13/08/2022
Coucou... J'espère que vous vous portez bien.
Je suis 𝗦𝗶𝗻𝗱𝗷𝗶 𝗠𝗮𝘅𝗶𝗺𝗲 𝗛𝗢𝗨𝗘𝗦𝗦𝗢𝗨, jeune écrivain béninois. Je participe au 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗩𝗮𝗰𝗮𝗻𝗰𝗲𝘀 𝗧𝗢𝗣 𝗣𝗟𝗨𝗠𝗘𝗦 𝗖𝗛𝗥𝗘𝗧𝗜𝗘𝗡𝗡𝗘𝗦 𝗘́𝗱𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 2022.
Vous considérant, j'invite par ce texte, votre aimable et adorable personne à 𝗮𝗶𝗺𝗲𝗿 𝗲𝘁 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁𝗲𝗿 mon texte afin d'augmenter mes chances de remporter ce concours...
Merci d'avance. 🙏🏿
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𝐊𝐄𝐌𝐈, 𝐌𝐀 𝐕𝐄𝐍𝐔𝐒
Je fis sa rencontre à l’occasion d'une soirée en boîte de nuit avec mes copains Fidjromè, Gagavi et Fènou pour fêter un anniversaire. Dès que mes yeux se posèrent sur elle, assise dans son coin, toute innocente, sous les rayons lumineux des projecteurs multicolores dont les couleurs défilaient tour à tour avec harmonie sur son corps, en l'occurrence son visage, je croyais tomber sur Saartje Baartman alias Vénus hottentote en personne. Pourtant, celle qui était devant moi cette soirée, avait un teint faisant penser à Vénus des Romains et Aphrodite des Grecs. C'était vraiment une tɔn nun whé chi . Son sourire était autant angélique que sublime puisqu'à chaque fois qu'elle souriait, ses lèvres dessinaient une figure géométriquement parfaite qui par sa présentation symétrique et parfaite, retiendrait l'attention de tout géomètre talentueux et, ses dents, aussi blanches qu'un faons qui venait d'être lavé, donnaient l'impression de scintiller. Ses lèvres, quant à elles, étaient d'une couleur se trouvant entre le vermeil et l'incarnat. Je n’avais point d’autres options que de me laisser entrainer par Cupidon. J'eus un puissant coup de foudre. Cette jeune demoiselle était unique par sa beauté incomparable ! Elle avait réussi à faire battre mon cœur à la chamade. Elle était une vraie Vénus.
L'innocence que je lisais sur son visage et le fait d'avoir été expert en dr**ue firent que je m'approchai d'elle et lui demandai une danse puisque me disais-je, j'allais tirer un coup ce soir. Au cours de cette danse qu'elle m'accorda après quelques mots, elle et moi échangeâmes nos identités et contacts. Elle répondait au nom de Kèmi et avait 22 ans, presque le même âge que moi et était célibataire.
Au cours de la soirée, chacun des mots qui sortaient de sa belle et magnifique bouche, chacun des gestes que faisait son adorable et féerique personne et chaque partie de son corps qu'elle faisait mouvoir aussi délicatement que tendrement, faisaient fondre mon cœur et enflammer la flammèche de sentiment d’amour qui s'était allumée en moi à son égard. Je devenais ainsi de plus en plus amoureux de ma chère Vénus, ma chère Kèmi. L'idée de tirer un coup et la laisser tomber comme je le pensai très tôt se mit à se noyer peu à peu en moi laissant place à une autre plus magnifique et plus honorable : m’engager avec Kèmi et la prendre pour épouse.
Après la soirée, Kèmi et moi nous mîmes à avoir des rendez-vous tantôt dans des fastfoods tantôt dans des restaurants. Nous ne cessions de nous voir pour échanger plusieurs mots sur rien et sur tout. Plus je passais du temps avec elle, plus je sentais l'amour grandir en moi ; je comprenais pour la première fois de ma vie, le sens de l'expression “être fou amoureux de quelqu'un”. Je tenais à elle et elle devenait plus précieuse à mes yeux chaque jour qui passait.
Quand elle se trouvait à mes côtes ou même quand elle n'était pas là et que nos moments passés ensemble me revenaient en tête, je la voyais comme celle qu'il faut pour mon être, celle qui comblerait tous les vides de ma vie qui m'attristaient et me rendaient soucieux à longueur de journée.
Sans tarder, après un mois d'entrevue sans cesse, je finis par avouer ma flamme à Kèmi qui m'avoua presque timidement avoir les mêmes sentiments pour moi. J'étais autant aux anges que comblé de savoir que nos sentiments étaient réciproques. Comme tout jeune homme et toute jeune femme de notre génération, nous nous mîmes dans une relation amoureuse. Dans ses yeux et dans le mien, quiconque qui nous voyait ensemble lirait et verrait l'amour, le vrai.
Nos entrevues devinrent encore plus rapprochées qu'avant l'aveu des flammes et, à chaque fois qu'on se voyait, plus elle me souriait, me touchait et faisait le moindre geste à mon égard, plus je l'aimais. Comme si elle m'avait préparé du gbọtemi , même à chaque fois qu'elle faisait un faux pas ou qu'elle commettait une erreur, je voyais cela comme du romantisme. Tout en elle était gargantuesquement romantique et adorable pour moi puisque je la voyais comme l'os de mes os, la chair de ma chair.
L'aimant et la voulant garder à tout prix, je me tâchais de faire feu de tout bois pour lui offrir tout ce qu'elle désirait sans la faire attendre : nounours, gâteaux, sorties romantiques, vêtements, coiffures… Au début, je faisais tout avec mes propres sous que je gagnais de certains jobs et cela suffisait mais, plus le temps passait, plus ses demandes nécessitaient plus de fonds. N'ayant plus le choix, je me mis alors à dérober l'argent de ma mère afin de pourvoir satisfaire les besoins croissants de Kèmi.
Ma mère, pauvre v***e qui s'occupait de moi depuis que mon père fut passé de vie à trépas, se plaignait de mes sorties intempestives mais, je trouvais toujours d'arguments pour la convaincre. Quant à ses sous qui commençaient à disparaitre de temps à autre, elle ne cessait de crier sur notre nouvelle domestique l'accusant de voleuse puisque pour elle, je n'étais pas le coupable ; puisque je n'avais pas cette habitude.
Kèmi et moi, durant trois romantiques mois, faisions grandir notre amour au quotidien, nuit comme jour, à travers des messages et des entrevues innombrables. Mes meilleurs copains Fidjromè, Gagavi et Fènou ne cessaient de me critiquer puisqu'ils trouvaient très risquer de marcher avec une fille fêtarde ou matérialiste. Mais moi, j'aimais ma Kèmi plus que je m'aimais ; c'était ce qui me tenait à cœur et valait à mes yeux. Qu'elle fût fêtarde ou pas, matérialiste ou pas, l'important ce fut qu'elle et moi demeurions ensemble.
Quelques jours après nos trois mois de relation, je reçus un message de Kèmi qui me disait :
Salut mon bébé, mon amour unique. Tu vas bien, j'espère.
Dans une semaine, comme tu le sais, ce sera mon anniversaire. Voulant fêter et immortaliser le moment, j'aurai besoin d'argent.
Au total, il me faut cinq-cents-mille francs. Toutefois, j'ai pu trouver deux-cents-mille francs. Si tu peux m'aider à trouver les trois-cents-mille francs restants, je t'en vaudrai beaucoup.
N'oublie jamais que je t'aime et t'aimerai toujours bébé de moi, puisque tu es mon tout et tu le resteras
Quand je reçus le message, j'eus deux sentiments : le premier fut un sentiment de honte puisque je n'avais pas une telle somme sur moi et la trouver en une semaine avec mes jobs m'était impossible alors que le second fut un sentiment de réconfort puisqu'une fois encore ma petite amie, ma seule et unique amoureuse, ma Kèmi me montrait encore sa considération et me demandait de l'aide. Je me mis à me demander “comment trouver trois-cents-mille francs en une semaine ?”. Ce fut la question que je me posai toute la journée sans y trouver une solution.
Étant donné que deux têtes valent mieux qu'une, je demandai conseil auprès de mes copains Fidjromè, Gagavi et Fènou qui m'interdirent catégoriquement de remettre à ma Kèmi, une telle somme même si j'en avais. Voyant qu'ils ne voulaient que l'échec de mon amour, j'allai chez Donan, une copine de Kèmi qui fut aussi une amie. Elle me conseilla de voler la somme auprès de ma mère en prenant soin d'ajouter :
— Ne t'inquiète pas. L'argent de ta maman, c'est ton argent. Elle en est consciente.
Sans plus tarder, je me rendis à la maison et ouvris le coffre-fort de maman. J'y trouvai exactement une somme de cinq-cents-mille francs. Je pris alors trois-cents-cinquante-mille francs, remis par la suite les trois-cents-mille francs à Kèmi et gardai le reste de l'argent sur moi.
Des jours passèrent et ma maman ne se rendit compte de rien puisqu'elle ne parla pas de l'argent. Quant à Kèmi, après lui avoir remis l'argent, elle et moi avions continué de nous voir pour parler de tout et de rien mais surtout de son anniversaire qui arrivait à grand pas. Lors de l'une de nos conversations, elle me fit un aveu :
— Bébé, lors de la fête de mon anniversaire, je présenterai l'élu de mon cœur à tout le monde ; y compris mes parents. Alors, veuille ne pas rater cette soirée pour rien au monde et en venant, tâche-toi d'être bien sapé, s'il te plaît.
Cette annonce me fit un bobo au cœur comme l'a chanté un artiste. J'en étais autant content que ravi. Non ! Que dis-je ? J'en étais plutôt fou de joie puisque notre relation était sur le point d'être connue de tout le monde, y compris mes beaux-parents.
Ne voulant pas décevoir mon amour, ma belle et magnifique Vénus, ma Kèmi, dans la journée du jour-J, je dérobai les cent-cinquante-mille francs qui restaient dans le coffre-fort à ma mère et me pris un très beau costume de classe présentable et digne du nom d'un beau-fils.
Une fois le soir venu, je me rendis seul, pour la première fois dans ma vie, sans la compagnie de mes copains Fidjromè, Gagavi et Fènou à la fête d'anniversaire de ma Kèmi laissant ma mère à la maison avec notre domestique puisque, je ne voulais pas être dérangé. Aussi avais-je éteint mon téléphone portable pour ne pas être importuné par certains appels perturbateurs venant de qui que ce fût. Tout cela hormis, pour ne pas gâcher l'ambiance et la surprise que réservait ma Kèmi à tous ses invités qui bientôt officiellement deviendraient, tous nos invités, et pour ne pas aussi faire quelque chose qui lui déplairait et l'amènerait à changer de décision, je restai dans mon coin, cool, comme un simple invité, évitant au maximun toute demoiselle qui essayait de me charmer.
Des dizaines de minutes passèrent et l'heure que j'attendais, finit par sonner. Kèmi, mon amour unique, m***a sur le podium qui servait de scène et prit le Mirco. Tous les invités, grands comme petits, femme comme homme, et même ses parents, donc mes futurs beaux-parents, s'assirent et firent un grand silence pour écouter le discours de Kèmi. Elle-même, sans faire tarder le suspens, se mit à dire, après avoir remercié chacun de sa présence :
— Plusieurs d'entre vous m'ont maintes fois demandé “qui est cet homme qui fait battre ton cœur et te fait illuminer autant ?” mais, à chaque fois que vous me posez la question, je vous sers la même réponse “vous le saurez au moment opportun ”. Alors, laissez-moi vous souffler que ce moment opportun est venu maintenant.
Certains invités acclamèrent Kèmi au moment où d'autres criaient pour montrer leur joie vis-à-vis de cette annonce qui allait être faite. Contrairement à eux tous, étant le vaillant homme ayant conquéri le cœur de l'heureuse de la soirée et sachant déjà qui allait être appelé sur le podium, je gardai mon calme. Tout ce que je fis, ce fut de sourire délicatement, doucement, majestueusement et royalement.
Kèmi continua après que le silence eut reconquis la salle entière.
— Cet homme que j'aime et qui aussi m'aime, me secourit quand j'ai un problème, ne me dit pas seulement “je t'aime”, mais me montre combien il m'aime à travers ses gestes quotidiennement, comme un prince charmant et élégant, prenant soin de sa princesse, rien que pour la rendre heureuse à chaque instant. (Elle prit une pause pour prendre son souffle). Cet homme qui s'est porté volontaire et s'est occupé de cette fête et ses frais, sans s'en plaindre une seconde à moi sa chère voire à une autre personne qui nous est tous deux chères ; cet homme aussi mignon que beau, faisant à mon cœur des tendres bobos et à qui je pense avant et après chaque dodo, c'est lui. Oui, lui ! C'est YELIAN Sagbo.
À peine Kèmi finit-elle sa phrase quand tous les invités se mirent à crier et à applaudir. De mon côté, ce fut une salade d'étonnement et de surprises. C'est une blague, je pensai mais, je compris vite que la réalité était devant moi et que je devais l'accepter que je le voulusse ou pas, lorsque je vis un jeune qui sûrement me dépasse en âge sur le podium à côté de Kèmi. Ce qui m'irrita le plus, ce fut que les deux s'embrassèrent même devant tout le monde.
Je voulus crier voire vociférer mais ma voix était complètement partie et la force de le faire m'avait totalement quitté. La tristesse se mit à s'installer peu à peu en moi au moment où la joie qui m'animait se dissipait petitement de mon corps. Mon cœur se crispait, se serrait en moi comme si je faisais la pire et la plus douloureuse des crises cardiaques.
Je voulais couler les larmes puisque mes yeux n'en pouvaient plus de continuer à contenir les gouttes de larmes que secrétaient mes glandes lacrymales, quand je constatai un silence dans la salle. Je mis rapidement de côté mon amertume, une petite seconde, pour comprendre la raison de ce silence brusquement sépulcral quand je vis quelque chose qui me brisa encore plus le cœur : Sagbo, le fiancé officiel de Kèmi la demandait en mariage. J'étais étonnement déçu et écœuré surtout quand elle lui répondit sans la moindre gêne, la moindre hésitation, “oui” avant que des acclamations ne s'éclatassent dans la salle.
Mes larmes qui s'apprêtaient à couler se mirent à couler à flot. Pour éviter les regards et attirer l'attention sur moi, je me levai, avec un mouchoir sur le visage et sortis de la salle pour me rendre à la maison. Bien qu'il sonnait déjà trois heures du matin, comme pour me punir, je me mis à marcher, tout clopin-clopant, dans la direction de la maison de ma mère avec des larmes coulant abondamment. Il me plut d'appeler un de mes copains, Fidjromè ou Gagavi ou Fènou mais, je ne le pouvais pas puisque de la force, je ne disposais plus. Plus je marchais, plus je me rappelais de la scène et tout son corollaire. Plus je me rappelais de tout ça, plus la douleur en moi prenait de l'ampleur. Plus la douleur prenait de l'ampleur, plus mes larmes coulaient à grande vitesse et plus, je m'en voulais. La douleur était de sorte que j'avais l'impression que j'allais passer l’arme à gauche.
Après des heures de marches, je finis par arriver à la maison l'air déboussolé, triste et désespéré. J'ouvris le portail et me dirigeai vers ma chambre quand arrivé au salon, je vis ma mère couchée dans le divan sans la moindre couverture. L'avoir vue me fit rappeler toutes les sommes que j'eus eu à voler pour cette sorcière de Kèmi mais qui finalement, lâchement et ingratement me laissa tomber comme une vieille chaussette. J'eus autant honte que pitié de moi-même.
Je m***ai par la suite difficilement à l'étage et ramenai un drap pour couvrir maman. Ce fut en ce moment que je me rendis compte qu'elle ne respirait plus. J'essayai de la réveiller mais ce fut en vain. Je la redressai avant de crier au secours. Tout en la secouant, je ne cessais de crier à l'aide mais, nul ne vint m'aider.
Plusieurs minutes passèrent et je finis par conclure ce que je n'avais point pensé conclure quelques heures plus tôt, cette soirée : ma mère était morte. La douleur dans mon cœur devenait presque insupportable. Je me mis à crier à nouveau mais personne ne vint toujours me secourir. Je ne cessai de couler durant des dizaines de minutes des larmes autant chaudes que froides, autant pleines de tristesse que de chagrin et autant pleines de remords que de regrets.
Quand je finis de me lamenter, je voulus me lever lorsque je constatai un bout de papier en dessous du verre sur le guéridon. Par curiosité, je le pris et lus :
Je suis passé par la porte de Teiller pour ne pas finir en prison puisque les cinq-cents-mille francs de CLCAM que je devais payer ce matin m'ont été volés.
Excuse-moi, chéri ! Je t'aime !
Quand je lis le mot, j'eus l'impression que le monde autour de moi tournait à l'envers et que le ciel était à la place de la terre et la terre à celle du ciel. J'eus aussi l'impression que mon cœur avait cessé de battre et que le sang dans mes vaisseaux ne circulait plus. Quant à ma respiration, je ne la sentais même plus. Je ne sentais plus ni ma présence ni moi-même. J'avais l'air mort littéralement et physiquement. La seule chose dont je devins aussitôt conscient, ce fut la transpiration. Oui ! Je transpirais comme un bœuf.
Je me rendis compte que ma mère, l'unique femme qui me soutenant nuit et jour depuis la mort de mon père quand j'avais à peine deux ans, et qui se suait aux quatre veines pour m'offrir tout ce dont j'avais besoin sans s'en plaindre, s'était suicidée parce que j'avais volé ces cinq-cents-mille francs pour faire plaisir à Kèmi, cette sorcière, cette diablesse qui ne faisait que jouer avec mes sentiments sincères et qui finit par me honnir publiquement. J'avais tué volontairement ma mère parce que je voulais avoir une femme avec moi. Comment suis-je arrivé à mépriser toutes mes valeurs et les bons conseils de mes meilleurs amis sous l’emprise de Kèmi ?
Déçu dans la même soirée par Kèmi, celle qui aurait été l'amour de ma vie, puis par mon idiotie et moi-même d'une part et, ne pouvant plus supporter ces sentiments de déception, de regret, de remords, de chagrin qui en moi grandissaient comme un plant de haricot magique d'autre part, je pris le verre se trouvant sur le guéridon et en bus le contenu avant de me coucher à même le carreau pour me livrer à Ku des Fon du Bénin ou Hadès des Grecs, pour être mené dans son royaume.
Quelques minutes après, mon cœur se mit à palpiter, mon rythme cardiaque à accélérer et ma respiration à devenir embrouillée. Je transpirais toutes les sueurs de mon corps. En ce même moment, mon ventre se mit à me faire affreusement mal et ma vision à devenir flou petitement. Je voyais ma vie passer de l'autre côté de la clôture séparant la vie et la mort. J'allais rejoindre ma mère et tout lui expliquer avant de lui demander pardon et lui présenter mes excuses sincères, je me disais.
Les sensations se mirent à s'exacerber encore et encore. La douleur quant à elle devenait insupportable. Mes larmes bien qu'elles coulaient ne me permettaient plus de supporter les sensations. Ne pouvant plus supporter, voyant mon cœur et mon corps dépassés par tout cela, je vociférai une fois et, je me réveillai sur mon lit en sursaut et en sueur.
Je respirai profondément et fortement avant de retrouver mon calme. Je regardai l'heure et il sonnait déjà sept heures du matin. Je descendis du lit et voulut me rendre à la do**he quand mon téléphone sonna. Je le pris et vis un message de Kèmi qui disait :
Salut mon bébé, mon amour unique. Tu vas bien, j'espère.
Dans une semaine, comme tu le sais, ce sera mon anniversaire. Voulant fêter et immortaliser le moment, j'aurai besoin d'argent.
Au total, il me faut cinq-cents-mille francs. Toutefois, j'ai pu trouver deux-cents-mille francs. Si tu peux m'aider à trouver les trois-cents-mille francs restants, je t'en vaudrai beaucoup.
N'oublie jamais que je t'aime et t'aimerai toujours bébé de moi puisque tu es mon tout et tu le resteras.
𝐒𝐢𝐧𝐝𝐣𝐢 𝐌𝐚𝐱𝐢𝐦𝐞 𝐇𝐎𝐔𝐄𝐒𝐒𝐎𝐔