06/05/2023
MOT DE PASSE - SENEGAL: Refus de la mesquinerie d'Etat
SNF1 TV V- SNF RADIO
www.senegalniofar.com
L'humiliation du peuple par ses dirigeants est une hérésie lâche qui se retournera tôt ou t**d contre ses auteurs et leurs complices!
Comment on en est arrivé à ce stade?
Depuis l'avènement du président Sall Macky, les difficultés sociales de la majorité des sénégalais sont allées crescendo.
Personne ne peut dire le contraire, tant sur le panier de la ménagère, que sur la régularisation de tous les problèmes scolaires liés tantôt aux étudiants, élèves, tantôt aux professeurs et autres du corps enseignant. La réalité est si palpable. Et c'est entre autres secteurs. Demandez aux populations comment elles préparent la fête de l'Aïd El Kebir (la Tabaski)...
Les pêcheurs, par exemple, qui perdent à tue-tête leurs cargaisons en Mauritanie et qui sont laissées en rade... Ces sénégalais tués ailleurs dans le monde, d'autres maltraités ça et là, sans qu'aucune autorité étatique du pays ne s'en émeuve et quoi encore... Nos compatriotes rapatriés sur la base d'accords vicieux et qui au retour n'ont aucune perspective de réinsertion, justement, vont pleurer leur sort avec leurs familles proches et cela s'arrête à cela.
Les entreprises nationales ont fini, pour la grande partie, de fermer portail parce qu'asphyxiées par un système qui ne protège guère les intérêts des nationaux.
Le seuil de pauvreté qui atteint la barre de la haute famine à l'intérieur du territoire national (près de 50% de sénégalais vit au-dessous du seuil de pauvreté), a fini par nous convaincre de l'incapacité presque organisée à solutionner les soucis à ce niveau.
Et qu'est-ce qu'on peut en dire encore et encore... Les cas à dénoncer sont d'une multitude incompréhensible.
Pourquoi cette politique si sale et désolante contre un peuple qui a tout donné à ses administrateurs d'aujourd'hui? L'impression est devenue le cas.
Qu'est-ce qui s'est passé dans la tête de bon nombres de défenseurs des droits de l'homme d'hier, aujourd'hui proches du régime de M. Sall Macky?
Qu'est-ce qui s'est passé et a changé pour que les plus "grands journalistes" d'antan, sous le régime du président Wade Abdoulaye, ceux-là qui se battaient matin et soir pour la démocratie, livrant et dénonçant les failles de la gestion d'Etat d'alors, pour que de nos jours ils se recroquevillent sur eux-mêmes, oubliant crânement leur rôle sacerdotal de défense et de protection de la bonne information à distiller pour la bonne cause nationale?
"Tout le monde" semble lâcher ce peuple seul dans sa galère, pendant qu'un groupuscule d'individus le snobe honteusement, au point de promettre de faire de Diamniadio le prochain "Dubaï" et "...même mieux"; quand bien même que l'ambition est plus que noble. Sauf que, cependant, cela est la pire insulte adressée à un peuple qui souffre à côté, quelques mètres et qui en demande... et de se voir ignorer par une ambition qui ne dit, finalement, pas son nom.
Quelle est cette façon de vouloir presser les masses populaires du Sénégal pour, apparemment, préparer les lendemains de la surexploitation des ressources nationales au profit, certainement, de "groupements" d'amis, de proches, de lobbies et que sait-on encore... Tout cela doit cesser pour une meilleure organisation étatique et surtout un plus grand respect de l'être sénégalais à tous les niveaux.
Que tous les compatriotes comprennent que le Sénégal vit des heures dangereuses - pour ceux qui soutiennent ce régime presseur et peu affectif et soucieux de l'intérêt national, sachez que la majorité des populations su Sénégal souffrent le martyr.
La situation du sieur Assane Diouf est un précédent dangereux; oui, tant par l'extrême engagement du susnommé, que par l'attitude en retour de l'état sénégalais, qui semble-t-il, a, dorénavant la possibilité indélébile de poursuivre qui il veut jusqu'aux derniers retranchements, comme le chasseur et son gibier, pour ensuite en faire ce qu'il veut, comme il lui semble. Sauf que là il s'agit d'être humain, de sénégalais avec ses droits (qu(on peut librement bafouer, par contre, par que "NOUS SOMMES L'ETAT" - Qui est nous ici? Ceux-là qui pensent que rien ne peut plus leur arriver. Morveux!
Dans le procédé, il est compréhensible, au vu de tout ce qui s'est passé et dit que le régime en place, attaqué frontalement par un sénégalais, qui a atteint les limites du ras-le-bol général, veuille faire face. Mais, cela peut et doit découler aussi sur la capacité démocratique de ce pouvoir à aller au-delà de ses perspectives de règlement de compte. Malheureusement, nous sommes habitués, au contraire, à voir des accusations parfois fallacieuses et d'une méchanceté inouïe de la part du pouvoir du président Sall.
Quoiqu'il puisse advenir, les frustrations foisonnent et malheureusement l'apaisement n'est pas l'apanage du club actuel qui préside aux destinées de millions compatriotes. Par conséquent, les vannes sont ouvertes et il va falloir "aller" en chercher et en cueillir, encore et encore, du sénégalais!
Mais, qu'à cela tienne, les temps ont changé et les contextes sont différents.
La dictature des colonies a été imposée à un peuple qui a longtemps subi. Aujourd'hui, ce même peuple refuse la haute trahison et crie son désarroi et contre la monnaie des colonies françaises d'Afrique, et contre les pilleurs de la République, mais aussi contre cette opiniâtreté à vraiment toujours faire mal et très mal à des compatriotes qui vous ont vaillamment soutenu, pensant faire le bon choix.
La construction de la nation sénégalaise dans la démocratie sincère pour un développement sûr, le peuple dira OUI.
Au cas contraire, ce que nous vivons présentement, à savoir ce début d'oppression, le peuple dira à haute voix NON!
A bon entendeur...Même s'il faut sensibiliser et continuer à conscientiser ce pouvoir...