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LA CHRONIQUE DE MLD Sonko, le Plan Erdoğan et le secteur privé Par Mamadou Lamine DIATTA Même si l'actualité nationale r...
08/08/2025

LA CHRONIQUE DE MLD

Sonko, le Plan Erdoğan et le secteur privé

Par Mamadou Lamine DIATTA

Même si l'actualité nationale reste dominée par le People et la politique politicienne, la visite officielle du Premier Ministre Ousmane Sonko présentement en Turquie est loin d'être banale. Surtout dans un contexte de raréfaction des ressources financières et de promotion d'un Plan de redressement économique et social (PRES) un tantinet controversé.
À la lisière de l'Europe et de l'Asie, la Turquie 20 ème économie mondiale, tire son importance géopolitique majeure de cette position géographique inédite. L'air guilleret, le Leader Turc Recep Tayip Erdoğan présente le Premier ministre de la République du Sénégal comme un "frère qui joue actuellement un rôle clé sur le continent africain". Une appréciation qui sonne comme une invite à une implication moins feutrée de notre pays dans des dossiers complexes comme le conflit israelo- palestinien. Erdoğan mesure à sa juste valeur la qualité et l'efficacité de la diplomatie sénégalaise dans de telles situations.
Pour autant, les enjeux économiques de cette visite du Premier ministre en Turquie sont les plus prégnants et les plus saillants. Évalué à près de 250 milliards fr cfa, le volume des transactions entre les deux pays devrait atteindre le chiffre- record d'1 milliard de dollars soit le double à savoir plus de 562 milliards fr cfa. Des ambitions qui restent raisonnables au regard de la présence en Turquie des ministres Sénégalais de l'économie, de l'énergie, des mines, de l'agriculture , de l'industrie etc.
Tout de même malgré les innombrables opportunités offertes par cette visite, il ya lieu de se poser des questions sur la faible implication des acteurs les plus en vue du secteur privé sénégalais dans la constitution de la délégation du Premier ministre. Interrogé par une télé de la place, l'homme d'affaires Serigne Mboup par ailleurs membre du club des investisseurs sénégalais ( CIS) informe que son frère fait partie des privés nationaux actuellement présents en Turquie. Maigre consolation.
Il faut souligner pour le déplorer que le Président Abdoulaye Wade a été jusque-là le seul Leader sénégalais à avoir mis les privés sénégalais dans les meilleures conditions de décrocher des contrats de joint- ventures avec les hommes d'affaires des pays développés. Wade avait une véritable ambition pour le secteur privé national. Macky Sall privilégiait plutôt les entreprises chinoises, turques et européennes principalement dans les gros chantiers du BTP. Aujourd’hui, les acteurs du secteur privé national sont pratiquement dans une phase avancée d'observation et d'attente pour connaître la vision du pouvoir Diomaye-Sonko relativement à leur rayonnement au Sénégal et à l'international. Le Conseil national du patronat - CNP- et la CNES ont également compris l'urgence d'une fusion déjà actée qui va accoucher dans les meilleurs délais d'une grande organisation patronale sénégalaise qui sera ainsi un interlocuteur crédible devant les plus hautes autorités. L'émiettement du patronat joue en sa défaveur. "Seul on va plus vite et ensemble nous allons plus loin " dit l'adage.
C'est l'une des missions des pouvoirs publics de promouvoir le secteur privé partenaire vital dans le processus de création d'emplois, de valeur ajoutée et de richesses. Le Roi du Maroc Mohamed VI le fait de même que le Président ivoirien Alassane Ouattara. Même s'ils n'ont pas la même surface financière que leurs homologues des pays du nord, les privés nationaux ont besoin de l'appui de l'État pour par exemple servir de réceptacle à des transferts de technologies dans le cadre de partenariats innovants. L'expertise sénégalaise est pourtant mise en lumière ailleurs en Afrique principalement dans les domaines stratégiques du BTP et de l'ingénierie financière.

ENTRETIEN SPECIAL: Le Sénégal au cœur de la géopolitique mondiale.
04/08/2025

ENTRETIEN SPECIAL: Le Sénégal au cœur de la géopolitique mondiale.

🔴 DIRECT: ENTRETIEN SPECIAL: Du 04/08/2025 avec CHEIKH DIABY Le Sénégal au cœur de la géopolitique mondiale.

04/08/2025
Le Sénégal face à ses défis : une rupture attendue, une réalité amère1. Situation politique : un espoir de rupture en dé...
28/07/2025

Le Sénégal face à ses défis : une rupture attendue, une réalité amère
1. Situation politique : un espoir de rupture en déclin
Le Sénégal traverse un tournant important de son histoire politique. L’arrivée de Bassirou
Diomaye Faye à la tête de l’État a été perçue comme un symbole fort de renouveau. L’espoir
d’une rupture avec les pratiques anciennes a galvanisé une partie importante du peuple,
notamment la jeunesse. Cette rupture devait, avant tout, passer par une réduction drastique
du train de vie de l’État. Pourtant, après plus de 15 mois de gouvernance, rien n’a changé
sur ce plan.
Il est aujourd’hui profondément décevant de constater que les hauts dignitaires de l’État
sénégalais continuent de mener un train de vie bien supérieur à celui de leurs homologues
dans des pays industrialisés comme l’Allemagne, alors même que le Sénégal fait partie des
pays les plus pauvres du monde. Le peuple sénégalais a sanctionné l’ancien régime pour
ses dérives ; revoir ces mêmes pratiques aujourd’hui est une trahison morale.
Pire encore, les débats politiques sont devenus stériles, marqués par des invectives
constantes entre les partisans du pouvoir (Pastef) et ceux de l’ancien régime (APR et alliés,
souvent appelés "kulunas politiques"). Au lieu de se concentrer sur leurs responsabilités, de
nombreux dirigeants se livrent à des commentaires inutiles sur les réseaux sociaux,
désertant le terrain du travail et des résultats.
Après presque quatre années de tensions politiques, il n’y a pas d’échéance électorale avant
2027. Il est donc impératif de mettre la politique de côté et de se concentrer sur la relance
économique, sociale et structurelle du pays.
2. Crise économique : une urgence ignorée
La situation économique du Sénégal est difficile. L’inflation, le coût de la vie, le chômage…
tout converge vers une crise profonde. Pourtant, malgré cela, les élites continuent de mener
une vie confortable, insensible à la réalité du peuple. C’est comme si un père de famille
mangeait à sa faim tous les jours tout en demandant à ses enfants de jeûner.
Il est inadmissible que dans un contexte aussi tendu, aucune réforme économique
ambitieuse ne soit mise en œuvre. Le retour des investisseurs sénégalais de la diaspora
pourrait représenter une solution partielle. Mais encore faut-il leur offrir des conditions
d’investissement sérieuses, avec des garanties fiscales, une sécurité juridique et un
accompagnement administratif.
En parallèle, la consommation locale devrait être davantage valorisée. Aider les agriculteurs
et les producteurs sénégalais à accéder à plus de terres cultivables à des conditions
favorables aurait un effet direct sur la sécurité alimentaire et sur la création d’emplois. Cela
suppose une réforme agraire ambitieuse, accompagnée d’investissements publics massifs et
d’un véritable encadrement technique et financier. Le Sénégal ne pourra jamais se relever
sans une vraie politique de souveraineté économique et de valorisation des ressources
nationales.
3. Emploi et jeunesse : une bombe à ret**dement
L’un des plus grands échecs du Sénégal contemporain reste sa politique de l’emploi. Depuis
la fin de l’ère du Parti Socialiste dans les années 1980, de nombreuses industries nationales
ont été fermées : Industries chimiques du Sénégal (ICS), SONACOS, SOTIBA, MIFERSO, la
société des phosphates de Taïba, SENELEC (en partie privatisée), Transrail, etc. Ce
démantèlement industriel a été accéléré par l’absence de vision et par des politiques dictées

par les institutions financières internationales, sans prise en compte de notre tissu
économique local.
Aujourd’hui, le Sénégal forme chaque année plus de 100 000 jeunes diplômés (avec des
Masters ou Bac+3), que le secteur public ne peut pas absorber. Le secteur privé, quant à lui,
est largement dominé par les banques et quelques grandes industries. Résultat : des milliers
de jeunes se retrouvent sans emploi, livrés à eux-mêmes, parfois poussés à l’exil ou à la
délinquance.
Le Sénégal compte plus de 800 000 de ses enfants à l’étranger. Parmi eux, au moins 500
000 envoient de l’argent à leurs familles une à trois fois par mois, via des services de
transfert qui prélèvent entre 1,49€ et 5€ par opération. C’est un manque à gagner énorme
pour notre économie.
Pourquoi l’État n’a-t-il jamais pensé à créer une plateforme nationale de transfert d’argent
avec une banque publique, capable d’absorber ces flux ? Une telle solution aurait permis
non seulement de réduire les frais pour les familles, mais aussi de récupérer des milliards de
FCFA qui pourraient être réinjectés dans l’économie nationale. Cet argent, bien géré, aurait
pu créer des milliers d’emplois directs et indirects.
L’absence d’emplois et d’encadrement pousse les jeunes dans la débauche, l’oisiveté, et
parfois la criminalité. Le Sénégal est assis sur une bombe sociale.
4. Sécurité : une dégradation silencieuse
Ces dernières années, l’insécurité est devenue un problème majeur au Sénégal. Les
agressions à l’arme blanche, les cambriolages, les gangs de jeunes appelés "smols"… tout
cela s’intensifie. De janvier à juillet, au moins cinq cas graves ont été signalés rien que dans
la presse. Ce phénomène, encore minoré, mérite pourtant une réponse d’ampleur nationale.
Ces jeunes, souvent très jeunes, n’ont pas besoin de prison mais de rééducation. Il faut
réformer notre système de prévention de la délinquance, renforcer les programmes
éducatifs, créer des centres de réhabilitation et impliquer les familles, les écoles, les
mosquées et les associations.
La sécurité publique doit être placée au cœur des priorités nationales. La situation actuelle
est trop fragile pour être ignorée.
5. Justice et libertés publiques : entre intégrité et pression politique
Le Sénégal dispose d’hommes et de femmes de justice intègres. Mais il est aussi vrai que
des dérives sont parfois observées. Le système judiciaire a besoin d’être réformé : il faut
plus de magistrats, mieux formés, mieux payés, plus indépendants.
Il est urgent d’humaniser les conditions de détention. Un stage carcéral d’un mois pour les
nouveaux magistrats pourrait leur permettre de comprendre la réalité des prisons et
d’adopter une justice plus humaine.
Une démocratie ne peut pas exister sans une justice forte et respectée. Mais attention : avoir
une justice indépendante ne signifie pas insulter les institutions. Aujourd’hui, certains jugent
la justice uniquement par rapport à la présence ou non en prison de certaines personnalités.
Ce n’est pas la bonne grille de lecture. La prison ne doit pas être utilisée comme un outil de
vengeance politique. Toute personne ayant commis des erreurs doit être jugée et, le cas
échéant, condamnée. Mais cela doit se faire dans le respect de la procédure, sans pression
politique, ni émotion publique.
Conclusion : l’heure n’est plus aux palabres, mais au travail

Le Sénégal a aujourd’hui un besoin urgent de cohésion sociale et de stabilité. Comme l’a
rappelé le chef de l’État, le pays ne pourra avancer que si chacun joue sa partition avec
responsabilité. La politique ne doit plus être un champ de bataille permanent. Il est temps de
tourner la page des discours, des invectives, des règlements de comptes… pour enfin nous
consacrer à la seule chose qui compte : bâtir un Sénégal plus juste, plus fort et plus
solidaire.
L’heure n’est plus aux promesses. L’heure est au travail.
Amadou issa dit Noirot Ndiaye
Senior Supply Chain Manager
President Mouvement AND LEEGEYAL KAOLACK M.A.L.K

Guedawaye met en place un large Front de l’opposition et de mouvements citoyens L’Alliance pour la République  qui dénon...
28/07/2025

Guedawaye met en place un large Front de l’opposition et de mouvements citoyens

L’Alliance pour la République qui dénonce la détention de Lat Diop avec d’autres proches de Macky Sall ainsi que les chroniqueurs , Abdou Nguer, Bachir Fofana, Badara Gadiaga etc s’est regroupée avec des partis de l’opposition et des mouvements dans un large Front pour exiger leur libération. La résolution qui a sanctionné la réunion de ce Front tenue le hier à la salle polyvalente de la commune de Wakhinane Nimzatt sous la présence de l’ex ministre, Aminata Lô Dieng, de l’Ambassadeur, Abdoulaye Fall , du président du mouvement MM2, de la présidente du Front contre les dérives du régimes de Diomaye Faye, Mme Laïla Sow, est que Lat Diop et ses co-détenus sont victimes de règlement de compte

L’ Apr s’allie avec des partis de l’opposition et des mouvements citoyens pour exiger la libération de Lat Diop, les autres dignitaires de l’ancien régime ainsi que les chroniqueurs, Abdou Nguer, Bachir Fofana, Badara Gadiaga… Le front qui est mis en place dénonce un règlement de compte et réclame leur libération. « Nous sommes ici, une fois de plus, pour exprimer notre profonde indignation face à l'injustice manifeste que subit M. Lat Diop, ancien directeur général de la Lonase, toujours maintenu en détention depuis son arrestation arbitraire » a déclaré Marième Diongue, porte-parole du Front. « Nous réclamons sa libération immédiate ainsi que les autres dignitaires de l’ancien régime sans oublier les journalistes et chroniqueurs qui sont injustement détenus », a ajouté l’ex ministre, Aminata Lô Dieng, membre du Front.

Nous réclamons la libération des personnalités prises en otage et les chroniqueurs injustement détenus

Lors de la mise en place du Front pour la libération de Lat Diop et Cie, tous les orateurs se sont posés des questions sur le sort de son accusateur.

Pour eux, « il est inconcevable qu’au moment où le leader politique Apr est en prison, que celui qui l’a accusé vaque tranquillement à ses occupations ».

Interrogations sur le sort de l’accusateur de Lat Diop

Dans la résolution qui a sanction la réunion, il est aussi noté « qu’il est désormais évident que la situation que vit Lat Diop et Cie n'est motivée ni par la recherche de la vérité ni par une quelconque volonté de justice mais par un acharnement politique délibéré, un règlement de comptes orchestré à l'encontre de M. Lat Diop et ses co détenus qui se retrouvent pris en otage.

Toujours dans la même résolution, il est mentionné « aucun élément concret n’a été avancé pour justifier son maintien en détention, malgré les affirmations de ses avocats, qui ont démontré que le dossier présenté est vide et infondé »

Autant pour Marième Diongue, Aminata Lô et Laila Sow, cette affaire est une preuve de l'instrumentalisation de la justice à des fins politiques. Et que pour ce qui est de Lat Diop, l’objectif est de le maintenir hors de la scène politique, surtout à l’approche des échéances électorales cruciales ».

Médoune Diop, dirigeant de mouvement citoyen, membre du Front est d’avis , « qu’il n’y a aucun fondement juridique solide pour prolonger sa détention, ce qui en fait un symbole d’une justice sélective et d’un système qui bafoue les droits fondamentaux .

Un vibrant appel lancé aux Ong de défense des droit de l’Homme

Nous réitérons avec force que cette cabale doit cesser immédiatement et que Lat Diop et Cie qui ne seront jamais oubliés vont recouvrer sous peu leur liberté », a t’ il déclaré.

Dans la même résolution, il a été fait appel à la société civile, aux défenseurs des droits humains et à l'ensemble de la communauté nationale et internationale pour dénoncer les arrestations contraires aux principes de l’État de droit.

LSFP : la fin de régne des vieux« Cette posture soulève de nombreuses interrogations, voire une certaine forme d’indigna...
16/07/2025

LSFP : la fin de régne des vieux

« Cette posture soulève de nombreuses interrogations, voire une certaine forme d’indignation, pour qui connaît son implication aussi bien ce qu’il y a de bon que de mauvais du bilan de Senghor.

Il ne peut donc se dédouaner du passif collectif de l’équipe dirigeante, ni faire comme si sa responsabilité était mineure ou marginale, en visant aujourd’hui la ligne pro, après son passage à la ligue amateur.

L’on doit comprendre derechef que l’on ne peut pas faire du neuf avec du vieux. Le football sénégalais requiert aujourd’hui de nouveaux talents, de nouvelle ressources humaines capables d’apporter une nouvelle vision et de porter de nouveaux challenges. Le sport d’aujourd’hui est une industrie, c’est de nouvelles exigences, qui nécessitent des compétences qui dépassent l’ancienne équipe pour ne pas dire génération.
Tous ces agissements aujourd’hui, accuse-t-on, sont motivés par son désir ardent de présider la ligue professionnelle de Football. »

La Cité des Akys verdit grâce à une opération de reboisement pilotée par Teyliom Bambilor, le 12 juillet 2025 – Sous un ...
15/07/2025

La Cité des Akys verdit grâce à une opération de reboisement pilotée par Teyliom

Bambilor, le 12 juillet 2025 – Sous un ciel clair et une atmosphère empreinte d’engagement citoyen, la Cité des Akys a vibré ce samedi au rythme du développement durable. À l’initiative de Teyliom Properties, une journée de reboisement a rassemblé résidents, partenaires, collaborateurs et autorités locales autour d’un objectif commun : faire de la Cité des Akys une ville verte, durable et exemplaire.
Des centaines d’arbres ont été plantés dans différents espaces de ce nouveau quartier en développement à Bambilor, en droite ligne avec la vision de Teyliom d’un habitat respectueux de l’environnement. « Ce reboisement symbolise notre engagement à créer un cadre de vie sain, éco-responsable et résilient face aux enjeux climatiques », a déclaré Souleymane Diallo le Directeur Général de Teyliom Senegal.
L’événement s’inscrit dans un vaste programme environnemental lancé par le groupe, qui prévoit à terme la plantation de milliers d’arbres, l’aménagement d’espaces verts et la sensibilisation des habitants aux pratiques écologiques.
La Cité des Akys, plus qu’un projet immobilier, incarne une nouvelle façon de penser la ville. Avec cette première grande opération de reboisement, Teyliom marque une étape concrète dans la construction d’un environnement urbain durable au Sénégal.

Hommage à un soldat de l'écologie et de l'environnementAli HaidarSamedi 19 juillet 2025 à partir de 9 h à l'hôtel Néma K...
13/07/2025

Hommage à un soldat de l'écologie et de l'environnement
Ali Haidar
Samedi 19 juillet 2025 à partir de 9 h à l'hôtel Néma Kadior de Ziguinchor.Le public est invité à venir nombreux pour marquer sa reconnaissance, sa gratitude à cet homme qui a donné tant à la planète ....
Abdou sané ancien député
Président du réseau national des élus locaux pour la justice climatique.
Email [email protected]

La biographie de Serigne Afia Mbacke Imaamul muttaqiin. Cheikh Ahmadoul Moukhtar plus connu sous le nom de Serigne Affé ...
11/07/2025

La biographie de Serigne Afia Mbacke Imaamul muttaqiin.

Cheikh Ahmadoul Moukhtar plus connu sous le nom de Serigne Affé MBACKÉ était un chef religieux soufi et mouride, frère cadet de son guide spirituel Cheikh Ahmadou Bamba le fondateur du mouridisme.

Fils de la brave et vertueuse Sokhna Anta Ndiaye Mbacke et du grand savant juriste Serigne Mame Mor Anta Saly Mbacke, Serigne Affe est née en 1971 à Porokhane dans la région du saloum (kaolack) au Sénégal. Son père lui a donné le nom de son cousin et ami Cheikh Ahmadou Moukhtar Niang appelé Serigne Affé ce qui signifie: Marabout de Affé.

Il fut initié au Coran par son père jusqu’à ce qu’il ait assimilé 45 des 60 hisb (3/4 ) qui composent le Coran. À l’époque la Madrassa de Serigne Mor était l’une des plus grands établissements scolaires de ce pays et des étudiants y affiliés de partout. Il donna Serigne Affé à Serigne Ndame Abdou Rahmane qui était à ce moment étudiant dans la Madrassa. C’est dans les mains de ce dernier qu’il ait mémorisé le coran dés son plus jeune âge(10ans).

Son père l’a ensuite redonné à son grand frère Serigne Mame Mor Diarra pour qu’il l’enseigne le Tajwid et attester sa mémorisation du livre saint. Serigne Mame Mor Diarra l’écoutait réciter le Mushaf chaque nuit durant 100 jours.

Son père l’a par la suite repris et commença à l’enseigner les Sciences Religieuses avec les œuvres de son frère Cheikh Ahmadou Bamba. Il fut aussi un apprenant de Serigne Mbacke Bousso l’un des plus grands érudit de sa génération afin qu’il polisse ses connaissances religieuses.

Cependant quand les autorités coloniales ont décidé d’envoyer Serigne Touba en exil au Gabon le Cheikh l’a ordonné d’aller à Darou Salam auprès de Sokhna Anta Ndiaye sa mère et son frère germain mame cheikh Anta afin d’y enseigner le Coran.

Juste avant la mort de leur vénéré père sokhna anta ndiaye les avait recommandée, son frère Mame Cheikh Anta et lui, de faire l’allégeance à Cheikh Ahmadou Bamba.

Il lui était soumis à l’instar de tous les grands disciples, et lui vouait une obéissance totale. Sa désaffection aux biens mondains et sa passion à l’adoration de dieu faisaient que Khadim Rassoul Cheikh Ahmadou Bamba voulait toujours qu’il soit près de lui. Il était son proche compagnon et confident.

En 1902 quand il fut exilé de nouveau en Mauritanie c’est Serigne Affé qui avait dirigé la délégation des disciples qui l’accompagnaient. Dans ce voyage le Cheikh ne voulait pas que tous les disciples le rejoignent , il choisissait juste ceux qui avaient un niveau de connaissances religieuses avancé et savaient bien supporter des difficultés avec une patience forte.

Cheikh Ahmadou Bamba l’ordonnait de diriger là-bas les prières surérogatoires (Nafila).

A telle enseigne quand le Cheikh fut de retour, il fut assigné en résidence surveillée à Diourbel par les autorités coloniales francaises.

Serigne Affé venait lui rendre visite régulièrement et se retournait vers ses disciples qui habitaient à quelques kilomètres de Diourbel. Et à chaque fois que le Cheikh eût besoin de lui, il disait à quelqu’un de l’appeler jusqu’au bon jour où il lui dit: viens auprès de moi j’adore le Seigneur et tu me témoignes car toute action a besoin d’être témoignée, le cheikh lui donna une maison près de chez lui et fît de lui son vice-Imam ( Na’ib ) à la mosquée de Diourbel. La raison pour laquelle le Cheikh l’a fait son vice Imam est parce que Serigne Affé venait prier à chaque appel du muezzin près de Serigne Touba en plus il était un savant et pieux.

Il eut aussi l’honneur d’être la dernière personne à recevoir l’ordre du Cheikh. En faite Serigne Touba à dit à Serigne Cheikh Tacko Diop: 《que Serigne Affé vous dirige aux prières et au Maouloud》. Ce fut la dernière parole que le Cheikh ait adressé à quelqu’un. Après le rappel à dieu du Cheikh , Serigne Affé qui l’a succédé à la mosquée, et il consacra sa vie à l’adoration de Dieu et aux actions pieuses. Cette adoration de Dieu, il va le poursuivre jusqu’à son dernier souffle. De ce fait c’est en pleine prière qu’il a rendu l’âme en 1941 à Darou salam chez Mame Cheikh Anta Mbacké qu’il rendait visite.

Ces successeurs (khalifs) étaient:

Serigne Modou Farmata de 1941 à 1957 (16ans),
Ensuite Serigne Khassim 1957-1983 (26ans),
Et Serigne Abdou Lakram 1983-1996 (13ans),
Serigne Guédé 1996- 2013 (17ans),
Serigne Modou Abdoulahi 2013-2016 (3 ans),
Et son actuel khalif est Serigne Saliou Mbacke. Que dieu l’accorde une très longue vie.

𝐋𝐢𝐛𝐞𝐫𝐭𝐞́ 𝐝’𝐞𝐱𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 : 𝐥𝐚 𝐣𝐮𝐬𝐭𝐢𝐜𝐞 𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞́𝐫𝐢𝐯𝐞𝐬.⚖️Dans une démocratie, les responsables politiques ont un devoir de...
12/06/2025

𝐋𝐢𝐛𝐞𝐫𝐭𝐞́ 𝐝’𝐞𝐱𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 : 𝐥𝐚 𝐣𝐮𝐬𝐭𝐢𝐜𝐞 𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞́𝐫𝐢𝐯𝐞𝐬.⚖️

Dans une démocratie, les responsables politiques ont un devoir de mesure. Leur parole ne peut, sous prétexte d’opposition ou de liberté d’expression, légitimer des formes de discours qui glissent vers la calomnie, l’outrage ou la désinformation.

La liberté d’expression est un pilier fondamental, mais elle s’arrête là où commencent l’injure ,l’irrespect et l’atteinte à la dignité. La loi protège les opinions, elle ne protège pas l’outrage. Et lorsqu’une parole offense ou blesse publiquement, la justice doit pouvoir répondre, quel que soit le bord politique de celui qui parle.

Tolérer l’insulte au nom du débat, c’est ouvrir la voie à la violence au nom des idées. La radicalité verbale ne nourrit pas le pluralisme : elle l’empoisonne.

C’est pourquoi les propos récemment tenus par Moustapha Diakhaté méritent d’être questionnés. Ancien président du groupe parlementaire BBY, il n’est pas un simple citoyen comme un autre : sa parole a du poids. Elle engage, elle influence. Et lorsqu’elle franchit la ligne de l’outrage ou alimente l’agressivité dans le débat public, elle ne peut être banalisée.

Ce que nous tolérons dans l’arène politique finit tôt ou t**d par se banaliser dans la sphère sociale. Il faut se demander : serions-nous prêts à accepter que nos enfants, nos collègues ou nos voisins nous adressent les mêmes propos, au nom de la liberté d’expression ?

La démocratie ne s’enrichit pas de paroles qui divisent ou avilissent. Elle se renforce quand la liberté s’accompagne de responsabilité. Et c’est justement à la justice de rappeler, avec calme mais fermeté, où se trouve cette limite.
Don Minelphe Diallo, Responsable Cellule Pastef Bandia Sessène.

TRENTE SIXIÈME COMMÉMORATION DU DÉCÈS  DE L'IMAM KHOMEIINI , FONDATEUR DE LA RÉPUBLIQUE ISLAMIQUE D'IRAN  L'un des axes ...
03/06/2025

TRENTE SIXIÈME COMMÉMORATION DU DÉCÈS DE L'IMAM KHOMEIINI , FONDATEUR DE LA RÉPUBLIQUE ISLAMIQUE D'IRAN
L'un des axes fondamentaux de sa pensée politique et religieuse : l’unité des peuples, en particulier l’unité du monde islamique.
La Révolution islamique d’Iran, dirigée par l’Imam Khomeini (RA), constitue sans conteste l’un des événements les plus singuliers et influents du XXe siècle.
Elle a marqué une rupture profonde avec les systèmes de domination politique traditionnels et a donné naissance à une nouvelle forme de gouvernance fondée sur les principes de la souveraineté populaire, de la justice sociale et de la spiritualité islamique. L’Imam Khomeini (RA) ne fut pas seulement un leader révolutionnaire au sens politique du terme ; il fut également un penseur visionnaire dont le message a transcendé les frontières nationales et confessionnelles. Son appel à l’unité des musulmans et à la solidarité entre les opprimés de la terre s’inscrit dans une perspective universelle et émancipatrice. Il a su mobiliser des millions d’individus à travers le monde, en les incitant à revendiquer leurs droits fondamentaux et à se libérer des jougs de l’impérialisme et de la tyrannie.
Cet article entend ainsi mettre en lumière la conception khomeinienne de l’unité, non seulement comme impératif religieux et éthique, mais également comme stratégie politique visant à restaurer la dignité, l’indépendance et la souveraineté des peuples musulmans à l’échelle mondiale.
L’UNITE SELON LE POINT DE VUE DE L’IMAM KHOMEINY (RA)
La promotion de l'idée de « l’unité du monde de l'Islam » fut l'une des préoccupations majeures et constantes de l’Imam Khomeini (RA), qu’il n’a jamais négligé tout au long de ses activités sociopolitiques, aussi bien avant qu’après la victoire de la Révolution islamique. La foi sincère de l’Imam en l’idée d’unité a fait de lui non seulement l’un des penseurs les plus éminents du monde islamique, mais aussi une figure respectée parmi les diverses écoles et courants de l’islam. Dans sa promotion de l’unité, l’Imam ne se contentait jamais de généralités ou de superficialités. Il apportait des explications détaillées en examinant les diverses dimensions de l’unité, tant sur le plan théorique que pratique.
L’unité comme une nécessité
L’Imam Khomeini (RA) connaissait bien les conséquences de la désunion. Il savait que la division de la nation islamique ‘‘l’Oumma’’ dans ses aspects politiques, économiques, sociaux, culturels et militaires avait engendré des effets profondément négatifs, si bien qu’il était extrêmement difficile de les effacer et que cela nécessitait du temps. La seule solution pour prévenir les dégâts causés par cette désunion était l’unité et la fraternité, qui doivent se réaliser autour de l’Islam et de ses enseignements vivifiants. En soulignant l’importance de l’unité, l’Imam visait à guider l’Oumma islamique sur la voie droite et divine.
Selon l’Imam (RA), la première condition de l’unité était de se lever pour Dieu et de réformer la société humaine, ce qui suppose en soi l’établissement de la justice dans le monde. La condition suivante était de contrecarrer les complots et l’hégémonie de l’arrogance mondiale. En établissant l’unité et la solidarité entre musulmans, il souhaitait aider toutes les nations islamiques à accéder à l’indépendance et à la liberté. En effet, selon lui, pour obtenir la liberté et l’indépendance, les musulmans devaient trouver la clé de la victoire, à savoir l’unité elle-même, et ne pas permettre à l’arrogance mondiale d’interférer dans les lois des pays islamiques.
L’Imam Khomeini (RA) considérait l’unité comme essentielle pour instaurer la paix. Il avait déclaré : « La République islamique souhaite vivre en paix et en sécurité avec tous ses voisins et les autres. » En un autre lieu, il affirmait : « J’espère que la paix mondiale se fondera sur l’indépendance des nations, la non-ingérence dans les affaires d’autrui et le respect du principe d’intégrité territoriale des pays. »
Il croyait que l’État islamique devait être libre et indépendant, respectant un principe dans ses relations avec l’Est et l’Ouest : si ces derniers avaient des relations cordiales avec lui, alors l’État islamique aurait aussi des relations cordiales avec eux. Mais en même temps, « ... nous ne permettrons à personne d’intervenir dans le destin de notre pays. » Il ajoutait : « Ainsi, nous avons des relations amicales avec toutes les couches de l’humanité et avec tous les peuples opprimés du monde, pourvu que ces relations soient fondées sur la réciprocité et le respect mutuel. »
Les conditions et les moyens de l’unité
La conception de l’unité selon l’Imam Khomeini (RA) nécessite des outils et des moyens pour devenir réalité. La justice est l’outil le plus essentiel pour atteindre l’unité, car elle est une exigence du monothéisme ; pour établir l’unité islamique, la justice islamique doit se répandre comme base fondamentale. Car là où règne l’injustice, l’unité ne peut exister. L’Imam disait : « Les prophètes, depuis le premier – Adam – jusqu’au dernier, sont venus pour élever l’étendard du monothéisme et de la justice parmi les nations. »
L’indépendance et la liberté figurent aussi parmi les conditions essentielles de l’unité. On peut même dire que l’indépendance effective des États islamiques est la plus importante. Il déclarait : « Nous pouvons nous dresser face au monde entier et affirmer que nous ne sommes ni du côté de ceux sur qui Dieu a déversé sa colère ni de ceux qui se sont égarés ; ni à l’Est, ni à l’Ouest. Nous pouvons être ainsi et rester sur la voie droite lorsque nous sommes unis ; lorsque nous formons une seule main. »
Il est évident que l’être humain a été créé avec des différences naturelles et des goûts variés. Par conséquent, les musulmans ont aussi des opinions et croyances diverses. Cette divergence a causé de nombreuses tensions et conflits parmi eux. Cependant, pour l’Imam Khomeini (RA), la divergence d’opinions ne doit pas devenir un obstacle à l’unité. Il est possible d’être unis malgré des croyances différentes. « Pourquoi des croyances divergentes devraient-elles être cause de division apparente ? » Ainsi, tous les êtres humains, et par extension tous les musulmans, doivent dépasser leurs goûts et croyances personnels, sectaires ou ethniques, et en mettant l’accent sur les principes communs humains et islamiques, centrés sur le monothéisme, préparer le terrain pour la souveraineté universelle de l’Islam.
Pour réaliser son idéal d’unité, l’Imam Khomeini (RA) a utilisé les moyens disponibles, voire en a créé de nouveaux. L’un de ces moyens fut la question de la Palestine et son occupation par le régime expansionniste israélien. L’opposition à Israël, qui en envahissant les territoires du Nil avait commis les crimes les plus odieux de l’époque – tuant des musulmans et les rendant sans-abri – conduisit l’Imam à proclamer le dernier vendredi du mois béni de Ramadan comme la Journée mondiale de Qods, afin que tous les musulmans puissent manifester ensemble contre régime sioniste.Le pèlerinage annuel du Hajj fut un autre moyen mis à profit par l’Imam pour concrétiser l’unité de l’Oumma islamique. Il redonna vie au rituel du désaveu des polythéistes, qui était sur le point d’être oublié, pour que par leur participation à cette manifestation, les pèlerins du Hajj expriment un aspect de l’unité de l’Oumma islamique, prennent conscience de leurs douleurs et trouvent des remèdes à leurs souffrances. Leur attention se tournerait aussi vers le fait que les villes bénies de La Mecque et Médine sont les véritables reflets des grands événements des mouvements prophétiques et de la mission du Noble Prophète de l’Islam (PSL).
Les objectifs de l’unité
Concernant l’idéal de l’unité, les objectifs de l’Imam Khomeini (RA) peuvent être divisés selon plusieurs critères comme suit :
• Objectifs internes Indépendance et liberté ; élimination de l’influence étrangère ; gloire et honneur ; promotion des objectifs de l’Islam ; réalisation complète de l’Islam en Iran, notamment par l’établissement d’un véritable État démocratique qui ne soit pas calqué sur les modèles décadents de l’Orient et de l’Occident ; perpétuation de la Révolution islamique ; atteinte de la justice sociale et extension de la justice individuelle et collective.
Objectifs externes : Création de savoir pour l’humanité ; établissement de la paix et de la sécurité dans le monde ; mise en œuvre d’une véritable démocratie et d’une liberté authentique ; déclenchement d’une profonde révolution générale à travers le monde contre les pilleurs mondiaux inhumains ; reconquête de l’indépendance spirituelle et élimination du sentiment d’humiliation face aux régimes injustes et tyranniques ; réalisation du droit des nations à l’autodétermination et éveil des gouvernements ; instauration de la souveraineté de l’Islam à l’échelle mondiale ; création d’une Oumma musulmane invincible ; affirmation de l’identité islamique et libération de la pauvreté éducative.
Objectif à long terme : Avec l’instauration de la paix et de la sécurité dans le monde, l’instauration d’une véritable liberté et la propagation de la justice, le terrain nécessaire sera préparé pour que l’humanité atteigne une compréhension nouvelle. Ainsi, avec l’établissement de la souveraineté islamique dans le monde entier, une Oumma musulmane invincible aux fondations inébranlables établira une armée commune afin de défendre l’honneur de l’Islam et de la nation islamique, et ne permettra plus jamais aux colonialistes de piller leurs ressources à leur guise.
Chacun de ces objectifs se décline en plusieurs catégories : politique, économique, sociale, culturelle et militaire.
• Objectifs politiques : Indépendance et liberté des musulmans de toutes les nations du monde ; établissement de la paix et de la sécurité dans le monde ; mise en œuvre d’une démocratie et d’une liberté véritables ; réalisation de la justice individuelle et sociale ; obtention du droit à l’autodétermination…
Objectifs économiques : Accès à l’indépendance et à l’autosuffisance ; diffusion de la justice économique ; mise en œuvre des objectifs islamiques internationaux dans le monde et lutte contre le colonialisme et l’exploitation ; maîtrise de leur propre destin économique.
Objectifs sociaux : Réalisation de la justice sociale ; interdiction de la corruption, de l’immoralité et des diverses formes de comportements déviants ; établissement de la paix et de la sécurité ; lutte contre la négligence…Objectifs culturels : Préservation de la gloire et de l’honneur ; perpétuation de la Révolution islamique ; prévention de la corruption et de l’immoralité ; destruction des foyers d’injustice et de corruption ; reconquête de l’indépendance spirituelle et élimination du sentiment d’humiliation face aux ennemis ; création d’une identité islamique et libération de la pauvreté intellectuelle dans les sociétés islamiques…
Par ailleurs, l’établissement d’une armée islamique commune pour défendre l’essence de l’Islam et la fermeture des bases militaires de l’Est et de l’Ouest dans les pays islamiques figurent parmi les objectifs politico-militaires de l’appel de l’Imam à l’unité.
Conclusion
L’idéal d’unité de l’Imam Khomeini (RA) est né d’un besoin impérieux de combattre une désunion qui a produit des conséquences humiliantes pour la nation islamique. Ces conséquences sont peut-être irréversibles, car les puissances étrangères ont, par leur domination sur les musulmans, dévasté les sociétés islamiques sous leur joug colonial. Ainsi, les musulmans ont perdu leur identité et leur dignité humaine, sont restés en ret**d dans tous les domaines, et sont devenus dépendants de l’Est et de l’Ouest. C’est dans ce contexte honteux que l’Imam ressent un besoin urgent d’unité et se lève pour réformer la société humaine, afin de créer une solidarité islamique – et au-delà, une solidarité des opprimés du monde – pour empêcher les superpuissances de s’ingérer dans le destin des pays islamiques et les guider vers la victoire finale.
L’Imam (RA) considérait l’indépendance, la liberté et la justice comme les fondements de l’unité. Il utilisa les opportunités telles que la question de la Palestine, le Hajj et le désaveu des polythéistes pour instaurercette unité. Avec pour but de défendre l’essence de l’Islam, de recommander le bien et interdire le mal, de promouvoir le développement humain, la dignité et la justice divine, il développa sa théorie unificatrice. Pour lui, l’unité devait embrasser tous les êtres humains, les musulmans du monde, toutes les écoles de l’islam, voire les autres religions divines. Il poursuivait divers objectifs dans les domaines politiques, économiques, sociaux, culturels et militaires, à l’échelle nationale et internationale, répartis en programmes à court, moyen et long terme.
En conclusion, l’idée d’unité de l’Imam Khomeini fut extrêmement fructueuse pour les musulmans, et le restera. Elle a engendré la Révolution islamique d’Iran, des mouvements de libération, la crainte qu’éprouvent les arrogants du monde face à l’Islam, ainsi que la souveraineté et la supériorité des musulmans. C’est pourquoi l’idéal d’unité de l’Imam Khomeini (RA) est la cause et le secret de la survie de l’Islam.
Traduit par : Conseiller Culturel de l’Ambassade de la R.I. d’IRAN

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