Agence Sénégalaise de Presse

Lancement officiel du projet SmartCity : un tournant pour le développement inclusif des villages de la commune de Notto ...
19/05/2025

Lancement officiel du projet SmartCity : un tournant pour le développement inclusif des villages de la commune de Notto Diobasse…

Baback, Sessène, Diougane, Naffar, Ngombel, Keur Sangoné Hanne, Keur Wade Gueye et bien d'autres localités engagées sur la voie de la modernisation à travers le Plan Notto Diobasse Smart City. La commune de Notto Diobasse franchit un pas décisif vers un avenir durable et inclusif avec le lancement officiel du projet SmartCity, un ambitieux programme de transformation urbaine et rurale centré sur l’innovation, la participation citoyenne et le développement socio-économique local.

1 - La concertation citoyenne au cœur du projet: Fidèle à une démarche participative, le Maire Alioune Sarr a engagé une vaste campagne de concertation avec les populations pour garantir que chaque étape du projet réponde aux besoins réels des habitants. Les rencontres tenues dans les villages concernés ont permis de recueillir les attentes, les préoccupations et les suggestions des citoyens. Ainsi, à Naffar, les populations ont proposé le concept de Notto Diobasse Smart City Ville Verte, pour intégrer la question agricole et environnementale.

2 - Régularisation foncière : sécurité juridique et équité sociale: L’un des axes majeurs du projet SmartCity est la régularisation des papiers fonciers, notamment pour les hameaux traditionnels et les champs agricoles. Cette initiative vise à sécuriser les droits des habitants sur leurs terres, à prévenir les conflits fonciers, et à favoriser l’accès au crédit agricole ou à l’investissement immobilier.

3 - Des lotissements pour les jeunes : résorber l’habitat précaire: Face à la pression démographique et à la difficulté d’accès au logement, le projet Smart City prévoit la création de nouveaux lotissements viabilisés, spécialement pensés pour les jeunes. Cette mesure permettra de résorber l’habitat précaire tout en offrant des opportunités d’accession à la propriété pour les nouvelles générations, avec des infrastructures socio-économique et du foncier aménagé pour les artisans de la commune.

4 - Parcs agro-industriels et artisanaux : vers une dynamique de création massive d’emplois: Pour dynamiser l’économie locale, le projet SmartCity comprend la mise en place de parcs agro-industriels et artisanaux dans plusieurs villages stratégiques. Ces pôles économiques offriront des milliers d’emplois directs et indirects à travers la transformation agricole, l’artisanat local, et les chaînes de valeur rurales. Baback, Thieo, Kissane, Sangue, Mbomboye, Mbousnakh, Sessène, Diougane, Naffar, Ngombel, Keur Sangoné Hanne, Keur Wade Gueye… autant de localités qui bénéficieront de cette révolution silencieuse où l’innovation rencontre la tradition, et où le progrès se construit avec les populations.

5 - Une vision portée par l’inclusion et la durabilité: « SmartCity, c’est notre ville intelligente, mais surtout humaine », a déclaré le Maire Alioune Sarr qui insiste sur l’importance d’un développement équilibré, durable et participatif. Le projet bénéficiera également d’un accompagnement technique et institutionnel dans le cadre de PPP, avec des partenaires techniques et des devéloppeurs mobilisés pour appuyer sa mise en œuvre sur plusieurs années. Pour le Maire Alioune Sarr, le projet Notto Diobasse SmartCity vient ainsi marquer le début d’une nouvelle ère pour les villages de la commune, conciliant le respect des racines de la ruralité Diobassoise porteuse de valeurs citoyennes et une ambition d’avenir affirmée.

Lettre ouverte à Monsieur le Premier Ministre, au Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, et au Procureur de la Répu...
17/05/2025

Lettre ouverte à Monsieur le Premier Ministre, au Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, et au Procureur de la République du Sénégal

Objet : Interpellation citoyenne face à une injustice flagrante et à des complicités dans le système judiciaire sénégalais.

Messieurs,
Le Sénégal a failli basculer dans le chaos à plusieurs reprises, en grande partie à cause de l’injustice et de l’impunité. La paix sociale de notre nation repose sur l’équité, la transparence et la confiance dans nos institutions. Mais lorsque la justice elle-même donne l'impression de se compromettre, il est du devoir de tout citoyen responsable d’élever la voix.

Nous vous écrivons aujourd’hui pour dénoncer une situation grave, marquée par une injustice manifeste, des manœuvres frauduleuses, et une lenteur judiciaire préoccupante. En tant que citoyens sénégalais, épris de vérité et de justice, nous vous interpellons solennellement.

Nous rappelons à ce propos ce verset du Saint Coran, sourate Al-Mâ'idah (5:8) :

« Ô les croyants ! Soyez stricts dans vos devoirs envers Dieu et soyez des témoins équitables. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injustes. Soyez justes : cela est plus proche de la piété. »

Il s'agit ici du respect de la mémoire et de l'œuvre de feu Mouhamadou Mansour SALL (RTA), vénéré khalife de Serigne Abass SALL, qu’il a représenté avec dignité de 1990 à 2021. Il fut le déclarant responsable de l’Institut Islamique Al Hanafiyatou de Louga dont le fondateur fut Serigne Abass Sall rta , ainsi que du Complexe scolaire Serigne Abass Sall dont il est le fondateur..

Ces entités, bâties sur des fonds licites issus de la sueur de leurs fronts, constituent un héritage spirituel et éducatif inestimable.
Pourtant, par des intérêts obscurs, ces institutions sont aujourd’hui la cible d’attaques honteuses, de tentatives de spoliation, et de falsifications inacceptables.

L’Ordonnance de référé n°664 sur placet, rendue le 18 décembre 2023 par le juge Samba Ndiaye, plaçait pourtant clairement le Complexe scolaire Serigne Abass Sall sous administration, en désignant Monsieur Alboury Ndao comme administrateur. Or, cette décision peine toujours à être exécutée, ce qui soulève de lourdes interrogations sur la volonté réelle de certains acteurs judiciaires à faire appliquer le droit.

Il devient clair pour nous que l’assainissement de la justice sénégalaise est devenu une priorité absolue.
Nous demandons, avec tout le respect dû à vos fonctions, au Procureur de la République, de nous dire clairement et publiquement :
Si Monsieur Moustapha Sall et ses complices sont-ils au-dessus des lois ?

Sont-ils devenus des "injusticiables", protégés au point que la justice hésite à s’appliquer ? Si tel est le cas, que ceux qui les soutiennent aient le courage de le dire noir sur blanc. Alors, nous prendrons nos responsabilités.

Un fils n’est digne que s’il préserve l’honneur de son père. Il devient indigne lorsqu’il salit sa mémoire par des mensonges, en produisant des documents falsifiés de l’ONG AFOD, actuellement en instruction au niveau de la DIC. Cette ONG, pourtant mise à disposition du Cheikh pour faciliter les relations entre l’Institut Islamique Al Hanafiyatou et le Royaume d’Arabie Saoudite, est aujourd’hui utilisée comme un repaire de faussaires et d’individus avides de profits.
Ils ont osé créer de faux documents, imiter la signature du guide, et pire encore,
l’ont réduit au rang de simple enseignant, insinuant que le complexe scolaire n’a jamais été son œuvre.
C’est une profanation de l’histoire. Une insulte à sa mémoire. Une tentative de déconstruction de tout ce qu’il a bâti avec dignité.
Je vous alerte solennellement : rien ne nous fera reculer face à cette situation. Quand des individus sont prêts à s’allier avec le diable pour des intérêts malsains, cela devient une affaire de conscience collective.

Je me tiens entièrement à la disposition de la justice sénégalaise, pour que la vérité triomphe.

Qu’on se le dise : ce manque de respect envers Serigne Mansour SALL (RTA) ne restera pas impuni. Et nous gardons espoir que la justice sénégalaise saura se montrer à la hauteur de ses responsabilités.

Veuillez agréer, Messieurs, l’expression de ma très haute considération.

Ibrahima Sall Mouhamadou Mansour .

L’avocate Léna Elisabeth Mendy à Badara Gadiaga : « Quand l’insulte devient l’argument des médiocres… »À défaut d’idées ...
23/03/2025

L’avocate Léna Elisabeth Mendy à Badara Gadiaga : « Quand l’insulte devient l’argument des médiocres… »

À défaut d’idées solides, certains choisissent la facilité de l’injure. C’est ce à quoi nous avons tristement assisté sur le plateau de TFM, lorsque M. Badara Gadiaga s’est permis de qualifier le Premier ministre Ousmane Sonko et le député Amadou Ba de menteurs. Un moment gênant de télévision, où la petitesse d’esprit s’est déguisée en analyse politique.

En vérité, quand un homme se croit obligé d’insulter pour exister, ce n’est pas la cible qui est diminuée, mais bien l’auteur de l’invective.

Que reste-t-il à celui qui n’a ni idées, ni arguments, ni respect pour les institutions républicaines, si ce n’est le vacarme inutile ?

Mais que peut-on réellement attendre d’un homme qui confond invective et intelligence politique ?

Je tiens à rappeler que l’engagement de Pastef repose sur la rigueur intellectuelle, la hauteur de vue et la responsabilité. Nous n’avons pas besoin de l’outrance pour convaincre.

Notre Premier ministre et nos députés n’ont pas à se défendre face à des invectives creuses. Leur action parle pour eux, là où d’autres ne peuvent que hausser le ton pour masquer leur absence de fond.

PASTEF (Les Patriotes) est profondément attachée aux principes républicains, au respect des institutions et à la dignité dans le débat public. Ce type de sortie médiatique ne fait pas honneur à notre démocratie.

Nous ne répondons pas aux cris par des cris, mais par des idées. Pas par la violence verbale, mais par la force du projet.

Le débat politique sénégalais mérite mieux que ces sorties médiatiques de bas étage. Il mérite des idées, du respect, et surtout… un minimum de tenue.

Les attaques contre le Premier ministre et le député Amadou Ba n’atteignent pas leur

crédibilité, elles révèlent celle de leur auteur.

Léna Elisabeth Mendy

Avocate certifiée en politique publique et bonne gouvernance

Responsable du MOJIP – Bordeaux

La politique au Sénégal : la rupture pour surmonter les écueils…La politique au Sénégal se caractérise par des dynamique...
23/03/2025

La politique au Sénégal : la rupture pour surmonter les écueils…

La politique au Sénégal se caractérise par des dynamiques complexes qui mêlent manipulation des ressources publiques et pressions populaires, dessinant un tableau préoccupant. Dans ce contexte, de nombreux citoyens ressentent que l'engagement politique se transforme en un véritable piège. Les leaders politiques, issus de divers horizons, font face à des attentes souvent démesurées, portées par une population qui ne réalise pas toujours les implications de ses demandes.

La nature des sollicitations :

Au Sénégal, les fonds publics sont destinés à servir le bien collectif et devraient être utilisés conformément à des règles strictes de mobilisation. Pourtant, sur le terrain, la réalité est plus nuancée. Les hommes et femmes politiques sont bien souvent assaillis par des groupes de citoyens qui perçoivent leurs représentants comme des intermédiaires capables de satisfaire des besoins immédiats et des désirs parfois inconsidérés. Ce phénomène est exacerbé par une culture de dépendance, où la population s’attend à ce que ses élus répondent à une multitude de sollicitations, souvent éloignées des enjeux essentiels du développement durable.

Les pressions sociales :

Il est impératif de reconnaître que ces attentes, bien que compréhensibles, ne doivent pas être considérées comme des demandes déraisonnables. Cependant, s’engager à répondre à toutes ces revendications, souvent impulsives, peut entraîner des dérives. En wolof, nous noterons : Politikseŋ bu ci moytuwul ñu def la koo nekkul, teg la loo àttanul, def la laykat.

Les leaders politiques, submergés par ce flot incessant de demandes, se retrouvent dans une situation délicate. Céder aux chantages populaires peut les conduire à prendre des décisions hâtives qui, à long terme, s’avéreraient contraires à l'intérêt général. Il est essentiel de préserver l'intégrité des politiques publiques et de veiller à une utilisation efficiente des ressources.

De la nécessité d'un cadrage :

Pour relever ces défis, il est nécessaire de redéfinir les interactions entre élus et électeurs. Les leaders doivent adopter une posture affirmée, en expliquant les contraintes et la réalité des finances publiques. Une communication transparente sur l’utilisation des fonds et les priorités de développement pourra établir un cadre de compréhension mutuelle. Parallèlement, il est essentiel de sensibiliser la population au fonctionnement des politiques publiques et à la nécessité de privilégier les intérêts collectifs.

Les leaders ou cadres au sommet ne doivent pas subir les influences ou appartenances politiques déclenchant cette pression sur eux.

Le changement subi de train de vie et l'acquisition rapide de biens, immobiliers notamment, peut légitimement faire penser aux citoyens que ces politiciens peuvent satisfaire toutes leurs sollicitations.

D'où la nécessité de sensibiliser les militants ou camarades de parti qui réclament souvent leur part du « gâteau » comme récompense ou reconnaissance de leur engagement ou sacrifice.

En somme, la politique au Sénégal ne devrait pas être perçue comme un terrain propice aux abus ou aux chantages. Elle doit, au contraire, être une plateforme de dialogue constructif, où élus et citoyens œuvrent ensemble pour le bien commun, dans le respect des règles et de l'intégrité des ressources publiques.

Résister aux pressions sociales est un gage d’une gouvernance saine et durable, ancrée dans la responsabilité et le respect des biens communs. Pour bâtir un Sénégal plus équitable et prospère, il est important de redéfinir notre approche politique, en plaçant la réflexion au-dessus de l'action immédiate et en élevant le débat public sur des enjeux fondamentaux.

Restaurer l'école du parti pour mieux comprendre et assimiler les principes directeurs pour un engagement politique positif et patriotique.

Matar SÈNE, délégué général à la Protection sociale et à la Solidarité nationale et coordonnateur communal de PASTEF Diourbel

Soudan : l'armée continue son avancée dans Khartoum face aux paramilitaires... Au lendemain de la reprise du palais prés...
23/03/2025

Soudan : l'armée continue son avancée dans Khartoum face aux paramilitaires...

Au lendemain de la reprise du palais présidentiel de Khartoum, l'armée a poursuivi ses progrès dans la capitale, samedi 22 mars 2025. Plusieurs autres bâtiments symboliques sont tombés entre les mains des troupes du général al-Burhan, dont la Banque centrale et le Musée national.

Les succès symboliques s'enchainent pour le général al-Burhan dans la capitale, dévastée par deux années d'un conflit civil si brutal qu'on ne peut en estimer précisément les pertes humaines.

Ce samedi, le porte-parole de l'armée nationale, le général Nabil Abdullah, a annoncé dans un communiqué des « progrès » ayant mené durant la nuit à la reprise de plusieurs bâtiments de Khartoum, dont la Banque du Soudan, le siège des services de renseignements et le Musée national. Il a également indiqué que l'armée avait « éliminé des centaines de membres de la milice qui ont tenté de fuir ». Une affirmation impossible à vérifier.

Ses prises font suite à celles du palais présidentiel, officialisées la veille, et sont accompagnées, comme à chaque fois, de vidéos triomphantes diffusées sur les réseaux sociaux. Ces dernières semaines, l'armée nationale a pris un ascendant très clair dans la capitale, mais plusieurs quartiers restent entre les mains des FSR de son rival, le général Hemedti.

Dans le même temps, des combats se poursuivent également au Darfour. Selon des acteurs de la société civile, au moins 45 civils ont été tués jeudi lors d'une attaque des paramilitaires contre la ville d'Al-Malha, au Nord-Darfour.

Les paramilitaires avaient affirmé avoir encerclé et pris cette ville, faisant plus de 380 morts ennemis.La vaste région du Darfour est presque entièrement sous le contrôle des FSR, qui n'ont cependant pas réussi à s'emparer d'El-Facher.

Source : RFI

Niger : une nouvelle attaque jihadiste dans la région de Tillabéri tue une quarantaine de civils... Au Niger, 44 civils ...
23/03/2025

Niger : une nouvelle attaque jihadiste dans la région de Tillabéri tue une quarantaine de civils...

Au Niger, 44 civils ont été tués vendredi 21 mars lors d'une attaque menée par un groupe armé dans la région de Tillabéri, selon le bilan annoncé par les autorités. L'attaque s'est déroulée dans le nord-ouest du pays, dans la zone dite des trois frontières, partagée par le Burkina Faso, le Mali et le Niger, dont l'armée y a multiplié ces derniers jours des opérations contre des éléments de l’État islamique au Sahel (EIS).

L'attaque, qui n'a pas été revendiquée, est visiblement une opération de représailles : seuls des civils ont été tués et c'est au moment de la grande prière de vendredi, vers 14 h, qu'elle a été menée.

Selon le communiqué des autorités nigériennes, diffusé à la télévision nationale, des éléments « lourdement armés » ont entouré la mosquée du village de Fambita, avant d’ouvrir le feu. « Un massacre d'une rare cruauté mené par l'État islamique au Sahel », indique le ministère de l'Intérieur qui précise que « ces crimes crapuleux ne resteront pas impunis. Les auteurs seront traqués. »

La zone de Fambita, village de la commune de Kokorou, est en partie sous le contrôle d'éléments du groupe État islamique au Sahel qui mettent en place des barrages routiers pour prélever des taxes. Il y a huit jours, dans le cadre de l'opération Niya, l'armée a lancé deux importantes missions dans la région contre ce groupe armé et annoncé, via un communiqué, avoir « neutralisé 90 jihadistes ». Neuf soldats ont été tués durant ces combats.

Suite à l'attaque de la mosquée de Fambita, les autorités militaires ont décrété trois jours de deuil national.

Des hommes armés ont également attaqué vendredi 21 mars au soir le pipeline qui transporte le brut nigérien vers le port de Cotonou.

Le pipeline a été saboté non loin du village de Muntseka, dans la préfecture de Konni, et à proximité de la frontière avec le Nigeria voisin. Le gigantesque brasier, filmé par des villageois paniqués, circule en boucle sur les réseaux sociaux. Ce sabotage intervient une semaine après l'expulsion, par la junte de Niamey, de trois directeurs des grandes sociétés chinoises qui travaillent dans l'exploitation du pétrole.

Source : RFI

Cameroun : prolifération des discours de haine à moins d’un an de l’élection présidentielle… La diffusion des messages d...
23/03/2025

Cameroun : prolifération des discours de haine à moins d’un an de l’élection présidentielle…

La diffusion des messages de stigmatisation, de dénigrement, d’intimidation, sur fond de clivages politiques et tribaux à travers les médias classiques et les réseaux sociaux, prend une proportion inquiétante au Cameroun. La perspective de l’élection présidentielle prévue en octobre apparaît comme un catalyseur des discours de haine.

« À partir de ce jour, tout désordre, invective, manipulation, propagation de fausses nouvelles, appel à l’insurrection, message de haine doit cesser et sera désormais traité avec la rigueur de la loi ». Début mars, avec le ton martial qu’on lui connaît, Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration territoriale, l’un des « sécurocrates » du régime de Paul Biya, prévenait une opinion désormais exposée aux discours de haine véhiculés par les médias classiques et les réseaux sociaux.

Le fait est que la cote d’alerte semble avoir été atteinte. Des messages sont diffusés et des propos tenus lors des débats télévisés, où se mêlent outrances verbales, injures, et critiques vigoureuses selon les appartenances politiques, et souvent, les origines ethniques.

Récemment, un habitué des débats à la télévision a traité de «bandit» Ernest Ouandié, l’un des dirigeants emblématiques de l’Union des populations du Cameroun (UPC, parti nationaliste fondé en 1948 et dont Ruben Um Nyobé fut le secrétaire général). Ces propos, considérés comme outrageants à l’endroit de cette figure politique, communément perçue comme un «héros» de la lutte anticoloniale, ont suscitéune vive polémique à la télévision et sur les réseaux sociaux. Celasur fond de propos particulièrement violents, dont certains aux relents ethno-communautaires.

Liban : retour à un calme tendu après des vagues de raids meurtriers menées par Israël… Un calme tendu règne au Liban ap...
23/03/2025

Liban : retour à un calme tendu après des vagues de raids meurtriers menées par Israël…

Un calme tendu règne au Liban après une journée difficile qui a rappelé aux Libanais les pires moments de la guerre avec le voisin israélien. Les avions de l'État hébreu ont mené samedi en soirée une deuxième vague de raids qui a visé dix localités dans le sud du Liban, dont un bâtiment dans la ville côtière de Tyr, à 30 kilomètres de la frontière. L’aviation a également poussé vers le nord de la plaine orientale de la Bekaa, où elle a détruit un pont reliant le Liban et la Syrie, rapporte notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh.

L’armée libanaise, chargée par les dirigeants du pays de mener une «enquête approfondie» pour identifier les auteurs des tirs lancés samedi, a saisi dans le sud du pays trois rampes de lancement de roquettes de fabrication artisanale.

Le Hezbollah, qui avait été pointé du doigt dans un premier temps par certaines personnalités politiques, a nié toute implication dans ces tirs et réaffirmé son attachement au cessez-le-feu. Son principal allié, le président du Parlement Nabih Berry, avait appelé toutes les parties au Liban à ne pas « créer de prétextes » pour Israël et à « se rallier à l'État et à ses institutions ».

C’est la deuxième fois que des roquettes sont tirées sur Israël depuis le cessez-le-feu conclu le 27 novembre. Mais l'État hébreu, lui, a violé l’accord plus de 1500 fois, selon Nabih Berry.

Source : RFI

Mali : des combattants touaregs pro-junte tués près de Menaka par un engin explosif… Dans le nord, deux combattants du M...
23/03/2025

Mali : des combattants touaregs pro-junte tués près de Menaka par un engin explosif…

Dans le nord, deux combattants du Mouvement pour le Salut de l’Azawad (MSA, pro-junte) ont été tués samedi 22 mars 2025 par un engin explosif sur un axe routier. Les mouvements jihadistes sont accusés d’avoir posé la mine dont l’explosion a également blessé des combattants du MSA.

Selon le Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA), l'incident s’est déroulé entre les localités d'Ansongo et de Menaka dans le nord du Mali. Les deux combattants tués appartiennent à un mouvement armé qui soutient le pouvoir de Bamako. Ils assuraient, aux côtés de l’armée malienne, la sécurisation d’un convoi de vivres.

D’après nos informations, les mines posées par de présumés jihadistes ont également blessé des éléments de l’escorte assurant la sécurité du convoi. Dans la région de Menaka, le principal groupe jihadiste présent est le groupe État islamique. Il contrôle plusieurs localités, recrute parmi les populations locales et tente jusqu’à présent sans succès de prendre le contrôle de la localité de Menaka.

En face, comme adversaires sur le terrain, il y a l’armée malienne, Wagner, le groupe paramilitaire russe, et le MSA, composé de populations de la région. Si ces derniers appuient sur le terrain les actions des troupes régulières, un peu plus au nord-est du Mali, un important groupe armé, le Front de libération de l’Azawad (FLA), se veut indépendantiste et combat l’armée malienne.

Prise en charge des victimes des violences politiques 2021-2024 : Me Saïd Larifou loue les engagements du duo Diomaye-So...
23/03/2025

Prise en charge des victimes des violences politiques 2021-2024 : Me Saïd Larifou loue les engagements du duo Diomaye-Sonko.

L’avocat franco-comorien et président du parti comorien Ridja-Pactef, Me Saïd Larifou, a salué samedi, à travers une lettre de remerciements, les mesures prises par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son Premier ministre, Ousmane Sonko, concernant l’indemnisation des victimes des manifestations de 2021 et 2023, ainsi que de leur famille.

« En ce mois sacré du Ramadan, je tiens à exprimer ma profonde gratitude à Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, Président de la République du Sénégal, ainsi qu’à Monsieur Ousmane Sonko, Premier ministre, pour leur acte de justice et de solidarité envers les citoyens en détresse et notamment aux familles endeuillées et aux blessés et anciens détenus », a écrit Me Larifou.

Pour le leader du Ridja, les aides financières et sociales allouées à ces personnes, pour beaucoup victimes de leur engagement citoyen ou de leur soutien au parti PASTEF, marquent un « tournant important » dans le processus en cours de justice et de reconnaissance des souffrances subies par elles lors des manifestations entre 2021 et 2023.

« Ce geste courageux, qui sera suivi par d’autres actes de justice, empreints d’humanité et de responsabilité, honore la mémoire des disparus, soutient les vivants et trace la voie vers une réconciliation sincère et inclusive », a-t-il ajouté.

Communiqué de presse du ministère des Forces armées
23/03/2025

Communiqué de presse du ministère des Forces armées

DIOMAYE AN 1 : LE FONCIER, UN DÉFI MAJEUR POUR LE NOUVEAU RÉGIMEPresqu’un an après l’élection de Bassirou Diomaye Faye à...
23/03/2025

DIOMAYE AN 1 : LE FONCIER, UN DÉFI MAJEUR POUR LE NOUVEAU RÉGIME

Presqu’un an après l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence du Sénégal, l’une des batailles majeures engagées par son gouvernement, aux côtés du Premier ministre Ousmane Sonko, concerne la gestion du foncier. Face aux nombreuses irrégularités héritées des précédents régimes, l’exécutif a multiplié les décisions pour mettre un frein au bradage des terres, aussi bien à Dakar que dans les autres régions du pays.

Annulation des attributions foncières irrégulières

Le Conseil des ministres du 12 mars 2025 a marqué un tournant dans la politique foncière du gouvernement. Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé l’annulation de plusieurs attributions jugées irrégulières, notamment des lotissements, des plans d’urbanisme de détail (PUD) et des morcellements ne respectant pas les procédures en vigueur.

Parmi les décisions notables figurent l’annulation des lotissements illégaux de l’École des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN) et de son extension, situés sur une zone militaire, ainsi que du plan directeur d’urbanisme de la nouvelle ville de Thiès. D’autres sites ont également été concernés, comme le hangar des pèlerins, les logements d’astreinte de l’ASECNA et plusieurs parcelles situées en face de l’ANACIM.

À Guédiawaye, le gouvernement a annulé toutes les attributions foncières situées entre la plage et la route des PUD de Guédiawaye et Malika. De même, la station d’épuration de Guédiawaye a été protégée de tout morcellement illégal, et le terrain du tribunal de la ville, d’une superficie de 2,8 hectares, a été entièrement rétabli.

Le dossier sensible de Ndingler

Autre affaire emblématique de la gestion foncière : le litige opposant les habitants de Ndingler à l’industriel Babacar Ngom. Avant son élection, Bassirou Diomaye Faye s’était positionné en défenseur des droits des villageois. Pourtant, malgré son arrivée au pouvoir, aucune mesure concrète n’a encore été prise pour régler ce dossier complexe, mettant en suspens les attentes des populations concernées.

Mbour 4, un symbole de la réforme foncière

Dès son investiture, le président Faye a affiché sa volonté de s’attaquer aux conflits fonciers en se rendant à Mbour 4, une zone périurbaine de Thiès marquée par de nombreux litiges. En 2021, la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (DSCOS) y avait détruit plusieurs habitations, suscitant l’indignation des populations. Lors de sa visite, le chef de l’État a ordonné la suspension de toutes les opérations sur ces terrains ainsi que sur d’autres zones en situation similaire.

Une commission ad hoc a ensuite été mise en place pour vérifier la légalité des titres fonciers et des occupations sur les anciennes dépendances du domaine public maritime (DPM) dans la région de Dakar. Un arrêté de la primature, publié le 13 mai 2024, est venu renforcer cette démarche, touchant également les régions de Guédiawaye, de Thiès et de Saint-Louis.

Un tournant dans la gestion du foncier au Sénégal

À travers ces mesures, le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko affiche une volonté claire : mettre un terme à la spéculation et aux attributions illégales qui ont marqué les précédentes administrations. Reste à voir si cette politique pourra s’inscrire dans la durée et répondre aux nombreuses attentes des citoyens sénégalais en matière de justice foncière.

(RTS)

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