03/06/2025
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Les pays de l’AES - Mali, Burkina-Faso et Niger - connaissent une dégradation sécuritaire sans précédent, marquée par une forte augmentation des attaques orchestrées par des groupes armés. En 2024, cette région a enregistré plus de 25 000 morts liés aux conflits, dont 3 385 directement attribués au terrorisme. Ce chiffre est dix fois supérieur à celui de 2019, selon le Global Terrorism Index 2025.
Les transitions prolongées et la répression affaiblissent l’opposition politique et restreignent les activités démographiques. Dans ce contexte sécuritaire dégradé, la liberté de la presse recule fortement : en 2025, Reporters sans Frontières classe le Burkina-Faso 105e, le Mali 119e et le Niger 83e, traduisant une pression accrue sur les journalistes et un accès réduit à l’information indépendante.
L’absence de l’État dans ces territoires facilite l’endoctrinement et l’enrôlement des jeunes par des groupes armés liés à Al-Qaïda et l’État islamique. En 2022, Human Right Watch dénombrait plus de 300 enfants recrutés, uniquement pour le Mali. Cette dynamique alimente un cercle vicieux d’insécurité et de privation politique, brisant les espoirs d’une stabilité sociale pour la jeunesse sahélienne.
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