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LA CHRONIQUE DE MLD Sonko, le Plan Erdoğan et le secteur privé Par Mamadou Lamine DIATTA Même si l'actualité nationale r...
08/08/2025

LA CHRONIQUE DE MLD

Sonko, le Plan Erdoğan et le secteur privé

Par Mamadou Lamine DIATTA

Même si l'actualité nationale reste dominée par le People et la politique politicienne, la visite officielle du Premier Ministre Ousmane Sonko présentement en Turquie est loin d'être banale. Surtout dans un contexte de raréfaction des ressources financières et de promotion d'un Plan de redressement économique et social (PRES) un tantinet controversé.
À la lisière de l'Europe et de l'Asie, la Turquie 20 ème économie mondiale, tire son importance géopolitique majeure de cette position géographique inédite. L'air guilleret, le Leader Turc Recep Tayip Erdoğan présente le Premier ministre de la République du Sénégal comme un "frère qui joue actuellement un rôle clé sur le continent africain". Une appréciation qui sonne comme une invite à une implication moins feutrée de notre pays dans des dossiers complexes comme le conflit israelo- palestinien. Erdoğan mesure à sa juste valeur la qualité et l'efficacité de la diplomatie sénégalaise dans de telles situations.
Pour autant, les enjeux économiques de cette visite du Premier ministre en Turquie sont les plus prégnants et les plus saillants. Évalué à près de 250 milliards fr cfa, le volume des transactions entre les deux pays devrait atteindre le chiffre- record d'1 milliard de dollars soit le double à savoir plus de 562 milliards fr cfa. Des ambitions qui restent raisonnables au regard de la présence en Turquie des ministres Sénégalais de l'économie, de l'énergie, des mines, de l'agriculture , de l'industrie etc.
Tout de même malgré les innombrables opportunités offertes par cette visite, il ya lieu de se poser des questions sur la faible implication des acteurs les plus en vue du secteur privé sénégalais dans la constitution de la délégation du Premier ministre. Interrogé par une télé de la place, l'homme d'affaires Serigne Mboup par ailleurs membre du club des investisseurs sénégalais ( CIS) informe que son frère fait partie des privés nationaux actuellement présents en Turquie. Maigre consolation.
Il faut souligner pour le déplorer que le Président Abdoulaye Wade a été jusque-là le seul Leader sénégalais à avoir mis les privés sénégalais dans les meilleures conditions de décrocher des contrats de joint- ventures avec les hommes d'affaires des pays développés. Wade avait une véritable ambition pour le secteur privé national. Macky Sall privilégiait plutôt les entreprises chinoises, turques et européennes principalement dans les gros chantiers du BTP. Aujourd’hui, les acteurs du secteur privé national sont pratiquement dans une phase avancée d'observation et d'attente pour connaître la vision du pouvoir Diomaye-Sonko relativement à leur rayonnement au Sénégal et à l'international. Le Conseil national du patronat - CNP- et la CNES ont également compris l'urgence d'une fusion déjà actée qui va accoucher dans les meilleurs délais d'une grande organisation patronale sénégalaise qui sera ainsi un interlocuteur crédible devant les plus hautes autorités. L'émiettement du patronat joue en sa défaveur. "Seul on va plus vite et ensemble nous allons plus loin " dit l'adage.
C'est l'une des missions des pouvoirs publics de promouvoir le secteur privé partenaire vital dans le processus de création d'emplois, de valeur ajoutée et de richesses. Le Roi du Maroc Mohamed VI le fait de même que le Président ivoirien Alassane Ouattara. Même s'ils n'ont pas la même surface financière que leurs homologues des pays du nord, les privés nationaux ont besoin de l'appui de l'État pour par exemple servir de réceptacle à des transferts de technologies dans le cadre de partenariats innovants. L'expertise sénégalaise est pourtant mise en lumière ailleurs en Afrique principalement dans les domaines stratégiques du BTP et de l'ingénierie financière.

ENTRETIEN SPECIAL: Le Sénégal au cœur de la géopolitique mondiale.
04/08/2025

ENTRETIEN SPECIAL: Le Sénégal au cœur de la géopolitique mondiale.

🔴 DIRECT: ENTRETIEN SPECIAL: Du 04/08/2025 avec CHEIKH DIABY Le Sénégal au cœur de la géopolitique mondiale.

04/08/2025
Le Sénégal face à ses défis : une rupture attendue, une réalité amère1. Situation politique : un espoir de rupture en dé...
28/07/2025

Le Sénégal face à ses défis : une rupture attendue, une réalité amère
1. Situation politique : un espoir de rupture en déclin
Le Sénégal traverse un tournant important de son histoire politique. L’arrivée de Bassirou
Diomaye Faye à la tête de l’État a été perçue comme un symbole fort de renouveau. L’espoir
d’une rupture avec les pratiques anciennes a galvanisé une partie importante du peuple,
notamment la jeunesse. Cette rupture devait, avant tout, passer par une réduction drastique
du train de vie de l’État. Pourtant, après plus de 15 mois de gouvernance, rien n’a changé
sur ce plan.
Il est aujourd’hui profondément décevant de constater que les hauts dignitaires de l’État
sénégalais continuent de mener un train de vie bien supérieur à celui de leurs homologues
dans des pays industrialisés comme l’Allemagne, alors même que le Sénégal fait partie des
pays les plus pauvres du monde. Le peuple sénégalais a sanctionné l’ancien régime pour
ses dérives ; revoir ces mêmes pratiques aujourd’hui est une trahison morale.
Pire encore, les débats politiques sont devenus stériles, marqués par des invectives
constantes entre les partisans du pouvoir (Pastef) et ceux de l’ancien régime (APR et alliés,
souvent appelés "kulunas politiques"). Au lieu de se concentrer sur leurs responsabilités, de
nombreux dirigeants se livrent à des commentaires inutiles sur les réseaux sociaux,
désertant le terrain du travail et des résultats.
Après presque quatre années de tensions politiques, il n’y a pas d’échéance électorale avant
2027. Il est donc impératif de mettre la politique de côté et de se concentrer sur la relance
économique, sociale et structurelle du pays.
2. Crise économique : une urgence ignorée
La situation économique du Sénégal est difficile. L’inflation, le coût de la vie, le chômage…
tout converge vers une crise profonde. Pourtant, malgré cela, les élites continuent de mener
une vie confortable, insensible à la réalité du peuple. C’est comme si un père de famille
mangeait à sa faim tous les jours tout en demandant à ses enfants de jeûner.
Il est inadmissible que dans un contexte aussi tendu, aucune réforme économique
ambitieuse ne soit mise en œuvre. Le retour des investisseurs sénégalais de la diaspora
pourrait représenter une solution partielle. Mais encore faut-il leur offrir des conditions
d’investissement sérieuses, avec des garanties fiscales, une sécurité juridique et un
accompagnement administratif.
En parallèle, la consommation locale devrait être davantage valorisée. Aider les agriculteurs
et les producteurs sénégalais à accéder à plus de terres cultivables à des conditions
favorables aurait un effet direct sur la sécurité alimentaire et sur la création d’emplois. Cela
suppose une réforme agraire ambitieuse, accompagnée d’investissements publics massifs et
d’un véritable encadrement technique et financier. Le Sénégal ne pourra jamais se relever
sans une vraie politique de souveraineté économique et de valorisation des ressources
nationales.
3. Emploi et jeunesse : une bombe à retardement
L’un des plus grands échecs du Sénégal contemporain reste sa politique de l’emploi. Depuis
la fin de l’ère du Parti Socialiste dans les années 1980, de nombreuses industries nationales
ont été fermées : Industries chimiques du Sénégal (ICS), SONACOS, SOTIBA, MIFERSO, la
société des phosphates de Taïba, SENELEC (en partie privatisée), Transrail, etc. Ce
démantèlement industriel a été accéléré par l’absence de vision et par des politiques dictées
par les institutions financières internationales, sans prise en compte de notre tissu
économique local.
Aujourd’hui, le Sénégal forme chaque année plus de 100 000 jeunes diplômés (avec des
Masters ou Bac+3), que le secteur public ne peut pas absorber. Le secteur privé, quant à lui,
est largement dominé par les banques et quelques grandes industries. Résultat : des milliers
de jeunes se retrouvent sans emploi, livrés à eux-mêmes, parfois poussés à l’exil ou à la
délinquance.
Le Sénégal compte plus de 800 000 de ses enfants à l’étranger. Parmi eux, au moins 500
000 envoient de l’argent à leurs familles une à trois fois par mois, via des services de
transfert qui prélèvent entre 1,49€ et 5€ par opération. C’est un manque à gagner énorme
pour notre économie.
Pourquoi l’État n’a-t-il jamais pensé à créer une plateforme nationale de transfert d’argent
avec une banque publique, capable d’absorber ces flux ? Une telle solution aurait permis
non seulement de réduire les frais pour les familles, mais aussi de récupérer des milliards de
FCFA qui pourraient être réinjectés dans l’économie nationale. Cet argent, bien géré, aurait
pu créer des milliers d’emplois directs et indirects.
L’absence d’emplois et d’encadrement pousse les jeunes dans la débauche, l’oisiveté, et
parfois la criminalité. Le Sénégal est assis sur une bombe sociale.
4. Sécurité : une dégradation silencieuse
Ces dernières années, l’insécurité est devenue un problème majeur au Sénégal. Les
agressions à l’arme blanche, les cambriolages, les gangs de jeunes appelés "smols"… tout
cela s’intensifie. De janvier à juillet, au moins cinq cas graves ont été signalés rien que dans
la presse. Ce phénomène, encore minoré, mérite pourtant une réponse d’ampleur nationale.
Ces jeunes, souvent très jeunes, n’ont pas besoin de prison mais de rééducation. Il faut
réformer notre système de prévention de la délinquance, renforcer les programmes
éducatifs, créer des centres de réhabilitation et impliquer les familles, les écoles, les
mosquées et les associations.
La sécurité publique doit être placée au cœur des priorités nationales. La situation actuelle
est trop fragile pour être ignorée.
5. Justice et libertés publiques : entre intégrité et pression politique
Le Sénégal dispose d’hommes et de femmes de justice intègres. Mais il est aussi vrai que
des dérives sont parfois observées. Le système judiciaire a besoin d’être réformé : il faut
plus de magistrats, mieux formés, mieux payés, plus indépendants.
Il est urgent d’humaniser les conditions de détention. Un stage carcéral d’un mois pour les
nouveaux magistrats pourrait leur permettre de comprendre la réalité des prisons et
d’adopter une justice plus humaine.
Une démocratie ne peut pas exister sans une justice forte et respectée. Mais attention : avoir
une justice indépendante ne signifie pas insulter les institutions. Aujourd’hui, certains jugent
la justice uniquement par rapport à la présence ou non en prison de certaines personnalités.
Ce n’est pas la bonne grille de lecture. La prison ne doit pas être utilisée comme un outil de
vengeance politique. Toute personne ayant commis des erreurs doit être jugée et, le cas
échéant, condamnée. Mais cela doit se faire dans le respect de la procédure, sans pression
politique, ni émotion publique.
Conclusion : l’heure n’est plus aux palabres, mais au travail
Le Sénégal a aujourd’hui un besoin urgent de cohésion sociale et de stabilité. Comme l’a
rappelé le chef de l’État, le pays ne pourra avancer que si chacun joue sa partition avec
responsabilité. La politique ne doit plus être un champ de bataille permanent. Il est temps de
tourner la page des discours, des invectives, des règlements de comptes… pour enfin nous
consacrer à la seule chose qui compte : bâtir un Sénégal plus juste, plus fort et plus
solidaire.
L’heure n’est plus aux promesses. L’heure est au travail.
Amadou issa dit Noirot Ndiaye
Senior Supply Chain Manager
President Mouvement AND LEEGEYAL KAOLACK M.A.L.K

Guedawaye met en place un large Front de l’opposition et de mouvements citoyens L’Alliance pour la République  qui dénon...
28/07/2025

Guedawaye met en place un large Front de l’opposition et de mouvements citoyens

L’Alliance pour la République qui dénonce la détention de Lat Diop avec d’autres proches de Macky Sall ainsi que les chroniqueurs , Abdou Nguer, Bachir Fofana, Badara Gadiaga etc s’est regroupée avec des partis de l’opposition et des mouvements dans un large Front pour exiger leur libération. La résolution qui a sanctionné la réunion de ce Front tenue le hier à la salle polyvalente de la commune de Wakhinane Nimzatt sous la présence de l’ex ministre, Aminata Lô Dieng, de l’Ambassadeur, Abdoulaye Fall , du président du mouvement MM2, de la présidente du Front contre les dérives du régimes de Diomaye Faye, Mme Laïla Sow, est que Lat Diop et ses co-détenus sont victimes de règlement de compte

L’ Apr s’allie avec des partis de l’opposition et des mouvements citoyens pour exiger la libération de Lat Diop, les autres dignitaires de l’ancien régime ainsi que les chroniqueurs, Abdou Nguer, Bachir Fofana, Badara Gadiaga… Le front qui est mis en place dénonce un règlement de compte et réclame leur libération. « Nous sommes ici, une fois de plus, pour exprimer notre profonde indignation face à l'injustice manifeste que subit M. Lat Diop, ancien directeur général de la Lonase, toujours maintenu en détention depuis son arrestation arbitraire » a déclaré Marième Diongue, porte-parole du Front. « Nous réclamons sa libération immédiate ainsi que les autres dignitaires de l’ancien régime sans oublier les journalistes et chroniqueurs qui sont injustement détenus », a ajouté l’ex ministre, Aminata Lô Dieng, membre du Front.

Nous réclamons la libération des personnalités prises en otage et les chroniqueurs injustement détenus

Lors de la mise en place du Front pour la libération de Lat Diop et Cie, tous les orateurs se sont posés des questions sur le sort de son accusateur.

Pour eux, « il est inconcevable qu’au moment où le leader politique Apr est en prison, que celui qui l’a accusé vaque tranquillement à ses occupations ».

Interrogations sur le sort de l’accusateur de Lat Diop

Dans la résolution qui a sanction la réunion, il est aussi noté « qu’il est désormais évident que la situation que vit Lat Diop et Cie n'est motivée ni par la recherche de la vérité ni par une quelconque volonté de justice mais par un acharnement politique délibéré, un règlement de comptes orchestré à l'encontre de M. Lat Diop et ses co détenus qui se retrouvent pris en otage.

Toujours dans la même résolution, il est mentionné « aucun élément concret n’a été avancé pour justifier son maintien en détention, malgré les affirmations de ses avocats, qui ont démontré que le dossier présenté est vide et infondé »

Autant pour Marième Diongue, Aminata Lô et Laila Sow, cette affaire est une preuve de l'instrumentalisation de la justice à des fins politiques. Et que pour ce qui est de Lat Diop, l’objectif est de le maintenir hors de la scène politique, surtout à l’approche des échéances électorales cruciales ».

Médoune Diop, dirigeant de mouvement citoyen, membre du Front est d’avis , « qu’il n’y a aucun fondement juridique solide pour prolonger sa détention, ce qui en fait un symbole d’une justice sélective et d’un système qui bafoue les droits fondamentaux .

Un vibrant appel lancé aux Ong de défense des droit de l’Homme

Nous réitérons avec force que cette cabale doit cesser immédiatement et que Lat Diop et Cie qui ne seront jamais oubliés vont recouvrer sous peu leur liberté », a t’ il déclaré.

Dans la même résolution, il a été fait appel à la société civile, aux défenseurs des droits humains et à l'ensemble de la communauté nationale et internationale pour dénoncer les arrestations contraires aux principes de l’État de droit.

GÉNÉRATION FOOT REMPORTE LA COUPE DU SÉNÉGAL 2025 DANS UNE FINALE HISTORIQUE AU STADE LÉOPOLD SÉDAR SENGHORDans une ambi...
21/07/2025

GÉNÉRATION FOOT REMPORTE LA COUPE DU SÉNÉGAL 2025 DANS UNE FINALE HISTORIQUE AU STADE LÉOPOLD SÉDAR SENGHOR

Dans une ambiance survoltée et un stade Léopold Sédar Senghor flambant neuf, Génération Foot a décroché, ce dimanche, sa troisième Coupe du Sénégal en s’imposant 1-0 face au Jaraaf de Dakar. Une victoire méritée et symbolique pour les Grenats, déjà vainqueurs en 2015 et 2018.

TRAFIC DE BILLETS NOIRSLa Douane intercepte une contravaleur de plus de 3,5 milliards àFatick et KaolackLes unités douan...
21/07/2025

TRAFIC DE BILLETS NOIRS
La Douane intercepte une contravaleur de plus de 3,5 milliards à
Fatick et Kaolack

Les unités douanières poursuivent les opérations coup de poings » contre le faux monnayage.
Ace titre, des billets noirs d’une contrevaleur de 03 milliards 581 millions ont été saisis dans les régions de Kaolack et de Fatick, entre fin juin et début juillet 2025. La saisie la plus importante a été réalisée, le samedi 28 juin 2025 par la Brigade mobile des Douanes de Fatick. La saisie fait suite à l’exploitation d’un renseignement douanier qui a permis de localiser un des membres du réseau à Foundiougne.
L’opération, coordonnée par le chef de subdivision a abouti à l’arrestation du suspect dans une maison en construction où il avait dissimulé un carton contenant des billets noirs. L’enquête préliminaire a, ensuite, conduit à l’interpellation d’un deuxième prévenu au quartier Ndiaye‐ndiaye de Fatick en possession de deux cartons dans lesquels des billets noirs étaient conditionnés. Il s’agit au total de 679 coupures en euros d'une contrevaleur de 3.390.075.000 de francs Cfa.
Les deux individus ont été mis à la disposition du parquet financier.
Toujours dans le cadre de la lutte contre le faux monnayage, la Brigade mobile des Douanes de Nioro a saisi 3400 coupures de 100 dollars en bil‐ lets noirs d’une contrevaleur de 191 millions de francs Cfa. Cette saisie, en date du 17 juillet 2025, est le résultat de l’exploitationjudicieused’unrenseignement par les éléments de la Brigade mobile des Douanes de Nioro dans une auberge située à Kaolack. Le faussaire, un homme d’une quarantaine d’année, a été arrêté et mis à la disposition de la justice.
Egalement, les unités douanières mènent une croisade contre le trafic de faux médicaments. Dans cet esprit, la Brigade mobile des Douanes de Kaffrine a réalisé une saisie 581 kg de faux médicaments sur un véhicule de marque Peugeot, type 307 break. Ledit véhicule a été pris en filature sur l’axe Kaffrine‐Mbar avant d’être stoppé à Colobane sur la route de Mbacké à l’issue d’une course‐poursuite.
Les médicaments saisis sont essentiellement composés de comprimés de chlorphenamine. La contrevaleur totale de la saisie (médicaments et moyen de transport) est estimée à 189 millions de francs Cfa. Un individu a été arrêté au cours de l’opération et déféré au parquet de Kaffrine.
De l’autre côté du Sénégal, au Nord plus précisément, la Brigade mobile des Douanes de Richard‐Toll a mis la main sur 3363 boites de produits vétérinaires et 826 boites de médicaments contrefaits. La contrevaleur totale de la saisie est estimée à 26 millions de francs Cfa. La saisie a été effectuée, le lundi 07 juillet 2025, vers 03h 30 du matin au débarcadère de Ndiaw.

DR CHEIKH TIDIANE DIÈYE, MINISTRE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT«Mamacounda doit devenir une rivière urbaine : ...
21/07/2025

DR CHEIKH TIDIANE DIÈYE, MINISTRE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT
«Mamacounda doit devenir une rivière urbaine : un espace
de vie, propre, aménagé, bordé de jardins et d’arbres »

Suite aux fortes pluies du 16 juillet ayant entraîné le débordement du cours d’eau du Mamacounda et affecté plusieurs quartiers de Tambacounda, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dièye, s’est rendu sur place ce samedi 19 juillet.

Accompagné du gouverneur de la région, du maire de la commune et des autorités administratives, locales et techniques, Dr Cheikh Tidiane Dièye a visité les quartiers les plus touchés : Médina Coura, Pont, Abattoirs et Dépôt.
Sur le terrain, le ministre a constaté les dégâts et échangé avec les acteurs mobilisés.

Face à l’urgence, plusieurs mesures ont été prises immédiatement : le maintien du plan communal de sauvegarde jusqu’à la fin de l’hivernage ; la mise en place d’un système d’alerte et de surveillance permanente ; la mobilisation renforcée des services concernés (Onas, Ageroute, Snaged, sapeurs‐pompiers, etc.) et le nettoyage et élargissement des exutoires pour faciliter l’écoulement des eaux Au‐delà de ces premières actions, Dr Cheikh Tidiane Dièye, a annoncé des solutions structurelles pour prévenir durablement ce type de situation, notamment : l’aménagement du cours d’eau du Mamacounda en amont, avec la construction de digues et de retenues mais aussi la valorisation de cette ressource pour des activités agricoles et de maraî‐ chage. «Mamacounda doit devenir une rivière urbaine : un espace de vie, propre, aménagé, bordé de jardins et d’arbres », a déclaré Dr Cheikh Tidiane Dièye. Et d’ajouter :

« Ce qui était un défi, nous voulons en faire une opportunité ». D’après Dr Cheikh Tidiane Dièye, une cartographie des zones inondables est déjà disponible, et des équipes seront régulièrement déployées pour surveiller, anticiper les risques et sécuriser les zones critiques. Enfin, le ministre a salué la résilience des populations ainsi que la mobilisation exemplaire des
autorités locales. Un appui matériel sera remis au gouverneur pour l’acquisition d’équipe‐ ments de nettoyage et de mo‐ topompes.

POURSUITE DE LEUR GRÈVELes greffiers décrètent encore 72 heures et récusent Mamadou Lamine DiantéLes jours passent mais ...
21/07/2025

POURSUITE DE LEUR GRÈVE
Les greffiers décrètent encore 72 heures et récusent Mamadou Lamine Dianté

Les jours passent mais le mouvement d’humeur entamé par l’entente Syndicat des travailleurs de la Justice‐Syndicat national des travailleurs de la Justice (Sytjust‐Sntj) ne faiblit pas.
Les 21, 22 et 23 juillet 2025, l’entente Syjust‐Untj a décrété 72 heures de grèves. Les deux syndicats, réunissant des greffiers, exi‐ gent d’abord l'alignement des greffiers à la hiérarchie A2. «Une jus‐ tice moderne commence par des sta‐ tuts dignes pour ceux qui la font vivre au quotidien », d’après l’entente qui veut aussi la constitution initiale du corps des assistants des greffes (agp) avec le reclassement des fonctionnaires et agents non fonctionnaires des hiérarchies B et C, ayant au moins 5 ans d'ancienneté dans le ministère de la Justice. «L'expérience et le mé‐ rite doivent être valorisés, pas méprisés ! », fustigent l’entente.
«Face à l'ampleur de la crise, il est impératif que le gouvernement engage des négociations de haut niveau avec les syndicats de la Justice, en y associant le Premier ministre, le ministre des Finances et du Budget, le ministre de la Fonction publique, le ministre de la Justice », selon les greffiers.

D’après eux, «ces négociations doivent être décisionnelles et définitives. Elles doivent aboutir à un protocole d'accord clair, avec : un échéancier précis, des engagements fermes, des délais courts.
La politique du pourrissement a mon‐ tré ses limites objectives. Elle ne fait que prolonger la crise et renforcer la mobilisation des travailleurs de la Justice qui exigent respect, reconnaissance et considération ».
Enfin, l'entente Sytjust‐Untj «réitère sa récusation de Monsieur le prési‐ dent du Haut conseil du dialogue, pour soupçons légitimes de partialité et de manque de neutralité ».

AFFAIRE DU RETRAIT FRAUDULEUX DE FONDSLe chéquier du khalife général des mourides a été falsifiéLe 14 juillet dernier, v...
19/07/2025

AFFAIRE DU RETRAIT FRAUDULEUX DE FONDS
Le chéquier du khalife général des mourides a été falsifié

Le 14 juillet dernier, vers 16h, le commissariat spécial de Touba a été saisi par Khadim Diop, secrétaire général du khalif général des mourides pour une affaire de retrait d’un faux chèque de cinquante‐huit millions (58.000.000) de Fcfa qui devrait être effectué à l’agence Coris Bank de Darou Marnane.

Après vérification, le chef d’agence s’en est ouvert au responsable du financement islamique (Coris Baraka) qui a décelé que le numéro de série du chèque présenté ne fait pas partie des numéros de séries du chéquier du khalife général des mourides. Le porteur du faux chèque nommé Hamidoune Mbacké (38 ans), cultivateur domicilié à Touba Ndame a été arrêté en premier. Interrogé, il a soutenu être envoyé par son frère Mourtalla Mbacké, qui pourtant est le chef d’agence de Coris bank Touba 28.
Hamidoune Mbacké a essayé de le faire venir, mais il a tardé à se présenter au service. Fouillé au poste, Hamidoune Mbacjé était porteur d'une somme de sept millions cent quatre‐vingt‐quinze mille cent cinquante (7.195.150) Fcfa. Il avait déclaré que les six millions neuf cent soixante mille (6.960.000) Fcfa apparte‐ naient à son frère Mourtalla Mbacké et les deux cent trente‐cinq mille cent cinquante (235.150) Fcfa lui reve‐ naient.
A la suite des investigations, Mourtalla Mbacké a été aussi arrêté. L’enquête a révélé que courant mars, il avait réussi à détourner, par le même procédé, 78 millions de Fcfa des comptes du khalife général des mourides.

Libération Senegal Online

Sénégal: des tentatives de triche détectées lors des épreuves du brevet de fin d'études moyennesAu Sénégal, mercredi 16 ...
19/07/2025

Sénégal: des tentatives de triche détectées lors des épreuves du brevet de fin d'études moyennes

Au Sénégal, mercredi 16 et jeudi 17 juillet, quelque 192 000 collégiens passaient le brevet de fin d'études moyennes (BFEM), un moment important de leur scolarité pour déterminer s'ils pourront entrer au lycée à la rentrée prochaine. Mais plusieurs candidats ont été surpris à tricher.

Si les candidats ont, pour la plupart, travaillé toute l'année, certains ont tenté de passer par la triche pour décrocher le BFEM. À Louga et Mbour, 24 élèves ont été pris la main dans le sac et sont poursuivis pour tricherie et détention illégale de corrigés d'épreuves.

À Louga, c'est le comportement suspect d'une candidate qui a mis la puce à l'oreille d'une surveillante. Pendant l'une des épreuves, elle écrivait peu et regardait régulièrement entre ses jambes, sur ce qui s'est avéré être son téléphone. Interrogée par le président du jury, l'élève a expliqué qu'une personne en ligne lui a proposé les corrigés des épreuves de mathématiques, physiques chimie et histoire géographie contre 20 000 francs CFA. Une fois l'argent collecté auprès de 17 autres camarades, elle a crée un groupe WhatsApp et y a partagé les corrigés.

C'est quasiment le même mode opératoire qui a été mis en place à Mbour, où six élèves ont été surpris avec les corrigés d'anglais et de sciences de la vie et de la Terre.

Dans un communiqué, le ministère de l'Éducation nationale du Sénégal a promis de faire toute la lumière sur ces cas de triche, en aidant les forces de l'ordre, avant de préciser que les élèves ont été interpellés avec des corrigés manuscrits et non les corrigés officiels, transmis électroniquement après la fin de chaque épreuve.

Cela laisse penser que les personnes, à l'origine des fuites, n'auraient pas eu accès aux corrigés mais plutôt aux sujets transférés sur les lieux d'examen, depuis le 8 juillet.

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