25/09/2025
🚨 ALERTE INFO - Nicolas Sarkozy sera INCARCÉRÉ le 13 octobre 2025.
Après la condamnation de Nicolas Sarkozy, les réactions politiques s’enchaînent.
La confirmation de la condamnation de Nicolas Sarkozy a déclenché une pluie de réactions politiques. Marine Le Pen et Laurent Wauquiez ont exprimé leur soutien, tandis que François Ruffin et Marine Tondelier ont choisi l’ironie pour attaquer l’ancien chef de l’État et Les Républicains.
La condamnation à cinq ans de prison avec exécution provisoire de Nicolas Sarkozy, ce jeudi 25 septembre, dans l’affaire des financements libyens a déclenché une pluie de réactions politiques.
Sur X, Marine Le Pen, elle-même condamnée en juin dernier à une peine frappée d’exécution provisoire, a dénoncé « la négation du double degré de juridiction » et un « grand danger » pour la présomption d’innocence. Son allié et ancien président des Républicains Éric Ciotti a témoigné sur X : « Une pensée amicale pour Nicolas Sarkozy, condamné à une peine extrêmement sévère dans un procès où les preuves de corruption ou de financement illégal de campagne n’ont pas été établies ».
À droite, les soutiens se sont multipliés. « Nicolas Sarkozy a toujours servi la France avec passion et engagement. Je veux redire mon soutien et ma reconnaissance envers l’homme d’État qui a tant donné à notre pays et mon amitié pour l’homme », a écrit Laurent Wauquiez, chef des députés LR à l’Assemblée nationale. « Une faute de l’autorité judiciaire qui dessert la cause de la justice », a réagi Geoffroy Didier, vice-président des Républicains, en dénonçant une décision qu’il juge disproportionnée.
« La France des honnêtes gens »
Le sénateur LR Max Brisson est allé plus loin en demandant à Emmanuel Macron de gracier Nicolas Sarkozy. « Je demande au Président de la République la grâce du Président Sarkozy. C’est indispensable pour la dignité d’un homme, la fonction présidentielle et nos institutions. J’apporte tout mon soutien au Président Sarkozy et à sa famille ».
À gauche, les réactions ont pris une tout autre tonalité. François Ruffin a raillé : « La voilà , “la France des honnêtes gens” de M. Retailleau », reprenant le slogan de campagne du patron des Républicains. Marine Tondelier a elle publié une fausse affiche de campagne mentionnant ce même slogan avec Sarkozy et François Fillon à l’arrière-plan : « Merci à Nicolas Sarkozy et aux Républicains de toujours montrer l’exemple. » Nathalie Arthaud, cheffe de file de Lutte Ouvrière a renchéri : « Sarkozy a de quoi être satisfait. La justice s’en prend aux multirécidivistes et ne traîne pas. »
Dans le même registre, Manuel Bompard (LFI) a dénoncé l’allianc » entre la droite de Bruno Retailleau et l’extrême droite de Marine Le Pen et Vincent Bolloré pour défendre Nicolas Sarkozy. Les mêmes n’ont d’habitude pas de mots assez durs pour dénoncer le laxisme de la justice… Pourquoi ce deux poids deux mesure ? L’exigence d’honnêteté et de respect de la loi s’applique aussi aux puissant », écrit-il, avant de conclur : Plus que jamais, qu’ils s’en aillent tous »
Julien Bayou (EELV) a choisi une autre formule, citant Audiar : La justice, ’'est comme la Sainte-Vierge, si on ne la voit pas de temps en temps, le doute’'installe » Et de commenter : Ceux qui critiquent une justice laxiste hurlent quand elle’'exerce sur’'un des leurs. Dura lex sed lex »