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13/10/2022

ANTIGONE de Jean ANOUILH

INTRODUCTION.

S'il faut dresser une liste des dramaturges les plus en vue au XX ème siècle, nous ne pouvons pas manquer d'y faire figurer Jean Anouilh en bonne place. En effet, ce talentueux dramaturge a marqué son temps de son empreinte par la diversité de ses pièces et la nouveauté de son style. Pour cerner cette modeste étude faite sur sa pièce théâtrale intitulée Antigone, je l'articule autour de quatre points : la vie et l'oeuvre d'abord, le résumé de la pièce ensuite et, avant de parler de la portée significative de l'oeuvre enfin, je ne manquerai pas de faire le portrait des personnages les plus influents.

I. LA VIE ET L'OEUVRE.

1. La biographie (vie de l'auteur).

Jean Anouilh est un auteur dramatique en même temps qu'un metteur en scène français dont le répertoire riche et varié mêle le classicisme des sentiments à la nouveauté de la forme théâtrale. Né à Bordeaux en 1910, il fit des études de droit à Paris puis travailla dans la publicité, avant de devenir le secrétaire de Louis Jouvet en 1928. Cette rencontre avec ce grand metteur en scène fut décisive dans sa volonté de se consacrer au théâtre où ses premières pièces suscitèrent l'adhésion d'un vaste public. Il mourut à l'âge de soixante-dix-sept ans, en 1987.

2. La bibliographie (oeuvres de l'auteur).

Ses premières pièces sont L'Hermine (1932), Le Voyageur sans bagages (1937) et La Sauvage (1938). Anouilh se révéla également doué pour la comédie grâce notamment au Bal des voleurs (1938). Sous l'Occupation, il donna deux adaptations modernes de la tragédie grecque (Eurydice en 1942 et Antigone en 1944) qui eurent un succès retentissant. Bien qu'il soit d'apparence classique, son théâtre comprend quelques-unes des oeuvres les plus modernistes du XX ème siècle : L'Alouette (1953), une adaptation de la légende de Jeanne d'Arc, Beckett ou l'Honneur de Dieu (1959) où, là encore, l'histoire est prétexte à une création originale. En outre, il est parfois considéré comme l'auteur d'un théâtre de distraction ; il donna effectivement des pièces de pur divertissement comme La Culotte (1978) ou encore Le Nombril (1981). Dénonçant sans cesse le mensonge social, il développa un vaste réquisitoire contre la famille, l'amour, l'amitié et tout ce qu'il considérait comme des idéaux naïfs, avant de se tourner vers un théâtre plus autobiographique où se réaffirmait cependant sa nostalgie d'une pureté inaccessible : Le Boulanger, la Boulangère et le petit mitron (1968), Les Poissons rouges (1970), Ne réveillez pas Madame (1970)...

II. LE RÉSUMÉ DE L'OEUVRE.

1. L'exposition.

L'exposition encadre d'habitude l'ensemble des premières scènes où règne la tranquillité. C'est aussi l'occasion, pour l'auteur, d'exposer la naissance du conflit qui servira de trame aux événements qui surviendront.
Dans Antigone, l'histoire commence à six heures du matin. Tout est tranquille mais la nourrice est inquiète parce qu'Antigone, la jeune fille dont elle a la charge, n'a pas passé la nuit dans sa chambre. Celle-ci apparaît pieds nus, salie par un peu de terre sur sa vilaine figure et ses petites mains. La nourrice la gronde. Elle se défend en disant qu'elle vient d'accomplir son devoir moral : enterrer son frère Polynice. Sa soeur Ismène, elle, avoue son manque de courage et son envie de vivre car on a interdit à quiconque (sous peine d'être enterré vivant) d'accorder une sépulture au cadavre de Polynice jeté sous le chaud soleil pour s'être battu à mort contre son frère aîné Étéocle.

2. Le noeud.

Le noeud correspond à une période de crise pendant laquelle la tension est tellement vive, la solution si invisible, les relations si tendues, qu'on ne sait plus à quel Saint se vouer ni quelle issue, quelle trajectoire, la suite de la pièce va épouser.
Dans l'oeuvre, Antigone récidive en retournant auprès du corps de Polynice pour tenter à nouveau de lui offrir la sépulture qui sied à tout cadavre respectable. Cette fois, les gardes la surprennent, la mettent aux arrêts et la conduisent manu militari auprès du roi Créon. Celui-ci veut la sauver car elle est avant tout une citoyenne, sa nièce de surcroît et, mieux encore, sa future belle-fille, étant donné qu'elle est fiancée à son fils Hémon. Il lui promet de supprimer les gardes qui sont des témoins gênants, à condition qu'elle ne refasse plus la même bêtise.

3. Le dénouement.

Le dénouement regroupe l'ensemble des scènes où une issue au blocage commence à apparaître, qu'elle soit heureuse ou malheureuse.
C'est cette dernière trajectoire que la fatalité choisit pour Antigone. En effet, elle est obstinée dans sa ferme volonté d'enterrer son frère. La sentence sera exécutée après cette troisième tentative car elle sera enterrée vivante telle que l'a décidé le conseil des sages du royaume de Thèbes. Ismène aura du courage pour la première fois de sa vie puisqu'elle se su***dera, suivant sa soeur en enfer par cet acte solidaire et fraternel. Incapable de supporter une vie sans sa bien-aimée, Hémon lui aussi décide de se donner la mort. C'est donc un triple deuil pour Créon qui se sent seul, très seul, à la fin de la pièce. Il quitte la scène en affirmant avoir l'impression d'être subitement vieilli par l'exercice du pouvoir.

III. PERSONNAGES PRINCIPAUX.

1. Antigone et Ismène.

Ce sont deux soeurs aux traits et tempéraments opposés, bien qu'étant très attachées l'une à l'autre. Antigone est laide tandis qu'Ismène est belle à ravir. L'une n'a qu'une idée fixe (enterrer son frère) alors que l'autre rêve d'amour et songe à sa toilette, au bal et à la belle vie. Antigone est brave et Ismène est peureuse. La nourrice aurait aimé échanger ces traits physiques et moraux pour avoir la paix.

2. La nourrice.

Après la mort de leur père et mère (Oedipe et Jocaste), c'est elle qui a assuré la garde de ces deux filles. Elle veille sur elles comme à la prunelle de ses yeux mais ne pourra empêcher le destin fatal de se produire, malgré tous ses efforts et toute son autorité.

3. Créon.

C'est lui qui a été porté à la tête du pouvoir après la mort de son grand frère Oedipe. Il est donc l'oncle de ces deux filles (Antigone et Ismène) et des deux garçons (Polynice et Étéocle). Chose plus plus complexe encore : ce roi de Thèbes qui prétend exercer son pouvoir par une main de fer est aussi doux qu'un gant de velours. Lors de plusieurs tête-à-tête, il tente en vain de sauver sa nièce ou sa future belle-fille. Il promet même de supprimer les gardes qui ont surpris Antigone dans son entreprise audacieuse et réfractaire à la loi.

4. Hémon.

C'est le prince, futur roi et futur époux d'Antigone qu'il aime passionnément. Malheureusement, il se révèle incapable de sauver sa bien-aimée. Le dernier acte symbolique ou sa plus grande preuve d'amour qu'il lui voue sera de la suivre dans la tombe où elle a été enterrée vivante.

5. Les gardes.

Ils sont les forces de l'ordre, les représentants de la loi. Leur rôle est donc d'exécuter les ordres du chef, même s'il faut, pour cela, être brutal. Ils apparaissent sur scène toutes les fois qu'Antigone récidive.

IV. PORTÉE ET SIGNIFICATION DE LA PIÈCE.

1. L'actualisation du mythe.

Cette histoire a déjà été écrite par Sophocle, un grand tragédien grec du XVI ème siècle. (À lire absolument pour mieux comprendre la source même du conflit). Anouilh a renouvelé ce mythe dans un tout autre objectif ; en effet, la France vivait pendant la seconde guerre mondiale sous l'occupation allemande. Deux choix s'étaient alors opposés. Les uns acceptaient de cohabiter avec l'ennemi (Maréchal Pétain) tandis que les autres choisirent la résistance (Général de Gaulle). Justement, le personnage A.N.T.I.G.O.N.E est l'incarnation de cette résistance. Rien que l'anagramme (les mêmes lettres du mot servent à créer un autre) de son prénom la définit comme une véritable « N.E.G.A.T.I.O.N » d'une loi humiliante à laquelle elle était incapable de se soumettre. Le dramaturge a préféré un personnage féminin comme la France et l'a vêtue de toutes les qualités requises dans un univers de violence absurde qui rappelle au spectateur le chaos dans lequel l'Europe se trouvait au moment de la création de la pièce. La pièce a tout l'air d'inciter implicitement le peuple français à la révolte contre l'occupation arbitraire. Mais il est difficile de censurer une oeuvre dont l'alibi repose sur une histoire mythologique.

2. Le style employé.

Anouilh a véritablement révolutionné le théâtre traditionnel en travestissant les règles qui le codifient. Il mêle avec aisance les genres dramatiques à tel point qu'on n'ose plus appeler la pièce une tragédie (car il y a tellement de scènes comiques), ni une comédie (étant donné que les personnages sont de sang royal), ni une tragicomédie (puisque l'histoire se termine par un bain de sang), mais plutôt un drame. En outre, le langage est retravaillé, modernisé à telle enseigne que les personnages, bien que d'origine antique, semblent très proches de nous. C'est pour cette raison que la nourrice est un personnage créé de toute pièce. Enfin, quand les gardes ou Ismène parlent par exemple, ils emploient un langage familier truffé du vocabulaire du XX ème siècle. Le décor, les costumes et les objets bénéficient à leur tour du même traitement (souliers, robes de soie, nounours, rouge à lèvres...)

CONCLUSION :

En conclusion, nous pouvons dire que la pièce est étonnamment moderne, dans le style comme dans le thème, même si le sujet est emprunté à un dramaturge antique tel que Sophocle. Antigone fait partie de ces oeuvres qu'on lit et dont on a envie d'assister à la représentation ; tellement le langage est travaillé avec simplicité, tellement l'action théâtrale est bien enchaînée et tellement les personnages nous séduisent et nous émeuvent, qu'on finit par se demander pourquoi l'auteur n'a pas emporté un prix Nobel de littérature

09/10/2022
09/10/2022

Communiqué – 1er octobre 2015

« Si tu veux le miel, tu souffriras la piqûre des abeilles »

Granby, le 1er octobre 2015 : Huit ans après la fin d’une carrière en marketing, Pierre Laflamme publie un deuxième roman, LE SANGDES CAILLOUX.

LE SANG DES CAILLOUX : RÉSUMÉ
Fadilah est une jeune femme d’une grande beauté, férue de liberté, d’égalité, d’un « Islam des lumières ». Étudiante en égyptologie au Caire, elle est secrètement amoureuse de Faysal, un garçon modelé pour devenir djihadiste. Fadilah ne craint pas le regard des hommes : « Si tu veux le miel, tu souffriras la piqûre des
abeilles », dit-elle. Poussé par Salîm Al Misrî, un imam autoproclamé, un fou d’Allah, Faysal se joint à la brigade Salâh Ad-dîn,
qui prône l’application de la charia et le retour du grand califat. Entre-temps, Abou Hamza, père de Faysal, ministre du Pétrole de Moubarak, octroie à Preston Colby, le PDG de MARGI, une société d’ingénierie québécoise d’importants contrats pour le développement des champs pétrolifères égyptiens… à une condition.
Les événements se bousculent, un autocar de touristes explose à Barcelone. Le SCRS canadien et le Mossad israélien entrent en action, au moment où, sur la place Tahrir au Caire, les Égyptiens sont en voie de répudier la dictature du Président Moubarak. Entre Le Caire et Montréal, entre Barcelone et Tel-Aviv, des hommes et des femmes vivent des trajectoires aux collisions imminentes.

Une première opinion : « Une écriture fluide, riche, précise, “cinématographique” ; on voit, on entend la scène. Les dialogues sont bien tournés, crédibles, nuancés — la psychologie et le portrait des personnages très bien dessinés. L’auteur possède une connaissance approfondie de ce dont il est question (culture,
religion, histoire…), ce qui rend l’ensemble très solide. Parfaitement cohérent — c’est un roman très bien ficelé, aux multiples coups de théâtre »
(Aline Noguès de « Bouquinplus » (07-2015)).

L’auteur :Né à Montréal, Pierre Laflamme a fait ses études en communications à l’Université du Québec à Montréal et vit depuis 15 ans à Granby. Pendant trente-cinq ans, il a occupé des fonctions en marketing au sein de maisons de distribution cinématographique (américaine et québécoises) et de réseaux de télévision (Radio-Canada & Télé-Québec). Retraité depuis 2006, il consacre son temps à ses passions : lire, écrire et voyager (Europe et Moyen-Orient).

Pourquoi écrire ? « Parce que je me passionne pour le sujet, nous dit l’auteur. Essentiellement, j’écris pour les mêmes raisons que je lis et je voyage, soit le plaisir d’apprendre. À travers une fiction (inspirée de faits vécus), je m’efforce de livrer de nouvelles connaissances aux lecteurs et aux lectrices. Je propose à ceux-ci
et à celles-ci d’enrichir leur vision sur l’Islam, culture importante qui, par certains côtés, a incontestablement influencé l’Occident. Pour ce faire, je recherche un contexte issu de l’actualité en vue de situer l’action d’un roman. Avant et pendant l’écriture, je me documente par un voyage, des lectures (livres, magazines,
journaux) et des heures de recherches sur Internet. Aujourd’hui, le monde est bousculé, bouleversé par la montée de l’Islam, et le Québec n’y échappe pas avec son débat sur la laïcité et ses enfants qui partent au djihad. LE SANG DES CAILLOUX vous propose une incursion dans la vie d’un jeune Égyptien embrigadé dès
son plus jeune âge dans une foi fervente où la recherche de Dieu lui suggère le sentier des combats. Sur toile de fond du printemps arabe égyptien (janv. févr. 2011), la trame du SANG DES CAILLOUX s’est aussi inspirée d’un élément de l’actualité de chez nous, soit les allégations de pots-de-vin et de blanchiment d’argent qui
planent sur des sociétés d’ingénierie québécoise, désireuses d’obtenir de riches contrats au Moyen-Orient. »

En février 2012, Pierre Laflamme a publié un premier roman LE TEMPS DES DÉRANGEMENTS aux éditions Marcel Broquet la nouvelle édition. « Voyager, documenter et publier deux romans en quelques années, c’est ce que j’appelle une retraite active, ajoute l’auteur. Cependant, je me suis lassé des maisons d’édition
qui t**dent à répondre aux envois de manuscrit, qui proposent des contrats à leur avantage, qui omettent de publiciser l’oeuvre éditée et traînent indéfiniment à payer les droits d’auteur, j’ai décidé de prendre les choses en main et de créer ma propre maison d’édition : PIERRE LAFLAMME ROMANS. »

Cet automne, l’auteur sera présent au Salon du livre de l’Estrie (17-18 octobre) et de Montréal (20-21-22 novembre).

Le roman LE SANG DES CAILLOUX est disponible dans toutes les bonnes librairies ainsi qu’en format EPUB
& PDF sur internet.

INFORMATIONS
http://www.pierrelaflammeromans.com/
[email protected]

09/10/2022

SOURCE : http://www.aafaq.org/masahas.aspx?id_mas=2939
La célèbre sociologue d’origine syrienne, Wafa Sultan, vient de publier l’un des points de vue le plus cinglants concernant la situation à Gaza. Elle plonge aux origines de l’islam pour expliquer le conflit entre deux conceptions diamétralement opposées : la culture de la vie contre la culture de la mort.

Extraits traduits par Chawki Freïha (Beyrouth) pour MédiArabe.info

(…) Puisqu’il m’importe peu de satisfaire les uns, de défendre les autres ou d’éviter la colère des troisièmes, je peux dire que le Hamas n’est qu’une sécrétion islamique terroriste dont le comportement irresponsable à l’égard de sa population l’empêche de se hisser au niveau du gouvernement. Mais ceci est conforme à l’habitude, puisque, à travers l’histoire de l’islam, jamais une bande de criminels islamistes n’a respecté ses administrés.

(…) Je ne prétends pas défendre Israël, puisque les Juifs ne m’ont pas demandé mon avis quant à leur terre promise. S’ils me demandent mon avis, je leur conseille de brûler leurs livres sacrés et de quitter la région et de sauver leur peau. Car les musulmans constituent une nation rigide exempte de cerveau. Et c’est contagieux. Tous ceux qui les fréquentent perdent la cervelle… Avant la création de l’État d’Israël, l’histoire n’a jamais mentionné une guerre impliquant les Juifs, ni qu’un Juif ait commandé une armée ou mené une conquête. Mais les musulmans sont des combattants, des conquérants et leur histoire ne manque pas d’exemples et de récits de conquêtes, de morts, de tueries, de razzias… Pour les musulmans, tuer est un loisir. Et s’ils ne trouvent pas un ennemi à tuer, ils s’entretuent entre eux.

Il est impossible pour une nation qui éduque ses enfants sur la mort et le martyre, pour plaire à son créateur, d’enseigner en même temps l’amour de la vie. La vie a-t-elle une valeur pour une société qui inculque à ses enfants qu’ils doivent tuer ou être tués pour aller au Paradis ?

(…) Depuis le début de l’opération israélienne contre Gaza, je suis bombardée de courriers électroniques venant de lecteurs musulmans qui me demandent mon avis sur ce qui se déroule à Gaza. Je ne suis pas concernée par ce qui s’y passe, mais je suis intéressée par les motivations qui animent ceux qui m’écrivent. Je suis convaincue que ce qui les motive n’est pas la condamnation de l’horreur, ni la condamnation de la mort qui sévit à Gaza. Car, si la motivation était réellement la condamnation de la mort, ces mêmes lecteurs se seraient manifestés à d’autres occasions où la vie était menacée.

Ceux qui condamnent le massacre de Gaza, par défense de la vie en tant de valeur, doivent m’interroger sur mon avis à chaque fois que cette vie-valeur était menacée. Plus de 200.000 musulmans Algériens ont été massacrés par d’autres musulmans Algériens ces quinze dernières années, sans qu’aucun musulman ne s’en émeuve.

Des femmes Algériennes violées par les islamistes ont témoigné et raconté que leurs violeurs priaient Allah et imploraient son Prophète avant qu’ils ne violent leurs victimes. Mais personne ne m’a demandé mon avis.

Plus de 20.000 citoyens syriens musulmans avaient été massacrés par les autorités (Hamas en 1983) sans qu’aucun musulman ne réagisse et sans qu’aucun ne me demande mon avis sur ces massacres étatiques. Des musulmans se sont fait exploser dans des hôtels jordaniens tuant des musulmans innocents qui célébraient des mariages, symboles de la vie-valeur, sans qu’aucune manifestation ne soit organisée à travers le monde, et sans qu’on ne me demande mon avis.

En Égypte, des islamistes ont récemment attaqué un village copte et ont massacré 21 paysans, sans qu’un seul musulman ne dénonce ce crime. Saddam Hussein a enterré vivants plus de 300.000 chiites et kurdes, et en a gagé beaucoup plus, sans qu’un seul musulman n’ose réagir et dénoncer ces crimes. Au plus fort des bombardements de Gaza, une femme musulmane, fidèle et pieuse, s’est fait exploser en Irak dans une mosquée chiite, tuant une trentaine d’innocents, sans que les médias ou les musulmans ne s’en émeuvent. Il y a quelques mois, le Hamas avait aussi tué onze personnes d’une même famille palestinienne, accusées d’appartenir au Fatah, sans que des manifestations ne soient organisées en Europe ou dans le monde arabe, et sans qu’aucun lecteur ne m’écrive et ne m’envoie ses protestations.

Ainsi, la vie n’a pas de valeur pour le musulman. Sinon, il aurait dénoncé toute atteinte à la vie, quelle qu’en soit la victime. Les Palestiniens et leurs soutiens dénoncent les massacres de Gaza, non pas par amour de la vie, mais pour dénoncer l’identité des tueurs.

Si le tueur était musulman, appartenant au Hamas ou au Fatah, aucune manifestation n’aurait eu lieu. (…) CNN a diffusé un documentaire sur Gaza montrant une femme palestinienne qui se lamente et crie : mais qu’ont fait nos enfants pour être tués comme ça ? Mais qui sait. Peut-être qu’il s’agit de la même Palestinienne qui se réjouissait il y a deux ans quand l’un de ses fils s’était fait exploser dans un restaurant de Tel-Aviv et qui disait souhaiter que ses autres enfants suivent le même exemple et devenir martyrs.

Mais quand l’idéologie et l’endoctrinement sont d’une telle bassesse, il devient normal que cette Palestinienne perde toute valeur à la vie. Sinon, elle pleurerait ses enfants de la même façon qu’ils se tuent dans un attentat su***de à Tel-Aviv ou sous les bombes israéliennes. Car, la mort est la même quelles qu’en soient les circonstances, et elle demeure rejetée, et au contraire, la vie mérite d’être vécue et pleurée.

Dans ce cas, comment puis-je me solidariser avec une femme qui lance les youyous de jouissance quand l’un de ses enfants se fait exploser contre les juifs, et elle pleure quand les juifs tuent ses autres enfants ? Mais l’idéologie enseigne aux musulmans que tuer ou être tué permet au fidèle de gagner le paradis. Dans ce cas, pourquoi pleurer les Gazaouis alors qu’ils n’ont pas bougé le petit doigt pour les Irakiens, les Algériens, les Égyptiens ou les Syriens pourtant musulmans ?

(…) Après ce qui précède, je suis certaine que ceux qui m’écrivent et me demandent mon avis sur ce qui se passe à Gaza cherchent à me faire dire ce qu’ils peuvent utiliser pour m’incriminer et me condamner, ou pour me faire dire ce qu’ils ne peuvent exprimer eux-mêmes.

(…) Borhane, un jeune palestinien de 14 ans, a perdu il y a une dizaine d’années ses bras, ses jambes et la vue dans l’explosion d’une mine en Cisjordanie. La communauté palestinienne aux États-Unis s’est mobilisée pour lui venir en aide et financer son hospitalisation dans l’espoir de sauver ce qui pouvait l’être. Lors d’un dîner de bienfaisance organisé à son profit en Californie, la plus riche Palestinienne des États-Unis s’est présentée en grande fourrure, et a qualifié Borhane de héros. Elle s’est adressée à ce bout de chair immobile et inerte : Borhane, tu es notre héros. Le pays a besoin de toi. Tu dois retourner dans le pays pour empêcher les sionistes de le confisquer… Mais l’hypocrisie de la Palestinienne la plus riche des États-Unis l’empêche d’envoyer ses propres enfants défendre la Palestine contre les sionistes. Exactement à l’image des chefs du Hamas qui demandent les sacrifices à Gaza, mais restent à l’abri à Damas et à Beyrouth.

(…) La guerre contre Gaza est certes une horreur. Mais elle a le mérite de dévoiler une hypocrisie inégalée dans l’histoire récente de l’humanité. Une hypocrisie qui distingue les Frères Musulmans syriens qui annoncent abandonner leurs activités d’opposition, pour resserrer les rangs contre les sionistes. Mais ces Frères musulmans ont-ils le droit d’oublier les crimes du régime commis contre les leurs à Hama, Homs et Alep ? Avant de se réconcilier avec le régime pour lutter contre les sionistes, ces Frères musulmans ont-ils dénoncé les crimes commis par leurs alliés et partenaires (dans la confrérie) en Algérie et en Irak ? Ont-ils dénoncé la mort de centaines de milliers de chiites en Irak sur le pont des oulémas à Bagdad, pulvérisé par l’un des vôtres conformément aux enseignements de votre religion de la paix et de la miséricorde ? Avez-vous une seule fois dénoncé les exactions contre les chrétiens en Irak ? Ou contre les Coptes en Égypte ?

Votre hypocrisie nous empêche de croire vos sentiments à l’égard des enfants de Gaza, puisque vous êtes responsables du pire. (…) Essayons d’imaginer ce que le Hamas aurait fait du Fatah, et des autres, s’il possédait la technologie et les armes d’Israël ? Essayons d’imaginer ce que l’Iran aurait fait des sunnites de la région, s’il détenait les armes modernes que possède Israël ? Ce serait sans doute le massacre garanti.

(…) J’ai récemment rencontré un religieux hindou en marge d’une conférence consacrée à la guerre contre le terrorisme. Il m’a dit : « toutes les guerres se sont déroulées entre le bien et le mal. Sauf la prochaine, elle doit se dérouler entre le mal et le mal ». N’ayant pas compris ses propos, je lui ai demandé des explications. Il m’a dit : « Je suis contre la présence américaine en Irak et en Afghanistan. Si les États-Unis veulent gagner la guerre contre les islamistes, ils doivent se retirer et laisser les deux pôles du mal s’entretuer. Les sunnites et les chiites étant nourris sur la haine vont se battre et se neutraliser ».

Tirant la conclusion de ces mots remplis de sagesse, on peut dire qu’Israël contribue aujourd’hui, inconsciemment, au succès de l’islam. En s’attaquant à Gaza, Israël pousse les musulmans à se solidariser et à surpasser leurs divergences. Et septembre noir en Jordanie est encore dans tous les esprits

(…). Les exactions dont sont capables les Arabes et les musulmans dépassent toute imagination. Un char jordanien avait écrasé un Palestinien, puis le conducteur du char est descendu de son blindé et a bo**ré la bouche de sa victime avec un journal… Un comportement qu’aucun militaire israélien n’a eu à Gaza.

Aussi, pendant les massacres de Hama en Syrie, des militants des Frères musulmans trempaient leurs mains dans le sang des victimes pour écrire sur les murs : Allah Akbar, gloire à l’islam. Je n’ai jamais entendu qu’un juif ait écrit avec le sang d’un autre juif des slogans à la gloire du judaïsme. Je le dis avec un pincement au cœur : pour sauver l’humanité du terrorisme, il faut que le monde libre se retire et qu’il laisse les musulmans s’entretuer. (…) Je me souviens quand j’étais étudiante à l’université d’Alep, et quand l’ancien ministre syrien de la Défense Mustapha Tlass était venu nous rencontrer. Dans un élan d’hypocrisie, Tlass nous avait dit qu’« Israël craint la mort et la perte d’un de ses soldats lui fait peur et mal. Mais nous, nous avons beaucoup d’hommes et nos hommes ne craignent pas la mort ». Là réside la différence entre les deux conceptions et les deux camps, et le témoignage de Tlass semble avoir inspiré les dirigeants du Hamas aujourd’hui.

Ainsi, l’extermination de tous les enfants de Gaza importe peu aux dirigeants islamistes et du Hamas, la vie n’ayant aucune valeur pour eux. Ils se réjouissent simplement de la mort de quelques soldats israéliens. Pour les islamistes, l’objectif de la vie est de tuer ou de se faire tuer pour gagner le paradis. La vie n’a donc aucune valeur. (…) Si le Prophète Mohammed savait que le Juif allait voler un jour à bord des F-16, il n’aurait pas commandé à ses disciples de tuer les juifs jusqu’au jour dernier. Mais ses disciples doivent modifier cette idéologie par pitié pour les générations futures, et pour sauver leur descendance et lui préparer une vie meilleure, loin de l’idéologisation de la mort.

Les musulmans doivent commencer par se changer, pour prétendre changer la vie. Ils doivent rejeter la culture de la mort enseignée et véhiculée par leurs livres. C’est seulement quand ils y parviendront qu’ils n’auront plus d’ennemis. Car, celui qui apprend à aimer son fils plus qu’à haïr son ennemi appréciera mieux la vie. Aussi, jamais la terre ne vaut la vie des personnes, et les Arabes sont le peuple qui a le moins besoin de la terre. Mais paradoxalement, c’est le peuple qui déteste le plus la vie.

Quand est-ce que les Arabes comprendront-ils cette équation et commenceront-ils à aimer la vie ?

Wafa Sultan
21 JUILLET 2014 – à Gaza City مدينة غزة.







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09/10/2022



Personnages algériens, début du 19ème siècle.

Reproduction d'une scène de rue algérienne, début du 19ème siècle, où chaque personnage pose pour représenter le costume de sa condition. Groupe centrale des deux féodaux (de face et de dos), exemples de chefs "arabes" au long fusil ; sur la gauche, le Maure au gilet caractéristique ; à droite, le serviteur noir à la courte veste. Le coin du tableau où la citadine voilée est accompagnée de sa servante, le visage non masqué, complète cet échantillonnage.

09/10/2022



Les Zirides sont une dynastie berbère sanhajienne qui régna en Afrique du Nord, originaire du Maghreb central (Algérie), ils contrôlent épisodiquement une grande partie du Maghreb entre 972 et 1014 et vont régner sur l'Ifriqiya jusqu'en 1148.

Descendants de Ziri ibn Menad, chef militaire ayant rallié les Fatimides et qui donne son nom à la dynastie, les Zirides sont une lignée d'émirs qui gouvernent au nom des califes fatimides installés en Égypte. Dans les faits, ils renforcent leur indépendance jusqu'à rompre officiellement avec les Fatimides à partir du milieu du XIème siècle. Se transmettant le pouvoir par voie héréditaire, ils constituent ainsi une véritable dynastie. C'est la première dynastie d'origine berbère de la période médiévale du Maghreb; elle ouvre ainsi la voie à une période de l'histoire maghrébine où le pouvoir politique sera détenu par des dynasties berbères (Almoravides, Almohades, Zianides, Mérinides et Hafsides).

Poussant leurs campagnes jusqu'à Fès et au nord du Maghreb al-Aqsa en 980, ils se heurtent à la résistance des Zénètes qui font allégeance au califat de Cordoue.

Diverses branches zirides vont régner sur le Maghreb central, mais aussi sur la Taifa de Gr***de en Al-Andalus. C'est ainsi qu'au début du XIe siècle, à la suite de diverses contestations familiales, la branche des Hammadides fait sécession et prend le contrôle des territoires du Maghreb central. Les Zirides proprement dit sont alors désignés comme Badicides et n'occupent plus que l'Ifriqyia (actuelle Tunisie et est algérien) entre 1048 et 1148. Une partie fuit en Al-Andalus et fonde plus t**d, en 1019, le royaume de Gr***de sur les décombres du califat de Cordoue. Les Zirides de Gr***de sont défaits par l'expansion des Almoravides , qui annexent leur royaume en 1090, tandis que les Badicides et les Hammadides demeurent indépendants.

À la suite de la reconnaissance du califat sunnite abbasside et de l'affirmation de l'Ifriqiya et du Maghreb Central en royaumes indépendants d’obédience sunnite en 1048, les Fatimides chiites provoquent la migration des Hilaliens vers le Maghreb. Au XIIe siècle, les invasions hilaliennes combinées aux attaques des Normands de Sicile sur le littoral affaiblissent le pouvoir ziride ; les Almohades finissent par conquérir le Maghreb central et l'Ifriqyia en 1152, unifiant ainsi l'ensemble du Maghreb et mettant fin aux « deux dynasties zirides » : Badicide et Hammadide.

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