
25/07/2025
Lors des investigations menées autour de l’accusé El Hadji Babacar Dioum, des éléments troublants ont été mis au jour. Plusieurs fichiers suspects ont été évoqués, notamment des dossiers nommés « Newgirls », « Seneg », « zbz », ou encore « admin-site.tbx », renfermant des milliers de sextapes et les codes d’accès à des plateformes locales de contenu pornographique.
Interrogé sur ces découvertes, Dioum est resté évasif : « Je ne peux pas apporter des précisions… » Avant d’exprimer son refus catégorique de signer le procès-verbal du troisième interrogatoire, en raison de la mention de l’alias controversé « Kocc Barma ». Il se décrit comme un profane de l’informatique, limité à des opérations basiques comme la saisie sur Word ou le téléchargement de fichiers.
Ce refus s’étend à l’analyse de son téléphone portable, qu’il juge plus compromettant encore que son ordinateur. À quatorze reprises, Dioum a répété :
> « Je me répète, je n’ai pas consenti à l’exploitation de mon ordinateur portable qui a été faite sans ma présence et celle de mes avocats. Je récuse donc l’ensemble des allégations. »
Le retentissement de l’affaire a poussé plusieurs victimes à se rapprocher des autorités judiciaires et de la Division des investigations criminelles après son arrestation.
Libération