release of Dr. Succès Masra.

Chad deserves a just state, leaders free to exercise their right to speak, and a democracy protected from authoritarian excesses. If this silence continues, the credibility of international human rights commitments in the Sahel region will be called into question.

— The Editorial Team of Charilogone.

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