15/09/2025
Réduire l’aspiration de la JPS juste à une histoire de poste ou d’emploi, c’est franchement passer à côté de l’ambition réelle et du cri de coeur de cette jeunesse. Ce n’est pas une question de poste, mais plutot de principe, de respect et de considération.
La JPS était seule sur le terrain et continue encore aujourd’hui à l’être, pour porter ce projet.
On n’est pas des dissidents ni des mécontents. Et si certains préfèrent nous coller l’étiquette de « frustrés », alors oui, on assume d’être des frustrés assumés. On a juste mis sur la table les vrais problèmes auxquels on fait face tous les jours dans nos coordinations.
Ce qu’on demande ce n’est pas un cadeau, c’est un devoir : la responsabilité générationnelle, l’inclusion réelle de la jeunesse dans les instances de décisions, pour qu’elle puisse contribuer au progrès collectif. En résumé, on veut être responsabilisés pour assurer la relève. Plus jamais on acceptera d’être juste des figurants quand il s’agit de faire bouger le pays.
I/ La JPS était seule sur le terrain
-L’enrôlement de 1000 primo-votants, c’était la JPS.
-Wër Ndombo, c’était la JPS.
-La Tournée Nationale, c’était la JPS.
-Le Chemin de la Libération, c’était encore la JPS.
-Aller voir les militants, les sympathisants, vendre des cartes de membres… toujours la JPS.
-Les VAD aussi, c’était nous.
Et j’en passe…
Ces jeunes patriotes ont été les boucliers, les combattants de la première heure. De mars 2021 à février 2024, ils ont tenu bon. On était là dans tous les combats, alors que beaucoup de responsables avaient peur de décrocher leurs téléphones, ou fuyaient l’étiquette Pastef par peur d’être arrêtés. Mais la JPS, elle, gardait le flambeau haut, même dans l’obscurité. Ça, faut le dire parce que certains font semblant d’oublier. À ce moment-là, c’était bien nous qui occupions le terrain.
II/ La JPS continue d’être seule sur le terrain
Malgré la mise à l’écart de la jeunesse, alors que c’est elle qui a été au coeur des batailles et des activités politiques quand tout semblait perdu, la JPS continue d’occuper le terrain. C’est elle qui tient encore le parti au niveau local, pendant que certains responsables désertent la base.
-Les Vacances Agricoles, c’est la JPS.
-Les formations pour la jeunesse, c’est la JPS.
-Les 48h ou 72h d’activités de don de sang, de partage et d’explication de la référentielle 2050, c’est la JPS.
-Les Journées de Set Setal, de reboisement, de curage de caniveaux, c’est encore nous.
-Même les réunions avec les militants pour discuter des enjeux actuels, c’est la JPS qui les organise.
Alors, à ceux qui disent que ce combat pour réhabiliter les droits de la jeunesse affaiblit le parti : selon votre logique, c’est le président Sonko lui-même qui l’affaiblit, puisqu’il a toujours répété que nous sommes un parti démocratique, où les membres ont le droit de s’unir, de discuter, et de dire quand ils ne sont pas d’accord. Si ça se règle pas en interne, on le fait à l’extérieur.
Et Sonko, lui-même, quand il n’était pas d’accord avec le fonctionnement de l’État, il est allé en direct sur facebook en parler au peuple.
On n’est pas des novices ni des suiveurs aveugles. Parmi nous, il y a des jeunes instruits, compétents, avec des doctorats, des masters, des licences et autres diplômes. Bref, tout ce qu’il faut pour être considérés comme des cadres à part entière.
Nous sommes le projet dans son entièreté. Sans la JPS, aujourd’hui, personne ne parlerait encore de Pastef.
Pape Alioune Ndiaye titulaire d’un Master 2 en Sciences Économique/ Transport et Logistique/ FASEG-UCAD
President de la Commission d’organisation de la JPS Yeumbeul Sud.
Ousmane SONKO
Bassirou Diomaye Faye
Yeumbeul TV
Jeunesse Patriotique du Sénégal - JPS Yeumbeul SUD,Serigne Mor Bousso,SoOkhna Maryama Gaye,Maty Sarr Niang
Salimata Dieng,Ousmane Sow,Lamine Diallo,Khadim Mbaye
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