15/09/2022
Nous sommes arrivés aux moments où la méthode du "sauve qui peut" est devenue une priorité optionnelle dans notre vie quotidienne. L'ère où l'on pensait à autrui avant soi est révolue. Et s'aventurer dans cette logique, est laisser les enfants avec eux même dans un état de vulnérabilité inqualifiable qui n'aura de remèdes que quand la terre ne se voit plus dessous. Puisque nous sommes tous d'accord que ceux-ci sont le présent de demain, le renoncement à leur prise en charge constitue un aveu d'échec volontaire auquel personne ne puisse apporter des explications valables.
Quand nous voyons que l'enfant est maltraité, sauvons le ;
Quand nous savons que l'enfant a faim, donnons lui de quoi manger ;
Quand nous savons que l'enfant a soif, trouvons lui de l'eau à boire ;
Quand nous sentons que l'enfant a peur, rassurons lui ;
Quand nous constatons que l'enfant est égaré, aidons lui à se retrouver ;
Quand nous jugeons que l'enfant a ignoré, instruisons lui ;
Quand nous admettons que l'enfant est malade, soignons le ;
Quand nous sommes au courant des pratiques néfastes qu' un enfant fait, déconseillons le de refaire ;
Quand nous croyons que l'enfant est pauvre au sens large du terme, enrichissons le ;
Bref, tout ce qui arrangé l'enfant est pour l'enfant. Et tout ce qui est pour l'enfant est entre les mains de la société d'alors. Donc si l'enfant ne l'a pas, il aurait été refusé son bien et son droit. Pour éviter cela, l'enfant doit être placé au centre des sujets traitant les questions d'émancipation, d'émergence, de développement et même de démocratie, que les gouvernants s'occupent. De grâce ! Pensons d'abord à l'enfant malgré les préoccupations chaotiques qui nous habitent pour assurer un legs décent pour cet enfant.
